Title: Loi sur lgalit des droits et des chances des personnes handicapes
1Loi sur légalité des droits et des chances des
personnes handicapées
- Maison départementale des personnes handicapées,
- Conseil consultatif départemental
DSDS- Réunion dinformation du 28 octobre 2005
2Loi handicap une petite révolution?
- Loi très attendue.
- Cette loi simposait pour prendre en compte
lévolution des mentalités intervenue depuis la
loi dorientation du 30 juin 1975 (30 ans). - Tous les aspects de la vie du citoyen handicapé
sont passés en revue prévention, accès aux
soins, ressources, emploi, scolarisation,
accessibilité etc.. - Pose les bases de progrès très importants dans
laccompagnement des PH. Mais les textes
d application? - Notions- clés compensation /guichet unique.
3Loi handicap les avancées majeures
- Elles sarticulent autour de trois axes
prioritaires - la compensation du handicap pour faciliter le
libre choix de son mode de vie par la personne
handicapée (à domicile ou en établissement) - le renforcement de laccessibilité pour permettre
une meilleure participation à la vie sociale
(emploi, école, cadre bâti, etc..) - la simplification des démarches par la mise en
place dun accès unique aux droits et prestations
(nouvelle organisation institutionnelle maison
départementale des PH). - Définition du handicap, jusquici absente,
intégrée dans la loi. - 80 décrets dapplication attendus avant fin
2005! (examen au CNCPH).
4La définition du handicap
- La définition sinspire de la classification
internationale de l OMS. - Le handicap est présenté dans toutes ses
composantes, physique, sensorielle, mentale,
cognitive et psychique et défini non comme une
déficience qui sépare ou exclut, mais comme des
obstacles rencontrés dans la vie quotidienne et
dans la participation à la vie sociale. - Constitue un handicap toute limitation
dactivité ou restriction de participation à la
vie en société subie dans son environnement par
une personne en raison dune altération
substantielle, durable ou définitive dune ou
plusieurs fonctions physiques, sensorielles,
mentales, cognitives ou psychiques, dun
polyhandicapé ou dun trouble de santé invalidant
. Art L 114 nouveau CASF
51. Le choix du mode de vie - la
compensation - les ressources - le
développement de loffre détablissements et de
services
6Historique de la compensationLaffaire Perruche
- Point de départ de laffaire Perruche (2000)
- un laboratoire,effectuant des tests sanguins
concernant une femme enceinte ayant contracté la
rubéole, la déclare à tort immunisée et empêche
la mère dexercer son choix dinterrompre sa
grossesse - enfant atteint dun handicap congénital.
- Décision judiciaire au delà de lindemnisation
des parents du fait de cette faute
professionnelle, la cour de cassation décide
d indemniser lenfant dun préjudice personnel
lié à son handicap. - Motif de cette décision défense de lenfant
s assurer que lenfant bénéficiera lui même de
lindemnisation (et pas seulement les parents) - Double portée de l arrêt 1/crise dans le monde
médical (hausse des primes d assurance etc..)
2/ mise en évidence du problème de la
reconnaissance des droits des personnes
handicapées
7Le droit à compensation
- Les incalculables conséquences juridiques et
éthiques de l arrêt de la cour de cassation le
rendent inacceptable (on ne peut pas considérer
le handicap comme un préjudice dont on peut
demander réparation). - La loi du 4 mars 2002 interdit quun enfant
handicapé puisse demander à la justice réparation
du préjudice subi du fait de sa naissance (même
en cas derreur médicale). Nul ne peut se
prévaloir dun préjudice du seul fait de sa
naissance . - Elle confie à la solidarité nationale la
compensation du handicap.
8Le choix du mode de vie la compensation
- La personne handicapée a droit à la
compensation des conséquences de son handicap
quels que soient lorigine et la nature de sa
déficience, son âge ou son mode de vie. Cette
compensation consiste à répondre à ses
besoins... L 114-1-1 du CASF - Le droit à compensation se traduit entre autres
par le versement d une prestation de
compensation, - La prestation de compensation est une prestation
en nature, affectée à des dépenses bien
identifiées, appropriées au handicap de la
personne. - Un système d évaluation est donc nécessaire.
