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Les infections ut

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Title: Les infections ut


1
Les infections utérines chez la vache
  • Prof. Ch. Hanzen
  • Faculté de Médecine Vétérinaire
  • Département clinique des animaux de production
  • Service de Thériogénologie
  • Année 2009 - 2010

2
Ou en sommes-nous ?
3
Tarissement
V
Attente
Rep
Gestation
4
Il était une fois
  • Un éleveur vous consulte car une de ses vaches
     tape des crasses .

Hypothèses diagnostiques
Questions danamnèse
Signes cliniques observés
Stratégies thérapeutiques potentielles
5
Objectif général du chapitre
  • Le chapitre définit les divers types dinfections
    utérines ainsi que les avantages et inconvénients
    de leurs méthodes de diagnostic. Il commente
    largement les relations existantes entre les
    mécanismes de défense de lutérus et les facteurs
    déterminants et prédisposants des infections
    utérines. Ces rappels sont indispensables pour
    comprendre la stratégie des thérapeutiques
    préventives ou curatives possibles.

6
Objectifs spécifiques de connaissance
  • Enoncer les 4 types d'endométrite chez la vache
  • Définir la métrite puerpérale
  • Décrire les caractéristiques cliniques de la
    métrite puerpérale
  • Définir les 3 degrés de métrite chronique
  • Décrire les caractéristiques de l'endométrite
    chronique
  • Citer les différentes méthodes de diagnostic des
    métrites
  • Enoncer des facteurs prédisposants des
    endométrites
  • Enoncer des facteurs déterminants des
    endométrites
  • Enoncer les 4 grands groupes de facteurs
    impliqués dans le mécanisme de défense de
    l'utérus
  • Enoncer les traitements hormonaux et
    antiinfectieux potentiels des endométrites

7
Objectifs spécifiques de compréhension
  • Comparer les caractéristiques de l'endométrite
    puerpérale et des endométrites chroniques
  • Comparer les avantages et inconvénients des
    diverses méthodes de diagnostic des métrites.
  • Interpréter le résultat d'un examen
    bactériologique d'un prélèvement vaginal ou
    utérin
  • Expliquer le rôle des facteurs prédisposants
    responsables de métrites
  • Expliquer le rôle des facteurs déterminants
    responsables de métrites
  • Expliquer le rôle de deux facteurs de défense de
    lutérus.
  • Expliquer les conséquences des métrites sur les
    performances de reproduction
  • Comparer le traitement local et général des
    endométrites
  • Expliquer les stratégies curatives de la métrite
    puerpérale
  • Expliquer les mesures préventives contre la
    métrite puerpérale
  • Expliquer les stratégies curatives des métrites
    chroniques
  • Expliquer les mesures préventives contre les
    métrites chroniques

8
Objectifs dapplication
  • Quantifier la prévalence des endométrites
    chroniques dans un troupeau.
  • Mettre en pratique le traitement approprié d'une
    endométrite en tenant compte de l'examen clinique
    et de l'anamnèse

9
Définition et symptomatologie
10
Définition et symptomatologie
  • Pas moins de 15 appellations identifiables dans
    la littérature
  • Adoption dun consensus suite à la publication de
    Sheldon en 2006 (Sheldon IM, Lewis G, LeBlanc S,
    Gilbert RO. Defining postpartum uterine disease
    in cattle. Theriogenology, 2006, 65, 1516-1530).
  • La métrite puerpérale (ou aigue) lt 21 jours PP
  • Lendométrite clinique gt 21 jours
  • Le pyomètre
  • Lendométrite subclinique

