THROMBOSES VEINEUSES DES MEMBRES INFERIEURS - PowerPoint PPT Presentation

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THROMBOSES VEINEUSES DES MEMBRES INFERIEURS

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THROMBOSES VEINEUSES DES MEMBRES INFERIEURS Dr CRETTET-POUSSET Deux types de thromboses veineuses des membres inf rieurs - thrombose veineuse superficielle ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: THROMBOSES VEINEUSES DES MEMBRES INFERIEURS


1
THROMBOSES VEINEUSES DES MEMBRES INFERIEURS
  • Dr CRETTET-POUSSET

2
Deux types de thromboses veineuses des membres
inférieurs
  • - thrombose veineuse superficielle atteignant le
    réseau veineux saphénien et ses collatérales,
    ainsi que les veines perforantes
  • - thrombose veineuse profonde atteignant le
    réseau veineux profond comprenant à l'étage sural
    (sous-poplité thrombose veineuse distale), les
    veines tibiales postérieures, les veines tibiales
    antérieures, les veines péronières, les veines
    jumelles internes et externes ou
    (gastrocnémiennes internes ou externes) et les
    veines solaires 

3
TRAITEMENT DES THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES DES
MI
  • Objectif
  • - amélioration des symptômes
  • - éviter l'extension et les récidives
  • Le traitement peut être commencé dès la
    suspicion de la TVP s'il n'existe pas de risque
    hémorragique ou de contre indication au
    traitement, en attendant la confirmation ou
    l'exclusion du diagnostique

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Les différentes solutions thérapeutiques
  • Le traitement anticoagulant
  • - par héparine non fractionnée ou HBPM avec
    relai par AVK
  • - les nouveaux anti-thrombotiques
  • La contention veineuse
  • La mise en place d'un filtre cave,
  • Le traitement thrombolytique,
  • Le traitement chirurgical

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HEPARINE NON FRACTIONNEE ou héparine standard
  • - par voie veineuse 400 à 500/kg/24 H en
    perfusion continue au PSE, adapter en fonction du
    TCA contrôlé entre la 4 et la 6ème heure après la
    mise en route du PSE, avec un objectif avec une
    valeur entre 1.5 à 2.5 fois le témoin. Le dosage
    de l'héparinémie devant se situer entre 0.2 et
    0.4. La surveillance des plaquettes est
    recommandée à raison de deux fois par semaine
    durant la durée du traitement pour éviter une
    éventuelle thrombocytopénie induite par
    l'héparine.

6
HEPARINE NON FRACTIONNEE ou héparine standard
  • - par voie sous cutanée 
  • . deux ou trois injections par 24 H
  • . 250 unités/kg/12 H avec adaptation de la dose
    en fonction du TCA ou de l'héparinémie.

7
HEPARINE NON FRACTIONNEE ou héparine standard
  • Les indications de l'héparine non fractionnée
    sont actuellement réduites
  • - la thrombose veineuse avec risque hémorragique
    potentiel chez le sujet âgé en cas de mauvaise
    fonction rénale (les HBTM sont contre indiqués si
    la clairance de la créatinine est lt à 30 ml/min)
  • - en cas de suspicion forte d'embolie
    pulmonaire.

8
LES HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE
  • - demi vie plus longue avec meilleure
    biodisponibilité
  • - meilleur effet antithrombotique (risque
    hémorragique moins important)

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LES HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE
  • Le dépistage d'une thrombopénie voire d'une chute
    rapide des plaquettes doit être systématique quel
    que soit le type d'héparine et la posologie
    utilisée. La numération plaquettaire doit être
    réalisée avant le début du traitement puis à
    partir du 5ème jour deux fois par semaine
    jusqu'au 21ème jour. Si ce traitement doit être
    prolongé au-delà de ces trois semaines la
    surveillance ultérieure des plaquettes est
    réalisée une fois par semaine.

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LES HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE
  • Avec les HBPM il est préférable de disposer d'une
    mesure de la clairance de la créatinine avant
    traitement, afin d'apprécier les risques
    d'accumulation surtout si un traitement prolongé
    est envisagé. Cette mesure est importante surtout
    chez le sujet âgé, ce d'autant qu'il présente un
    faible poids corporel en état de déshydratation
    ou un risque hémorragique important.