9La prestation de compensation
- Cette prestation pourra couvrir des charges liées
à - - un besoin en aides humaines (tierce personne)
- - un besoin en aides techniques
- - un besoin en aménagement du logement et du
véhicule et à déventuels surcoûts résultant du
transport - - un besoin en aides spécifiques ou
exceptionnelles pour - lachat ou lentretien de produits liés au
handicap - - un besoin en aides animalières telles que les
chiens guides daveugles et chiens dassistance
10La prestation de compensationle volet aides
humaines
- Dans son volet aides humaines, la prestation de
compensation a vocation à remplacer lACTP. - Il s agit d une aide substantielle pouvant
atteindre 12 h/j et équivaloir à 4 SMIC mensuels,
soit le coût d un séjour en MAS (5 070 mois -
SMIC mensuel 1 218 ). - Chiffrage des heures relève d une appréciation
technique. - La tierce personne peut être
- un ou des salarié(s), même membres de la famille
- Un service prestataire daide à domicile
- Un aidant familial.
- A noter la loi prévoit la formation des aidants
familiaux (a. L248-1 du CASF).
11Conditions dattribution de la prestation de
compensation
- La décision est prise par la CDAPH (instituée au
sein de chaque maison départementale des PH),
après évaluation des besoins du demandeur par une
équipe pluridisciplinaire. - Léquipe pluridisciplinaire évalue les besoins de
la personne handicapée et son incapacité sur la
base - - des aspirations exprimées dans son projet
de vie - - d un référentiel national guidant
lévaluation (annexé au décret sur la prestation
de compensation élément essentiel. - Sur la base de l évaluation réalisée, léquipe
pluridisciplinaire propose un plan personnalisé
de compensation.
12La prestation de compensation aspect financier
- Les montants attribués seront déterminés par
rapport à des tarifs, des taux de prise en
charge, et dans la limite de montants plafonds. - Pour permettre aux personnes handicapées de faire
face aux frais de compensation restant à leur
charge, après déduction de la prestation de
compensation aides financières seront
attribuées par le fonds départemental de
compensation du handicap auquel l Etat
participe.
13Les bénéficiaires de la prestation de
compensation
- A titre provisoire, sont concernées les personnes
de 20 à 60 ans, présentant une incapacité
permanente dau moins 80 (avec besoin d une
tierce personne pour le volet aides humaines). - La loi prévoit de supprimer les barrières d âge
dans certains délais - - une extension aux enfants est envisagée en
2008 - (les enfants ont déjà accès à la compensation
concernant l aména- gement du logement /
véhicule, et les charges résultant du transport). - - extension aux plus de 60 ans dans les 5 ans
(2010) - Combien de bénéficiaires potentiels
- Le chiffre prévisionnel varie de 100 000 à 450
000 bénéficiaires, le coût de la prestation varie
d autant Les conseils généraux craignent
linsuffisance des crédits. Pour le ministère, la
réforme est financée (doublement des crédits de
lactuelle ACTP).
14Vie autonomerevenus d existence améliorés
- Est créée une garantie de ressources s élevant
à 80 du SMIC (soit 766 ) constituée d un
complément de ressources de 166,51 par mois
s adressant aux personnes handicapées - - vivant à leur domicile,
- - qui ne peuvent pas travailler (cap de
travail lt5 circulaire du 7/9/ 05), cumulable
avec lAAH à taux plein. - Est créée en outre, une majoration pour la vie
autonome (qui existait déjà sous le nom de
complément d AAH , d un montant de de 96
/mois), portée à 100 par mois, destinée à
alléger les frais de logement pour les personnes
handicapées qui disposent dun logement
indépendant , qui peuvent travailler mais se
trouvent sans revenu professionnel.
15Vie autonome une AAH plus favorable
- Pour les personnes handicapées qui travaillent
il est permis un cumul de lAAH et des revenus du
travail jusquà 115 du SMIC (seule une fraction
des revenus professionnels sera prise en compte
pour calculer le mon tant de l'allocation,
favorisant notamment les emplois à temps partiel)
- (Pour les personnes handicapées en établissement
(hospitalier, médico-social ou pénitentiaire),
montant d AAH conservé 30 (contre 12
actuellement).
