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Promotion de la sant

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Promotion de la sant et Pr vention Rep res conceptuels et strat gies d action face aux In galit s Sociales de Sant Pierre LOMBRAIL, PU (SMBH, Paris 13 ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Promotion de la sant


1
Promotion de la santé et PréventionRepères
conceptuels et stratégies daction face aux
Inégalités Sociales de Santé
  • Pierre LOMBRAIL, PU (SMBH, Paris 13, PRES
    Sorbonne Paris Cité) PH (Avicenne, GH Paris
    SSD, AP-HP). 12 juillet 2012

2
Plan de lexposé
  • Pourquoi en parler ?
  • Prévention et risques
  • Risque(s) et stratégies de prévention ( paradoxe
    de la prévention  et  inequality paradox )
  • Inégalités Sociales de Santé (ISS) et nécessité
    dune approche intersectorielle de promotion de
    la santé pour les réduire
  • Stratégies daction face aux inégalités sociales
    de santé

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Pourquoi en parler ?
  • Le poids de la mortalité prématurée  évitable 
    indique des priorités pour la prévention, fondée
    sur une connaissance des  facteurs de risque 
    de survenue des maladies en cause
  • Les inégalités sociales et géographiques
    nécessitent une prise en compte des
     déterminants sociaux de la santé  à travers
    une politique de promotion de la santé

4
Une mortalité prématurée parmi les plus élevées
dEurope. DREES, HCSP 2010.
  • La mortalité avant 65 ans représente 20 des
    décès et concerne en majorité les hommes (70)
  • mais lavantage des femmes en matière de santé
    sérode
  • Les décès par tumeurs malignes du larynx, de la
    trachée, des bronches et du poumon ont augmenté
    de 50 entre 2000 et 2006 en lien direct avec
    laugmentation du tabagisme féminin
  • Les causes  initiales  de décès prématurés sont
  • cancers (41 1 DC sur 3 chez les H et ½ chez
    les F),
  • morts violentes (accidents et suicides 15,4),
  • maladies cardio-vasculaires (13,4).

5
Mortalité  prématurée  et  évitable  une
vision médicale de la préventionHaut Comité de
la Santé Publique. La santé en France. La
documentation française, 1994. Haut Comité de la
Santé Publique. Rapport sur la santé en France
2002 (téléchargeable).
  • Mortalité prématurée ensemble des décès
    survenant avant lâge de 65 ans.
  • Mortalité évitable ensemble des décès
    prématurés  liés à des causes qui, compte tenu
    des connaissances médicales et de létat du
    système de santé, devraient pouvoir être évitées
    ou diminuées. 
  • Mortalité liée aux risques  individuels 
    comme la consommation dalcool ou (et) de tabac,
    les conduites dangereuses (automobile, sexuelle).
    Cette catégorie comprend les cancers du poumon et
    des voies aérodigestives supérieures, les
    cirrhoses, les accidents de la circulation, les
    chutes accidentelles, le suicide et le sida.
  • Mortalité liée au système de soins. Cette
    sélection comprend notamment cardiopathies
    ischémiques et maladies cérébro-vasculaires,
    cancers du sein et de lutérus, mortalité
    maternelle
  • Attention la mortalité attribuée à des risques
    individuels nécessite des mesures préventives
    individuelles mais aussi des mesures visant les
    causes  fondamentales  de ces risques.

6
Prévention
  • 3 définitions et une modalité de mise en oeuvre

7
Prévention (1) quand ?Commission on chronic
illness. Chronic illness in the United States.
Harvard Univ Press, Cambridge, 1957.
  • Prévention primaire éviter lapparition de
    problèmes de santé chez des sujets sains (ce qui
    suppose quon connaît les  risques  exposant à
    la survenue de ces problèmes)
  • Prévention secondaire dépister un événement
    morbide au stade précoce (habituellement
    silencieux) chez un individu atteint non traité,
    de manière à pouvoir le prendre en charge
    efficacement
  • Prévention tertiaire éviter les rechutes et les
    complications dun événement morbide chez un
    individu atteint et traité
  • Certains parlent de prévention  quaternaire 
    pour désigner la prévention (des conséquences) de
    la surmédicalisation