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LES HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE
  • La posologie est la suivante
  • HBPM à deux injections sous cutanée par 24 H
  • DALTEPARINE (FRAGMINE) 100 unités/kg/12H
  • NADROPARINE (FRAXIPARINE) 85unités/kg/12 H
  • ENOXAPARINE (LOVENOX) 100 UI/kg/12 H
  • HBPM en injection sous cutané par 24 H
  • NADROPARINE (FRAXODI) 171 UI/kg/24H
  • TINZAPARINE (INOHEPT) 175 UI/kg/24H

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LES HEPARINES DE BAS POIDS MOLECULAIRE
  • La surveillance de l'activité anti-Xa n'est
    justifiée qu'en cas de risque hémorragique
  •         - chez le sujet âgé
  •         - en cas d'insuffisance rénale
  •         - chez le sujet très dénutri
  •         - en cas de surcharge pondérale.
  • Cette activité anti-Xa est mesurée 4 heures après
    la deuxième injection, et doit être entre 0.5 et
    1 unité/ml .

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • 1 LES HEMORRAGIES
  • Complication la fréquente du traitement par
    Héparine, risque hémorragique nettement accru en
    cas de pathologie associée de l'hémostase et
    d'association avec certains médicaments
    (ASPIRINE, AINS), la prévention du risque
    hémorragique impose le respect rigoureux des
    contre indications

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • Les contre indications absolues sont
  • - hémorragie active
  • - antécédents de thrombopénie à l'héparine
  • - HTA maligne

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • Les contre indications relatives sont
  • intervention chirurgicale récente
  • traumatisme majeur récent
  • accident vasculaire cérébral de moins d'un mois
  • endocardite bactérienne
  • HTA mal contrôlée

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • L'antidote de l'Héparine utilisé en France est le
    PROTAMINE sous forme de sulfate ou de
    Chlorhydrate, qui présente le problème de
    toxicité propre à l'origine de bradycardie et
    d'une hypotension, ainsi il faut éviter
    l'administration de sulfate de protamine et la
    réserver au surdosage grave lorsque l'hémorragie
    met en jeu le pronostic vital du patient.

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • 2 THROMBOPENIE INDUITE PAR HEPARINE
  • - Les thrombopénies précoces modérées dites
    bénignes car elles sont réversibles malgré la
    poursuite du traitement et souvent
    asymptomatique, il s'agit de thrombopénie de type
    I.
  • - Les thrombopénies plus tardives entre 5 à 15
    jours après la mise en route du traitement,
    sévère car persistante et ne se corrigeant qu'à
    l'arrêt de l'héparine, appelée thrombopénie de
    type II ou TIH.

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • 2 THROMBOPENIE INDUITE PAR HEPARINE
  • Elle s'accompagne de manifestations
    thrombotiques, le fréquemment veineuses mais
    également artérielles.
  • Le diagnostic biologique repose sur la mise en
    évidence d'une thrombopénie lt à 100 giga/l ou la
    diminution importante du taux de plaquettes (gt à
    30 ) entre 5ème et le 15ème jour après la mise
    en route de l'héparinothérapie. On peut
    confirmer ce diagnostic par des tests
    immunologiques qui identifient les anticorps
    appliqués dans ce mécanisme, pour toute suspicion
    de TIH impose l'arrêt de l'héparinothérapie et le
    relais par des anti-thrombotiques de type
    DANAPAROIDE SODIQUE (ORGARAN),ou REFLUDAN.

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • 2 THROMBOPENIE INDUITE PAR HEPARINE
  • ORGARAN 
  • Bolus de 2500 U puis PS 400 U/h ou SC 20 000 U
    /12h avec surveillance des plaquettes et de
    lactivité anti-Xa. Risque dallergie croisée.
  • REFLUDAN 
  • Bolus de 0.4 mg/kg puis perfusion de 0.15 mg/kg/h

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LES EFFETS SECONDAIRES DU TRAITEMENT PAR HEPARINE
  • 3 Les autres effets indésirables
  • - réactions cutanées sous forme d'hématome au
    point d'injection,
  • - réaction urticarienne locale
  • - rarement mais bcp sévère des nécroses
    cutanées
  • - risque d'ostéoporose en cas de traitement au
    long court à plus de six mois.

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LES ANTIVITAMINES K
  • Le relais par les AVK doit être précoce afin de
    réduire la période d'hospitalisation et surtout
    de diminuer le risque de thrombopénie induite par
    l'héparine et les débuter si possible dès le
    premier jour de la mise en route du traitement
    par Héparine.

