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Atelier de formation pratique du Groupe consultatif d

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Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz effet de ... Additionner tous les r sultats obtenus pour toutes les ann es (x) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Atelier de formation pratique du Groupe consultatif d


1
Atelier de formation pratique du Groupe
consultatif dexperts sur les inventaires de gaz
à effet de serre SECTEUR DES DÉCHETS
2
Aperçu
  • Introduction
  • Lignes directrices du GIEC pour les inventaires
    nationaux de gaz à effet de serre Version
    révisée 1996 (Lignes directrices du GIEC) et
    Recommandations du GIEC en matière de bonnes
    pratiques et de gestion des incertitudes pour les
    inventaires nationaux de gaz à effet de serre
    (Recommandations en matière de bonnes pratiques)
  • Cadre détablissement de rapports
  • Analyse des catégories de sources clés et
    diagrammes décisionnels
  • Structure à niveaux, sélection et critères
  • Examen des problèmes
  • Questions méthodologiques
  • Données sur les activités
  • Facteurs démission
  • Évaluation des catégories (Lignes directrices du
    GIEC) et options (Recommandations en matière de
    bonnes pratiques)
  • Examen et évaluation des données sur les
    activités et des facteurs démission état des
    données et options
  • Estimation et réduction des incertitudes

3
Introduction
4
Introduction
  • Adoption par la CdP2 de directives concernant
    létablissement des communications nationales
    initiales (décision 10/CP.2)
  • 106 Parties non visées à lannexe 1 utilisent les
    lignes directrices du GIEC pour préparer les
    communication nationales.
  • Les nouvelles directives de la CCNUCC adoptées à
    la CdP8 (décision 17/CP.8) fournissent des
    directives améliorées pour létablissement des
    inventaires de GES.
  • Le Manuel de lutilisateur de la CCNUCC sur les
    directives sur les communications nationales vise
    à aider les Parties non visées à lannexe 1 à
    utiliser les plus récentes directives de la
    CCNUCC.
  • Lexamen et les rapports de synthèse des
    inventaires des Parties non visées à lannexe 1
    ont mis en évidence plusieurs difficultés et
    limites liées à lutilisation des lignes
    directrices de 1996 du GIEC (FCCC/SBSTA/2003/INF.1
    0)
  • Les Recommandations en matière de bonnes
    pratiques traitent de certaines limites et
    contiennent des directives pour réduire les
    incertitudes.

5
Objet du Manuel
  • Les inventaires des GES visent surtout des
    secteurs biologiques, comme les déchets, et sont
    caractérisés par
  • des limitations méthodologiques
  • labsence de données ou la faible fiabilité des
    données existantes
  • une grande incertitude.
  • Ce manuel vise à aider les Parties non visées à
    lannexe 1 à dresser des inventaires des GES en
    utilisant les Lignes directrices du GIEC,
    notamment dans le contexte de la décision 17/CP.8
    de la CCNUCC, en mettant laccent sur
  • la nécessité de recourir aux Recommandations en
    matière de bonnes pratiques et à des
    niveaux/méthodes supérieurs pour réduire
    lincertitude
  • lexamen complet des outils et des méthodes
  • lutilisation du logiciel dinventaire du GIEC et
    de la BDFE
  • lexamen des DA et des FE pour réduire
    lincertitude
  • lutilisation des sources clés, des méthodologies
    et des diagrammes décisionnels.

6
Groupes cibles
  • Experts en inventoriage des Parties non visées à
    lAnnexe I
  • Centres de liaison des inventaires nationaux de
    GES

7
Exemples Pays non visés à lAnnexe I
  • Examen des communications nationales Argentine,
    Colombie, Chili, Cuba et Panama
  • Les inventaires des GES montrent que le secteur
    des déchets peut être une source importante de
    GES dans les pays non visés à lannexe I.
  • Habituellement, source importante de CH4
  • Dans certains cas, source importante dhémioxyde
    dazote (N2O)
  • Les décharges de déchets solides (DDS) sont
    souvent une source clé démissions de CH4

8
Définitions
  • Émissions provenant des déchets Comprennent les
    émissions de GES résultant de la gestion des
    déchets (gestion des déchets solides et liquides,
    à lexception du CO2 libéré par les matières
    organiques incinérées et/ou utilisées à des fins
    énergétiques).
  • Source Procédé ou activité qui libère un GES
    (CO2, N2O, CH4 par exemple) dans latmosphère.

9
Définitions (2)
  • Données sur les activités Données sur lampleur
    dune activité anthropique produisant des
    émissions pendant une période donnée
    (p. ex. données sur le volume de déchets, sur les
    systèmes de gestion et sur les déchets
    incinérés).
  • Facteur démission Coefficient qui associe les
    données sur une activité au volume du composé
    chimique à la source démissions ultérieures. Les
    facteurs démission sont souvent basés sur un
    échantillon de données de mesure, dont on fait la
    moyenne pour obtenir un taux démission
    représentatif pour un niveau dactivité donné et
    dans des conditions dexploitation données.

10
Lignes directrices du GIEC et Recommandations en
matière de bonnes pratiques
  • Approche et étapes

11
Émissions liées à la gestion des déchets
  • Décomposition des matières organiques dans les
    déchets (carbone et azote)
  • Incinération des déchets (émissions non
    comptabilisées lorsque les déchets servent à
    produire de lénergie)

12
Décomposition des déchets
  • Décomposition anaérobie des déchets organiques
    par des bactéries méthanogènes
  • Déchets solides
  • Décharges
  • Déchets liquides
  • Eaux usées domestiques
  • Eaux résiduaires industrielles
  • La décomposition des protéines dans les eaux
    résiduaires produit également des émissions
    dhémioxyde dazote.

13
Mise en décharge de déchets
  • Principale forme délimination des déchets
    solides dans les pays développés.
  • Produit principalement du méthane à une vitesse
    décroissante décomposition complète des déchets
    après de nombreuses années
  • Produit également du dioxyde de carbone et des
    composés organiques volatils
  • Le dioxyde de carbone issu de la biomasse nest
    pas comptabilisé ni rapporté ailleurs.

14
Processus de décomposition
  • La matière organique forme de petites molécules
    solubles (y compris des sucres).
  • Ces molécules se décomposent en hydrogène, en
    dioxyde de carbone et en différents acides.
  • Les acides se transforment en acide acétique.
  • Lacide acétique, lhydrogène et le dioxyde de
    carbone constituent un substrat pour les
    bactéries méthanogènes.