11
PréambuleContamination processus physiologique
Infection processus pathologique

12
La métrite puérpéale (ou aigue)
  • lochiomètre, métrite septicémique, métrite
    toxique
  • au cours des 21 premiers jours du postpartum.
  • symptômes généraux perte d'appétit, diminution
    de la production laitière, maintien ou
    laugmentation de la température au-dessus de
    39.5C, acétonémie, arthrites, état de
    deshydratation, déplacement de la caillette,
    infection mammaire
  • symptômes locaux écoulement brunâtre puis
    nettement purulent blanc jaunâtre, épais et
    malodorant (sanies), couleur lie de vin (métrite
    gangréneuse Cl perfringens), persistance du
    fremitus utérin
  • caractère enzootique parfois .
  • Ilmpact négatif sur la folliculogenèse (effet
    négatif de lendotocine colibacillaire sur la LH)

13
Métrite aigue postpartum (vache)
14
Métrite aigue écoulements
ENVA
15
Endométrite clinique
  • Absence habituelle de symptômes généraux
  • gt 21 jours postpartum
  • involution utérine et cervicale complète ou non
  • écoulements purulents, mucopurulents ou de
    flocons de pus voire de mucus trouble.
  • Œdème et congestion de la muqueuse utérine
  • Anatomopathologie
  • importante infiltration leucocytaire.
  • zones de desquamation
  • atteinte dégénérative des zones glandulaires,
  • dilatation ou hypoplasie des glandes,
  • fibrose périglandulaire.
  • Impact sur le risque dapparition de kystes, le
    raccourcissement du cycle, la mortalité
    embryonnaire

16
Lendométrite chronique
Williams E. J., Fischer D. P., Pfeiffer D. U.,
England G. C. W., Noakes D. E., Dobson H.,
Sheldon I. M. Clinical evaluation of postpartum
vaginal mucus reflects uterine bacterial
infection and the immune response in cattle.
Theriogenology, 2005,63,102-117.
17
Métrite clinique écoulement trouble
18
Métrite clinique écoulmement mucopurulent
19
Métrite clinique écoulement purulent
20
Le pyomètre
  • accumulation de pus dans la cavité utérine avec
    fermeture complète ou partielle du col utérin.
  • Association le plus souvent à un corps jaune
  • Appartion le plus souvent après la premère
    ovulation
  • Distension progressive de lutérus
  • Anoestrus pathologique
  • suppression de la synthèse des PGF endométriales
  • Altérration de leur transport vers le CJ
  • Effet excessif de la PGE
  • Parfois effets sur létat général
    (amaigrissement, péritonite)

21
Le pyomètre
22
Métrite chronique du 3ème degré (Pyomètre)
23
Lendométrite subclinique
  • état inflammatoire de lendomètre en labsence
    de sécrétions anormales dans le vagin
  • Apparation après linvolution histologique
    complète de lutérus.
  • Présence dune quantité minimale voire une
    absence dexsudat dans la cavité utérine.
  • Etat inflammatoire de lendomètre non
    macroscopiquement décelable
  • Diagnostic implique une analyse cytologique
    (neutrophiles)
  • J 21 à J 33 gt 18
  • J 34 à J 37 gt 10
  • J 28 à J 41 gt 8
  • J 40 à J 60 gt 5
  • Impact négatif sur la fertilité

24
Le diagnostic stratégies
  • Approche individuelle sous-estimation
  • les seuls cas de rétention placentaire
  • les cas observés par léleveur
  • les repeat-breeders
  • Approche systématique objectivation
  • Importance du choix d une méthode de diagnostic
  • Importance du choix d un moment de diagnostic
    IU
  • Intérêt précocité du diagnostic et donc du
    traitement

25
Le diagnostic
26
Le diagnostic méthodes
  • Lanamnèse
  • Lexamen général dont linspection visuelle
  • La palpation rectale
  • Lexamen vaginal manuel vs vaginoscopie
  • L'échographie
  • L'examen bactériologique
  • Lexamen cytologique
  • L'examen anatomopathologique
  • Lexamen biochimique

27
Un éleveur vous consulte pour une altération de
létat général voire de lanoestrus ou de
linfertilité le raisonnement
hypothético-déductif
Métrite puerpérale
Endométrite clinique
  • Générer les 4 hypothèses possibles
  • en relation avec une endométrite