8
Prévention (2) qui ?An operational
classification of disease prevention. Gordon R.
Public Health Report 198398107-109.
  • Prévention universelle concerne la population
    entière (réglementation, taxation,
    recommandations générales en termes de nutrition
    et dactivité physique,)
  • Prévention sélective concerne une catégorie de
    la population, identifiée selon des critères
    socio-démographiques (dépistage organisé du
    cancer du sein ou du cancer colo-rectal hommes
    et (ou) femmes de 50 à 75 ans , MTDents enfants
    6 et 12 ans, )
  • Prévention indiquée concerne des personnes ou
    des groupes malades ou ayant un indice observable
    ou mesurable de risque (surpoids, tabagisme
    hypertension artérielle ou hypercholestérolémie
    )

9
Prévention (3) comment ?(SM Teutsch, CDCs,
MMWR 1992411-12)
  • Prévention clinique ( prévention médicalisée )
  • Modèle médical traditionnel diagnostic précoce
    et traitement
  • Approche individuelle ( opportuniste ), le plus
    souvent dans le système de soins (dépistage
    (cancers, caries, ), vaccinations, etc ) de
    plus en plus souvent organisée sur une base
    collective (K, MTDents, )
  • Changements de comportements (éducation pour la
    santé)
  • Sadresse à des individus ou à des groupes et
    nest pas lapanage des seuls professionnels de
    santé
  • Fait une hypothèse linéaire(réductrice) de
    production du changement (connaissances ?
    attitudes ? comportements)
  • Actions sur lenvironnement (protection de la
    santé)
  • Porte sur lenvironnement physique et humain
    ( créer des milieux (de vie et de travail)
    favorables )
  • Nécessite limplication de la société et demande
    peu deffort des individus (prévention
     passive )
  • Vise des risques avérés ou potentiels (principe
    de précaution)
  • ²

10
Définir le risque (1) Comment ?
  • Nous sommes tous certains de mourir
  • Mais seuls certains vont développer certaines
    maladies, dautres pas pourquoi ?
  • ? risque individuel
  • Nous sommes tous exposés (plus ou moins) à des
    risques dont nous navons pas toujours conscience
    au quotidien (qualité de leau, de lair,
    habitudes alimentaires) qui modulent la
    probabilité de tous dêtre affecté par certaines
    maladies
  • ? risque populationnel

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Définir le risque (2) Pourquoi ?
  • Ces deux types de risque (individuel et
    populationnel) définissent 2 approches de la
    prévention primaire
  • Prévention  indiquée  porte sur les sujets à
    risque et tente déviter la survenue de la
    maladie dont ils sont menacés (stratégie  du
    haut risque individuel )
  • Prévention  universelle (ou sélective) 
    dirigée vers lensemble (dun segment) de la
    population, quel que soit son état de santé
     elle tend à permettre à chacun de maintenir,
    conserver ou améliorer sa santé  (stratégie
     populationnelle )

12
Paradoxe de la prévention
  • La stratégie du  haut risque  individuel
    consiste à identifier les individus dont le
    risque de développer une maladie est élevé (du
    fait de la présence dun facteur étiopathogénique
    Hyper Tension Artérielle, marqueur de risque
    âge, lésion préclinique adénome colique,
    etc), puis à prendre en charge ces individus
  • Exemples dépistage et traitement des facteurs
    de risque cardio-vasculaires, dépistage des
    cancers / lésions précancéreuses, dépistage des
    caries dentaires
  • Cette stratégie de  prévention médicalisée
    génère des bénéfices individuels élevés mais elle
    a un impact modeste sur la santé de la population
    car les individus à haut risque ne sont pas ceux
    qui produisent le plus grand nombre de cas dans
    la population cest le  paradoxe de la
    prévention 

13
Stratégie  populationnelle 
  • Vise à maîtriser les déterminants de lincidence
    des maladies, cest-à-dire modifier la
    distribution des facteurs de risque dans la
    population
  • Elle vise à changer le comportement de toute la
    population (activité physique, consommation
    régulière de fruits et légumes, ) et (ou) à agir
    sur des déterminants collectifs (diminuer le sel
    dans les produits alimentaires dorigine
    industrielle (conserves) ou artisanale (pain),
    aménager un espace public favorable à lexercice
    physique, limiter les expositions
    professionnelles (bruit, températures extrêmes,
     stress ) ) pour abaisser le niveau de risque
    général