15
Production de méthane par les décharges
  • Volumes
  • Décharges 2070 Tg/an (estimation)
  • Émissions totales de méthane par les humains
    360 Tg/an
  • De 6 à 20  du total
  • Autres impacts
  • Dommages à la végétation
  • Odeurs
  • Peut former des mélanges explosifs

16
Caractéristique de la méthanogénèse
  • Très hétérogène
  • Toutefois, plusieurs éléments doivent être pris
    en considération 
  • Pratiques de gestion des déchets
  • Composition des déchets
  • Facteurs physiques

17
Pratiques de gestion des déchets
  • Traitement aérobie des déchets
  • Produit du compost qui peut accroître la teneur
    du sol en carbone
  • Aucune émission de méthane
  • Décharge à ciel ouvert
  • Courante dans les régions en développement
  • Petites piles de déchets à ciel ouvert,
    légèrement compactées
  • Aucune maîtrise de la pollution balayage
    fréquent
  • Preuve anecdotique de la production de méthane
  • Un facteur arbitraire (50  de décharges
    contrôlées) est utilisé

18
Pratiques de gestion des déchets (II)
  • Décharges contrôlées
  • Spécialement conçues
  • Contrôle des gaz et des fuites
  • Économie déchelle
  • Production continue de méthane

19
Composition des déchets
  • Les matières organiques dégradables peuvent
    varier
  • Très putrescibles dans les pays en développement
  • Moins putrescibles dans les pays développés en
    raison du contenu plus élevé en papier et en
    carton
  • Effets sur la stabilisation des déchets et la
    production de méthane
  • Pays en développement 1015 ans
  • Pays développés plus de 20 ans

20
Facteurs physiques
  • Lhumidité est essentielle au métabolisme
    bactérien.
  • Facteurs teneur en eau initiale, infiltration à
    partir de la surface et des eaux souterraines,
    processus de décomposition
  • Température 2540 C requis pour favoriser la
    production de méthane

21
Facteurs physiques (II)
  • Conditions chimiques
  • pH optimal pour la production de méthane entre
    6,8 et 7,2
  • Forte diminution de la production de méthane à un
    pH inférieur à 6,5
  • Lacidité peut retarder la production de méthane.
  • Conclusion
  • On possède trop peu de données pour utiliser ces
    facteurs aux fins des estimations nationales ou
    mondiales des émissions de méthane.

22
Émissions de méthane
  • Dépendent de plusieurs facteurs
  • Les décharges à ciel ouvert nécessitent dautres
    approches
  • Disponibilité et qualité des données pertinentes

23
Traitement des eaux usées
  • Produit du méthane, de lhémioxyde dazote et des
    composés organiques volatils non méthaniques.
  • Peut favoriser le stockage du carbone par
    eutrophisation

24
Émissions de méthane liées au traitement des eaux
usées
  • Processus anaérobies sans récupération du méthane
  • Volumes
  • 3040 Tg/an
  • Environ 8 à 11  des émissions anthropiques de
    méthane
  • Émissions industrielles estimées à 2640 Tg/an
  • Émissions domestiques et commerciales estimées à
    2 Tg/an

25
Facteurs relatifs aux émissions de méthane
  • Demande biochimique en oxygène (DBO) (/)
  • Température ( gt15 C)
  • Temps de séjour
  • Bassin de stabilisation
  • Profondeur du bassin ( gt2,5 m, essentiellement
    anaérobie moins de 1 m, peu importante, le plus
    souvent facultatif 1,2 à 2,5 m 20 à 30  de la
    DBO par voie anaérobie)

26
Demande biochimique en oxygène
  • Quantité de matière organique présente dans les
    eaux usées ( charge )
  • Quantité doxygène consommée par les eaux usées
    pendant la décomposition (exprimée en mg/l)
  • Mesure normalisée essai sur cinq jours ou DBO5
  • Exemples de DBO5
  • Eaux usées municipales 110400 mg/l
  • Transformation des aliments 10 000100 000 mg/l

27
Principales sources industrielles
  • Transformation des aliments
  • Usines de transformation (fruits, sucre, viande,
    etc.)
  • Crémeries
  • Brasseries
  • Autres
  • Pâte et papiers

28
Incinération des déchets
  • Lincinération des déchets peut produire 
  • Dioxyde de carbone, méthane, monoxyde de carbone,
    oxydes dazote, hémioxyde dazote et composés
    organiques volatils non méthaniques
  • Néanmoins, elle ne produit quun faible
    pourcentage des GES associés aux secteur des
    déchets.

29
Émissions liées à lincinération des déchets
  • Seule la portion fossile des déchets doit être
    considérée pour le dioxyde de carbone.
  • Les autres gaz sont difficiles à estimer.
  • Hémioxyde dazote produit principalement par
    lincinération des boues.

30
Lignes directrices de 1996 du GIEC
  • Base de la méthodologie dinventoriage pour le
    secteur des déchets
  • Décomposition de la matière organique
  • Incinération de la matière organique dorigine
    fossile
  • Aucun calcul véritable pour cette dernière
  • Décomposition de la matière organique
  • Méthane à partir de la matière organique contenue
    dans les déchets tant liquides que solides
  • Hémioxyde dazote à partir des protéines
    présentes dans les eaux dégout
  • Émissions de composés organiques volatils non
    méthaniques non visés

31
Catégories par défaut du GIEC
  • Émissions de méthane provenant des décharges de
    déchets solides
  • Émissions de méthane imputables au traitement des
    eaux usées
  • Eaux usées domestiques et commerciales
  • Eaux usées industrielles et boues
  • Hémioxyde dazote provenant des eaux dégout

32
Établissement de linventaire à laide des Lignes
directrices du GIEC
  • Étape 1 Procéder à une analyse des catégories
    de sources clés pour le secteur des déchets
  • Faire une comparaison avec dautres secteurs,
    tels que lénergie, lagriculture, les
    changements daffectation des terres et la
    foresterie, etc.
  • Estimer la contribution du secteur des déchets à
    linventaire national des GES
  • Identification des sources clés par les Parties
    qui ont déjà préparé une communication nationale
    initiale et qui disposent de données dinventaire
    estimatives.
  • Les Parties qui nont pas préparé de
    communication nationale initiale peuvent utiliser
    les inventaires dressés dans le cadre dautres
    programmes/projets.
  • Les Parties qui nont pas dressé dinventaire ne
    pourront peut-être pas procéder à lanalyse des
    sources clés
  • Étape 2 Sélectionner les catégories

