LA DYSURIE CHEZ L - PowerPoint PPT Presentation

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LA DYSURIE CHEZ L

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Title: Diapositive 1 Author: Xavier Martin Last modified by: Xavier Martin Created Date: 12/11/2004 3:50:11 PM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA DYSURIE CHEZ L


1
LA DYSURIE CHEZ LHOMME
2
Physiopathologie
  • Le concept clinique
  • Jet sans force, long à apparaître et à se tarir
  • Poussées abdominales
  • Mieux évalué par la débitmétrie

3
Physiopathologie
  • Le concept clinique
  • Le concept urodynamique
  • Déséquilibre entre contraction vésicale et
    résistance urétrale
  • Augmentation de la résistance urétrale
  • Hypocontractilité vésicale
  • Hypercontractilié vésicale

4
1) Laugmentation de la résistance urétrale
  • hypertrophie prostatique, rétrécissement
    uréthral
  • Dyssynergie vésico-sphinctérienne

5
Les conséquences de lobstruction
  • Sur le detrusor variables
  • Vessie de lutte épaississement infiltration
    collagénique
  • Distension
  • Défaut de compliance
  • Urodynamiques SYNDROME OBTRUCTIF
  • Augmentation de la pression vésicale mictionnelle
  • Diminution du débit

6
2) Hypo ou acontractilité vésicale
  • Peut être Myogène ou neurogène
  • Insuffisance musculaire
  • Surcharge collagène
  • Primitive (méga-vessie) ou secondaire à un
    obstacle, lâge ou linfection
  • Dénervation vésicale (décentralisation)
  • Lésions radiculaires (fractures, hernie discale)
  • Neuropathies périphériques (diabète)

7
2) Hypo ou acontractilité vésicale
  • Peut être Myogène ou neurogène
  • Insuffisance musculaire
  • Dénervation vésicale (décentralisation)
  • Inhibition vésicale
  • Hypertonie sympathique (neuro, réflexes viscéraux
    inhibiteurs distension ano rectale)
  • Inhibition psychologique
  • rétention hystérique incapable de libérer sa
    contraction vésicale
  • ? du simulateur

8
Conséquences de lacontractilité vésicale
  • Poussée abdominale
  • Absence dinfundibulisation de la base vésicale
  • Vessies rétentionistes
  • Souvent compliance vésicale normale

9
3) Hypercontractilité vésicale
  • Souvent conséquence de lobstruction
  • Parfois conséquence dune hyperactivité ou dune
    immaturité vésicale
  • obstacle fonctionnel
  • Enfant
  • Neurologique

10
Indication du BUD dans les dysuries
  • Obstacle concept anatomique
  • Obstruction concept urodynamique
  • Tous les obstacles ne sont pas obstructifs
  • Lobstruction nest pas proportionnelle à
    lobstacle
  • Dg de lobstacle clinique, imagerie, endoscopie
  • Dg de lobstruction urodynamique équilibre
    créé par lobstacle

11
Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
  • HBP
  • Débitmétrieévaluer la dysurie
  • Mesurer le plateau prostatique?
  • Rechercher une instabilité ?
  • Prédire le résultat de lintervention
  • Si hypercontractilité et résistance urétrale
    élevée
  • Mais débitmétrie le souvent suffisante
  • Si hypo ou acontractilité vésicale
  • Risque de dysurie post -opératoire plus élevé
  • Mais ne modifie pas lindication
  • Évaluer le risque dincontinence?

12
Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
  • HBP
  • Débitmétrie toujours
  • Cystomanométrie avec relation pression/débit
  • Si absence dobstacle évident
  • Symptomatologie insolite (signes irritatifs )
  • Association de plusieurs pathologies à lHBP
  • Parkinson
  • Diabète
  • AVC
  • ...

13
Indication du BUD dans les dysuries
  • Obstacle concept anatomique
  • Obstruction concept urodynamique
  • Tous les obstacles ne sont pas obstructifs
  • Lobstruction nest pas proportionnelle à
    lobstacle
  • Dg de lobstacle clinique, imagerie, endoscopie
  • Dg de lobstruction urodynamique équilibre
    créé par lobstacle

14
Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
  • HBP
  • Débitmétrieévaluer la dysurie
  • Mesurer le plateau prostatique?
  • Rechercher une instabilité ?
  • Prédire le résultat de lintervention
  • Si hypercontractilité et résistance urétrale
    élevée
  • Mais débitmétrie le souvent suffisante
  • Si hypo ou acontractilité vésicale
  • Risque de dysurie post -opératoire plus élevé
  • Mais ne modifie pas lindication
  • Évaluer le risque dincontinence?

