Title: Diapositive 1
1Les techniques du Contrôle de Gestion
Animateur Mohamed LOTFI
2INTRODUCTION Un environnement de plus en plus
complexe
- Une pression toujours croissante de la communauté
financière - exigence de la mise en œuvre des meilleures
pratiques - Corporate Governance - exigence d'une communication financière régulière
de qualité - Des opportunités de croissance plus nombreuses
- mondialisation des marchés
- segmentation de la clientèle
- déréglementation et privatisations dans le
secteur des services - ... mobilisant des investissements très
importants - Des structures de groupe complexes et mouvantes
- diversité des métiers, des systèmes
d'informations, des référentiels comptables,
financiers et fiscaux, ... - banalisation des fusions, acquisitions, cessions
3Communiquer au monde financier
- Les relations avec la communication financière se
normalisent. Les investisseurs ont besoin de
lisibilité et de visibilité, notamment dans des
périodes où l'investissement est de plus en plus
sélectif et volatil. - Pour répondre favorablement aux attentes, les
entreprises adoptent des pratiques convergentes - Fournir des informations et explications sur les
résultats passés - Positionner l'entreprise dans son environnement
concurrentiel - Présenter des perspectives d'évolution en donnant
une visibilité suffisante sur le futur tant sur
les aspects financiers qu'opérationnels - Rassurer sur les capacités
- à investir
- à maîtriser son endettement
- à dégager du cash
- S'engager sur des ratios significatifs
- Communiquer sur la capacité de l'entreprise à
réagir aux évolutions de son environnement - Normaliser les présentations, la fréquence et les
délais de publication
4Les modes de pilotage et rôle du contrôle de
gestion
- Les grandes entreprises, de taille et de champ
dintervention mondiaux, évoluent dans un
environnement à la fois complexe et instable
mondialisation des marchés - dérégulation,
interdépendance des économies, suppression des
barrières douanières, fusions acquisitions,
avènement des nouvelles technologies et
développement des approches business to
customer (B2C) et business to business
(B2B). - La rapidité dévolution de ces facteurs
environnementaux nécessite, pour ces entreprises,
de mettre en place des modes de pilotage
suffisamment souples et réactifs pour saisir les
opportunités de développement ou de création de
la valeur. - Au cours des dernières décennies, les approches
globales ont été exacerbées donnant lieu à de
multiples rapprochements, partenariats,
alliances, diversifications puis recentrages sur
les métiers dorigine, De cette période, se
sont dégagés de grands modèles dentreprise avec
leur mode de pilotage associé.
Multinationale (Holding)
Transnationale
Multi-activités
Ce modèle répond à un besoin de diversification
et met laccent sur la répartition du capital
entre les unités opérationnelles dans une logique
de mesure de la performance et de rentabilité des
capitaux investis. (Exemple Vivendi Universal)
Ce modèle exploite et encourage la coopération
transversale entre les divisions. Lentreprise
est rationalisée, elle fonctionne en réseau, les
ressources sont partagées et les investissements
mutualisés. (Exemple Alcatel)
Modèle émergeant, qui organise lentreprise de
façon mondiale et globale tout en stimulant en
permanence sa capacité de changement et
dadaptation à son environnement. Il stimule le
rythme de changement interne afin quil atteigne,
voire dépasse, celui de son environnement.
(Exemple General Electric)
5Les modes de pilotage et rôle du contrôle de
gestion
- Le mode de pilotage choisi s'appuie sur deux
types de modèles organisationnels
Une structure de décision centralisée
Une structure de décision décentralisée
Décision
Décision
Exécution
Exécution
Client
Client
Client
Points de contact avec le client
Client
Client
Client
Cycle de décision et d'échanges longs. Dialogue
hiérarchique. Basé sur le contrôle
Dialogue bilatéral et transversal, permanent,
itératif et orienté vers l'action. Basé sur le
pilotage
La mise en œuvre de la stratégie suppose une
rapidité de réaction, des cycles de décision
courts et un échange d information rapides
6Piloter son organisation
- Les structures des entreprises ont longtemps été
dominées par la hiérarchie et leur caractère
vertical.Aujourdhui, pour être plus réactives
aux changements dans leur environnement, les
entreprises adoptent des structures plus plates,
plus transversales
Avant...Une organisation hiérarchisée
Aujourdhui...Une organisation matricielle
Décision
Contrôle de gestion
Ressources Humaines
br. A
br.B
br.Y
...
Systèmes d info
Autres fonctions support...