14
(No Transcript)
15
Stratégie  en population  limites (3)
16
Les mesures universelles bénéficient généralement
plis aux segments de la population les plus
favorisés et les moins à risque. Réduire les ISS
nécessite un renforcement des mesures préventives
en direction des groupes les moins favorisés, qui
sont les groupes les plus à risque
( universalisme proportionné  prôné par lIGAS
en 2011.
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Plan de lexposé
  • Pourquoi en parler ?
  • Prévention et risques
  • Risque(s) et stratégies de prévention (le
     paradoxe de la prévention  et  inequality
    paradox )
  • Inégalités Sociales de Santé (ISS) et nécessité
    dune approche intersectorielle de promotion de
    la santé pour les réduire
  • Stratégies daction face aux inégalités sociales
    de santé

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Les constats des ISS sur tous les indicateurs,
de  position  et de santé
  •  Social  selon les 3 indicateurs de
     position 
  • revenu,
  • profession - catégorie professionnelle,
  • niveau déducation
  •  Santé  mesurée par les indicateurs de
  • mortalité, morbidité, déficience incapacité -
    handicap,
  • qualité de vie, bien-être

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2 situations extrêmes chez les  Inactifs 
Un  gradient , des cadres aux ouvriers non
qualifiés
Un gradient de mortalité qui nexclut pas des
situations extrêmes. Source Annette Leclerc,
2010
20
Les  déterminants  (1)
  • Un déterminisme social complexe, au-delà dune
    différenciation sociale des risques
     individuels 

21
Le débat français se concentre sur les inégalités
daccès aux soins
  • Ces inégalités sont réelles, sociales et
    géographiques, mais nexpliquent quune partie
    des inégalités sociales de santé

22
Inégalités sociales de soins
  • Il existe des inégalités sociales de santé qui
    relèvent pour partie dinégalités de soins
    (préventifs, curatifs ou de rééducation /
    réadaptation) ces inégalités touchent
    particulièrement les personnes en situation de
    vulnérabilité sociale mais traversent de fait
    lensemble de la société
  • Indépendamment du champ couvert par la
    protection sociale, qui contraint les
    possibilités dutilisation ( accès potentiel ),
    il existe des difficultés daccès  effectif 
    aux soins, quil sagisse daccès  primaire 
    (entrée dans le système de soins) ou daccès
     secondaire  (manière structurellement
    déterminée dont se déroulent les soins après un
    premier contact)

23
Avoir (ou pas) une protection sociale
complémentaire dépend fortement du revenu
Pourcentage de personnes non couvertes par une
assurance complémentaire. Source enquête SPS
2006
24
Inégalités daccès effectif accès primaire (le
recours)
  • Elles sexpliquent du fait de
  • - refus (du professionnel)
  • - méconnaissance du besoin (par la personne),
  • - renoncement au soin (par la personne
     renoncements barrière ,  renoncements
    refus  Desprès et al, IRDES, 2011).

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Renoncement aux soins pour raisons financières
Source enquête SPS 2006
26
Inégalités sociales de santé deux (trois)
ordres de pistes explicatives
  • Les travaux modernes (Evans et al, Marmot,
    Wilkinson) mettent en avant le rôle de
    déterminants sociaux conditions de vie et de
    travail, degré (sentiment) de maîtrise de sa vie,
    capital social, ? nécessité dune approche
    intersectorielle de promotion de la santé
  • Ils montrent également la constitution des
    inégalités tout au long du cycle de vie, les
    conditions de vie connues dans lenfance ayant
    des conséquences à lâge adulte et au-delà
  • Ce qui se double dune composante territoriale

27
(No Transcript)
28
Santé et travail en Île de FranceEtat de santé
et inégalités sociales et territoriales
éléments de diagnostic francilien. ARS ÎdeF, 2011.
  • Daprès les données de lenquête SUMER 2002-2003
    (des médecins du travail interrogent des salariés
    du privé sur leurs conditions de travail dans la
    semaine qui précède)
  • 8 des salariés franciliens (290.000 personnes)
    sont exposés à au moins une substance cancérigène
    dans le cadre professionnel
  • 27,5 sont en situation de  stress  au travail
    ( job strain ) car exposés à une forte demande
    psychologique alors quils ont une latitude
    décisionnelle faible

