Loi sur lgalit des droits et des chances des personnes handicapes - PowerPoint PPT Presentation

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Loi sur lgalit des droits et des chances des personnes handicapes

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Pose les bases de progr s tr s importants dans l'accompagnement des PH. Mais les textes d ' ... Alignement des trois fonctions publiques sur le dispositif AGEFIPH existant pour ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Loi sur lgalit des droits et des chances des personnes handicapes


1
Loi sur légalité des droits et des chances des
personnes handicapées
  • Maison départementale des personnes handicapées,
  • Conseil consultatif départemental

DSDS- Réunion dinformation du 28 octobre 2005
2
Loi  handicap  une petite révolution?
  • Loi très attendue.
  • Cette loi simposait pour prendre en compte
    lévolution des mentalités intervenue depuis la
    loi dorientation du 30 juin 1975 (30 ans).
  • Tous les aspects de la vie du citoyen handicapé
    sont passés en revue prévention, accès aux
    soins, ressources, emploi, scolarisation,
    accessibilité etc..
  • Pose les bases de progrès très importants dans
    laccompagnement des PH. Mais les textes
    d application?
  • Notions- clés compensation /guichet unique.

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Loi  handicap  les avancées majeures
  • Elles sarticulent autour de trois axes
    prioritaires 
  • la compensation du handicap pour faciliter le
    libre choix de son mode de vie par la personne
    handicapée (à domicile ou en établissement)
  • le renforcement de laccessibilité pour permettre
    une meilleure participation à la vie sociale
    (emploi, école, cadre bâti, etc..)
  • la simplification des démarches par la mise en
    place dun accès unique aux droits et prestations
    (nouvelle organisation institutionnelle maison
    départementale des PH).
  • Définition du handicap, jusquici absente,
    intégrée dans la loi.
  • 80 décrets dapplication attendus avant fin
    2005! (examen au CNCPH).

4
La définition du handicap
  • La définition sinspire de la classification
    internationale de l OMS.
  • Le handicap est présenté dans toutes ses
    composantes, physique, sensorielle, mentale,
    cognitive et psychique et défini non comme une
    déficience qui sépare ou exclut, mais comme des
    obstacles rencontrés dans la vie quotidienne et
    dans la participation à la vie sociale.
  • Constitue un handicap toute limitation
    dactivité ou restriction de participation à la
    vie en société subie dans son environnement par
    une personne en raison dune altération
    substantielle, durable ou définitive dune ou
    plusieurs fonctions physiques, sensorielles,
    mentales, cognitives ou psychiques, dun
    polyhandicapé ou dun trouble de santé invalidant
    . Art L 114 nouveau CASF

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1. Le choix du mode de vie - la
compensation - les ressources - le
développement de loffre détablissements et de
services

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Historique de la compensationLaffaire Perruche
  • Point de départ de laffaire Perruche (2000)
  • un laboratoire,effectuant des tests sanguins
    concernant une femme enceinte ayant contracté la
    rubéole, la déclare à tort immunisée et empêche
    la mère dexercer son choix dinterrompre sa
    grossesse
  • enfant atteint dun handicap congénital.
  • Décision judiciaire au delà de lindemnisation
    des parents du fait de cette faute
    professionnelle, la cour de cassation décide
    d indemniser lenfant dun préjudice personnel
    lié à son handicap.
  • Motif de cette décision défense de lenfant
    s assurer que lenfant bénéficiera lui même de
    lindemnisation (et pas seulement les parents)
  • Double portée de l arrêt 1/crise dans le monde
    médical (hausse des primes d assurance etc..)
    2/ mise en évidence du problème de la
    reconnaissance des droits des personnes
    handicapées

7
Le droit à compensation
  • Les incalculables conséquences juridiques et
    éthiques de l arrêt de la cour de cassation le
    rendent inacceptable (on ne peut pas considérer
    le handicap comme un préjudice dont on peut
    demander réparation).
  • La loi du 4 mars 2002 interdit quun enfant
    handicapé puisse demander à la justice réparation
    du préjudice subi du fait de sa naissance (même
    en cas derreur médicale).  Nul ne peut se
    prévaloir dun préjudice du seul fait de sa
    naissance .
  • Elle confie à la solidarité nationale la
    compensation du handicap.