15
Dysuries par obstacle urétro-prostatique
faut-il faire un BUD?
  • HBP
  • Débitmétrie toujours
  • Cystomanométrie avec relation pression/débit
  • Si absence dobstacle évident
  • Symptomatologie insolite (signes irritatifs )
  • Association de plusieurs pathologies à lHBP
  • Parkinson
  • Diabète
  • AVC
  • ...

16
RETENTION CHRONIQUE
  • Les rétentions chroniques (encore appelées
    rétentions incomplètes) correspondent à la
    persistance d'urine dans la vessie après la
    miction. Le reliquat durines sappelle le résidu
    post-mictionnel.
  • C'est le stade de décompensation vésicale.
  • La vessie ayant une capacité physiologique
    maximale de 300 cc, on parlera
  • si le résidu est inférieur à 300 cc de rétention
    chronique sans distension, la vessie conservant
    sa capacité physiologique.
  • si le résidu est supérieur à 300 cc de rétention
    chronique avec distension, la vessie se laissant
    distendre.

17
ITEMS ECN
  • N 216 - Rétention aiguë d'urine.- Diagnostiquer
    une rétention aiguë d'urine.- Identifier les
    situations d'urgence et planifier leur prise en
    charge.
  • N 247 - Hypertrophie bénigne de la prostate. -
    Diagnostiquer une hypertrophie bénigne de la
    prostate.- Argumenter l'attitude thérapeutique
    et planifier le suivi du patient.
  • N 341 - Troubles de la miction. - Devant un
    trouble de la miction, argumenter les principales
    hypothèses diagnostiques et justifier les examens
    complémentaires pertinents.

18
RETENTION CHRONIQUE
  • RETENTION SANS DISTENSION
  • Signes cliniques
  • Les signes fonctionnels seront marqués par une
    dysurie, traduisant l'effort fait par la vessie
    pour franchir l'obstacle, une pollakiurie dont le
    degré sera fonction de l'importance du résidu.
  • Les signes physiques
  • - le résidu, s'il est important, pourra être
    perçu à l'examen sous forme dune matité
    sus-pubienne.
  • - le toucher rectal pourra retrouver une
    augmentation de volume prostatique
  • - L'état général n'est pas altéré.

19
RETENTION CHRONIQUE
  • RETENTION AVEC DISTENSION
  • Rétention vesicale chronique simple
  • Seule la vessie est distendue mais le haut
    appareil urinaire est respecté.
  • Les signes cliniques sont dominés par la
    pollakiurie dont l'importance sera fonction de la
    quantité d'urines restant dans la vessie après
    chaque miction de modérée à extrême (besoin
    presque permanent). Au maximum se produit une
    incontinence par regorgement lorsque la pression
    intra-vésicale devient supérieure à la pression
    de fermeture du sphincter. L'urine va alors
    s'échapper gouttes à gouttes.
  • L'indication opératoire est, à ce stade,
    impérative.

20
RETENTION CHRONIQUE
  • Distension urinaire globale
  • Vessie, uretère, bassinet et calices sont
    distendus par l'hyperpression rétrograde. Cette
    distension conduit à l'insuffisance rénale. Les
    signes cliniques associent
  • - Des signes généraux de l'insuffisance rénale
    altération de l'état général  pâleur, asthénie,
    troubles digestifs, signes neurologiques 
    confusion mentale, soif intense.
  • - Des signes physiques vessie distendue,
    oedèmes déclives

21
RETENTION CHRONIQUE
  • Conduite à tenir souvent l'hospitalisation est
    nécessaire, car il sagit de patients fragiles.
  • En premier lieu réanimation hydro-electrolytiques
    sil y a lieu et suppression de l'obstacle par
    sondage ou drainage sus-pubien. Une fois les
    fonctions rénales rétablies

22
RETENTION CHRONIQUE
  • Examens complémentaires
  • Outre le diagnostic de l'obstacle, ils auront
    pour but d'apprécier l'existence et l'importance
    du résidu
  • Urographie intraveineuse avec cliché pris après
    miction (si la creatinine le permet)
  • Echographie vésicale post-mictionnelle et rénale