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Expositions environnementales et ISS Deguen S,
Zmirou-Navier D. adsp n 73 décembre 2010, 27-28.
  • Pollution atmosphérique, activités industrielles
    polluantes ou à risque (AZF), nuisances sonores,
    polluants à lintérieur du logement
  • Cumul dexpositions
  •  souvent, les territoires défavorisés conjuguent
    les nuisances variées (bruit du trafic, pollution
    atmosphérique, habitat dégradé). De plus, les
    personnes qui résident dans ces territoires
    occupent souvent des emplois où elles sont
    exposées à dautres facteurs de risque, avec des
    horaires de travail irréguliers ou décalés, des
    charges physiques, du bruit ou lutilisation de
    produits dangereux. 

30
Les inégalités se forgent tôt dans lenfance.
Exemple la santé des enfants en grande section
de maternelle en 2005-2006. Guignon et coll,
Études et eésultats, n737, septembre 2010,
  •  Des différences sociales encore très marquées
    sur la santé bucco-dentaire malgré une évolution
    globale favorable  7,5 des enfants de 5 à 6
    ans avaient au moins 2 dents cariées non soignées
  • Moins de 2 chez les enfants de cadres contre 11
    chez les enfants douvriers
  • 17 en ZEP, 6 hors ZEP

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Rangs moyens de tests selon la position
socio-économique (SEP) des parents et le rang
initial. Thierry Lang, daprès Feinstein 2003.
Source British Cohort Survey.
Tests de développement Intellectuel, émotionnel
et personnel
100
SEP
80
N105
élevée
N55
N36
40
basse
N54
10
120 mois
22 mois
40 mois
60 mois
Les inégalités se forgent tôt dans lenfance
32
Les inégalités se forgent tôt dans lenfance
(suite). Diapo empruntée à Thierry Lang
  • Dans une cohorte de 1863 enfants québécois suivis
    de la naissance à 7 ans
  • Les enfants de milieu défavorisé (niveau scolaire
    de leur mère) bénéficiant dun accueil formel en
    crèche avaient à 7 ans un score cognitif
    identique à ceux des catégories favorisées,
    comparés à ceux gardés à domicile (mère ou
    parents)
  • Aucune différence nest observée pour les mères
    de bon niveau détudes

Geoffroy et al. Closing the gap in academic
readiness and achievement the role of early
childcare. J Child Psychol Psychiatry 2010
Dec51(12)1359-67.
33
Inégalités de santé cycle de vie
(2)Contribution of lifelong adverse experiences
to social inequalities findings from a
population survey in France. Cambois E, Jusot F.
Eur J Public Health 201121667-673.
  • Des  difficultés dans la vie  (financières,
    logement, isolement actuelles ou passées)
  • Sont déclarées par 20 de léchantillon ESPS 2004
    (1915 hommes et 2393 femmes de 35 ans ou plus),
    plus souvent chez les employés ouvriers / bas
    revenus que chez les cadres (10)
  • Et sont associées à une moins bonne santé perçue
    (x3 chez les femmes), à la déclaration dau moins
    une maladie chronique (x2) ou dune incapacité
    (x4 chez les femmes les moins riches), dautant
    plus quon est moins favorisé
  • ? Les  difficultés dans la vie  contribuent au
    gradient social et à la variabilité à lintérieur
    des groupes sociaux

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Premières orientations pour laction
  • Il faut améliorer laccès aux soins
  • Il faut surtout agir sur les autres déterminants
    de la santé des comportements individuels à la
    répartition des ressources dans la société, en
    passant par les conditions de vie et de travail
  • ? promotion de la santé

35
Promotion de la santé (Charte dOttawa, 1986)
  •  La promotion de la santé est un processus qui
    vise à rendre lindividu et la collectivité
    capables dexercer un meilleur contrôle sur les
    facteurs déterminants de la santé   elle vise
    légalité en matière de santé. Ses interventions
    ont pour but de réduire les écarts actuels
    caractérisant létat de santé, et doffrir à tous
    les individus les mêmes ressources et
    possibilités pour réaliser pleinement leur
    potentiel santé. Cela comprend une solide
    formation dans un milieu apportant son soutien,
    linformation, les aptitudes et les possibilités
    de faire des choix sains. Les gens ne peuvent
    réaliser leur potentiel de santé optimal sils ne
    prennent pas en charge les éléments qui
    déterminent leur état de santé. 