16Le choix du mode de vie développement de
l offre de détablissements et services
- La compensation pourra également être collective,
sous forme d'offres de service ou de places en
établissements spécialisés pour les personnes
dont la situation le nécessite.. - Pour permettre laccompagnement de ces personnes,
un programme de développement des établissements
et services sera impulsé au plan départemental
sous légide de la Caisse Nationale de Solidarité
pour lAutonomie. - L idée est de mieux répondre à la réalité des
besoins.
17La CNSA des moyens nouveaux pour le handicap
- La caisse nationale de solidarité pour
l autonomie (CNSA) est une nouvelle instance
favorisant le pilotage opérationnel des
politiques de la vieillesse et du handicap. - Elle est financée notamment par la journée de
solidarité. - Objectif répartition équitable des moyens sur
le territoire national. - Elle joue un rôle en matière de
- financement
- des prestations (APA, prestation de
compensation) - de développement des établissements
- - dexpertise technique (élaboration de
référentiels d évaluation aide à l élaboration
des schémas et programmes définition
d indicateurs diffusion des bonnes pratiques
échanges entre MD, etc...
182. Laccessibilité aux différents pôles de la
vie sociale
19Laccessibilité généralisée
- Participation effective des personnes handicapées
à la vie sociale - Organisation de la cité autour du principe
daccessibilité généralisée - Accès facilité
- à lécole,
- à lemploi,
- aux transports,
- au cadre bâti, aux NTIC.
20Accessibilité à l école
- Le principe d obligation scolaire (rôle de
l Education nationale) remplace lobligation
éducative. - Changement de logique. Priorité scolarisation
( éducation spéciale). - La scolarisation de lenfant handicapé dans
létablissement le plus proche (dit établissement
de référence) devient la règle. - Dans le cadre de son projet personnalisé, si ses
besoins le nécessitent, l enfant peut être
inscrit dans un autre établissement (notamment
médico-social) sur proposition de létablissement
de référence, avec laccord de ses parents
(sinon, procédure de médiation). - ?Inscription fréquentation.
- ? Complémentarité, passerelles avec le secteur
médico-social développées. Les établissements
médico-éducatifs seront amenés à évoluer en
renforçant leurs relations avec les
établissements scolaires dans le cadre de
conventions.
21Accessibilité à l école un parcours de formation
adapté
- Chaque enfant a droit à une évaluation de ses
compétences, de ses besoins et des mesures mises
en uvre dans le cadre de son parcours, selon une
périodicité adaptée à sa situation (au minimum
tous les 3 ans). - Un projet personnalisé de scolarisation, élément
du plan de compensation, doit être établi, pour
formaliser le parcours de formation de lenfant
tel qu il résulte de l évaluation réalisée par
l équipe pluridisciplinaire de la CDA. - Il propose les mesures permettant le déroulement
de la scolarité (AVS, matériel pédagogique, prise
en charge médico-sociale, horaires etc..). - Effectivité de la scolarisation fonction des
moyens dégagés. - Formation des personnels AIS ? établissement
public national.
22Lemploi développer l accès à lemploi en
milieu ordinaire.
- Intégration professionnelle élément
fondamental pour participation à la société des
personnes handicapées et et leur accès à une vie
autonome. - Taux de chômage des PH trois plus élevé que la
moyenne nationale. - La loi donne donc la priorité dans la mesure du
possible au développement de l accès à lemploi
en milieu ordinaire - - partenaires sociaux mobilisés sur cet enjeu
dans le cadre de la négociation collective (a
132-27 code du travail) - - aménagements raisonnables du poste de travail
imposés - - entreprises incitées à recruter celles qui ne
font aucun effort sont sanctionnées - - les 3 fonctions publiques devront faire le
même effort.