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Le choix du mode de vie la compensation
  •  La personne handicapée a droit à la
    compensation des conséquences de son handicap
    quels que soient lorigine et la nature de sa
    déficience, son âge ou son mode de vie. Cette
    compensation consiste à répondre à ses
    besoins... L 114-1-1 du CASF
  • Le droit à compensation se traduit entre autres
    par le versement d une prestation de
    compensation,
  • La prestation de compensation est une prestation
    en nature, affectée à des dépenses bien
    identifiées, appropriées au handicap de la
    personne.
  • Un système d évaluation est donc nécessaire.

9
La prestation de compensation
  • Cette prestation pourra couvrir des charges liées
    à
  • - un besoin en aides humaines (tierce personne)
  • - un besoin en aides techniques
  • - un besoin en aménagement du logement et du
    véhicule et à déventuels surcoûts résultant du
    transport
  • - un besoin en aides spécifiques ou
    exceptionnelles pour
  • lachat ou lentretien de produits liés au
    handicap
  • - un besoin en aides animalières telles que les
    chiens guides daveugles et chiens dassistance

10
La prestation de compensationle volet aides
humaines
  • Dans son volet aides humaines, la prestation de
    compensation a vocation à remplacer lACTP.
  • Il s agit d une aide substantielle pouvant
    atteindre 12 h/j et équivaloir à 4 SMIC mensuels,
    soit le coût d un séjour en MAS (5 070 mois -
    SMIC mensuel 1 218 ).
  • Chiffrage des heures relève d une appréciation
    technique.
  • La tierce personne peut être
  • un ou des salarié(s), même membres de la famille
  • Un service prestataire daide à domicile
  • Un aidant familial.
  • A noter la loi prévoit la formation des aidants
    familiaux (a. L248-1 du CASF).

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Conditions dattribution de la prestation de
compensation
  • La décision est prise par la CDAPH (instituée au
    sein de chaque maison départementale des PH),
    après évaluation des besoins du demandeur par une
    équipe pluridisciplinaire.
  • Léquipe pluridisciplinaire évalue les besoins de
    la personne handicapée et son incapacité sur la
    base
  • - des aspirations exprimées dans son projet
    de vie
  • - d un référentiel national guidant
    lévaluation (annexé au décret sur la prestation
    de compensation élément essentiel.
  • Sur la base de l évaluation réalisée, léquipe
    pluridisciplinaire propose un plan personnalisé
    de compensation.

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La prestation de compensation aspect financier
  • Les montants attribués seront déterminés par
    rapport à des tarifs, des taux de prise en
    charge, et dans la limite de montants plafonds.
  • Pour permettre aux personnes handicapées de faire
    face aux frais de compensation restant à leur
    charge, après déduction de la prestation de
    compensation aides financières seront
    attribuées par le fonds départemental de
    compensation du handicap auquel l Etat
    participe.

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Les bénéficiaires de la prestation de
compensation
  • A titre provisoire, sont concernées les personnes
    de 20 à 60 ans, présentant une incapacité
    permanente dau moins 80 (avec besoin d une
    tierce personne pour le volet aides humaines).
  • La loi prévoit de supprimer les barrières d âge
    dans certains délais
  • - une extension aux enfants est envisagée en
    2008 
  • (les enfants ont déjà accès à la compensation
    concernant l aména- gement du logement /
    véhicule, et les charges résultant du transport).
  • - extension aux plus de 60 ans dans les 5 ans
    (2010)
  • Combien de bénéficiaires potentiels
  • Le chiffre prévisionnel varie de 100 000 à 450
    000 bénéficiaires, le coût de la prestation varie
    d autant Les conseils généraux craignent
    linsuffisance des crédits. Pour le ministère, la
    réforme est financée (doublement des crédits de
    lactuelle ACTP).

14
Vie autonomerevenus d existence améliorés
  • Est créée une garantie de ressources s élevant
    à 80 du SMIC (soit 766 ) constituée d un
    complément de ressources de 166,51 par mois
    s adressant aux personnes handicapées
  • - vivant à leur domicile,
  • - qui ne peuvent pas travailler (cap de
    travail lt5 circulaire du 7/9/ 05), cumulable
    avec lAAH à taux plein.
  • Est créée en outre, une majoration pour la vie
    autonome (qui existait déjà sous le nom de
    complément d AAH , d un montant de de 96
    /mois), portée à 100 par mois, destinée à
    alléger les frais de logement pour les personnes
    handicapées qui disposent dun logement
    indépendant , qui peuvent travailler mais se
    trouvent sans revenu professionnel.