Pyomètre
Endométrite subclinique
Date du vêlage
Inspection vulvaire
Conditions du vêlage
2. Anamnèse
Complications du vêlage
Palpation manuelle
Dates des chaleurs/IA
Examen général
Vaginoscopie
3. Examen clinique
Metricheck
Examen local
4. Examens complémentaires
Exploration manuelle
Lavage
Echographie
Bactériologie
Hormonologie
Biochimie
Cytobrosse
5. Vérification de lefficacité thérapeutique
Biopsie
28
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen local
Prise de la température méthode peu exacte Pas
de relations entre T, persistante et élevée (gt
39,7C) et la charge bactérienne sauf
Prevotella) (Sheldon et al. 2004)
Hyperthermie
  • Intérêt de ma prise de température stratégie
    thérapeutique
  • Examen si gt 39,1 C
  • Antibiothérapie si gt 39,4C pendant plus de deux
    jours
  • (Kristula et al. 2001)

29
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen local
Inspection vulvaire
Coaptation
Pneumo/urovagin
Conformation vulvaire
- Ecoulement /- - Nature écoulement
30
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen local
Inspection vulvaire
Pneumo/urovagin
Lésions vaginales
Présence découlement
Nature écoulement
Muqueux Muco-sanguinolent
Flocons de pus Mucopurulent Purulent Sanieux
Intérêt du scoring des secrétions
31
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen local
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Vaginoscopie Metricheck
Diamètre du col utérin gt 6 cm
Diamètre des cornes utérines gt4 cm
Consistance des cornes
Lumière utérine
Contenu utérin
Structures ovariennes
32
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen complémentaire
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Vaginoscopie Metricheck
Echographie
Présence dun contenu utérin
Epaisseur de la paroi
Aspect de la lumière utérine
Diamètre de la lumière utérine
Structures ovariennes
33
Examen échographique de lendométrite
(ENV Lyon)
34
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen complémentaire
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Vaginoscopie Metricheck
Echographie
Examens cytologiques
Cytobrosse
Montage sur un pistolet dIA Passage
transcervical Gaine plastique Chemise Rotation
Etalement sur lame Coloration au Giemsa
Comptage de 100 cellules Détermination du de
neutrophile (GNN) Détermination au moyen dun
multistix dans le liquide de drainage
35
La cytobrosse (http//www.be.fishersci.com/)
(Deguillaume 2007)
36
Le diagnostic cytologique de lendométrite
subclinique (G. Hirsbrunner FMV Berne)Le
cathéter de Folmer Nielsen pour le prélèvement et
la détermination après coloration du nombre de
neutrophiles
37
Lexamen cytologique (Deguillaume 2007)
Cellule épithéliale
Erythrocyte
Neutrophile (GNN)
38
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen complémentaire
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Drainage
Vaginoscopie Metricheck
Echographie
Biopsie
Cytobrosse
Passage trancervical Plusieurs prélèvements Fixati
on au formol
39
Pince à biopsie de Pilling (Hirsbrunner FMV Berne)
40
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen complémentaire
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Drainage
Vaginoscopie Metricheck
Echographie
Biopsie
Bactériologie
Cytobrosse
41
Examen dune vache suspecte dendométrite
Examen général
Anamnèse
Examen complémentaire
Inspection vulvaire
Palpation manuelle
Drainage
Vaginoscopie Metricheck
Echographie
Biopsie
Cytobrosse
Hormonologie
Biochimie
Collagène (glycine, hydroxyproline) Augmentation
durant la 1ère semaine PP Témoin surtout de la
qualité de linvolution utérine .
PGFM/PGEM témoin de la qualité de linvolution
utérine
Haptoglobine (glycoprotéine hépatique) Peu de
sensibilité pour identifier les endométrites
(Humblet et al. 2006).
Progestérone choix dune thérapeutique
42
Mais quelle est la valeur relative de ces
méthodes ?
43
Intérêt de la vaginoscopie
  • 9 de faux négatifs (Kasamanickam et al. 2004)
  • Vaginoscopie (vs cytobrosse) (Drillich et al.
    2004, Bartlund et al. 2008)
  • sensibilité 12 à 53,9
  • spécificité 90 à 95,4
  • Vaginoscopie / palpation (vs écho) plus exacte
    (Mee et Daelemans 2007)
  • Vaginoscopie / inspection meilleure sensibilité
    (LeBlanc et al. 2002)
  • Corrélation entre laugmentation du score des
    secrétions et la présence de pathogènes reconnus
    (Sheldon et Dobson 2004)
  • Non diagnostic possible des endométrites
    sub-cliniques