33
Établissement de linventaire à laide des Lignes
directrices du GIEC (2)
  • Étape 3 Réunir les données requises sur les
    activités en fonction du niveau choisi à partir
    des bases de données locales, régionales,
    nationales et mondiales, y compris la BDFE
  • Étape 4 Réunir les facteurs démission/dabsorpt
    ion en fonction du niveau choisi à partir des
    bases de données locales, régionales, nationales
    et mondiales, y compris la BDFE
  • Étape 5 Choisir la méthode destimation en
    fonction du niveau et quantifier les émissions et
    absorptions pour chacune des catégories
  • Étape 6 Estimer lincertitude
  • Étape 7 Appliquer les méthodes dassurance de
    la qualité et de contrôle de la qualité et rendre
    compte des résultats
  • Étape 8 Déclarer les émissions de GES
  • Étape 9 Indiquer toutes les méthodes, équations
    et sources de données utilisées pour dresser
    linventaire des GES

34
Calcul des émissions de méthane liées à
lélimination des déchets solides
  • Il existe plusieurs méthodes pour les décharges
    contrôlées 
  • Bilan massique et rendement théorique en gaz
  • Méthode cinétique théorique du premier ordre
  • Approche de régression
  • Les modèles complexes ne sappliquent pas aux
    régions ni aux pays.
  • Les décharges à ciel ouvert produiraient 50  des
    émissions, mais il faut en rendre compte
    séparément.

35
Bilan massique et rendement théorique en gaz
  • Aucun facteur temps
  • Rejet immédiat de méthane
  • Produit des estimations raisonnables si le volume
    et la composition des déchets sont constants ou
    varient lentement sinon, les tendances sont
    biaisées.
  • Comment calculer
  • Utilisation dune formule empirique
  • Utilisation de la teneur en matière organique
    dégradable

36
Formule empirique
  • Présume que 53  du carbone est transformé en
    méthane.
  • Si la biomasse microbienne nest pas prise en
    compte, la quantité émise est réduite.
  • 234 m3 de méthane par tonne de déchets solides
    municipaux humides.

37
Utilisation de la teneur en matière organique
dégradable (base du niveau 1)
  • Calculée daprès la moyenne pondérée de la teneur
    en carbone des divers constituants du flux des
    déchets.
  • Requiert des données sur
  • la teneur en carbone des fractions
  • la composition des fractions dans le flux des
    déchets
  • Cette méthode constitue la base des calculs pour
    le Niveau 1

38
Équation
  • Production de méthane
  • Total des déchets solides municipaux (DSM)
    produits pendant lannée (Gg/an) x
  • Fraction mise en décharge x
  • Fraction du carbone organique dégradable (COD)
    dans les DSM x
  • Fraction du COD libéré x
  • 0,5 g C fraction de CH4/g dans les biogaz x
  • Facteur de conversion (16/12) ) CH4 récupéré

39
Hypothèses
  • Seules les populations urbaines dans les pays en
    développement doivent être prises en compte les
    émissions générées par les zones rurales sont
    négligeables.
  • La fraction libérée a été estimée à partir dun
    modèle théorique qui varie en fonction de la
    température  0,014T 0,28, considérant une
    température constante de 35 C dans la zone
    anaérobie dune décharge, ce qui donne 0,77 de
    COD libéré
  • Aucun processus doxydation ou aérobie nest
    inclus.

40
Exemple
  • Déchets produits 235 Gg/an
  • mis en décharge 80
  • COD 21
  • COD libéré 77
  • Quantité récupérée 1,5 Gg/an
  • Méthane (2350,800,210,770,516/12) 1,5
    19 Gg/an

41
Limitations
  • Limitations principales
  • Pas de facteur temps
  • Loxydation nest pas prise en compte.
  • La valeur de la fraction de COD est trop élevée.
  • La libération tardive de méthane dans les
    décharges remplies à pleine capacité conduit à
    une surestimation des émissions.
  • Le facteur doxydation peut atteindre 50  selon
    certains auteurs il convient de le réduire de
    10 .

42
Méthode par défaut - Niveau 1
  • Inclut un facteur de correction de méthane selon
    le type de site (facteur de correction de gestion
    des déchets). Les valeurs par défaut varient de
    0,4 pour les décharges peu profondes (gt 5m) non
    contrôlées à 0,8 pour les décharges profondes
    (lt5m) non contrôlées et à 1 pour les décharges
    contrôlées. Un facteur de correction de 0,6 est
    attribué aux sites qui nentrent dans aucune
    catégorie.
  • Le COD libéré passe de 0,77 à 0,5 0,6 si on
    inclut la lignine.

43
Méthode par défaut - Niveau 1
  • La fraction de méthane dans les biogaz est passée
    de 0,5 à 0,4-0,6 pour tenir compte de plusieurs
    facteurs, dont la composition des déchets.
  • Comprend un facteur doxydation. Une valeur par
    défaut de 0,1 sapplique aux décharges bien
    contrôlées.
  • Il faut soustraire le méthane récupéré avant
    dappliquer un facteur doxydation.

44
Méthode par défaut Niveau 1 Bonnes pratiques
  • Émissions de méthane (Gg/an)
  • (DSMTDSMFL0) -R(1-OX)
  • DSMT Total des déchets solides municipaux
  • DSMF Fraction des DSM mis en décharge
  • L0 Potentiel de production de méthane
  • R Méthane récupéré (Gg/an)
  • OX Facteur doxydation (fraction)

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Potentiel de production de méthane
  • L0 (FCMCODCODFF16/12 (GgCH4/Gg déchets))
  • FCM Facteur de correction de méthane
    (fraction)
  • COD Carbone organique dégradable
  • CODF Fraction du COD libéré
  • F Fraction de méthane dans les biogaz
    (en volume)
  • 16/12 Conversion de C en CH4

46
Autres approches
  • Intégrer une fraction des résidus secs dans
    léquation.
  • Considérer un taux de production de déchets (1 kg
    par habitant par jour dans les pays développés,
    et la moitié dans les pays en développement)
  • Utiliser le produit intérieur brut comme
    indicateur des taux de production de déchets