23Accessibilité à l emploi principe de non
discrimination
- Pour développer l accès à emploi , principe
mis en avant - non-discrimination à lembauche des personnes
handicapées (égalité de traitement). - La personne handicapée citoyen à part
entière.Tout ce qui est proposé à une personne
valide doit l être à une personne handicapée
seule la compétence doit faire la différence. - Les associations peuvent agir en justice pour
faire respecter ce droit à l emploi des
personnes handicapées (a.L 122-45-5 code d
travail) - Les employeurs publics ou privés doivent prendre
les mesures appropriées (raisonnables coût en
rapport avec aides reçues) afin de garantir le
respect du principe dégalité de traitement.
24Obligation d emploi renforcée extension des
bénéficiaires, sanctions
- Extension de l obligation d emploi aux
bénéficiaires de l AAH, ce qui permet à ces
derniers de bénéficier des outils de l insertion
professionnelle (Agefiph, Cap emploi, etc) - Les sanctions financières à lencontre des
entreprises ne respectant pas lobligation
demploi des personnes handicapées sont
alourdies le montant de la contribution pourra
atteindre 1500 fois le SMIC, soit le coût annuel
de la rémunération dune personne par
bénéficiaire non employé. - Alignement des trois fonctions publiques sur le
dispositif AGEFIPH existant pour les entreprises
privées mise en place de sanctions et création
d un fonds fonction publique (avec 3 sections)
géré par un établissement public.
25Entreprise adaptée
- Les ateliers protégés deviennent des entreprises
adaptées. Ils sortent du milieu protégé. - Le statut des travailleurs est aligné sur les
salariés de droit commun. - Le salaire ne pourra être inférieur au SMIC.
- Les entreprises adaptées continueront à
bénéficier d une aide au poste forfaitaire
versée par lEtat pour chaque travailleur et
éventuellement de subventions destinées à
compenser les surcoûts liés à l emploi d une
personne handicapée et permettre d assurer suivi
social et formation. -
26Des droits accrus pour lesdes travailleurs des
ESAT
- Vocation médico-sociale de l ESAT réaffirmée
le contrat de séjour devient contrat de soutien
et daide par le travail (modèle et composition
de l équipe disciplinaire fixée par décret) - Une rémunération garantie versée par le CAT dès
l admission montant déterminé par référence
au SMIC. Décret attendu. - Garantie de ressources réformée l établissement
recevra de lEtat une aide au poste
individualisée Ce nouveau mode de rémunération
tiendra davantage compte du travail produit par
les personnes handicapées incitant à leur
promotion au sein de l'établissement, voire à
leur passage en entreprise. - D autres droits sont reconnus amélioration
des congés, VAE, accès plus facile à la
formation, etc... - Des dispositifs de passerelles facilitent
lévolution vers le milieu ordinaire de travail
(convention de soutien, mise à disposition)
27Cadre bâti, transports, NTIC
- Les établissements recevant du public doivent
être tels que toute personne handicapée puisse y
accéder, y circuler, et y recevoir les
informations qui y sont diffusées, dans les
parties ouvertes au public. L information
destinée au public doit être diffusée par des
moyens adaptés aux différents handicaps. - A. L 111-7 code de la construction et de
l habitation
28Cadre bâti, transports, NTIC
- Des délais (souvent un délai maximal de 10 ans)
ont institués pour la mise en accessibilité - des locaux d habitation collectifs (publics
et privés), établissements et installations
recevant du public - des transports et toute la chaîne de
déplacement (cadre bâti, voirie, aménagements des
espaces publics, systèmes de transport) - Accessibilité à linformation et aux savoirs
sous-titrage TV, accessibilité aux sites
Internet des services publics reconnaissance de
la langue française des signes (LSF)
29La prévention et laccès aux soins
- Formation et sensibilisation au handicap des
professionnels de santé, et notamment des
médecins généralistes et des infirmiers - Création dun Observatoire national sur la
formation la recherche et linnovation sur le
handicap - Formation sur le handicap de tous les personnels
de la santé - Mise en place de consultations médicales de
prévention spécifiques - Allongement de la durée du congé maternité pour
les femmes ayant accouché dun enfant très
prématuré
303. Un accès unique aux droits et prestations
- La maison départementale des personnes
handicapées
31La MDPH
- La loi met en place des maisons départementales
des Personnes Handicapées - -pour offrir aux PH ou à leurs familles un
accès unique aux droits et prestations et à
toutes les possibilités dappui dans laccès à la
formation, à lemploi et à lorientation vers des
établissements ou services, - -pour faciliter leurs démarches.