Exécution
Responsabilité partagée
Cycle de décision et d'échanges longs. Dialogue
hiérarchique. Plutôt basé sur le contrôle
Dialogue transversal, permanent, itératif et
orienté vers l'action. Plutôt basé sur le
pilotage
Au delà, la vision de l'entreprise par processus
oriente la stratégie et la communication des
résultats
7Piloter une organisation matricielle
- L'approche en matière de pilotage est abordée sur
les deux axes de l'organisation - Les Métiers
- Les fonctions supports et transverses
- La performance des Métiers est mesurée sur des
critères de résultat voire sur les capacités de
rendement des capitaux investis - Ce mode de pilotage nécessite d'identifier et
d'allouer à chaque métier les ressources qu'il
consomme - Le support d'une comptabilité analytique efficace
est indispensable pour garantir la fiabilité des
informations - La performance des fonctions transverses est
mesurée sur leur capacité à fournir les moyens et
ressources de qualité nécessaires au bon
fonctionnement de l'activité - Des relations client-fournisseur s'instaurent
entre les métiers et les fonctions. Celles-ci
doivent assurer un service "à coût optimum"
8Les modes de pilotage et rôle du contrôle de
gestion
9Les modes de pilotage et rôle du contrôle de
gestion
- Toutefois, les enjeux du reporting pour un grand
groupe industriel et/ou de services vont dépendre
dun certain nombre de variables qui font que,
souvent, les modes de pilotage et de contrôle de
gestion choisis diffèrent assez fortement entre
deux groupes en fonction - du type dorganisation (entreprises
multi-nationales, transnationales et/ou
multi-activités) - de la taille du groupe
- des activités (gestion de grands projets,)
- de la pression des investisseurs (entreprise
publique vs. marché) - du contexte dans lequel évolue le groupe
(situation monopolistique vs. marché ouvert à la
concurrence) - etc
10- Il nexiste donc pas, en matière de mode de
pilotage et de contrôle de gestion, de one best
way , même si un certain nombre de tendances
lourdes se dégagent dans les pratiques des grands
groupes - accélérer les processus de reporting et de
consolidation - se mettre en conformité avec les normes
comptables internationales (US GAAP et bientôt
IFRS) - unifier les référentiels comptables et de gestion
(même plan de comptes, même équipe, même
système dinformation, ) - garantir une plus grande fiabilité et qualité de
linformation - produire plus fréquemment des rapports incluant
une vision économique (indicateurs financiers et
opérationnels) et des informations
prévisionnelles - garantir l'adéquation entre le pilotage
stratégique et le pilotage opérationnel - assurer une visibilité et la maîtrise des
activités consommatrices et génératrices de cash.
11L'évolution de l'environnement nécessite
d'adapter le système de pilotage
Comment déléguer les responsabilités aux
opérationnels ?
Quels sont nos objectifs?
Planifier - Se Fixer des objectifs financiers
et opérationnels et les décliner en engagements
de résultat et d'utilisation de capitaux
engagés - Rendre lisible et visible le
positionnement à court et moyen terme
- Responsabiliser
- Répartition du partage des responsabilités entre
fonctions et Métiers - Définition des circuits de décision
- Responsabiliser sur les engagements de moyen et
de ressources
maîtriser les risques
Animer - Définir les principes de communication
externe - Assurer la communication interne entre
le central et les entités opérationnelles
Mesurer - Produire les nouveaux indicateurs de
rentabilité des métiers et de rendement des actifs
Quelle est notre performance ?
Comment gérer la communication ?
12Les modes de pilotage et rôle du contrôle de
gestion
- Dans cet environnement, le rôle du contrôle de
gestion est multiple
- Planifier
- Connaître l environnementet anticiper les
évolutions - Traduire les objectifsstratégiques en
termeséconomiques
- Responsabiliser
- Sensibiliser les opération-nels aux
préoccupations degestion - Définir des actions dont lesacteurs ont la
maîtrise etallouer les moyenscorrespondants
Contrôleur de Gestion
- Mesurer
- Définir les modalitésde suivi
- Mesurer les performanceset s assurer de la mise
enpratique des orientationsstratégiques
- Animer
- Garantir l adéquation entre
- les processus de gestion et
- une organisation toujours
- changeante
- Mettre à disposition
- des outils de pilotage
13La formation du contrôle de gestion
- Les spécialités du contrôle de gestion
- Lorganisation aussi bien sur le plan
conceptuel (connaissance de la théorie des
organisation) que sur le plan pratique
(techniques de lorganisation) - Les systèmes dinformation et leurs fondements
informatiques car le contrôleur de gestion est
confronté à des responsabilités en la matière en
tant quutilisateur - La gestion des ressources humaines qui sont
propres à laider à établir des relations avec
les autres acteurs de lentreprise tout en gérant
son équipe et son réseau - Les techniques dexpression puisquil faut lui
rendre les chiffres intelligibles
14Les rôles du contrôleur de gestion
La collecte, la diffusion et lorganisation de
linformation de gestion
Le conseil et laide à la décision
Rôle relationnel Aide à la décision
Rôle informationnel Administrateur et animateur
du système
Métier du contrôleur
Rôle organisationnel Architecte rénovateur des
systèmes
La structuration des procédures de gestion, du
système dinformation et de lorganisation
15La mise en œuvre s'effectue par paliers
successifs cohérents
Système de pilotage Cible
Palier 3
Palier 2
Palier 1
Rôle Organisation
Situation initiale
Production de la performance
Animation
I
Pilotage
Outils de gestion
16INTRODUCTION Lenjeu Gestion de
lentreprise
- Donner à tous les responsables les moyens de
piloter, de prendre les bonnes décisions au bon
moment pour atteindre les objectifs de
lentreprise - Allouer les ressources humaines et financières
aux segments de portefeuille les plus fortement
créateurs de valeur, à court et moyen termes - Assurer l'appropriation collective de la
stratégie et des objectifs par les managers - Préciser les responsabilités des acteurs
( incentives sur performances individuelles,
collectives et d'entreprise) - Enoncer des priorités - Privilégier anticipation,
vitesse et sélectivité dans la mise sous contrôle - Maîtriser les risques
La fonction Financeau cœur du processus de
création de valeur
17INTRODUCTION Gérer pour créer de la
valeur
18INTRODUCTION Le cycle de planification 4
étapes
Que convient-il de faire ? Que peut-on faire
? Que veut-on faire ?