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LES ANTIVITAMINES KLes contre-indications
absolues
  • - allergie connue au médicament
  • - HTA sévère non stabilisée
  • - insuffisance rénale grave (clairance créatinine
    lt à 20 ml/min)
  • - chirurgies intra-crâniennes ou traumatisme
    crânien récent
  • - AVC récent
  • - ulcère gastro-duodénal évolutif ou carcinome
    digestif
  • - cirrhose hépatique décompensée
  • - 1er et 3ème trimestre de la grossesse
  • - en cas d'intolérance au gluten, PREVISCAN,
    PINDIONE, APEGMONE sont contre-indiqués car ils
    contiennent de l'amidon de blé

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LES ANTIVITAMINES KLes contre-indications
relatives
  • - interventions chirurgicales récentes
  • - sujet âgé
  • - insuffisance rénale et hépatique modérée

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LES ANTIVITAMINES K
  • Avantages
  • - faible coût
  • - absence de risque de thrombopénie
  • - prise per os.

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Relais Héparine - AVK
  • L'INR est vérifié avant la mise en route du
    traitement, puis toutes les 48 heures pendant 4 à
    6 jours, héparinothérapie à doses efficaces
    jusqu'à l'obtention d'un INR stabilisé dans la
    fourchette thérapeutique (entre 2 et 3) pendant
    deux jours consécutifs. Il faut privilégier en
    raison de leur meilleure stabilité biologique un
    AVK de demi-vie longue   
  • AVK à demi-vie courte  SINTROM (8-9h) PINDIONE
    (5-10h)
  • AVK à demi-vie longue  PREVISCAN ( 31h)
    COUMADINE (36-42h) APEGMONE (24h)

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Relais Héparine - AVK
  • Ces deux jours de stabilité permettent de
    confirmer la qualité du relais.
  • Le contrôle de l'INR est ensuite réalisé trois
    fois par semaine la première semaine puis 2 fois
    par semaine à S2 et S3 puis 1 fois par semaine à
    S4, S5 et S6 puis espacé toutes les trois
    semaines, si une bonne stabilité est obtenue.
  • Toute modification de la posologie entraîne un
    contrôle supplémentaire plus tard, la dose
    initiale correspond en général à un comprimé
    d'AVK sauf pour la COUMADINE pour laquelle la
    dose initiale est comprise entre 5 et 10 mg en
    prise unique par jour.

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Les accidents de traitement par AVK
  • a) Les hémorragies  ORL dans 35 des cas puis
    digestive, urinaire
  • Les facteurs augmentant le risque hémorragique
    sont INR supérieur à 4
  • -   variabilité de lhypocoagulabilité
  • -   durée du traitement
  • -  interactions médicamenteuses et alimentaires
  • - risque lié au patient ( observance, âge..)

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Que faire en cas d'hémorragies sous AVK
  • - vérifier lINR, le bilan de coagulation et les
    plaquettes
  • - rechercher une interaction ou une erreur de
    posologie
  • - CAT en fonction de la gravité
  • . arrêt des AVK ou/et réadaptation posologique
  • . Vitamine K 1 à 3 mg per os sans arrêt des AVK
  • . Vitamine K 5 à 10 mg
  • . PPSB KASKADIL 20UI/kg de facteur IX
  • . Plasma frais congelé

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Les accidents de traitement par AVK
  • b) Les nécroses cutanées 
  • - apparaissent entre le 3ème et 7ème jour de
    traitement, elles sont dues à un état d'hyper
    coagulabilité provoquée par la diminution plus
    rapide des taux de protéines C et S.

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Durée du traitement
  • La durée dépend de nombreux facteurs
  • - le délai de constitution de la thrombose
  • - sa localisation (distale ou proximale)
  • - son étiologie (primaire ou secondaire avec
    facteur de risque transitoire ou au contraire
    facteur de risque permanent)
  • - la notion d'épisode thrombotique antérieur
  • - l'existence de stase clinique ou hémodynamique

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On peut recommander en fonction du risque
thrombotique la durée suivante
  • - existence d'un FR temporaire et TVP distale
    isolée  six semaines de traitement
  • - existence dun FR temporaire et TVP proximale 
    3 mois de traitement
  • - embolie pulmonaire symptomatique six mois de
    traitement
  • - facteur de risque permanent (contexte
    néoplasique, syndrome des anti-phospholipides) ou
    maladie thromboembolique récidivante  traitement
    au long court.

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On peut recommander en fonction du risque
thrombotique la durée suivante
  • - TVP ou EP idiopathique (bilan étiologique
    négatif)  traitement de six mois au minimum, que
    la thrombose soit distale ou proximale.
  • - Thrombophilie avec association de mutation de
    Leiden, déficit en AT III, déficit en protéïne C
    ou S, facteur V homozygote  traitement
    anticoagulant oral prolongé dès le deuxième
    accident thrombotique.