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Vie autonome une AAH plus favorable
  • Pour les personnes handicapées qui travaillent
    il est permis un cumul de lAAH et des revenus du
    travail jusquà 115 du SMIC (seule une fraction
    des revenus professionnels sera prise en compte
    pour calculer le mon tant de l'allocation,
    favorisant notamment les emplois à temps partiel)
  • (Pour les personnes handicapées en établissement
    (hospitalier, médico-social ou pénitentiaire),
    montant d AAH conservé 30 (contre 12
    actuellement).

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Le choix du mode de vie développement de
l offre de détablissements et services
  • La compensation pourra également être collective,
    sous forme d'offres de service ou de places en
    établissements spécialisés pour les personnes
    dont la situation le nécessite..
  • Pour permettre laccompagnement de ces personnes,
    un programme de développement des établissements
    et services sera impulsé au plan départemental
    sous légide de la Caisse Nationale de Solidarité
    pour lAutonomie.
  • L idée est de mieux répondre à la réalité des
    besoins.

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La CNSA des moyens nouveaux pour le handicap
  • La caisse nationale de solidarité pour
    l autonomie (CNSA) est une nouvelle instance
    favorisant le pilotage opérationnel des
    politiques de la vieillesse et du handicap.
  • Elle est financée notamment par la journée de
    solidarité.
  • Objectif répartition équitable des moyens sur
    le territoire national.
  • Elle joue un rôle en matière de
  • financement
  • des prestations (APA, prestation de
    compensation)
  • de développement des établissements
  • - dexpertise technique (élaboration de
    référentiels d évaluation aide à l élaboration
    des schémas et programmes définition
    d indicateurs diffusion des bonnes pratiques
    échanges entre MD, etc...

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2. Laccessibilité aux différents pôles de la
vie sociale
19
Laccessibilité généralisée
  • Participation effective des personnes handicapées
    à la vie sociale 
  • Organisation de la cité autour du principe
    daccessibilité généralisée
  • Accès facilité
  • à lécole,
  • à lemploi,
  • aux transports,
  • au cadre bâti, aux NTIC.

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Accessibilité à l école  
  • Le principe d obligation scolaire (rôle de
    l Education nationale) remplace lobligation
    éducative.
  • Changement de logique. Priorité scolarisation
    ( éducation spéciale).
  • La scolarisation de lenfant handicapé dans
    létablissement le plus proche (dit établissement
    de référence) devient la règle.
  • Dans le cadre de son projet personnalisé, si ses
    besoins le nécessitent, l enfant peut être
    inscrit dans un autre établissement (notamment
    médico-social) sur proposition de létablissement
    de référence, avec laccord de ses parents
    (sinon, procédure de médiation).
  • ?Inscription fréquentation.
  • ? Complémentarité, passerelles avec le secteur
    médico-social développées. Les établissements
    médico-éducatifs seront amenés à évoluer en
    renforçant leurs relations avec les
    établissements scolaires dans le cadre de
    conventions.

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Accessibilité à l école un parcours de formation
adapté
  • Chaque enfant a droit à une évaluation de ses
    compétences, de ses besoins et des mesures mises
    en uvre dans le cadre de son parcours, selon une
    périodicité adaptée à sa situation (au minimum
    tous les 3 ans).
  • Un projet personnalisé de scolarisation, élément
    du plan de compensation, doit être établi, pour
    formaliser le parcours de formation de lenfant
    tel qu il résulte de l évaluation réalisée par
    l équipe pluridisciplinaire de la CDA.
  • Il propose les mesures permettant le déroulement
    de la scolarité (AVS, matériel pédagogique, prise
    en charge médico-sociale, horaires etc..).
  • Effectivité de la scolarisation fonction des
    moyens dégagés.
  • Formation des personnels AIS ? établissement
    public national.

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Lemploi développer l accès à lemploi en
milieu ordinaire.
  • Intégration professionnelle élément
    fondamental pour participation à la société des
    personnes handicapées et et leur accès à une vie
    autonome.
  • Taux de chômage des PH trois plus élevé que la
    moyenne nationale.
  • La loi donne donc la priorité dans la mesure du
    possible au développement de l accès à lemploi
    en milieu ordinaire
  • - partenaires sociaux mobilisés sur cet enjeu
    dans le cadre de la négociation collective (a
    132-27 code du travail)
  • - aménagements raisonnables du poste de travail
    imposés
  • - entreprises incitées à recruter celles qui ne
    font aucun effort sont sanctionnées
  • - les 3 fonctions publiques devront faire le
    même effort.