23
RETENTION CHRONIQUE
  • Evolution sans traitement Si l'obstacle n'est
    pas levé, des complications, liées au résidu et à
    l'épuisement progressif de la vessie, vont
    survenir
  • Infection urinaire ( toutes urines qui stagnent
    s'infectent )
  • Lithiases vésicales Le résidu permet en effet
    aux substances
  • dissoutes dans l'urine de précipiter pour former
    un calcul.
  • Diverticules vésicaux Au cours de la phase de
    compensation
  • vésicale, l'évacuation complète de la vessie se
    fait au prix d'une importante augmentation de la
    pression intra-vésicale. Celle-ci progressivement
    va altérer la paroi de la vessie en dissociant
    les fibres musculaires entre lesquelles la
    muqueuse viendra faire hernie, créant ainsi des
    diverticules.

24
RETENTION CHRONIQUE
  • Traitement
  • C'est le risque de survenue de ces complications
    qui impose à ce stade l'intervention chirurgicale
    pour lever l'obstacle.

25
RETENTION CHRONIQUE
  • ETIOLOGIES
  • Adénome de la prostate
  • Maladie du col vésical
  • Stenose de luretre
  • Véssie neurologique

26
RETENTION CHRONIQUE
  • Adénome de la Prostate
  • Lésion bénigne, adénomyofibrome
  • Développée au dépends des glandes peri-uretrales
    (different du cancer prostatique)
  • Evolution Augmentation de taille (deux lobes
    latéraux, un lobe médian)
  • Obstacle (lobe médian), surélévation de la base
    de la prostate, uretères en hameçon)
  • Retentissement vesical,
  • Fréquence
  • Augmentation du PSA

27
HBP ADENOME DE LA PROSTATE
Epidémiologie et Etiologie 65000 opérés chaque
année en France ( 1000 urologues en
France) étiologie encore incertaine âge très
fréquent après 50 ans(la moitié des patients de
plus de 60 ans) hormono-dépendance
(androgènes) race blanche (5 à 10 des hommes de
race jaune ou noire de plus de 60 ans)
28
  • Examens complémentaires
  • débitmétrie valeur normale 15 ml/s pour
    150ml
  • Echographie reins (haut appareildilaté?)
    vessie (Résidu post mictionnel valeur normale
    75cc) Prostate (taille)
  • ECBU, Créatininémie, PSA
  • UIV
  • signes directs empreinte prostatique
    (surélévation du bas fond vésical), lamination de
    l'urèthre prostatique
  • signes indirects uretères en hameçon, vessie de
    lutte
  • (irrégulière, diverticules), résidu, dilatation
    des uretères

29
ADENOME DE LA PROSTATE
30
echographie lobe médian
UIV (cystog Post-mictionnelle) vessie de lutte,
reflux urétéral, empreinte prostatique
IRM HBP lobe médian
CYSTOG diverticules vésicaux liés à un obstacle
cervico-prostatique
31
Adénome de la prostate
32
Adénome de la Prostate
  • Traitement
  • En fonction de la taille et du stade
  • La taille est évaluée par le TR, et léchographie
    prostatique
  • Le stade est évalué par la clinique ,
    léchographie, ou lUIV
  • Symptômes / Prostatisme simple
  • Rétention chronique
  • Sans distension
  • Avec distension

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ADENOME DE LA PROSTATE
  • Prostatisme simple Traitement médical
    alphabloquant, inhibiteurs de la 5 alpha
    réductase, ou extraits de plantes. Agents
    physiques (hyperfréquence et micro-ondes)
  • Rétention chronique
  • Prostate de petite taille (lt50g) Résection
    endouretrale
  • Prostate de taille importante (gt50g) Adénectomie
    à ciel ouvert
  • Rétention chronique avec distension drainage
    vésical avant lintervention chirurgicale

34
ADENOME DE LA PROSTATE
  • Rétention aigue
  • Spontanée ou favorisée (voyage, station debout,
    vin blanc, prise de sympathomimétiques)
  • Réflexe (post opératoire)
  • Nécessité de drainage
  • Tentative de dé sondage,et intervention si echec