Quallons-nous faire ?
Comment faisons-nous ?
Faisons-le ! Surveillons lévolution
19PLAN
2
- Introduction
- Le Plan Stratégique
- Le Plan Opérationnel
- Le Budget
- Le suivi des réalisations
- Conclusion
20LE PLAN STRATEGIQUE
Introduction
- Lors de lélaboration du Plan Stratégique
l'entreprise se projette dans l'avenir et définit
- ses objectifs d'entreprise,
- les produits et services qu'elle vendra à ses
clients - les scénariis possibles pour atteindre ses
différents objectifs - lallocation optimale de ses ressources
- Le calendrier
- Les indicateurs de résultats
21LE PLAN STRATEGIQUE Que convient-il de
faire ?
Menaces et opportunités de lenvironnement
- Le diagnostic de lenvironnement doit scruter
- La conjoncture et son évolution probable au
travers d indicateurs macro-économiques (PIB,
population, inflation, parités de change) - La concurrence (marchés, innovations,
technologies, localisation)
22LE PLAN STRATEGIQUE Que peut-on faire ?
Forces et faiblesses de lentreprise
- Lentreprise doit connaître ses points forts et
ses points faibles dans les domaines technique,
financier, commercial et humain - Pour remédier aux défauts les plus grands qui
menaceraient son développement futur - Pour construire sur les forces mises en lumière
23LE PLAN STRATEGIQUE Que veut-on faire ?
Valeurs et aspirations des dirigeants
- Quelle est la finalité de lentreprise ?
- Indépendance, désir de développement, sécurité du
patrimoine pour transmission ultérieure, dégager
un profit immédiat et se retirer rapidement - Quelle est la vocation de lentreprise ?
- Ce qui revient à définir son métier tout en
sachant que lentreprise est amenée à sadapter
constamment à son environnement - Quels sont les objectifs de lentreprise ?
- Cest la traduction chiffrée des finalités
choisies (taux de rentabilité, montant de la part
de marché, rendement des actions, répartition du
CA)
24PLAN
- Introduction
- Le Plan Stratégique
- Le Plan Opérationnel
- Le Budget
- Le suivi des réalisations
- Conclusion
3
25LE PLAN OPERATIONNEL Définition
- Cycle danticipation plus court que le Plan
Stratégique 2 ans - Articuler le long terme et le court terme
- Le diagnostic à court terme identifie
- les actions à réaliser dans tous les domaines
commercial, production, finance, logistique et
sur tous les processus de lentreprise - les variables dactions quil faut absolument
maîtriser pour obtenir le positionnement
stratégique voulu - Le Plan Opérationnel est réalisé par les centres
de responsabilités - Les opérationnels conçoivent les programmes
dactions - Les niveaux hiérarchiques supérieurs évaluent
leurs impacts prévus au cours des 2 années à
venir, les besoins en investissements, les
résultats financiers prévus...
26LE PLAN OPERATIONNEL Lier objectifs long
terme et actions court terme
- 1. Formulation des objectifs stratégiques quelle
est notre cible ?
LES OBJECTIFS STRATEGIQUES
- 2. Analyse des processus de l'entreprise quelle
est la structure existante de notre chaîne de
valeur ?
PROCESSUS
PROCESSUS
PROCESSUS
- 3. Analyses d'activités quels sont les contenus
concrets et les périmètres de nos processus ?
PROCESSUS
27LE PLAN OPERATIONNEL Lier objectifs long
terme et actions court terme
- 4. Déploiement des objectifs sur les processus
comment chaque processus contribue-t-il à la
stratégie de l'entreprise (impacts positifs ou
négatifs) ? Quels sont le enjeux majeurs de
performance par processus ?
PROCESSUS
Enjeux de performance par processus
contribution spécifique de chaque processus aux
objectifs stratégiques
OBJECTIFS STRATEGIQUES
- 5. Analyse cause - effets à partir des enjeux par
processus et recherche des leviers d'action
quels sont les leviers d'action concrets et
opérationnels qu'il faudra manier pour maîtriser
les enjeux de performance par processus, donc
pour atteindre les objectifs stratégiques ?
Enjeu de performance
levier d'action
Pourquoi ?
Pourquoi ?
cause
levier d'action
Pourquoi ?
Pourquoi ?
cause
cause
levier d'action
Pourquoi ?
cause
Pourquoi ?