23
Accessibilité à l emploi principe de non
discrimination
  • Pour développer l accès à  emploi , principe
    mis en avant
  • non-discrimination à lembauche des personnes
    handicapées (égalité de traitement).
  • La personne handicapée citoyen à part
    entière.Tout ce qui est proposé à une personne
    valide doit l être à une personne handicapée
    seule la compétence doit faire la différence.
  • Les associations peuvent agir en justice pour
    faire respecter ce droit à l emploi des
    personnes handicapées (a.L 122-45-5 code d
    travail)
  • Les employeurs publics ou privés doivent prendre
    les mesures appropriées (raisonnables coût en
    rapport avec aides reçues) afin de garantir le
    respect du principe dégalité de traitement.

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Obligation d emploi renforcée extension des
bénéficiaires, sanctions
  • Extension de l obligation d emploi aux
    bénéficiaires de l AAH, ce qui permet à ces
    derniers de bénéficier des outils de l insertion
    professionnelle (Agefiph, Cap emploi, etc)
  • Les sanctions financières à lencontre des
    entreprises ne respectant pas lobligation
    demploi des personnes handicapées sont
    alourdies le montant de la contribution pourra
    atteindre 1500 fois le SMIC, soit le coût annuel
    de la rémunération dune personne par
    bénéficiaire non employé.
  • Alignement des trois fonctions publiques sur le
    dispositif AGEFIPH existant pour les entreprises
    privées mise en place de sanctions et création
    d un fonds fonction publique (avec 3 sections)
    géré par un établissement public.

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Entreprise adaptée
  • Les ateliers protégés deviennent des entreprises
    adaptées. Ils sortent du milieu protégé.
  • Le statut des travailleurs est aligné sur les
    salariés de droit commun.
  • Le salaire ne pourra être inférieur au SMIC.
  • Les entreprises adaptées continueront à
    bénéficier d une aide au poste forfaitaire
    versée par lEtat pour chaque travailleur et
    éventuellement de subventions destinées à
    compenser les surcoûts liés à l emploi d une
    personne handicapée et permettre d assurer suivi
    social et formation.

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Des droits accrus pour lesdes travailleurs des
ESAT
  • Vocation médico-sociale de l ESAT réaffirmée
    le contrat de séjour devient contrat de soutien
    et daide par le travail (modèle et composition
    de l équipe disciplinaire fixée par décret)
  • Une rémunération garantie versée par le CAT dès
    l admission montant déterminé par référence
    au SMIC. Décret attendu.
  • Garantie de ressources réformée l établissement
    recevra de lEtat une aide au poste
    individualisée Ce nouveau mode de rémunération
    tiendra davantage compte du travail produit par
    les personnes handicapées incitant à leur
    promotion au sein de l'établissement, voire à
    leur passage en entreprise.
  • D autres droits sont reconnus amélioration
    des congés, VAE, accès plus facile à la
    formation, etc...
  • Des dispositifs de passerelles facilitent
    lévolution vers le milieu ordinaire de travail
    (convention de soutien, mise à disposition)

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Cadre bâti, transports, NTIC
  •  Les établissements recevant du public doivent
    être tels que toute personne handicapée puisse y
    accéder, y circuler, et y recevoir les
    informations qui y sont diffusées, dans les
    parties ouvertes au public. L information
    destinée au public doit être diffusée par des
    moyens adaptés aux différents handicaps. 
  • A. L 111-7 code de la construction et de
    l habitation

28
Cadre bâti, transports, NTIC
  • Des délais (souvent un délai maximal de 10 ans)
    ont institués pour la mise en accessibilité
  • des locaux d habitation collectifs (publics
    et privés), établissements et installations
    recevant du public
  • des transports et toute la chaîne de
    déplacement (cadre bâti, voirie, aménagements des
    espaces publics, systèmes de transport)
  • Accessibilité à linformation et aux savoirs
    sous-titrage TV, accessibilité aux sites
    Internet des services publics reconnaissance de
    la langue française des signes (LSF)

29
La prévention et laccès aux soins
  • Formation et sensibilisation au handicap des
    professionnels de santé, et notamment des
    médecins généralistes et des infirmiers
  • Création dun Observatoire national sur la
    formation la recherche et linnovation sur le
    handicap
  • Formation sur le handicap de tous les personnels
    de la santé
  • Mise en place de consultations médicales de
    prévention spécifiques
  • Allongement de la durée du congé maternité pour
    les femmes ayant accouché dun enfant très
    prématuré

30
3. Un accès unique aux droits et prestations
  • La maison départementale des personnes
    handicapées