35
Diagnostic
  • PSA
  • ECBU
  • Débimétrie
  • Résidu post-mictionnel
  • Interrogatoire
  • Examen clinique TR
  • Score de symptômes
  • Créatininémie

Recommandé
36
Diagnostic (2)
  • BUD
  • Cystoscopie
  • Imagerie prostatique
  • Calendrier mictionnel
  • Imagerie du haut appareil

Optionnel
37
Diagnostic (3)
  • TDM
  • IRM
  • UIV
  • UCRM

Non Recommandé
38
TRAITEMENT
  • Surveillance
  • Traitement médical ?Bloquants, I5?réductase,
    Extraits de plantes
  • Traitements mini-invasifs TUMT, TUNA, Stents
    prostatiques
  • Traitement chirurgical ICP, RTUP, AVH,
    Enucléation laser, Vaporisation laser,
    Coagulation laser

39
Surveillance
  • Symptômes minimes ou modérés/sévères avec faible
    retentissement sur QOL
  • Réassurance, suivi régulier
  • Règles hygiéno-diététiques

40
Traitement médical
  • I-5?Réductase (Dutastéride, Finastéride)
  • TUBA modérés/sévères et prostate gt30/40cc
  • ?Bloquants (Tamsulosine, Terazosine, Alfuzosine,
    Doxazosine)
  • TUBA modérés/sévères
  • Extraits de plantes
  • Non recommandés
  • Associations (?Bloquants I-5?réductase)
  • MTOPS finastéride doxazosine
  • ? progression,? RAU, ? Chirurgie

41
Chirurgie Conventionnelle
  • TUBA modérés/sévères
  • réfractaires au traitement médical
  • ou refus traitement médical
  • ou complication
  • ICP
  • lt 30 cc
  • Sans lobe médian
  • AVH gt 80-100 cc
  • RTUP les autres (90 des cas)

42
Chirurgie autre
  • ElectroVaporisation
  • Alternative à la RTUP
  • Patients à haut risque et petite prostate
  • Laser
  • Patients à haut risque
  • Résection laser Holmium alternative à RTUP

43
Mini-Invasif
  • TUMT
  • Patients voulant éviter la chirurgie
  • Refus de traitement médical à long terme
  • Patients fragiles avec RAU à répétition
  • TUNA
  • Non recommandé en première intention
  • Patients contre-indiqués pour chirurgie
  • Stents
  • Alternative à la SAD (contre-indiqués pour chir)

44
Suivi
  • Dépend du mode thérapeutique
  • Surveillance
  • Annuelle en cas de stabilité

45
VESSIE NEUROLOGIQUE
  • Traumatisme, maladies neurologiques, diabète.
  • Sténose hypertonie du sphincter strié

46
Sténose de lUrètre
  • Etiologies
  • Traumatiques (choc direct, chute a
    califourchon,fracture du bassin, iatrogénie).
  • Inflammatoires urétrites (gonococcie,
    chlamydia)
  • Idiopathiques (stenose du méat chez la femme)
  • Localisation
  • Unique Pénien, bulbaire, membraneux,
    prostatique. Méat.
  • Multiple, sténose monilliforme

47
Sténose de lUretre
  • Examens paracliniques
  • UCRM
  • Urétroscopie
  • Exploration instrumentale, dilatation, calibrage
    du méat.

48
Sténose de lurètre
49
Sténose de lUrètre
50
STENOSES DE LURETRE
51
Sténose de lUrètre
  • Traitement.
  • Dilatation simple (répétée), récidive constante
  • Traitement endoscopique stenoses localisées
    (risque de récidive dans 30 des cas)
  • Traitement par chirurgie ouverte uretroplastie
    en un ou deux temps
  • Mise à plat
  • Uretroplastie
  • Complications principales sténose itérative,
    urétrocèle et fistules

52
RETENTION AIGUE
  • RETENTION AIGUE D'URINE
  • DEFINITION
  • Cest limpossibilité totale duriner malgré un
    besoin pressant, elle est liée à un obstacle à
    lévacuation vésicale ou à une obstruction
    urodynamique.
  • Elle peut survenir dans un contexte de troubles
    mictionnels anciens ou inopinément. Elle est
    différente de lanurie ou lenvie duriner est
    absente, la vessie étant vide.
  • Elle atteint essentiellement lhomme, elle peut
    être déclenchée par toutes situations favorisant
    la congestion pelvienne (excès de tables, voyages
    comportant une station assise prolongée etc).