47
Approche Recommandations en matière de bonnes
pratiques (GPG2000)
48
Méthode cinétique théorique du premier ordre
(Niveau 2)
  • Le niveau 2 tient compte de la décomposition de
    la matière organique et de la production de
    méthane sur une longue période.
  • Principaux facteurs
  • Génération de déchets et composition des déchets
  • Variables environnementales (humidité, pH,
    température et nutriments disponibles)
  • Âge, type et temps écoulé depuis la fermeture de
    la décharge

49
Équation de base
  • QCH4 L0R(e-kc - e-kt)
  • QCH4 taux de production de méthane pendant
    lannée t (m3/an)
  • L0 carbone organique dégradable
    disponible pour la production de méthane
    (m3/tonne de déchets)
  • R quantité de déchets mis en décharge
    (tonnes)
  • k constante du taux de production de
    méthane (an-1)
  • c temps écoulé depuis la fermeture de la
    décharge (ans)
  • t temps écoulé depuis la mise en place
    initiale des déchets (ans)

50
Équation Bonnes pratiques
  • Le temps t est remplacé par t-x, coefficient de
    normalisation qui corrige le fait que
    lévaluation pour une année individuelle est une
    estimation temporelle discrète et non une
    estimation temporelle continue.
  • Méthane émis pendant lannée t (Gg/an)
  • Sx (AkDSMT(x)DSMF(x)L0(x)) e-k(t-x)
  • pour x année initiale jusquà t
  • Additionner tous les résultats obtenus pour
    toutes les années (x)

51
Équation Bonnes pratiques
  • t année de linventaire
  • x années pour lesquelles des données dentrée
    devront être ajoutées
  • A (1-e-k)/k coefficient de normalisation
    corrigeant la somme
  • k constante du taux de production de méthane
  • DSMT (x) total des déchets solides municipaux
    produits pendant lannée x (proportionnel à la
    population totale ou urbaine sil ny a pas de
    collecte de déchets en zones rurales)
  • L0(x) potentiel de production de méthane

52
Constante du taux de production de méthane
  • La constante du taux de production de méthane k
    correspond au temps requis pour que le COD
    contenu dans les déchets se dégrade jusquà la
    moitié de sa masse initiale (demi-vie).
  • k ln2/t½
  • Cette méthode nécessite des données historiques.
    On doit inclure des données pour 3 à 5 demi-vies
    afin dobtenir un résultat acceptable. Il faut
    tenir compte des changements dans les pratiques
    de gestion.

53
Constante du taux de production de méthane
  • Est déterminée par le type de déchets et de
    conditions
  • Valeurs variant de 0,03 à 0,2 par an, ce qui
    équivaut à une demi-vie denviron 23 à 3 ans
  • Des matériaux facilement dégradables et un taux
    dhumidité élevé entraînent une diminution de la
    demi-vie.
  • Valeur par défaut de 0,05 par an (demi-vie de
    14 ans)

54
Potentiel de production de méthane
  • L0(x) (FCM (x)COD(x)CPDFF16/12 (GgCH4/Gg
    de déchets))
  • FCM (x) facteur de correction du méthane pour
    lannée x (fraction)
  • COD (x) carbone organique dégradable pour
    lannée  x
  • CODF fraction du COD libéré
  • F fraction par volume de méthane dans les
    biogaz
  • 16/12 conversion de C en CH4

55
Émissions de méthane
  • Méthane produit moins méthane récupéré non oxydé
  • Équation
  • Méthane émis pendant lannée t (Gg/an) (Méthane
    produit pendant lannée t (Gg/an) - R(t))(1 -
    Ox)
  • R(t) méthane récupéré pendant lannée t (Gg/an)
  • Ox facteur doxydation (fraction)

56
Applications pratiques
  • Base de lapproche de niveau 2
  • Appliquée dans les pays suivants
  • Royaume-Uni
  • Pays-Bas
  • Canada

57
Méthode de régression
  • À partir de modèles empiriques
  • Analyse de régression statistique

58
Incertitudes dans les calculs
  • Production réelle de méthane
  • Les anciennes décharges sont-elles couvertes?
  • Quantité de déchets mis en décharge et
    composition des déchets
  • Possède-t-on des données historiques sur la
    composition des déchets?
  • Production réelle de méthane
  • Les pratiques de gestion des décharges et des
    déchets sont-elles connues?

59
Calcul des émissions liées au traitement des eaux
usées
  • Les calculs pour les eaux usées industrielles,
    domestiques et commerciales sont fondés sur la
    charge de DBO.
  • Un facteur de conversion de méthane type de 0,22
    Gg CH4/Gg de DBO est recommandé.
  • Pour lhémioxyde dazote et le méthane, on peut
    fonder les calculs sur le total des solides
    volatils et appliquer la méthode simplifiée
    utilisée dans le secteur de lagriculture.

60
Méthane provenant des eaux usées domestiques et
commerciales
  • Méthode simplifiée
  • Données
  • DBO en Gg par 1000 habitants (valeurs par défaut)
  • Population du pays en milliers dhabitants
  • Fraction du volume total deaux usées traitées
    par voie anaérobie (0,10,15 par défaut)
  • facteur démission de méthane(0,22 Gg CH4/Gg de
    DBO, par défaut)
  • Soustraire le méthane récupéré

61
Équation
  • Émission de méthane
  • Population (103) x
  • Gg DBO5/1000 habitants x
  • Fraction traitée par voie anaérobie x
  • 0,22 Gg CH4/Gg DBO
  • Méthane récupéré

62
Approche Recommandations en matière de bonnes
pratiques (GPG 2000)
63
Recommandations en matière de bonnes pratiques
Méthode de vérification
  • EA PDFDFEFBA36510-12 , où
  • EA émissions annuelles de méthane par pays
    provenant des eaux usées domestiques
  • P population (totale ou urbaine dans les pays
    en développement)
  • D charge organique (60 g de DBO/personne/jour
    par défaut)
  • FD fraction de la DBO facilement décantable,
    défaut 0,5
  • FE facteur démission (g CH4/ g de BOD), défaut
    0,6 ou 0,25 g CH4/ g de DCO (demande chimique
    en oxygène) lorsque la DCO est utilisée
  • FBA fraction de la DBO dégradée par voie
    anaérobie, défaut 0,8

64
Fondement de la méthode de vérification
  • La FD correspond à la DBO des solides en
    suspension, qui représentent plus de 50  de la
    DBO. Les bassins de décantation éliminent 33 
    des solides en suspension et les autres méthodes,
    50 .
  • La fraction de la DBO des boues qui se dégrade
    par voie anaérobie (FBA) se rapporte aux procédés
    aérobies ou anaérobies. Les procédés aérobies et
    le traitement des boues sans production de
    méthane peuvent donner une FBA  0.