- Art L 146-3 Al 1 CASF
32Les 3 missions de la MDPH
- 3 GRANDES MISSIONS
- 1. Accueil - information - conseil -
accompagnement. - ? Exerce une mission générale d accueil,
dinformation, d accompagnement, conseil des
personnes handicapées et de leur famille ainsi
que de sensibilisation des citoyens au handicap, - ? Assure à la personne handicapée et à sa
famille - - laide nécessaire à la formulation de son
projet de vie et à la mise en uvre des
décisions prises par la Commission des droits et
de lautonomie - - laccompagnement et les médiations que cette
mise en uvre peut requérir - - laccompagnement nécessaire aux personnes
handicapées et à leur famille après lannonce et
lors de lévolution de leur handicap.
33Les 3 missions de la MDPH (suite)
- - Désigne la personne référente de la personne
handicapée, chargée d orienter les réclamations
individuelles vers les services compétents. - 2. Mission Gestion de dispositifs
- . ? la MDPH met en place et organise le
fonctionnement - - de léquipe pluridisciplinaire qui évalue les
besoins de compensation de la personne et arrête
le plan de compensation, - - de la commission des droits et de lautonomie
qui prend les décisions concernant les droits des
personnes handicapées, - - d une procédure de conciliation interne
- ? gère le fonds départemental de compensation du
handicap chargé daccorder des aides financières
destinées à permettre aux personnes handicapées
de faire face aux frais de compensation restant à
leur charge, après déduction de la prestation de
compensation.
34Les 3 missions de la MDPH (fin)
- ? Gère une équipe de veille pour les soins
infirmiers instituée au sein de la MDPH évalue
les besoins en soins infirmiers, met en place les
dispositifs permettant d y répondre, gère un
service d intervention d urgence. - 3. Mission Coordination
- ? un fonctionnement en réseau pour l exercice
de ses missions, la MDPH peut s appuyer sur les
CCAS ou des organismes assurant les services
d évaluation et d accompagnement des besoins
des PH avec lesquels elle passe convention - ? la MDPH organise des actions de coordination
avec les autres dispositifs sanitaires et
médico-sociaux concernant les personnes
handicapées - ? Un référent pour linsertion professionnelle
est désigné au sein de chaque MDPH.
35Un statut de GIP
- La MDPH statut de groupement dintérêt public
(GIP). - Cette formule juridique permet d associer public
et privé. - Le département en assure la tutelle
administrative et financière. - Le département, l État, et les organismes
locaux d assurance maladie et d allocations
familiales membres de droit. - D autres personnes morales peuvent en être
membres. - Une convention constitutive fixe les apports des
membres. - La MDPH est administrée par
- Une commission exécutive (présidée par le
Président du Conseil Général). - Un directeur (nommé par le Président du Conseil
Général). - Des personnels (mis à disposition, fonctionnaires
détachés, agents contractuels de droit public et
privé).
36Les organes de la MDPH
- Le GIP (membres composant le groupement)
- la commission exécutive qui administre le GIP
- la commission des droits et de lautonomie qui
prend les décisions concernant les personnes
37La commission exécutive composition
- La commission exécutive administre le GIP MDPH.
- Elle est composée
- - de membres représentant le conseil général,
pour la moitié des postes à pourvoir, - - de membres représentant les associations de
personnes handicapées, désignés par le conseil
départemental consultatif des personnes
handicapées, pour 1/4 des postes, - - pour 1/4 des postes restant, de représentants
- de lEtat désignés par le Préfet et le Recteur
(DTEFP, DSDS, EN), - de représentants des organismes locaux
dassurance maladie et dallocations familiales
du régime général - et le cas échéant, de représentants d autres
membres du groupement. -
-
-
38La commission des droits et de lautonomie
- La commission des droits et de l autonomie des
personnes handicapées rassemble les compétences
dévolues actuellement à la COTOREP et à la
CDES. - Elle prend sur la base de l évaluation réalisée
par l équipe disciplinaire, des souhaits
exprimés par la personne dans son projet de vie,
et du plan de compensation proposé, les décisions
relatives à l ensemble des droits des enfants et
adultes handicapés, notamment - - en matière d attribution de prestations (AAH
et ses compléments, AES et ses compléments,
prestation de compensation) - -de mesures permettant l intégration
professionnelle - - d orientation vers des établissements
médico-sociaux. - La CDAPH siège en formation plénière ou en
sections locales/spécialisées - Son président est élu par ses membres en son sein
tous les 2 ans.