53
RETENTION AIGUE
  • SIGNES CLINIQUES
  • Interrogatoire
  • Il faut faire préciser
  • - lhistoire de la maladie les circonstances
    d'apparition de la rétention, l'heure d'arrêt des
    mictions, l'existence d'épisode identique (
    rétention antérieure qui aurait cédé
    spontanément, sondage ... ), troubles mictionnels
    préexistants.
  • - les antécédents maladie neurologique,
    intervention portant sur la prostate, l'urètre,
    infection urinaire ou urétrale, lithiase
    urinaire.
  • - lexistence de signes associés douleurs sus
    pubiennes, envie d'uriner.

54
RETENTION AIGUE
  • Examen clinique
  • - le globe vésical matité sus pubienne à
    convexité supérieure et douloureuse Il peut être
    parfois visible, de profil, chez le patient
    maigre sous laspect d'une voussure sus pubienne
  • - Le toucher rectal, pratiqué , en l'absence de
    syndrome septique aiguë, pourra retrouver une
    pathologie prostatique responsable de la
    rétention ou qui lui est associée
  • adénome glande augmentée de volume, souple, de
    consistance
  • élastique, à limites nettes avec disparition du
    sillon médian.
  • - cancer glande pierreuse, irrégulière,
    asymétrique
  • - prostatite glande œdématiée et douloureuse.
  • - mais il pourra être normal
  • Le toucher rectal sera à refaire après évacuation
    du globe vésical, car le globe repousse la
    prostate vers le rectum et peut faire croire à
    une hypertrophie.
  • - L'examen clinique permet d'identifier une
    étiologie prostatique, son retentissment par la
    palpation des fosses lombaires et des organes
    génitaux externes, mais d'autres causes possibles
    par l'examen neurologique sensitivo-moteur du
    périné.
  • Le diagnostic de globe vésical impose de soulager
    le malade sans tarder par drainage vésical, tout
    en mettant en route les investigations
    complémentaires, car c'est une urgence
    thérapeutique

55
RETENTION AIGUE
  • LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES EN URGENCE
  • Le bilan doit être simple et permettre un
    diagnostic et une prise en charge précoce. Il
    comprend les examens suivants
  • ECBU, Créatininémie, Numération sanguine, bilan
    d'hémostase
  • Echographie
  • Lorsque le globe vésical nest pas facile à
    mettre en évidence cliniquement (malade obèse)
    l'échographie sus pubienne pourra vérifier qu'il
    existe bien une vessie pleine. L'échographie
    rénale permet d'apprécier le retentissement sus
    jacent de la rétention (distension des cavités,
    signes de pyélonéphrite

56
RETENTION AIGUE
  • CONDUITE A TENIR EN URGENCE LE DRAINAGE VESICAL
  • Il faut durgence évacuer la vessie pour soulager
    le malade.
  • Le sondage vésical
  • Cest le mode habituel de drainage de la vessie.
    Il ne sagit pas dun geste anodin, car 50 des
    rétrécissements de l'urètre sont dus à des
    sondages traumatiques ou septiques.
  • Le sondage urétral est contre indiqué en cas de
    rétention fébrile (prostatite aiguë) de sténose
    urétrale. Il est déconseillé en cas de distension
    rénale à urines claires (globe avec cavités
    rénales dilatées, urines aseptiques) du fait du
    risque d'ensemencement du haut appareil lors de
    cette manœuvre rétrograde)

57
RETENTION AIGUE
  • Le cathétérisme sus pubien
  • C'est le drainage de la vessie au moyen d'un
    trocart mise en place par voie percutanée
    hypogastrique.
  • Il faut s'assurer de l'existence du globe
    vésical, () car si la vessie est vide le
    risque est de perforer les anses intestinales
    avec le trocart.
  • Après une anesthésie locale cutanée et sous
    cutanée une courte incision est réalisé au
    bistouri à 2 travers de doigt au dessus du pubis.
    Un trocart est alors franchement introduit dans
    le globe vésical puis, par sa lumière, un
    cathéter est poussé dans la vessie. Le trocart
    est alors enlevé, le cathéter fixé a la peau et
    raccordé au collecteur durines.
  • Il est contre indiqué en cas de rétention par
    caillotage vésical, par tumeur de vessie. Les
    troubles de l'hémostase, les cicatrices de
    laparotomie sont des contre-indications relatives
    (repérage échographique du globe)