Objectifs stratégiques
28LE PLAN OPERATIONNEL Lier objectifs long
terme et actions court terme
- 6. Définition des plans d'action pour chaque
levier d'action identifié, quelles seront les
modalités précises de l'action à mener pour
atteindre la cible (plan d'action) ? - 7. Choix et définition des indicateurs pour
suivre les plans d'action et mesurer les
résultats obtenus, quels indicateurs de pilotage
et quels indicateurs de résultats retiendra-t-on
et comment les organisera-t-on en tableaux de
bord ? - 8. Mise en œuvre des indicateurs et des tableaux
de bord (analyse de faisabilité, maquettage,
glossaire, mise en œuvre informatique) - 9. Mise en œuvre de l'animation de gestion par
centres de responsabilité et/ou par processus,
destinée à assurer une bonne réactivité, le suivi
des plans d'action et un diagnostic de
performance continu
29PLAN
- Introduction
- Le Plan Stratégique
- Le Plan Opérationnel
- Le Budget
- Le suivi des réalisations
- Conclusion
4
30LE BUDGET Les enjeux du budget
- Au niveau de la direction générale
- programmer une étape dans la poursuite des
objectifs stratégiques - favoriser la diffusion des objectifs de
lentreprise - allouer les moyens nécessaires pour chaque niveau
- Au niveau des opérationnels
- Dans un cadre de réflexion systématisée
- replacer sa gestion quotidienne dans sa dimension
stratégique - sengager sur des objectifs annuels en cohérence
avec ceux des autres fonctions de lentreprise
31LE BUDGET Un engagement
- Le budget doit être lengagement des
opérationnels sur un résultat sur la base des
ressources allouées. - Le budget est souvent considéré à tort comme
- autorisation de dépenses,
- reconduction du passé,
- objectifs sans allocation de moyens.
32LE BUDGET La gestion des étapes du
processus budgétaire
- Pour une procédure budgétaire, on distingue
généralement 3 phases - Phase 1 cadrage
- Phase 2 construction et examen des budgets
détaillés - Phase 3 détermination du budget définitif
33LE BUDGET Phase 1 Le
cadrage
- OBJECTIFS DE LA PHASE DE CADRAGE
- Informer tous les intervenants budgétaires sur
les orientations et objectifs de lentreprise - Cadrer les propositions budgétaires avec les
orientations stratégiques du groupe pour éviter
les aller-retours non productifs - Lobjectif ultime est de fixer les orientations
et les objectifs du groupe en cohérence avec le
plan stratégique - CONTENU DE LA PHASE DE CADRAGE
- Rappel des objectifs stratégiques en matière
commerciale, industrielle et financière de
lensemble du groupe - Rappel du contexte économique analyse de la
conjoncture, du contexte concurrentiel,
hypothèses dinflation, hypothèses de croissance
de lactivité, - Grandes hypothèses à prendre en compte pour
lélaboration des budgets - politique des ressources humaines (embauches,
masse salariale) - politique financière (ratios types objectifs)
- politique commerciale (circuit de distribution,
parts de marché) - politique industrielle (investissements à
prévoir, ) - Calendrier définissant les deadlines de la
procédure budgétaire
34LE BUDGET Phase 2 construction
des budgets détaillés
- La procédure budgétaire ne sarrête pas à la
construction dun seul budget, elle correspond en
effet à linteraction de plusieurs budgets
(différents services) - lélaboration des budgets doit absolument tenir
compte de la contrainte de linteraction des
fonctions - chaque budget doit être établi non pas isolément
mais en connexion avec tous les autres. Cette
synchronisation suppose des retours en arrière et
des modifications successives des différents
budget les uns en fonction des autres - La procédure budgétaire suppose un travail
darticulation préparatoire
35LE BUDGET Phase 2 construction
des budgets détaillés
ARTICULATION / INTERACTION DES BUDGETS
- Certains budgets sont structurants (conditionnent
dautres budgets) et doivent donc être élaborés
en priorité. Cest le cas des budgets suivants - budget des ventes (détermine tous les budgets
liés à lactivité frais de transport sur ventes,
emballages, achats) - budget des effectifs (conditionne le budget des
frais de personnel) - budget des investissements
Budget des ventes
Budget des effectifs
Budget dapprovisionnement
Budget de production
Budget des frais généraux et amortissements
Budget dinvestissements
Budget de trésorerie
Budget de cash/ compte de résultat/bilan
36LE BUDGET Phase 3
validation du budget définitif
- Les budgets détaillés sont analysés et consolidés
au niveau fonctionnel par le contrôle de gestion
central - Le budget définitif est diffusé pour validation
auprès des opérationnels - Si des modifications doivent être apportées, une
nouvelle proposition budgétaire sera alors
transmise et soumise à approbation. Le budget
est ainsi une procédure itérative. - Il est important que le budget soit accepté par
TOUS les opérationnels et TOUS les responsables
budgétaires. Un budget non accepté est un mauvais
budget dans lequel personne ne se reconnaît et ne
se donnera les moyens de latteindre. - Le budget risque de passer du budget proposé
au budget imposé - La motivation des opérationnels devient alors
un véritable enjeu
37PLAN
- Introduction
- Le Plan Stratégique
- Le Plan Opérationnel
- Le Budget
- Le suivi des réalisations
- Conclusion
5
38LE SUIVI DES REALISATIONS Définition
- Lévolution des paramètres internes et externes à
lEntreprise modifient immanquablement sa
trajectoire vers latteinte de ses objectifs - Au cours de lexercice, lévolution non attendue
de lun de ces paramètres, hypothèses
budgétaires, conduit à ré-envisager la façon
datteindre lobjectif retenu - La reprévision est le résultat dune réflexion
effectuée - dans un laps de temps court
- par lensemble des fonctions et entités de
lEntreprise - La reprévision est basée sur
- les dérives constatées ou prévues pour la fin de
lexercice afin de respecter lobjectif annuel
(analyse des écarts) - les actions correctrices à engager
39LE SUIVI DES REALISATIONS La démarche
Les processus budgétaire et de reprévision
relèvent de la même ambition
40LE SUIVI DES REALISATIONS La démarche
Les processus budgétaire et de reprévision
relèvent de la même ambition
Définir - ou redéfinir - la trajectoire
conduisant à la cible objectif
41LE SUIVI DES REALISATIONS La démarche
De la même façon que pour le budget,
lopérationnel est au cœur du processus de
reprévisions
- Les reprévisions des indicateurs physiques sont
définies par lopérationnel (sur proposition
éventuelle du responsable de gestion) - Le responsable de gestion en propose une
valorisation économique, nouvelles valeurs des
indicateurs financiers - Lopérationnel valide les reprévisions des
indicateurs physiques et financiers
Le contrôleur de gestion est la conscience
économique de lopérationnel
42PLAN
- Introduction
- Le Plan Stratégique
- Le Plan Opérationnel
- Le Budget
- Le suivi des réalisations
- Conclusion
6
43CONCLUSION Contrôle de gestion et management
de la performance
CONTRÔLE DE GESTION
MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE
- Comptabilité analytique
- par marchés
- par régions
- par produits
- Plan court terme
- Budget / Contrôle Budgétaire
- Axé résultats financiers
- Horizon 1 an
- Domaine du spécialiste Contrôleur de gestion
- Mesure de la performance en amont
- Lien entre le court terme, le moyen terme et le
long terme - Plan moyen et long terme pluriannuels
- Plan stratégique et opérationnel
- Axé performance multiforme (financière,
commerciale, qualité...) - Horizon 1 à 5 ans
- Domaine du manager
44CONCLUSION Le management de la performance
- Perspectives agir sur les hommes plus que sur
les chiffres
Une simulation organisée...
