Intoxication par la CHLOROQUINE - PowerPoint PPT Presentation

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Intoxication par la CHLOROQUINE

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Intoxication par la CHLOROQUINE De MATTEIS Olivier DESC r animation m dicale 13-12-2004 Marseille Chloroquine: Pr sentation En France: NIVAQUINE et SAVARINE Se ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Intoxication par la CHLOROQUINE


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Intoxication par la CHLOROQUINE
  • De MATTEIS Olivier
  • DESC réanimation médicale
  • 13-12-2004 Marseille

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Chloroquine Présentation
  • En France NIVAQUINE et SAVARINE
  • Se présente sous forme de cp, sirop ou IV, IM,SC
  • NIVAQUINE 100 mg par cp séc (existent cp à 300mg)
  • par cp chloroquine sulfate exprimé en
    chloroquine 100 mg
  • Liste II     
  • Boite de 100 (5.5 Euros) et de 20 (2,5 Euros)
    Remboursés à 65 ,
  • Classement pharmaco-thérapeutique VIDAL
    Antipaludique, Traitement de fond des
    rhumatismes inflammatoires, Antiphotosensibilisant
    ,

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  • PosologieCp à 1OO mg un par jour, depuis la
    veille du départ et jusqu'à 4 semaines après le
    retour Cp à 3OO mg un cp deux
    fois par semaine à jour fixe, à partir d'une
    semaine avant le départ et jusqu'à 4 semaines
    après le retour
  • Savarine Association chloroquine proguanil
  • Boîte de 28 comprimés (1 cp de Savarine
    100 mg de chloroquine 200 mg de proguanil).
  • En Europe ARALEN, AVLOCOR, BEMAPHATE, CIDANCHIN,
    NIVAQUINE, RESOCHIN, EIMERQUIN
  • Le nombre d'intoxications aiguës reste rare
  • Cependant facilité d'obtention, stockage dans
    pharmacie familiale, conditionnement (1boîte100
    comprimés, soit 10g de chloroquine équivalent à
    deux fois la dose mortelle).

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Pharmacodynamie
  • Intoxication potentiellement grave par ses effet
    cardio-vasculaires.
  • Mise en jeu le pronostic vital sans coma
    annonciateur
  • Le mécanisme est le puissant effet stabilisant de
    membrane anti-arythmique de classe I (proche des
    quinidiniques) qui comporte- action inotrope
    négative- vasodilatation- trouble de la
    conduction intra-cardiaque.
  • Intoxications redoutables par la précocité (1 à 4
    heures après ingestion)et la gravité des troubles
    cardio-vasculaires.

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Toxico cinétique
  • Absorption duodénum et 1ères anses grêles
  • Biodisponibilité 90.
  • Métabolisme hépatique.
  • Elimination rénale.
  • ½ -vie d'absorption courte, 1-3H.
  • ½ -vie d'élimination longue et variable, 6- 31H.

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Relation dose-effet
  • Dose toxique 2 g
  • Dose revue à la baisse si poids léger.
  • Chez l enfant 25 mg/kg en 1 prise soit pour 10
    kg 2cp et pour 40 kg 10cp
  • Si dose gt5g ó mortel en l'absence de traitement.

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  • Avantage patient souvent conscient et
    l'évaluation de la dose ingérée a
    l'interrogatoire est assez fiable.
  • Chloroquinémie sur SANG TOTAL
  • Taux thérapeutique 1 à 6 m mol/l sur sang total.
  • Sigt12 m mol/l ó signes ECG constants.
  • Sigt25 m mol/l ó spontanément létal (sauf prise de
    benzodiazépine associée).

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Diagnostic
  • Interrogatoire du patient ou des proches
  • Heure d'absorption, dose supposée ingérée. L
    absence de signes après 6h00 remet en doute
    lingestion massive.
  • Toxiques associés
  • Contexte psychosocial
  • Recherche des signes cliniques d'intoxication

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Signes essentiellement cardio-vasculaires
  • Tableau initial souvent faussement rassurant .
  • MAIS ARRÊT CARDIAQUE BRUTAL ET INOPINE, sans
    rapport avec un éventuel trouble de conscience.
    Un arrêt cardiaque peut survenir dans les 30
    minutes qui suivent l'ingestion
  • Signes cardio-vasculaires Signes ECG et TA
  • Hypotension artérielle constante si intoxication
    sévère avec absence de tachycardie réflexe (FC
    80 bpm).

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Signes neuro-sensoriels
  • Quasi-constants et présents dans l'intervalle
    libre qui sépare l'ingestion des toxiques et les
    1er signes cardio-vasculaires.
  • Baisse acuité visuelle, modification champs
    visuel, vision floue, diplopie, voire cécité
    transitoire.
  • Acouphènes, vertiges, hypoacousie.
  • Céphalées, agitation, obnubilation, voire coma ou
    crises comitiales (Coma et crises comitiales
    s'accompagnent souvent d'un collapsus).
  • Absence de séquelles .