58
Cas CLinique
  • Monsieur X a 63 ans, il présente depuis plusieurs
    années des troubles mictionnels avec dysurie
    nocturne et diurne. Il doit se lever au moins
    trois fois par nuit pour uriner, il doit forcer
    pour uriner. Ce patient est dailleurs suivi
    depuis plusieurs mois par son médecin traitant
    qui a constaté une volumineuse prostate au
    toucher rectal, non douloureuse. Ila été mis sous
    traitement alpha bloquant avec une certaine
    amélioration sur le plan de ses symptômes.
  • Depuis deux jours les signes se sont modifiés, la
    pollakiurie est beaucoup plus fréquente, le jour
    et la nuit. Aujourdhui, il existe de la fièvre a
    395C, et des brulures urinaires. Létat général
    est bien conservé, mais il a présenté quelques
    frissons.
  • Lexamen clinique révèle une légère douleurs
    hypogastrique à la palpation, et une matité de la
    région sus pubienne. Le toucher rectal est
    douloureux et montre une prostate augmentée de
    volume et souple au toucher

59
Cas clinique
  • 1-Que déduisez vous de lanalyse des symptômes de
    ce patient. Quelles sont les autres complications
    possibles compte tenu de son état urinaire?
  • 2-Les signes présentant le patient doivent être
    interprétés en fonction de données para
    cliniques. Quels examens attendez vous et quen
    attendez vous?
  • Malgré les soins que vous lui avez approté, le
    patient ne peut plus uriner, et présente des
    douleurs hypogastriques très vives.
  • 3- quen déduisez vous, quels sont les arguments
    cliniques qui le confirment, quelle orientation
    thérapeutique adopter?
  • 4-Dans le contexte dun adenome de la prostate
    quels sont les facteurs declenchants dune
    rétention aigue durines.
  • Le patient a été traité par une antibiotherapie
    pendant trois semaines avec une bouble
    antibiotherapie orientée vers les Bacilles Gram-
    pendant 4 jours jusquà obtention de lapyrexie,
    puis par une simple antibiotherapie pendant 18
    jours, tous les signes cliniques ont diminué
    jusquà revenir à létat initial. Il présente
    donc une dyssurie quil trouve génante avec un
    jet faible, et trois mictions par nuit.
    Léchographie réalisée montre un résidu après
    miction de 180ml.
  • 5-Le diagnostic de rétention chronique sur
    adénome de la prostate est évoqué. Comment exlure
    les autres causes de rétention chronique.
  • 6-Dans le contexte initial du patient,
    quattendre de la mesure du taux de PSA dans le
    sang. Quattendre du taux de PSA dans le contexte
    dune adénome de la prostate en dehors dun
    épidode infectieux ?
  • 7- Compte tenu des signes cliniques et
    paracliniques du patient quelles sont les
    orientations therapeutiques a prendre ?
  • 8-Le patient a été opéré par résection endo
    urétrale de la prostate, quels sont les risques
    habituels a court et moyen terme dont il faut
    parler évidemment au patient avant
    lintervention?
  • 9-Dans les suites dune intervention de Résection
    endo uretrale de la prostate faut il continuer
    une surveillance urologique, pour quelles
    raisons, justifiez votre réponse?

60
1-Que déduisez vous de lanalyse des symptômes de
ce patient. Quelles sont les autres complications
possibles compte tenu de son état urinaire?
  • Syndrome infectieux
  • fievre a 39,5
  • Frissons (signe de gravité)
  • Localisation urinaire (symptomes), risque de
    septicémie
  • Troubles mictionnels
  • Pollakiurie, dyssurie, evoquent une pathologie du
    bas appareil urinaire adenome de la prostate
    (fréquence, age, données du TR, maladie du col,
    stenose de lurtère doivent etre discutés)
  • Complications
  • Septiques abces prostatique, septicemie, choc
    septique
  • Retention chronique, signes cliniques et signes
    radiographiques et généraux Rétention aigue.