- Conditions dexercice décentralisation et
délégation formalisée
... Pour que les managers décentralisés...
... Prennent en temps utiles les bonnes
décisions...
- Vocation tournée vers laction plus que vers la
documentation
- Objectif convergence entre performance
individuelle et performance du groupe - Mode dexpression nature diversifiée des
objectifs et des résultats - Horizon le futur plus que le passé
- Acteurs du contrôle de gestion les managers
plus que les contrôleurs
... Propres à atteindre les objectifs
stratégiques visés pour chaque unité et pour le
Groupe.
45CONCLUSION Des outils pour le manager
- Des outils de pilotage
- Analyse stratégique et plan stratégique à long
terme - Plan opérationnels à moyen terme
- Budget à court terme
- Tableau de bord
- Contrôle budgétaire, analyse des écarts et
actions correctives -
- Des outils de convergence des buts
- Des centres de responsabilités
- Des critères de performance
- Des prix de cession internes
- Des processus de dialogue
- Négociation dobjectifs
- Interprétation des résultats et écarts
46Le profil du Contrôleur de Gestion
Le nouveau Contrôle de Gestion est basé sur le
triplet "ANTICIPER, PILOTER, AGIR", ce qui a des
conséquences directe sur son exercice, et donc
sur les compétences à développer.
- ? Un nouveau métier et d'autres responsabilités
(1/2) - Anticiper et alerter
- Un des apports fondamentaux de la fonction
Contrôle de Gestion est de repérer les ruptures
et de déceler les signes annonciateurs de dérive - Le rôle du Contrôleur de Gestion est donc
d'alerter à temps et de favoriser l'adoption de
mesures correctrices - Le poids que doit donc prendre le Contrôleur de
Gestion dans le management implique qu'il dispose
d'un capital de confiance qui se gagnera
notamment par des talents de pédagogue et d'homme
de conviction - Veiller à la bonne tenue du cap
- Il revient au Contrôleur de Gestion de valoriser
les écarts de trajectoire et de les expliquer - Les explications des écarts seront d'autant plus
pertinentes que le Contrôleur de Gestion aura une
bonne connaissance des métiers
47Le profil du Contrôleur de Gestion
- ? Un nouveau métier et d'autres responsabilités
(2/2) - Garantir la qualité de l'information
- La maîtrise de l'information est devenue un enjeu
majeur. En revanche, l'abondance des données
disponibles et la difficulté de les contrôler, de
les synthétiser et de les structurer compliquent
la tâche du Contrôleur de Gestion - Le Contrôleur de Gestion s'assurera donc de la
mise en place et de la bonne utilisation du
système d'information de gestion - Etre un conseiller permanent
- Son positionnement au carrefour de métiers et de
compétences désigne le contrôleur de gestion
comme générateur d'avis et d'opinions - Il doit donc suggérer des schémas d'amélioration,
par exemple en vue d'une réduction des coûts, et
les étayer par des simulations réalistes,
facilitant la prise de décisions - Etre un homme d'action
- Il met en place les indicateurs et les
instruments de mesure des actions engagées - Il imagine des solutions originales contribuant à
améliorer la performance
48Le profil du Contrôleur de Gestion
- ? Un bagage technique plus diversifié
- Développer sa connaissance des outils du Contrôle
de Gestion, en se tenant informé des évolutions
et tendances de la fonction (le benchmarking, la
méthode ABC par exemple, les méthodes d'analyse
des coûts)) - Renforcer sa connaissance des métiers, en se
rapprochant du terrain. Ceci permettra au
Contrôleur de Gestion d'être plus pertinent dans
ses analyses, mais aussi de "se vendre" en
interne et de diffuser la culture de gestion à
tous les niveaux - Maîtriser les outils informatiques du Contrôle de
Gestion, car le Contrôle de Gestion assure
souvent la MOA des systèmes d'information de
gestion
Le profil du Contrôleur de Gestion devient de
plus en plus opérationnel. Il est donc important
de prévoir un plan de formation assurant à la
fois le développement des connaissances
"théoriques" et de la réalité du terrain
49Le profil du Contrôleur de Gestion
- ? Des qualités d'homme d'ouverture et de
communication (1/2) - Le Contrôleur de Gestion se doit avant tout
d'être un homme d'ouverture et d'écoute - Il doit également être un organisateur pointu,
homme orchestre et animateur d'équipe - Il saura aussi être modérateur et apte à
"dégonfler" les éventuels conflits en proposant
des arrangements "gagnant-gagnant" - Il est imaginatif et créatif. Il doit éviter de
s'appuyer sur la seule exploitation du passé. Il
doit "imaginer" le futur grâce à - un sens aigu de l'anticipation
- l'exploitation des données
- Il dispose d'une compétence technique liée à sa
formation et à son expérience - Au delà de cette compétence, il doit être capable