31
La MDPH
  • La loi met en place des maisons départementales
    des Personnes Handicapées
  • -pour offrir aux PH ou à leurs familles un
    accès unique aux droits et prestations et à
    toutes les possibilités dappui dans laccès à la
    formation, à lemploi et à lorientation vers des
    établissements ou services,
  • -pour faciliter leurs démarches.
  • Art L 146-3 Al 1 CASF

32
Les 3 missions de la MDPH
  • 3 GRANDES MISSIONS
  • 1. Accueil - information - conseil -
    accompagnement.
  • ? Exerce une mission générale d accueil,
    dinformation, d accompagnement, conseil des
    personnes handicapées et de leur famille ainsi
    que de sensibilisation des citoyens au handicap,
  • ? Assure à la personne handicapée et à sa
    famille
  • - laide nécessaire à la formulation de son
    projet de vie et à la mise en uvre des
    décisions prises par la Commission des droits et
    de lautonomie
  • - laccompagnement et les médiations que cette
    mise en uvre peut requérir
  • - laccompagnement nécessaire aux personnes
    handicapées et à leur famille après lannonce et
    lors de lévolution de leur handicap.

33
Les 3 missions de la MDPH (suite)
  • - Désigne la personne référente de la personne
    handicapée, chargée d orienter les réclamations
    individuelles vers les services compétents.
  • 2. Mission Gestion de dispositifs
  • . ? la MDPH met en place et organise le
    fonctionnement
  • - de léquipe pluridisciplinaire qui évalue les
    besoins de compensation de la personne et arrête
    le plan de compensation,
  • - de la commission des droits et de lautonomie
    qui prend les décisions concernant les droits des
    personnes handicapées,
  • - d une procédure de conciliation interne
  • ? gère le fonds départemental de compensation du
    handicap chargé daccorder des aides financières
    destinées à permettre aux personnes handicapées
    de faire face aux frais de compensation restant à
    leur charge, après déduction de la prestation de
    compensation.

34
Les 3 missions de la MDPH (fin)
  • ? Gère une équipe de veille pour les soins
    infirmiers instituée au sein de la MDPH évalue
    les besoins en soins infirmiers, met en place les
    dispositifs permettant d y répondre, gère un
    service d intervention d urgence.
  • 3. Mission Coordination
  • ? un fonctionnement en réseau pour l exercice
    de ses missions, la MDPH peut s appuyer sur les
    CCAS ou des organismes assurant les services
    d évaluation et d accompagnement des besoins
    des PH avec lesquels elle passe convention
  • ? la MDPH organise des actions de coordination
    avec les autres dispositifs sanitaires et
    médico-sociaux concernant les personnes
    handicapées
  • ? Un référent pour linsertion professionnelle
    est désigné au sein de chaque MDPH.

35
Un statut de GIP
  • La MDPH statut de groupement dintérêt public
    (GIP).
  • Cette formule juridique permet d associer public
    et privé.
  • Le département en assure la tutelle
    administrative et financière.
  • Le département, l  État, et les organismes
    locaux d assurance maladie et d allocations
    familiales membres de droit.
  • D autres personnes morales peuvent en être
    membres.
  • Une convention constitutive fixe les apports des
    membres.
  • La MDPH est administrée par
  • Une commission exécutive (présidée par le
    Président du Conseil Général).
  • Un directeur (nommé par le Président du Conseil
    Général).
  • Des personnels (mis à disposition, fonctionnaires
    détachés, agents contractuels de droit public et
    privé).

36
Les organes de la MDPH
  • Le GIP (membres composant le groupement)
  • la commission exécutive qui administre le GIP
  • la commission des droits et de  lautonomie qui
    prend les décisions concernant les personnes

37
La commission exécutive composition
  • La commission exécutive administre le GIP MDPH.
  • Elle est composée
  • - de membres représentant le conseil général,
    pour la moitié des postes à pourvoir,
  • - de membres représentant les associations de
    personnes handicapées, désignés par le conseil
    départemental consultatif des personnes
    handicapées, pour 1/4 des postes,
  • - pour 1/4 des postes restant, de représentants
  • de lEtat désignés par le Préfet et le Recteur
    (DTEFP, DSDS, EN),
  • de représentants des organismes locaux
    dassurance maladie et dallocations familiales
    du régime général
  • et le cas échéant, de représentants d autres
    membres du groupement.