61
2-Les signes présentant le patient doivent être
interprétés en fonction de données para
cliniques. Quels examens attendez vous et quen
attendez vous?
  • Biologiques, en urgence NF,CRP,CBU,
    hémocultures
  • Syndrome infectieux biologique, linfection est
    elle localisée ou generale (conséquences
    pronostiques et therapeutiques par rapport a
    lantibiotherapie)
  • Identification du germe et antibiogramme
  • Morphologiques
  • Echographie abdominale état du haut appareil,
    distension, amincissement parenchymateux, témoin
    dune distension ancienne. Résidu après miction
    significatif
  • Etat de la prostate, augmentation de volume
    (mesure des dimensions, et deduction du poids,
    abcès prostatique. Léchographie prostatique est
    rarement réalisable dans les conditions.

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3- quen déduisez vous, quels sont les arguments
cliniques qui le confirment, quelle orientation
thérapeutique adopter?
  • Il est en rétention aigue durines
  • Les arguments cliniques sont
  • Limpossibilité duriner, envies douloureuses,
  • Douleurs hypogastriques
  • Voussure hypogastrique
  • Drainage des urines La mise en place dune SAD
    est risquée dans le contexte dune cause
    septique, la mise en place dun cathéter sus
    pubien est indiquée sous anesthésie locale

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4-Le diagnostic de rétention chronique sur
adénome de la prostate est évoqué. Comment
exclure les autres causes de rétention chronique.
  • Le diagnostic est évoqué car
  • Adénome, signes dobstacle
  • Résidu après miction.
  • Les autres causes de rétention chronique sont
  • Une sténose de lurètre notion de traumatisme
    ou durétrite, la fibroscopie et lUCRM peuvent
    le reconnaître.
  • Maladie du col vesical, se trouve chez lhomme
    plus jeune
  • Une vessie neurologique, contexte de maladie
    neurologique, ou de traumatisme medulaire

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5-Dans le contexte initial du patient,
quattendre de la mesure du taux de PSA dans le
sang. Quattendre du taux de PSA dans le contexte
dune adénome de la prostate en dehors dun
épidode infectieux ?
  • Elévation due a linfection.
  • PSA souvent élevé dans le contexte dun adénome
    volumineux. Lélévation au delà du seuil de 4
    ng/ml doit néanmoins faire réaliser des biopsies,
    dans le cas de patients de moins de 70 ans.
  • La mesure du PSA libre à une valeur dorientation
    (PSA libre sup a 20)

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6- Compte tenu des signes cliniques et para
cliniques du patient quelles sont les
orientations thérapeutiques a prendre et pour
quelles raisons?
  • Le patient présente une gène fonctionnelle
    importante et des signes de rétention chronique
    (résidu après miction significatif).
  • Il existe un risque évolutif vers des
    complications
  • Locales Infection, rétention aigue, lithiase
    vésicale, aggravation de la rétention chronique,
    hématurie,
  • Générales distension du haut appareil
    insuffisance rénale
  • Les orientations thérapeutiques sont le
    traitement médical mais celui-ci a peu de chances
    dêtre efficace, et la chirurgie résection endo
    urétrale ou chirurgie ouverte

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7-Le patient a été opéré par résection endo
urétrale de la prostate, quels sont les risques
habituels à court et moyen terme dont il faut
parler évidemment au patient avant
lintervention?
  • Risques à court terme, per et post opératoires
  • Perforation sous péritonéale
  • Hémorragie per et post opératoire,
  • Infection post opératoire
  • Complications thrombo-emboliques
  • Risques à moyen terme
  • Troubles mictionnels post opératoire,
    incontinence (par lésion du sphincter strié)
  • Sténose urétrale et sclérose de la loge
  • Retentissement sur la sexualité, éjaculation
    rétrograde, baisse de la qualité des érections

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8-Dans les suites dune intervention de Résection
endo urétrale de la prostate faut il continuer
une surveillance urologique, pour quelles
raisons, justifiez votre réponse?
  • Oui
  • Dépistage du cancer de la prostate chez ce
    patient, par examen endorectal et PSA annuel. La
    cure chirurgicale laisse en place la zone de la
    prostate sur laquelle se développe le cancer, il
    faut donc évidemment continuer ce dépistage. Il
    est justifié compte tenu de lespérance de vie du
    patient
  • Dépistage dune complication post opératoire,
    sclérose de la loge et sténose de lurètre, ou
    bien la récidive de ladénome. Léchographie
    abdomino-pelvienne avec mesure du résidu après
    miction représentent les explorations les plus
    adaptées
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