de la partager et de communiquer auprès de ses
collaborateurs. Il doit être en mesure
d'accompagner quotidiennement son équipe sur le
plan de la pédagogie, de l'animation et de la
formation ? Ce rôle de manager devient
aujourd'hui primordial dans la fonction de
contrôle de gestion
50Le profil du Contrôleur de Gestion
- ? Des qualités d'homme d'ouverture et de
communication (2/2) - Ce nouveau comportement suppose un sens aigu de
la communication - Savoir communiquer ses convictions
- Savoir expliquer les chiffres
- Savoir commenter les situations de manière
synthétique - Savoir intéresser ses partenaires
- Savoir prouver au quotidien la valeur ajoutée du
contrôle de gestion
Le Contrôleur de Gestion est celui qui instille
la culture de gestion auprès des responsables
opérationnels et qui fait prendre conscience des
nouveaux enjeux auxquels la société se trouve
confrontée. Il est également un des vecteurs
majeurs de la conduite du changement induit par
l'évolution des systèmes de gestion
51Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
- L'objectif est de disposer de prix de revient
pertinents au travers de la maîtrise des coûts - Les produits consomment des activités et les
activités consomment des ressources - Il importent d'identifier les facteurs de
consommation de ces ressources et de les
utiliser, dans l'élaboration des prix de revient,
comme vecteurs d'affectation des coûts sur les
produits - Privilégiant une analyse centrée sur les
Activités, la méthodologie ABC permet une
affectation plus rigoureuse des charges
indirectes au travers de l'identification de
"cost drivers" - Ces affectations permettent d'avoir une meilleure
visibilité sur l'analyse des marges client /
produit et de mieux appréhender les modèles
économiques de l'entreprise
52Caractéristiques des systèmesde comptabilité
analytique classiques
Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
- Information de gestion centrée sur les centres
de coûts - Contrôle des coûts natures analytiques par
centre de coûts - Elaboration des prix de revient
- Redéversements des sections auxiliaires sur les
centres de production - Répartition de ces coûts aux produits au prorata
des heures MOD ou machines - Le plus souvent, comparaison des coûts réels par
rapport à un standard
Pour perfectionner le système, tendance à
multiplier Le nombre de centres de
coûts Les types d'écarts (consommation et prix
matières, rendement et coût des centres,
activité, écarts techniques)
53Les outils de gestion classiques offrent peu de
visibilité sur les fonctions supports qui
apportent pourtant de plus en plus de valeur au
produitet deviennent des facteurs-clés de la
performance
Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
Contrôle qualité
Planification et
Conception
programmation
produits
de la production
Valeur du produit
Service
Distribution
après-vente
Administration
des ventes
54La nécessité d'une transformation des systèmes de
gestion
Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
Produits / Services Marchés / Clients
Organisation / Ressources
?
55Représenter l'entreprise et structurer son
information degestion selon les activités
réalisées
Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
- "Marketer", visiter, relancer
- Réceptionner, manutentionner, gérer des stocks,
expédier, transporter - Contrôler la qualité, entretenir, nettoyer
- Négocier les contrats cadres, traiter les DA
- Spécifier, gérer des projets, prototyper
- Planifier, valoriser, facturer
56L'Activity Based Costing un outil d'aide à la
décision qui fournit un éclairage plus pertinent
sur la consommation des ressources par les
produits / clients
Vers de nouvelles méthodes ABC/ABM
57Vers de nouvelles méthodes la balanced scorecard
- La Balanced Scorecard crée une rupture avec les
modèles de mesure traditionnels car elle
identifie les facteurs générateurs de valeur à
long terme. - Ces facteurs incluent
- les clients
- satisfaire, garder et capter les clients sur des
segments ciblés - les processus internes
- des processus opérationnels flexibles, de qualité
et réactifs - un service après ventes performant
- des produits et services innovants
- l'apprentissage opérationnel
- développer les compétences, motiver les employés
- fournir l'accès à l'information stratégique
- coordonner les individus et les équipes sur les
objectifs de chaque unité opérationnelle
58Vers de nouvelles méthodes le balanced scorecard
Le Balanced Scorecard formalise un cadre pour
traduire la stratégie en termes opérationnels
basés sur 4 perspectives au service d'une
stratégie clairement définie
Finance Quels objectifs financiers pour
satisfaire nos actionnaires ?