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LES NOUVELLES MOLECULES
  • FONDAPARINUX ou ARIXTRA molécule de synthèse,
    pentasaccharide caractérisé par une action
    anti-Xa exclusive présentant une élimination
    rénale prédominante et restant dépendante de la
    clairance de la créatinine.
  • Le pentasaccharide ne prolonge pas le temps de
    quick, le TCA ou le temps de saignement. Le
    risque hémorragique reste identique à celui de
    l'HPBM.
  • Actuellement en cours des études de phase III en
    traitement curatif de la maladie thromboembolique
    veineuse et à la phase aiguë de l'infarctus du
    myocarde.

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LES NOUVELLES MOLECULES
  • XIMELAGATRAN ou EXANTA pro médicament du
    mélagatran, inhibiteur spécifique de la thrombine
    (anti IIa) actif par voie orale en 2 prises
    quotidiennes. Actuellement en cours dévaluation

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LA CONTENTION VEINEUSE
  • La lutte contre la stase par la contention et la
    mobilisation est un élément important du
    traitement TVP, afin de réduire de façon
    significative le risque de syndrome post
    thrombotique.
  • La contention doit être précoce, adaptée (classe
    II ou III) et d'une durée au minimum de deux ans.
  • La seule contre-indication est lartériopathie
    des membres inférieurs avec une pression
    systolique de cheville inférieure à 50 mmHg.

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LA CONTENTION VEINEUSE
  • La position allongée, jambe surélevée est
    souhaitable s'il existe une stase veineuse
    prononcée en phase aiguë (œdème ou cyanose) ou
    une douleur importante.
  • Cependant la mobilisation avec contention
    élastique et le lever précoce doit être envisagé
    dès l'obtention d'un traitement anticoagulant
    efficace afin d'éviter l'extension de la
    thrombose, il s'agit en général d'une contention
    par bande durant la période de l'alitement avec
    un relais par bas ou collant de contention de
    classe II ou III.

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INTERRUPTION PARTIELLE DE LA VEINE CAVE
INFERIEURE
  • Objectif empêcher la migration des embols vers
    les artères pulmonaires.
  • Il existe deux types de filtre cave, définitif
    avec mise en place par abord chirurgical ou par
    voie percutanée

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INTERRUPTION PARTIELLE DE LA VEINE CAVE
INFERIEURE
  • Les indications admises sont actuellement 
  • la coexistence d'une TVP proximale ou/et embolie
    pulmonaire à une contre-indication formelle au
    traitement anticoagulant.
  • Lorsque la thrombose est distale le problème peut
    être résolu par la surveillance régulière par
    échographie pendant les sept à dix premiers
    jours, dans le but de rechercher l'extension de
    la TVP à la veine poplité qui dans ce cas
    imposerait la mise en place de l'interruption
    cave.

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INTERRUPTION PARTIELLE DE LA VEINE CAVE
INFERIEURE
  • - les récidives thromboemboliques sous traitement
    bien adapté
  • - Le CPC post embolique car toute récidive expose
    à un risque très élevé de décès.

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INTERRUPTION PARTIELLE DE LA VEINE CAVE
INFERIEURE
  • Les risques du filtre cave sont 
  • -    La thrombose du filtre
  • -   La migration dembols possible par les veines
    lombaires ascendantes
  • - La transfixion ou migration du filtre
  • Le filtre cave temporaire est utilisable en cas
    de contre-indication temporaire à un traitement
    anticoagulant (intervention chirurgicale) à la
    phase aiguë de la maladie thromboembolique
    veineuse. Les indications ne doivent pas dépasser
    7 à 15 jours en raison du risque infectieux

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LA THROMBOLYSE VEINEUSE
  • L'objectif du traitement est de prévenir le
    syndrome post thrombotique en permettant une
    recanalisation précoce qui préserve la fonction
    des valvules, cependant il n'existe actuellement
    pas de preuve évidente de la supériorité de ce
    type de traitement sur l'héparine standard.

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LA THROMBOLYSE VEINEUSE
  • En raison d'un risque hémorragique grave élevé
    et d'une efficacité clinique dans la prévention
    des récidives et du syndrome post traumatique non
    démontré les fibrinolytiques ne doivent être
    réservés que pour les indications rares des TVP
    - sujet jeune, ayant une espérance de vie de
    plus de cinq ans, présentant une TVP proximale
    récente (délai clinique lt à 7 ans)
  • - PHLEGMATIA, CAERULEA DOLENS ou Phlébite bleue
    en l'absence de contre-indication.