39Composition de la CDAPH
- (Projet de décret)
- - 4 représentants du département
- - 4 représentants de l Etat
- - 2 représentants des OSS
- - des représentants des organisations syndicales
- - 1 représentant des associations de parents
d élèves - - 7 représentants des associations de personnes
handicapées - -1 membre du CDCPH
- -2 représentants des organismes gestionnaires
d établissements (voix consultative) - Les sections locales ou spécialisées respectent
léquilibre des composantes. La commission peut
sièger en formation allégée.
40Comment travailler ensemble?
- Lefficacité du dispositif est conditionnée par
lémergence d une culture commune - Partenariat de conviction ?..
41Le conseil départemental consultatif des
personnes handicapées
42Le conseil départemental consultatif missions
- Le conseil départemental formule un avis et des
propositions sur tous les aspects de la politique
du handicap (intégration scolaire,
professionnelle et sociale,accessibilité,
logement, transport, aides techniques et
humaines, accès au sport, aux loisirs et à la
culture, coordination des interventions des
acteurs) - Il adresse chaque année un rapport sur
l'application de la politique du handicap dans le
département au ministère - Il se fait communiquer chaque année - les
documents relatifs à la définition et à la mise
en oeuvre des orientations de la politique du
handicap - le bilan d'activité de la CDES et de
la COTOREP- le programme départemental
d'insertion des travailleurs H. -
43Le conseil départemental consultatif missions
(suite)
- Il reçoit communication du schéma départemental
d'organisation sociale et médico-sociale et est
informé de son état d avancement. - Il désigne
- les représentants des associations de personnes
handicapées siégeant à la commission exécutive de
la maison départementale des personnes
handicapées - son représentant à la commission des droits et de
lautonomie des personnes handicapées.
44Composition du CDCPH(décret du 27 novembre 2002)
- Composition
- Maximum 30 membres titulaires (et autant de
suppléants). - 1 Pour un tiers, des représentants des services
déconcentrés de l'Etat, des collectivités
territoriales et des principaux organismes
contribuant de manière significative à
l insertion sociale et professionnelle des
personnes handicapées Les représentants de l'Etat
et des collectivités territoriales sont en nombre
égal. - 2 Pour un tiers, des représentants dans le
département des associations de personnes
handicapées et de leurs familles, nommés par le
préfet sur proposition des associations
concernées - 3 Pour un tiers,
- des personnes en activité au sein des principales
professions de l'action sanitaire et sociale et
de l'insertion professionnelle en direction des
personnes handicapées , désignées par les
syndicats représentatifs de salariés et
d employeurs. - des personnalités qualifiées nommées par le
préfet après avis du conseil général.
45Fonctionnement du CDCPH
- Le conseil départemental est présidé
conjointement par le préfet et le président du
conseil général ou leurs représentants. - Le vice-président est nommé conjointement par le
préfet et le président du conseil général parmi
les membres représentant les associations de
personnes handicapées et de leurs familles. - Le conseil départemental se réunit au moins deux
fois par an, sur convocation conjointe des
présidents qui établissent l'ordre du jour ou à
la demande du tiers au moins de ses membres. - Une commission permanente, composée au maximum de
neuf membres, est chargée de la préparation et du
suivi des travaux du conseil.
46Prochaine réunion
- La désignation des membres du CDCPH de la
Martinique est en cours. - Nous attendons la désignation des membres pour la
mi-novembre. - La première réunion du conseil est fixée au 5
décembre 2005, à 14h30, à la DSDS.