65
Fondement de la méthode de vérification
  • Le facteur démission est exprimé en DBO
    toutefois, la DCO est utilisée à maints endroits.
  • La DCO est de 2 à 2,5 fois plus élevée que la
    DBO les valeurs par défaut sont donc 0,6 g CH4/
    g de DBO ou 0,25 g CH4/ g de DCO.
  • Le facteur démission est calculé daprès le
    facteur de production de méthane et la moyenne
    pondérée du facteur de conversion de méthane
    (FCM).

66
Facteur de conversion du méthane
  • Les Lignes directrices du GIEC recommandent de
    faire des calculs distincts pour les eaux usées
    et les boues. Cela influence les calculs de la
    méthode détaillée.
  • Ce nest pas nécessaire de procéder ainsi, sauf
    dans le cas des boues mises en décharge ou
    utilisées à des fins agricoles.
  • Si on ne dispose daucune donnée, on peut
    consulter des experts en traitement des eaux
    usées. FCM pondéré fraction de la DBO soumise à
    une dégradation anaérobie.

67
Méthode détaillée
  • Prend en considération deux autres facteurs 
  • Types de traitement et volume total deaux usées
    traitées pour chaque type
  • FCM pour chaque type de traitement
  • Le résultat final correspond à la somme des
    fractions calculées à laide de la méthode
    simplifiée, moins le méthane récupéré.

68
Équation
  • Émissions liées aux eaux usées domestiques et
    commerciales
  • (Si Quantité de méthane calculée à laide de la
    méthode simplifiée x
  • Fraction des eaux usées traitées calculée à
    laide de la méthode i x FCM pour la méthode i)
    méthane récupéré

69
Émissions de méthane liées aux eaux usées
industrielles
  • Les eaux usées industrielles peuvent être
    traitées sur place ou déversées dans des égouts
    domestiques.
  • La présente section ne porte que sur les calculs
    faits sur place le reste doit être ajouté à la
    charge deaux usées domestiques.
  • La plupart des estimations sappliquent aux
    sources ponctuelles.
  • Il faut mettre laccent sur les industries clés
    des valeurs par défaut sont fournies.

70
Émissions liées au traitement des eaux usées
industrielles
  • Méthode simplifiée
  • Déterminer les industries pertinentes (vins,
    bière, transformation des aliments, papier, etc.)
  • Estimer le volume deaux usées (par tonne de
    produit, ou valeur par défaut)
  • Estimer la DBO5 (ou valeur par défaut)
  • Estimer la fraction traitée
  • Estimer le facteur démission de méthane (0,22 Gg
    CH4/Gg DBO par défaut)
  • Soustraire le méthane récupéré

71
Équation
  • Émissions liées aux eaux usées industrielles
  • (Si volume deaux usées par industrie (Ml/an) x
  • kg DBO5/I x
  • Fraction deaux usées traitées par voie
    anaérobie x 0,22) méthane récupéré

72
Méthode détaillée
  • Semblable à celle utilisée pour estimer les
    émissions de méthane provenant des eaux usées
    domestiques et commerciales
  • Données requises
  • Types de traitement des eaux usées
  • FCM pour chaque facteur

73
Équation
  • Émissions provenant des eaux usées industrielles
  • (Si Volume deaux usées par industrie (Ml/an) x
  • kg DBO5/l x
  • Fraction des eaux usées traitées selon la
    méthode i x FCM pour la méthode i) méthane
    récupéré

74
Incertitudes liées aux calculs
  • Absence dinformation sur les volumes, les types
    de traitement et le recyclage
  • Déversement dans les eaux de surface
  • Non anaérobie (défaut, 0 )
  • Conditions anaérobies (défaut 50 )
  • Fosses septiques (long temps de rétention plus
    de 6 mois)
  • Longue rétention des solides (défaut, 50 )
  • Brève rétention des solides (défaut, 10 )
  • Dépotoirs et latrines (défaut, 20 )
  • Autres limitations DBO, température, pH et
    temps de rétention

75
Méthode Recommandations en matière de bonnes
pratiques
76
Émissions liées à lincinération des déchets
  • Pour le dioxyde de carbone, seule la fraction
    fossile est prise en considération, non la
    biomasse.
  • Émissions comptabilisées dans le secteur Déchets
    si lénergie nest pas récupérée.
  • Les lignes directrices du GIEC comprennent une
    méthode simplifiée
  • Conformément aux bonnes pratiques, il faut
    déterminer les types de déchets et tenir compte
    de lefficacité de la combustion de
    lincinérateur.

77
Équation pour le dioxyde de carbone
  • Émissions de CO2 (Gg/an) Si(DIiTCDiFCFiEfi44
    /12)
  • où i DSM, DD, DB et BE
  • DSM déchets solides municipaux DD déchets
    dangereux DM  déchets médicaux BE boues
    dépuration
  • DIi quantité de déchets incinérés de type i
  • TDCi fraction de teneur en carbone dans les
    déchets de type i
  • FCFi fraction de carbone fossile dans les
    déchets de type i
  • Ef efficacité de la combustion des
    incinérateurs pour les déchets de type i
    (fraction)
  • 44/12 conversion de C en CO2

78
Équation pour lhémioxyde dazote
  • Émissions de N2O (Gg/an) Si(DIiFEi)10-6 où
  • DIi quantité de déchets incinérés de type i
    (Gg/an)
  • FCi facteur démission agrégé pour les déchets
    de type i (kg N2O/Gg) ou
  • Émissions de N2O (Gg/an) Si(DIiCOEiVGCi)10-9
  • DIi quantité de déchets incinérés de type i
    (Gg/an)
  • CEi concentration des émissions de N2O dans les
    gaz de combustion des déchets de type i (mg N2O
    /Mg)
  • VGCi volume des gaz de combustion par quantité
    de déchets de type i (m3/Mg)

79
Facteurs démission et données sur les activités
pour le dioxyde de carbone
  • La teneur en C varie boues dépuration, 30 
    déchets solides municipaux, 40  déchets
    dangereux, 50  déchets médicaux, 60 .
  • On présume quil y a très peu ltltou presque pasgtgt
    de carbone fossile dans les boues dépuration,
    0 teneur élevée dans les déchets médicaux et
    municipaux, 40  teneur très élevée dans les
    déchets dangereux, 90 .
  • Lefficacité de la combustion est de 95  pour
    tous les flux de déchets, sauf les déchets
    dangereux, où elle est de 99,5 .