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Signes digestifs et respiratoires
  • Signes digestifs
  • Vomissements fréquents, s'ils sont très précoces
    (lt1H) ils peuvent diminuer de façon considérable
    la quantité de chloroquine absorbée.
  • Mais plus tardifs, ils exposent au risque
    d'inhalation bronchique.
  • Diarrhée parfois.
  • Signes respiratoires
  • Polypnée avec hypoxie sans hypercapnie(mécanisme
    non expliqué).
  • SDRA au cours d'intoxication grave.

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Signes métaboliques
  • HYPOKALIEMIE REFLETE LA GRAVITE DE L
    INTOXICATION
  • Avec des signes ECG qui se confondent avec ceux
    liés à l'intoxication
  • Parfois profonde lt1mmol/l entraînant une
    tétraparésie
  • Mécanisme probable transfert intracellulaire
  • créatinine et acidose lactique fréquemment
    constatées. Lhypokaliémie est un bon signe
    dintoxication. Elle est paradoxale en présence
    dacidose lactique.
  • urée, créatinine, CPK insuffisance rénale
  • Rhabdomyolyse

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ECG
  • Valeur d'alarme précèdent toujours les
    manifestations hémodynamiques.
  • Aplatissement onde T voire apparition onde U
    responsables d'un allongement du QT.
  • Elargissement QRSgt 0,10sec (peut atteindre
    0,40sec), respectant la morphologie QRS
    physiologique ou prenant l'aspect d'un bloc de
    branche.
  • BAV I(fréquent) II ou III (rare).
  • Troubles du rythme associés en général à
    collapsus
  • ESV,TV,FV.
  • Torsade de pointes.

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  • Tachycardie supra ventriculaire à QRS larges
  • La Tachycardie supra ventriculaire à QRS larges
    est difficile à différencier d'une TV, mais en
    fait est beaucoup plus fréquente.
  • Ce trouble du rythme est important à reconnaître
    car le traitement est différent(Choc électrique
    externe si TV)
  • En faveur de la Tachycardie supra ventriculaire à
    QRS larges
  • FClt150/mn
  • Présence d'ondes P avant QRS
  • Absence de phénomène de capture
  • Test au bicarbonate molaire (84/00 )
    administration de 250 ml de bicarbonate molaire
    (84/00 ) qui affine les complexes QRS
    (lt0,10sec), et permet de faire le diagnostic

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Tri
  • Toute suspicion d'intoxication à la chloroquine
    impose l'hospitalisation en réanimation pour une
    surveillance .
  • Critères d'hospitalisation au service porte
  • intoxication de moins de 2 grammes, avec PAS gt
    100 et QRS lt 0,10

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Signes de gravité essentiels avant la 6eme heure
Intox bénigne Intox Intermédiaire Intox Grave
Doselt2g, 2g lt ou Dose lt 4g Dose ³ 4g,
PAS ³ 100 mmHg, PAS ³ 100 mmHg, PASlt100 mmHg,
QRS lt ou 0,10sec QRS ltou 0,10sec QRSgt0,10sec
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Signes de gravité
  • délai gt 3h depuis l'ingestion
  • Facteur essentiel du pronostic rapidité de prise
    en charge
  • tares associées (pathologies cardiaques et
    pulmonaires)
  • Intoxication associée de médicaments cardiotropes
  • Hypokaliémie profonde
  • Convulsions.

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Mise en condition initiale
  • Oxygénothérapie systématique, à fort débit
  • Voie veineuse périphérique NaCl 0,9 en
    garde veine
  • Monitoring scope, SpO2
  • Adrénaline et plateau d'intubation prêts à
    l'emploi

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Ttt des Intoxications bénignes
  • L Hospitalisation en REA s'impose au moindre
    doute
  • Scope, surveillance continue TA
  • ECG à intervalles réguliers très rapprochés les 6
    premières heures (durée du QRS)
  • O2 nasale non systématique, 3 à 4I/min.
  • Charbon activé (efficacité non démontrée) et
    Lavage gastrique (peu productif) Absorption
    précoce c est le pronostic qui justifie leur
    réalisation.
  • Intérêt si intoxication ?2 h 00
  • Pas de traitement spécifique
  • Si aggravation ó discuter traitement d'une forme
    sévère

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Ttt intoxication intermédiaire
  • Maintien en ventilation spontanée, surveillance
    de l'oxygénation(GDS, saturomètre)
  • Charbon activé TOUJOURS
  • Diazépam Dose de charge 0,5mg/kg en 30mn
  • Dose d'entretien
    1mg/kg/24H
  • Adrénaline prête en cas d'aggravation
  • Lavage gastrique N est pas recommandé par tous
    (50 environ)
  • A Faire EN PRESENCE DU REA, A portée de main
    seringue d'Adrénaline
  • Réalisation non systématique et précoce (? 2h00),
    ne doit pas retarder la mise en route du
    traitement spécifique. Risque arrêt cardiaque.
  • Si formes graves protocole d abord puis lavage
    (patient intube)