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Promotion de la santé préalables
  •  La santé exige un certain nombre de conditions
    et de ressources préalables, lindividu devant
    pouvoir notamment
  • Se loger,
  • Accéder à léducation,
  • Se nourrir convenablement,
  • Disposer dun certain revenu,
  • Bénéficier dun système éco-stable,
  • Compter sur un apport durable en ressources,
  • Avoir droit à la justice sociale et à un
    traitement équitable.
  • Tels sont les préalables indispensables à toute
    amélioration de la santé  selon la Charte
    dOttawa, OMS, 1986, auxquels la Charte de
    Djakarta, 1997, ajoute la sécurité sociale, les
    relations sociales, la responsabilisation des
    femmes et le respect des droits de lhomme.

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Lintervention en promotion de la santé. (Charte
dOttawa)
  • Élaborer une politique publique saine ( santé
    dans toutes les politiques publiques )
  • Créer des milieux favorables (physiques et
    humains, professionnels et dans la cité)
  • Renforcer laction communautaire (loi de cohésion
    sociale, politique de la ville)
  • Acquérir des aptitudes individuelles (10
    compétences psycho-sociales définies par lOMS)
  • Réorienter les services de santé (PRS ÎdeF
    schéma de prévention  pratiques cliniques
    préventives )

38
Les stratégies dactionHealth inequalities
concepts, frameworks and policy. Briefing paper.
NHS. Health Development Agency
  • Améliorer la santé des plus  démunis 
    ( improving the health of poor people )
  • Réduire lécart entre les plus démunis et le
    reste de la société (narrowing health gaps )
  • Réduire lensemble du gradient dinégalités
    sociales de santé ( reducing health gradients )

39
(No Transcript)
40
(No Transcript)
41
Merci de votre attention
42
(No Transcript)
43
(No Transcript)
44
(No Transcript)
45
Inégalités sociales et territoriales sont
profondément intriquées
  •  Effets de composition  les territoires en
    moins bonne santé sont aussi ceux dont la
    population est moins favorisée que la moyenne,
    voire fortement précarisée et vulnérable
  •  Effets de structure  les territoires en
    moins bonne santé cumulent les inégalités
    sociales avec une offre de services moindre,
    publics (poste, commissariat, etc) ou privés
    (professionnels de santé, commerces, offre
    culturelle et sportive) la qualité du vivre
    ensemble y est également affectée

46
(No Transcript)
47
(No Transcript)
48
Renoncements individuels
  • Indépendamment dune éventuelle méconnaissance
    des besoins de soins, les obstacles sont
    multiples
  • administratifs (faire valoir ses droits,
    notamment pour les personnes en état de
    relégation comme les détenus, les étrangers en
    situation irrégulière ou les personnes se
    prostituant CISS, 2010)
  • économiques (paiement, avance de frais,
    dépassements)
  • pratiques (éloignement géographique, accès
    physique pour les personnes handicapées)
  • culturels (intelligibilité du système)
  • psycho-sociaux (attention à soi, regard de
    lautre santé mentale discrimination
    migrants, )
  • personnels (choix de priorité)

49
Inégalités daccès secondaire
  • Par construction (des référentiels de pratique
    clinique et) par construction du système
  • Primauté du soins curatif et affaiblissement des
    dispositifs de prévention collective (PMI, santé
    scolaire, santé au travail)
  • Disparités géographiques de moyens
  • Cloisonnements multiples, etc
  • Par omission de soins (curatifs ou) préventifs
  • Lattention aux soins préventifs est globalement
    insuffisante
  • Une prise en charge indiscriminée laisse perdurer
    des inégalités de soins

50
Pratique dun examen de dépistage du cancer du
col utérin dans les 3 ans, population couverte
par une mutuelle (MGEN)
  • Résultats ajustés sur lâge
  • Source  les facteurs associés au dépistage des
    cancers du col 
  • Chan Chee et coll, RESP, 2005
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