80
Facteurs démission et données sur les activités
Hémioxyde dazote (N2O)
  • Les facteurs démission diffèrent selon le type
    dactivités et le type de déchets.
  • Des facteurs par défaut peuvent être utilisés.
  • Il est difficile dobtenir des facteurs cohérents
    et comparables en raison de lhétérogénéité des
    déchets dans les divers pays.

81
Cadre de présentation
82
Recommandations générales en matière de
présentation
  • Conformément aux bonnes pratiques, il faut
    documenter et archiver toutes les informations
    nécessaires à la production des estimations des
    inventaires nationaux démissions.
  • Voir les Recommandations du GIEC en matière de
    bonnes pratiques, chapitre 8, Assurance de la
    qualité et contrôle de la qualité, section
    8.10.1, Documentation interne et archivage.
  • La transparence dans les données sur les
    activités et la possibilité de retracer les
    recalculs sont importantes.

83
Présentation des données dassurance de la
qualité et de contrôle de la qualité
  • On peut accroître la transparence grâce à une
    documentation et à des explications claires.
  • Estimer différentes approches.
  • Contre-vérifier les facteurs démission.
  • Vérifier les valeurs par défaut, les données
    dinventaire et la préparation des données
    secondaires pour les données sur les activités.
  • Faire des recoupements avec dautres pays.
  • Faire participer des experts de lindustrie et du
    gouvernement aux processus dexamen.

84
Déclaration des émissions de méthane provenant
des décharges de déchets solides
  • Si le Niveau 2 est appliqué, il faut documenter
    les données historiques et les valeurs de k, et
    prendre en considération les décharges qui ont
    été fermées.
  • Il faut documenter la répartition des déchets
    (décharges contrôlées et non contrôlées) aux fins
    du FCM.
  • Il est recommandé de procéder à un examen
    exhaustif des décharges, y compris les décharges
    de déchets industriels, de déchets de
    construction et de démolition, et les sites
    délimination des boues.

85
Déclaration des émissions de méthane provenant
des décharges de déchets solides
  • Si la quantité de méthane récupéré est déclarée,
    il est souhaitable de procéder à un inventaire.
    Le torchage et la récupération de lénergie
    doivent être documentés séparément.
  • Les changements de paramètres doivent être
    documentés et référencés.
  • La même méthodologie doit sappliquer à la série
    temporelle en cas de changement, il faut
    recalculer la totalité de la série temporelle
    pour garantir la cohérence des tendances (voir
    les Recommandations en matière de bonnes
    pratiques, chapitre 7, section 7.3.2.2, Autres
    méthodes de recalculs).

86
Déclaration des émissions de méthane imputables
au traitement des eaux usées domestiques
  • Fonction de la population humaine et de la
    production de déchets par personne, exprimée par
    la demande biochimique en oxygène.
  • En régions rurales, uniquement la fraction
    traitée par voie anaérobie seule la population
    urbaine est prise en compte.
  • DCO2,5 DBO
  • Recalculer la série temporelle complète
  • Les calculs doivent être retracés, notamment sil
    y a des changements aux FCM.

87
Déclaration des émissions de méthane imputables
au traitement des eaux usées industrielles
  • Des estimations des émissions industrielles sont
    acceptées si elles sont transparentes et
    conformes à lAQ/CQ.
  • Les recalculs doivent être cohérents dans le
    temps.
  • Le tableau 5.4, chapitre 5, Recommandations en
    matière de bonnes pratiques, fournit des données
    par défaut pour les eaux usées industrielles.
  • Des tableaux sectoriels et un rapport
    dinventaire détaillé sont requis par souci de
    transparence.

88
Déclaration des émissions dhémioxyde dazote
imputables aux eaux usées
  • Daprès les Lignes directrices du GIEC, chapitre
    4, Agriculture, Section 4.8, Émissions indirectes
    de N2O résultant de lazote utilisé en
    agriculture.
  • Il faudra entreprendre dautres travaux sur les
    données, les méthodes et les calculs.

89
Déclaration des émissions dues à lincinération
des déchets
  • Il faut inclure tous les déchets incinérés.
  • Éviter le double comptage avec la récupération de
    lénergie, même lorsque des déchets sont utilisés
    comme combustible de remplacement (p. ex.
    production de ciment et de briques).
  • Des plages par défaut pour lestimation des
    émissions sont fournies dans les Recommandations
    en matière de bonnes pratiques, chapitre 5,
    tableaux 5.6 et 5.7.
  • Les combustibles de remplacement, généralement
    peu, doivent être déclarés dans le secteur
    Énergie importance possible pour les déchets
    dangereux.

90
Analyse des catégories de sources clés et
diagrammes décisionnels
91
Comparaison
92
Comparaison entre les Lignes directrices du GIEC
et les Recommandations en matière de bonnes
pratiques
Recommandations Lignes directrices méthode par défaut
Méthode de décomposition de premier ordre (DPO) pour les décharges de déchets solides fondée sur les conditions réelles de la décomposition Fondée sur le volume de déchets mis en décharge au cours de la dernière année. Bonne approximation seulement pour des conditions stables à long terme. La DPO est mentionnée sans calculs spécifiques.
Comprend une méthode de vérification  pour les pays qui ont de la difficulté à calculer les émissions liées au traitement des eaux usées domestiques. Distinction entre les eaux usées domestiques les eaux usées industrielles
Les eaux dégout sont un secteur où des développements sont nécessaires, et aucune amélioration par rapport aux Lignes directrices du GIEC nest présentée. Calcul sur la base dune approximation faite pour le secteur de lagriculture (voir le chapitre sur le secteur de lagriculture)
Nouvelle section sur les émissions dues à lincinération des déchets émissions de CO2 émissions de N2O Ne contient aucune méthodologie détaillée ltltcorrecte?gtgt
93
Données sur les activités clés requises aux
termes des Recommandations et des Lignes
directrices
Recommandations Lignes directrices
Activités délimination des déchets solides pendant plusieurs années Exigences moindres en ce qui a trait à la méthode de vérification des émissions de CH4 liées aux eaux usées domestiques Méthode descendante recommandée pour les Lignes directrices de 1996 en raison des coûts élevés Quantités incinérées, composition (teneur en carbone et fraction fossile) requises pour le CO2 Mesures recommandées des émissions de N2O Activités délimination pour lannée en cours, valeurs par défaut ou approche par habitant Données requises sur les flux deaux usées et le traitement des eaux usées Données très détaillées par industrie requises Aucune méthodologie spécifique
94
Facteurs démission clés requis aux termes des
Recommandations et des Lignes directrices
  • La plupart des facteurs démission sont communs
  • au potentiel de production de méthane pour les
    décharges de déchets solides
  • au facteur de conversion des eaux dégout
  • au facteur de conversion du méthane
  • Les nouveaux facteurs démission se rapportent 
  • au Niveau 2 pour les décharges de déchets
    solides, notamment la valeur de k
  • à lincinération des déchets (absence de
    certaines valeurs par défaut).