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Traitement formes graves
  • Prise en charge le plus précocement possible, dés
    la phase pré hospitalière
  • Remplissage
  • Remplissage vasculaire prudent lt 1000ml de
    colloïde en raison de l'action inotrope négative
    de la chloroquine et du risque retardé d'OAP ,
    sera éventuellement poursuivi en réanimation sous
    contrôle des pressions de remplissage
  • Cathéter central impératif
  • Adrénaline IV à la seringue électrique
  • 0,25 mg/kg/mn,
  • puis adapter par paliers de 0,25 mg/kg/mn
    pour obtenir une
  • TASgt100 mmHg.

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  • Intubation orale et ventilation mécanique FiO2 à
    50
  • Il faut utiliser un inducteur rapide type
    ETHOMIDATE HYPNOVEL (ou NESDONAL)
  • Diazépam
  • Dose de charge 2mg/kg en 30mn
  • Dose d'entretien 2-4mg/kg/24H
  • Charbon activé Toujours.
  • Si lavage gastrique (patient intube) protocole
    d abord

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Explications du protocole
  • Adrénaline correction troubles hémodynamiques
    (agent inotrope positif et vasoconstricteur)
  • Diazépam diminue effets toxiques chloroquine
    (sans qu'on sache trop pourquoi)
  • Ventilation mécanique
  • Prophylaxie de l'hypoxémie et/ou de l'acidose qui
    favorisent les arythmies et potentialisent
    l'effet stabilisant de membrane
  • (sans évoquer son intérêt en cas d'arrêt
    cardio-respiratoire, SDRA, prévention
    inhalation), et utilisation fortes doses diazépam

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Troubles hémodynamiques
  • Le plus souvent , l'adrénaline permet de corriger
    ces troubles de façon satisfaisante
  • Si persistance cathétérisme droit obligatoire
    avec 4 causes possibles
  • Correction incomplète de la vasodilatation,
    nécessitant un traitement vasoconstricteur
    complémentaire (métaraminol ou noradrénaline)
  • Surdosage en catécholamines à effet b isolé ou
    prédominant, qui requiert la même sanction
    thérapeutique
  • Choc septique sur pneumopathie d'inhalation.
  • Choc cardiogénique réfractaire.

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Troubles du rythme
  • Intérêt du Bicarbonate molaire permet de
    différencier une tachycardie ventriculaire TV
    dune TSV.
  • FV et TV le choc électrique externe est indiqué.
  • BIV l'entraînement électrosystolique externe ou
    interne est inefficace en raison du siège distal
    et intra ventriculaire du bloc
  • Durée des troubles cardio-vasculaires graves
    lt72H

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Traitement de l'hypokaliémie
  • Très discutable
  • L'apport de potassium ne parvient ni à normaliser
    la kaliémie ni à réduire les troubles du rythme
    ventriculaires graves
  • Mais expose à une hyperkaliémie si un
    insuffisance rénale sinstalle apports
    potassiques très prudents
  • Hémodialyse et techniques d hémoperfusion
    inefficaces

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(No Transcript)
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Surveillance
  • Ionogramme sanguin la correction de
    l'hypokaliémie est réalisée en service de
    réanimation
  • Chloroquinémie pour adaptaion thérapeutique
    (Surtout si doute sur la dose ingérée )
  • Fonction cardio-circulatoire FC, PA,
  • état circulatoire périphérique,
  • ECG (QT, QRS)
  • fonction respiratoire FR, SpO2 , auscultation
  • diurèse
  • état de conscience

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Première Conférence de Consensus 13 Novembre 1987
concernant la place du DIAZEPAM
  • L'imprévisibilité de l'évolution, le risque
    cardio-vasculaire présent pendant plusieurs
    heures justifient la poursuite de ce traitement
    jusqu'au moins le 48ème heure
  • En cas d'efficacité, quel est le mécanisme
    d'action du Diazépam ?
  • Le possible effet anti-arythmique du Diazépam
    peut s'expliquer par une action soit myocardique
    directe, soit cérébrale indirecte. Il est
    impossible de trancher entre ces deux hypothèses,
    de même qu'il est impossible de préciser si le
    Diazépam a une action cardio-vasculaire
    préventive ou curative.

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Mortalité
  • La mortalité hospitalière est de l'ordre de 8 ce
    chiffre ne tient pas compte des décès à domicile.
  • Par
  • Complications iatrogènes de la réanimation et les
    pneumopathies d'inhalation
  • SDRA plus souvent en rapport avec la toxicité
    pulmonaire directe de la chloroquine que
    l'inhalation
  • Incompétence myocardique résistante aux
    catécholamines(intoxications massives gt15g)
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