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LA THROMBOLYSE VEINEUSE
  • La thrombolyse peut être réalisée
  • - bolus par voie veineuse ou in situ
  • Dans ce dernier cas, elle permet d'utiliser les
    doses plus faibles et de diminuer le risque
    hémorragique, associé à un traitement par
    héparine. Les produits utilisés sont la
    STREPTOKINASE ou UROKINASE ou rtPA.

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LA THROMBOLYSE VEINEUSE
  • Les contres-indications absolues
  • - Hémorragie cérébrale/ Hémorragie active
  • - Affection intra-crânienne
  • Les contres-indications relatives
  • - HTA sévère non contrôlée
  • - Anomalie de la coagulation et plaquettaire
  • - Chirurgie récente de moins de 10 jours
  • - AVC de moins de 1 an
  • - Neurochirurgie ou chirurgie ophtalmologique de
    moins de 1 mois

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LA THROMBECTOMIE VEINEUSE
  • Associée de façon systématique et temporaire à
    une fistule artério-veineuse entre la veine
    saphène et l'artère fémorale superficielle, afin
    d'augmenter le débit veineux et le taux de
    perméabilité. Cette fistule est supprimée six
    semaines après et une contention élastique est
    placée pendant six mois.
  • Une anticoagulation est systématique.

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LA THROMBECTOMIE VEINEUSE
  • Les indications sont une thrombose extensive
    ilio-fémorale ou ilio-cave uni ou bilatérale avec
    un thrombus récent(lt à sept jours)
  • Les contre indications tumeur
    abdomino-pelvienne, infection abdominale, trouble
    de la coagulation connu, thrombose récidivante)
    deviennent une indication opératoire.

47
Cas particulier de la TVP et grossesse
  • HNF ne passent pas la barrière placentaire, même
    règles dadministration que dans la population
    générale
  • HBPM ne passent pas la barrière placentaire mais
    pas dessai contrôlé chez la femme enceinte.
  • AVK sont contre-indiqués au 1er trimestre et non
    indiqué au 3ème trimestre  contre-indication
    durant lallaitement sauf WARFARINE avec
    supplémentation en vitamine K1 pour le nourrisson

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  • Le traitement de la TVP à domicile doit être
    envisagé en tenant compte de plusieurs paramètres
  • - l'état du patient (l'état général, contexte et
    psychologie)
  • - le risque thrombotique, il ne doit pas s'agir
    de récidive ni d'embolie pulmonaire à expression
    clinique
  • - les risques hémorragiques
  • - l'absence d'hospitalisation pour une autre
    pathologie ou pour un bilan étiologique de
    thrombose
  • - la possibilité de prise en charge à domicile
    (compliance du patient, adhésion du médecin,
    possibilité de surveillance clinique et
    biologique)

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TRAITEMENT DE LA THROMBOPHLEBITE SUPERFICIELLE
DES MI
  • 1 - La contention élastique réalisée par bande de
    contention ou par bas ou collant de classe II,
    qui soulage rapidement le patient, prévient
    l'extension de la thrombose et accélère la
    résorption de l'inflammation. Cette contention
    doit être portée du lever au coucher. Pas de
    consensus sur la durée de la contention ( environ
    3 mois).
  • 2 - La mobilisation est essentielle, et il
    n'existe aucune indication à l'alitement, car
    celui-ci favorise l'extension de la thrombose. Le
    patient peut poursuivre son activité mais doit
    éviter les positions debout ou assise prolongées.
    La jambe doit être surélevée au repos.

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TRAITEMENT DE LA THROMBOPHLEBITE SUPERFICIELLE
DES MI
  • 3 - La thrombectomie ambulatoire, permet
    d'obtenir un soulagement instantané.
  • 4 - La crossectomie, en urgence est indiquée
    lorsqu'une thrombophlébite de la partie haute de
    la grande saphène, s'étend d'un problème
    d'escarre menaçant d'envahir le réseau profond,
    il en va de même pour la petite saphène.
  • 5 - La prise d'anti-inflammatoire de stéroïdien
    présente une action antalgique et une action sur
    l'inflammation péri-veineuse la durée du
    traitement est de10 à 15 jours

51
TRAITEMENT DE LA THROMBOPHLEBITE SUPERFICIELLE
DES MI
  • 6 - L'application d'anti-inflammatoires locaux
  • 7 - Les HBPM à titre préventif sont recommandées
    pendant 5 à 10 jours.
  • 8 - L'anti-coagulation n'est indiquée que lors
    d'une extension de la thrombophlébite
    superficielle à la crosse de la grande ou de la
    petite saphène ou sur les veines perforantes.
  • 9 - La thrombophlébite superficielle septique est
    exceptionnelle sans traitement chirurgical avec
    réalisation d'un drainage associé à une
    antibiothérapie.
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