95
Lien entre les Lignes directrices de 1996 du GIEC
et les Recommandations en matière de bonnes
pratiques
  • Les Recommandations utilisent les mêmes tableaux
    que ceux figurant dans les Lignes directrices,
    pour les mêmes catégories.

96
Liste des problèmes
97
Problèmes traités
  • Problèmes recensés par les experts des pays non
    visés à lannexe 1 qui ont utilisé les Lignes
    directrices de 1996 du GIEC.
  • Problèmes classés dans les catégories suivantes 
  • Questions méthodologiques
  • Données sur les activités (DA)
  • Facteurs démission (FE).
  • Les Recommandations abordent certaines lacunes
    relevées dans les Lignes directrices de 1996 du
    GIEC
  • Stratégies pour améliorer la méthodologie, les DA
    et les FE.
  • Stratégie relative aux DA et aux FE approche
    par niveau
  • Sources des données pour les DA et les FE, y
    compris la BDFE

98
Questions méthodologiques
  • Méthodologies non considérées
  • Épandage des boues et compostage
  • Brûlage dans des conditions non décrites
    adéquatement dans la section sur lincinération
    des déchets
  • Conditions tropicales de nombreuses Parties non
    visées à lannexe 1 en ce qui a trait à la
    production de méthane
  • Utilisation de dépotoirs à ciel ouvert plutôt que
    de décharges
  • Absence dune méthode de calcul adéquate pour les
    eaux dégout dans le cas des pays insulaires ou
    des pays à populations principalement côtières,
    et complexité de la méthodologie.

99
Absence de méthodologies relatives aux déchets
qui reflètent les conditions nationales
Recommandations en matière de bonnes pratiques - Approche Améliorations proposées
Les Recommandations ne traitent pas du compostage ni de lépandage des boues, lesquels sont courants dans les pays visés à lannexe 1 Le brûlage et la mise en décharge brute (dépotoir) ne sont pas traités adéquatement dans les Recommandations et sont pratiqués couramment dans les pays visés à lannexe 1. - Mener des études sur le terrain pour élaborer des méthodologies ou utiliser les approches proposées par les pays visés à lannexe 1 pour ces catégories. - Peaufiner les sections en cause pour refléter les conditions qui règnent dans de nombreux pays visés à lannexe 1.
100
Autres lacunes recensées dans les méthodologies
Recommandations en matière de bonnes pratiques Améliorations proposées
- Les Recommandations ne prennent pas en considération les conditions qui règnent dans les pays tropicaux ni les méthodes de gestion des déchets solides et des eaux usées. - Lapproximation utilisée dans les Recommandations afin de calculer les émissions dhémioxyde dazote liées aux eaux dégout (la même approximation que celle utilisée dans les Lignes directrices de 1996) ne reflète pas adéquatement la situation des zones côtières/insulaires. - Effectuer des études sur le terrain pour affiner la méthodologie - Adopter les méthodologies proposées décrites dans le chapitre sur lagriculture, en faisant des distinctions selon les conditions géographiques.
101
Complexité de la méthodologie
Recommandations en matière de bonnes pratiques Améliorations proposées
- La méthodologie décrite pour les décharges de déchets solides et lincinération des déchets nécessite des données qui ne sont habituellement pas disponibles dans les pays visés à lannexe 1. - Des méthodes semblables à la méthode de vérification applicable aux eaux usées devraient être fournies pour améliorer lexhaustivité des déclarations.
102
Problèmes concernant les données sur les activités
Absence de données sur les déchets solides produits
Absence de données sur les séries temporelles relatives à la production de déchets
Non-disponibilité de données désagrégées
Absence de données sur la composition des déchets solides
Absence de données sur les conditions doxydation
Extrapolations fondées sur les données antérieures utilisées pour appliquer le Niveau 2 à la production de CH4 dans les décharges de déchets solides
Faible fiabilité et grande incertitude des données
103
Problèmes concernant les facteurs démission
Valeurs par défaut inadéquates fournies dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC
Données par défaut non adaptées aux situations nationales
Absence de facteurs démission désagrégés
Non-disponibilité de facteurs de conversion du méthane pour certaines Parties visées à lannexe 1
Faible fiabilité et grande incertitude des données
Absence de facteurs démission relatifs à lincinération des déchets dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC (traités dans les Recommandations de 2000 en matière de bonnes pratiques)
Données par défaut habituellement dans les limites supérieures, doù une surestimation.
104
Liste des problèmes(catégories)
105
Émissions de CH4 provenant des décharges de
déchets solides Tableau 6.A
106
Questions méthodologiques
  • Mise en décharge brute ou incinération à ciel
    ouvert
  • Recyclage, habituellement du bois et du papier,
    mais aussi de déchets organiques

107
Données sur les activités et facteurs démission
  • Absence de données sur les activités, tant pour
    la série temporelle actuelle que pour la série
    requise, pour les flux de déchets et leur
    composition
  • Données sur les activités par défaut seulement
    pour 10 pays visés à lannexe 1
  • Les valeurs fournies pour le paramètre k aux fins
    de lapplication de la Méthode de décomposition
    de premier ordre ne traduisent pas les conditions
    tropicales qui caractérisent les températures et
    lhumidité. La valeur supérieure est de 0,2 dans
    les Recommandations et de 0,4 dans les Lignes
    directrices.
  • Le facteur de correction de méthane, même si on
    utilise la valeur la plus faible, soit 0,4, peut
    entraîner des surestimations en raison de la
    faible profondeur et du recours fréquent au
    brûlage comme prétraitement aux sites
    délimination.