Apprentissage opérationnel Pour atteindre nos
objectifs stratégiques comment gérer notre
capacité à changeret à apprendre ?
Clients Pour atteindre nos objectifs
stratégiques, que faut-il apporter aux clients ?
Vision et stratégie
Processus internes Quels sont les processus
essentiels pour satisfaire nos actionnaires et
nos clients ?
59Vers de nouvelles méthodes le balanced scorecard
Le Balanced Scorecard associe des indicateurs de
mesure de résultat, à des indicateurs
déterminants de la performance
Les processus internes exemples d'objectifs
stratégiques et d'indicateurs
INDICATEURSDE RESULTAT
INDICATEURSDE PERFORMANCE
OBJECTIFS STRATEGIQUES
Produire selon les demandes des clients Connaître
les clients Créer des produits innovants Ventes
croisées des produits Produire selon les demandes
des clients Succès des appels d'offre Minimiser
les problèmes opérationnels Service réactif
Cycle de développement de produits Temps
consacré aux clients
Chiffre d'affaires généré par les nouveaux
produits Ratio de ventes croisées Taux de
succès, coût par appel d'offre Taux d'erreurs
dans le service Temps de réponse aux demandes
Cycle de réponse aux appels d'offre
Audit semi-annuel
- Les indicateurs de mesure de résultats sont
communs à beaucoup d'entreprises. Les
indicateurs déterminants de la performance,
sont propres à chaque entreprise - Quelle que soit leur nature, les indicateurs
sont en relation avec les objectifs stratégiques
60Vers de nouvelles méthodes le benchmark
- Le benchmark permet d'avoir connaissance de son
niveau de performance - Par comparaisons avec l'extérieur
- Comment je me situe par rapport à mes concurrents
? - Par comparaisons interne
- Comment je me situe par rapport aux autres
unités ? - Outil indispensable du pilotage, le benchmark
doit être réalisé sur des sujets précis afin
d'apporter un éclairage nouveau avant toute prise
de décision stratégique
61Vers de nouvelles méthodes
"Préparer l'avenir ... C'est d'abord comprendre
en permanence l'entreprise et son environnement"
62L intelligence économique et concurrentielle
Veille ou intelligence ?
Les deux termes désignent les activités visant à
diffuser la bonne information à la bonne personne
au bon moment. Ces activités impliquent la
définition du besoin, la collecte de
l'information, son traitement et sa diffusion.
Alors, "veille" ou "intelligence"? Au
fond synonymes, ces termes portent des
connotations différentes
63L intelligence économique et concurrentielle
Veille ou intelligence ?
- Le "veilleur" est passif montant la garde, il
ne donne l'alerte que lorsqu'un danger survient - Le terme d'"intelligence" implique une démarche
proactive se frayer un chemin à travers une
jungle d'informations, et reconnaître tôt les
informations pertinentes - L'étymologie d'"intelligence" est à cet égard
significative "inter legere", lire entre les
lignes.
64L intelligence économique et concurrentielle
Les différentes veilles
- Veille technologique (dénommée aussi veille
scientifique ) recherche fondamentale et
appliquée, dans les domaines pertinents (nouveaux
produits, matériaux, procédés de fabrication,
etc..), analysée à travers les brevets, les
articles scientifiques, les avis d'experts, etc.. - Veille concurrentielle veille consacrée aux
activités, stratégies et performances du
concurrent, afin soit de s'en inspirer (une forme
extrême étant l'espionnage industriel), soit de
s'en démarquer, soit de s'y comparer
(Benchmarking).
65L intelligence économique et concurrentielle
Les différentes veilles (suite)
- Veille commerciale veille consacrée d'une part
aux marchés clients, à des fins de marketing
(études de marché classiques), et d'autre part
aux marchés des fournisseurs et prestataires de
services à des fins d'optimisation des
performances opérationnelles et de minimisation
des coûts. - Veille environnementale Veille consacrée à
l'environnement de l'entreprise (sauf les
domaines couverts les autres types de veille)
fiscalités, législations, courants de société non
couverts par les études de marchés politique,
mode,...
66L intelligence économique et concurrentielle
Les différentes veilles (suite)
Les différents types de veille énumérés
précédemment peuvent servir au moins trois buts
distincts
- Prendre des décisions stratégiques c'est
l'objet de l'intelligence stratégique - Exercer des actions d'influence sur son
environnement clients, fournisseurs et
concurrents, mais aussi organismes publics et
médias. - Prédire le futur par le passé et le présent
c'est l'objet de la prospective
67L intelligence économique et concurrentielle
Le Benchmarking
Internet et l intelligence économique
68L intelligence économique et concurrentielle
Le Benchmarking
Internet et l intelligence économique
69Le Benchmarking
Définitions
- Le Benchmarking est un processus continu
d évaluation de nos produits, services et
méthodes par rapport à ceux des concurrents les
plus sérieux ou des entreprises reconnues comme
leader - David Kearns - Directeur Général de Xerox
Corporation - Un repère de géomètre marquant une position
et utilisé comme point de référence, norme
d après laquelle quelque chose peut être mesuré
ou évalué - Le Webster
70Le Benchmarking
Le processus
- Maîtriser ses propres processus
- Définir ses objectifs
- Identifier les entreprises à comparer
- Choisir une méthode de collecte des données
- Analyser les écarts de performance
- Etablir des objectifs fonctionnels
- Etablir des plans d action
71Le Benchmarking
Le processus (suite)
- Maîtriser ses propres processus Identifier les
processus actuels, cibler les indicateurs clés
pour chaque fonction /processus. Exemple délais
de règlement clients et fournisseurs, coût de
traitement (factures,), nombre de lignes de
produits par commande ... - Définir ses objectifs Quel est l enjeu de
cette étude réduire les coûts, améliorer le
service client ? - Identifier les entreprises à comparer Quelle
est la société, la business unit, le département
ou la fonction dont les méthodes peuvent servir
de modèle ?