38
La commission des droits et de lautonomie
  • La commission des droits et de l autonomie des
    personnes handicapées rassemble les compétences
    dévolues actuellement à la COTOREP et à la
    CDES.
  • Elle prend sur la base de l évaluation réalisée
    par l équipe disciplinaire, des souhaits
    exprimés par la personne dans son projet de vie,
    et du plan de compensation proposé, les décisions
    relatives à l ensemble des droits des enfants et
    adultes handicapés, notamment
  • - en matière d attribution de prestations (AAH
    et ses compléments, AES et ses compléments,
    prestation de compensation)
  • -de mesures permettant l intégration
    professionnelle
  • - d orientation vers des établissements
    médico-sociaux.
  • La CDAPH siège en formation plénière ou en
    sections locales/spécialisées
  • Son président est élu par ses membres en son sein
    tous les 2 ans.

39
Composition de la CDAPH
  • (Projet de décret)
  • - 4 représentants du département
  • - 4 représentants de l Etat
  • - 2 représentants des OSS
  • - des représentants des organisations syndicales
  • - 1 représentant des associations de parents
    d élèves
  • - 7 représentants des associations de personnes
    handicapées
  • -1 membre du CDCPH
  • -2 représentants des organismes gestionnaires
    d établissements (voix consultative)
  • Les sections locales ou spécialisées respectent
    léquilibre des composantes. La commission peut
    sièger en formation allégée.

40
Comment travailler ensemble?
  • Lefficacité du dispositif est conditionnée par
    lémergence d une culture commune
  •  Partenariat de conviction  ?..

41
Le conseil départemental consultatif des
personnes handicapées
42
Le conseil départemental consultatif missions
  • Le conseil départemental formule un avis et des
    propositions sur tous les aspects de la politique
    du handicap (intégration scolaire,
    professionnelle et sociale,accessibilité,
    logement, transport, aides techniques et
    humaines, accès au sport, aux loisirs et à la
    culture, coordination des interventions des
    acteurs)
  • Il adresse chaque année un rapport sur
    l'application de la politique du handicap dans le
    département au ministère
  • Il se fait communiquer chaque année - les
    documents relatifs à la définition et à la mise
    en oeuvre des orientations de la politique du
    handicap - le bilan d'activité de la CDES et de
    la COTOREP- le programme départemental
    d'insertion des travailleurs H.

43
Le conseil départemental consultatif missions
(suite)
  • Il reçoit communication du schéma départemental
    d'organisation sociale et médico-sociale et est
    informé de son état d avancement.
  • Il désigne
  • les représentants des associations de personnes
    handicapées siégeant à la commission exécutive de
    la maison départementale des personnes
    handicapées
  • son représentant à la commission des droits et de
    lautonomie des personnes handicapées.

44
Composition du CDCPH(décret du 27 novembre 2002)
  • Composition
  • Maximum 30 membres titulaires (et autant de
    suppléants).
  • 1 Pour un tiers, des représentants des services
    déconcentrés de l'Etat, des collectivités
    territoriales et des principaux organismes
    contribuant de manière significative à
    l insertion sociale et professionnelle des
    personnes handicapées Les représentants de l'Etat
    et des collectivités territoriales sont en nombre
    égal.
  • 2 Pour un tiers, des représentants dans le
    département des associations de personnes
    handicapées et de leurs familles, nommés par le
    préfet sur proposition des associations
    concernées
  • 3 Pour un tiers,
  • des personnes en activité au sein des principales
    professions de l'action sanitaire et sociale et
    de l'insertion professionnelle en direction des
    personnes handicapées , désignées par les
    syndicats représentatifs de salariés et
    d employeurs.
  • des personnalités qualifiées nommées par le
    préfet après avis du conseil général.

45
Fonctionnement du CDCPH
  • Le conseil départemental est présidé
    conjointement par le préfet et le président du
    conseil général ou leurs représentants.
  • Le vice-président est nommé conjointement par le
    préfet et le président du conseil général parmi
    les membres représentant les associations de
    personnes handicapées et de leurs familles.
  • Le conseil départemental se réunit au moins deux
    fois par an, sur convocation conjointe des
    présidents qui établissent l'ordre du jour ou à
    la demande du tiers au moins de ses membres.
  • Une commission permanente, composée au maximum de
    neuf membres, est chargée de la préparation et du
    suivi des travaux du conseil.

46
Prochaine réunion
  • La désignation des membres du CDCPH de la
    Martinique est en cours.
  • Nous attendons la désignation des membres pour la
    mi-novembre.
  • La première réunion du conseil est fixée au 5
    décembre 2005, à 14h30, à la DSDS.
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