108
Émissions liées au traitement des eaux
uséesTableau 6.B
109
Questions méthodologiques
  • Pour les émissions de CH4 liées au traitement des
    eaux usées domestiques, les Recommandations
    présentent une méthode simplifiée appelée
     méthode de vérification  qui est dépourvue des
    complexités des Lignes directrices de 1996 du
    GIEC.
  • Dans les pays visés à lannexe 1, les méthodes ou
    paramètres nationaux, voire les données sur les
    activités, sont parfois rarement disponibles.
  • Pour les émissions de CH4 liées au traitement des
    eaux usées industrielles, les Recommandations
    présentent une pratique optimale si les émissions
    constituent une source principale, recommandant
    le choix de 3 ou 4 industries clés.
  • Pour les émissions de N2O liées aux eaux dégout,
    aucune amélioration na été apportée aux
    Recommandations par rapport aux Lignes
    directrices. Cette méthodologie comporte
    plusieurs limites qui ont incité plusieurs pays
    visés à lannexe 1 à la considérer
     inapplicable .

110
Données sur les activités et facteurs démission
  • Les Parties visés à lannexe 1 disposent rarement
    de données sur les activités et de facteurs
    démission pour les émissions de CH4 liées aux
    eaux usées domestiques, et la  méthode de
    vérification  peut savérer utile pour régler ce
    problème. Quoi quil en soit, les Recommandations
    représentent une amélioration, car les émissions
    potentielles de CH4 sont identifiées.
  • En ce qui concerne les émissions de CH4 liées aux
    eaux usées industrielles, lorsquil sagit dune
    source clé, il est possible de considérer
    uniquement les plus grandes industries.
  • En ce qui a trait aux émissions de N2O liées aux
    eaux dégout, les données sur les activités sont
    relativement simples et faciles à obtenir.

111
Émissions attribuables à lincinération des
déchets Tableau 6.C
112
Questions méthodologiques
  • Cette catégorie de source na été que brièvement
    mentionnée dans les Lignes directrices de 1996 du
    GIEC, mais elle est examinée en détail dans les
    Recommandations en matière de bonnes pratiques.
  • Dans les pays visés à lannexe 1, lincinération
    des déchets (autres que les déchets médicaux) est
    peu courante en raison de ses coûts élevés.
  • Une distinction est faite entre le CO2 et le N2O
    le calcul des émissions de CO2 est basé sur le
    bilan massique, tandis que le calcul des
    émissions de N2O dépend des conditions
    dexploitation.

113
Données sur les activités et facteurs démission
  • Les Recommandations en matière de bonnes
    pratiques reconnaissent la difficulté de
    recueillir des données sur les activités afin de
    distinguer les quatre catégories proposées
    (déchets municipaux, déchets dangereux, déchets
    médicaux et boues dépuration).
  • En labsence de données, il nest pas nécessaire
    de distinguer les quatre catégories proposées
    sil ne sagit pas dune catégorie de source clé.

114
Examen et évaluation des données sur les
activités et des facteurs démission  état des
données et options
115
État de la BDFE pour le secteur des déchets
  • La BDFE est une nouvelle base de données.
  • On sattend à ce que tous les experts
    enrichissent la BDFE.
  • À lheure actuelle, la BDFE ne contient que des
    renseignements limités sur les facteurs
    démission du secteur des déchets.
  • Dans lavenir, grâce aux contributions des
    experts du monde entier, la BDFE devrait devenir
    une source fiable de données sur les facteurs
    démission aux fins de linventaire des GES.

116
BDFE Situation du secteur des déchets
Catégorie Lignes directrices de 1996 du GIEC Mesures des facteurs démission
Enfouissement des déchets solides (6A) 115
Traitement des déchets solides (6B) 191
Incinération des déchets (6C) 47
Autre (6D) 0
Total (en date doctobre 2004) 353
117
Estimation et réduction des incertitudes
118
Estimation et réduction des incertitudes
  • Conformément aux bonnes pratiques, les
    estimations de linventaire des GES doivent être
    exactes.
  • Il ne doit pas y avoir de sous-estimations ni de
    surestimations.
  • Les causes dincertitude peuvent inclure
  • des sources non identifiées
  • labsence de données
  • la qualité des données
  • le manque de transparence.

119
Incertitudes liées aux déclarations décharges
de déchets solides
  • Principales sources dincertitude 
  • données sur les activités (volume total de
    déchets solides municipaux DSMT et fraction de
    déchets mis en décharge DSMF)
  • facteurs démission (constante du taux de
    production de méthane).
  • Autres facteurs mentionnés dans les
    Recommandations, tableau 5.2 
  • carbone organique dégradable, fraction de carbone
    organique dégradable libéré, facteur de
    correction de méthane, fraction de méthane dans
    les gaz denfouissement
  • peut-être aussi récupération du méthane et
    facteur doxydation.

120
Incertitudes liées aux déclarations traitement
des eaux usées domestiques
  • Incertitudes relatives à la DBO/habitant, à la
    capacité maximale de production de méthane et à
    la fraction traitée par voie anaérobie (les
    données démographiques présentent une faible
    incertitude (5 )).
  • Plages par défaut
  • DBO/habitant et capacité maximale de production
    de méthane ( 30 )
  • Pour la fraction traitée par voie anaérobie,
    faire appel à lopinion dexperts.

121
Incertitudes liées aux déclarations traitement
des eaux usées industrielles
  • Incertitudes relatives à la production
    industrielle, à la DCO/eaux usées unitaires (de
    -50  à 100 ), à la capacité maximale de
    production de méthane et à la fraction traitée
    par voie anaérobie.
  • Plages par défaut
  • production industrielle (25 )
  • capacité maximale de production de méthane
    (30 ).
  • Pour la fraction traitée par voie anaérobie,
    faire appel à lopinion dexperts.

122
Incertitudes liées aux déclarations
incinération des déchets
  • Les incertitudes relatives aux données sur les
    activités portant sur le volume de déchets
    incinérés sont présumées être faibles (5 ) dans
    les pays développés. Elles peuvent être plus
    élevées pour certains déchets, tels les déchets
    médicaux.
  • En ce qui a trait au CO2, une forte incertitude
    caractérise la fraction de carbone fossile.
  • En ce qui a trait aux valeurs par défaut pour le
    N2O, lincertitude est de 100 .
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