72Le Benchmarking
Le processus (suite)
- Choisir une méthode de collecte des données
Utiliser les informations internes (interview,
rapports internes,) et les sources externes
(revues, conférences, interview, études de
marché, base de données du secteur, Internet,) - Analyser les écarts de performance Des écarts
ont-ils été mis en évidence ? Sont-ils favorables
ou défavorables ? Les raisons sont elles
identifiées ? - Etablir des objectifs fonctionnels Le résultat
du benchmarking est-il pris en compte dans les
objectifs de la société et de chacun ? - Etablir des plans d action mettre en place des
actions permettant d atteindre les nouveaux
objectifs. - Exemple redéfinition des processus d une
fonction, mise en place d un nouveau système,...
73L intelligence économique et concurrentielle
Le Benchmarking
Internet et l intelligence économique
74Internet et l intelligence économique
Internet pour les différentes veilles
- Internet permet d accéder à un réservoir
d informations réparti sur l ensemble de la
planète - Internet devient donc indispensable pour les
travaux de recherche d informations - L intelligence humaine n est plus à même
d absorber ce flot d information et
l utilisation de l intelligence artificielle
est inéluctable
75Internet et l intelligence économique
Les outils pour l intelligence économique
- Les annuaires Outils proposant une
classification systématique (suivant une logique
de répertoire) des pages Web - Le moteur de recherche il se décompose en deux
- Les spiders outils parcourant le web de manière
systématique pour en rapatrier le texte, qui est
alors indexé automatiquement - moteurs de recherche ,outils proposant à
l'utilisateur d'effectuer une recherche par
mots-clés sur les pages ainsi indexées - Les agents intelligents ce sont des outils qui
scrutent l ensemble du web et rapatrient des
informations structurées sujet par sujet. Ils
permettent de collecter des informations
pertinentes et directement utilisables sur les
offres des concurrents, les clients,
l environnement économique, technologique et
comportemental et d en suivre l évolution
76Internet et l intelligence économique
Internet support du savoir faire interne
- Maîtriser ses savoir-faire et ses avantages
concurrentiels via la constitution et
lexploitation de bases de données sur - son marketing mix (offre / segment / canaux)
- lorganisation de ses compétences
- ses meilleures pratiques métier
- ses processus internes
77Internet et l intelligence économique
Exemple de l utilisation d Internet Recherche
d un client ou d un prospect d un Groupe
suivant le nom de l entreprise, son secteur
d activité, son implantation géographique, ...
- Pour chaque entreprise, on obtient une fiche
comprenant - des informations signalétiques (identité,
activité, structure et organisation de
l entreprise), - les réalisations et les références du Groupe chez
ce client, - la liste des actionnaires, des filiales et des
établissements de l entreprise, - des informations financières,
- des appels d offres
- la liste des décideurs (les dirigeants,
administrateurs et commissaires aux comptes, - des articles de la presse du jour (dépêches
Reuters, Les Echos, La Tribune, Le Monde,) - la liste des "tuyaux" internes concernant cette
entreprise - éventuellement les personnes en contact avec le
client
78Internet et l intelligence économique
Quelle organisation pour la veille? Cellule de
veille, observatoire de veille, veille
décentralisée il n'y a pas de solution toute
faite. Il s'agit d'abord de définir son besoin
précis, puis d'évaluer les ressources avec
réalisme.
- Evaluer son besoin
- Parmi les différents types de veille évoqués plus
haut (concurrentielle, commerciale, etc.),
certaines sont plus ou moins adaptées aux besoins
précis de l'entreprise. - Identifier les sources pertinentes
- Internet n'est dans cette optique qu'une source
d'informations parmi d'autres il convient de
faire un recensement exhaustif des possibilités
offertes par les diverses sources, formelles ou
informelles.
79Internet et l intelligence économique
Quelle organisation pour la veille? Les
alternatives suivantes se présentent veille
interne ou externalisée ?
- Dans un contexte à faible contraintes en
confidentialité, et lorsque le besoin ne justifie
pas l'affectation d'une ressource dédiée (petite
entreprise par exemple), l'externalisation de la
veille peut être envisagée. De cette
externalisation, on peut espérer un service plus
professionnel, au prix toutefois d'une moindre
connaissance du métier de l'entreprise. - Si la veille est interne service central,
veille décentralisée, ou solution hybride? A un
bout du spectre, le service central ("la
documentation") connaît exactement les
informations nécessitées par ses clients
internes, et se charge intégralement de leur
recherche, traitement et diffusion. A l'autre
bout du spectre, chaque employé de l'entreprise
est chargé lui-même de se tenir au courant dans
son domaine de compétences. A priori, il est
clair qu'une solution hybride est plus
avantageuse, et de fait, c'est elle qui est
adoptée le plus souvent.