44
Intérêt de la palpation manuelle
  • La moins sensible et la moins spécifique des
    méthodes de diagnostic (Miller et al. 1980,
    Bretzlaff 1987, Gilbert 1992, Youngquist et Shore
    1997, Deguillaume 2007)
  • La méthode manque dexactitude pour identifier
    les vaches infertiles pour cause dendométrites
    (Miller et al. 1980, Kristula et Bartholomew
    1998)
  • Si critère de diamètre considéré (gt 7,5 cm) entre
    20 et 40 jours PP méthode plus spécifique (0,8
    à 1) que sensible (0,17 à 0,21) (vs de vaches
    gestantes à 120 jours) ((Deguillaume 2007,
    Leblanc et al. 2002, Bonnett et al. 1993).
  • Facilite lextériorisation des secrétions

45
Intérêt de léchographie
  • Kasimanickam et al. 2004, Drillich et al. 2004
  • Faible corrélation entre le diagnostic
    échographique et lexamen cytologique
  • Barlund et al. 2008
  • Mesures échographiques de la lumière utérine (gt 3
    mm) et de lépaisseur de la paroi (gt 8 mm) (vs
    examen cytologique) faible sensibilité (3,9 à
    30,8) et spécificité élevée (89,2 à 92,8)
  • Causes potentielles
  • Manque de reproductibilité des mesures ?
  • Réponses différentes des vaches à linflammation
    (réponse élevée mais peu de liquides vs réponse
    liquidienne élevée et donc dilution du nombre de
    cellules)

46
Intérêt de l examen cytologique ( de
neutrophiles)Quantification de la fréquence des
endométrites
  • Seuil de 5 (cytobrosse)
  • 53 entre J40 et J60 du PP (Gilbert et al. 2005)
  • 26 entre J21 et J60 du PP (Deguillaume 2007).
  • Seuil de 8 entre J28 et J41
  • 15,8 liquide de drainage
  • 11, 8 cytobrosse (Barlund et al. 2008).
  • Seuil de 10 entre J 20 et J 33 41
    (Kasimanickam et al. 2004).
  • Seuil de 18 entre J 34 et J 47 45
    (Kasimanickam et al. 2004).

47
Avantages de l examen cytologique ( de
neutrophiles)
  • Répétabilité plus grande des résultats obtenus
    avec une cytobrosse
  • Cytobrosse Sen 36 et Spe 94 (par rapport
    aux performances de reproduction) (Kasimanickam
    et al. 2004).

48
Inconvénients de l examen cytologique ( de
neutrophiles)
  • Récolte de liquide dans 83 des cas
  • Variabilité du volume de liquide récolté par
    drainage
  • Corrélation négative avec le diamètre de la corne
    utérine (à faire après la fin de linvolution)
  • Effets secondaires possibles sur lendomètre
  • Temps et manipulations nécessaires à lexamen
    cytologique (drainage gt cytobrosse)

49
Intérêt de lexamen anatomo-pathologique
  • Bonnett et al. 1993
  • Examen anatomopathologique / de gestation à 120
    jours
  • Classification correcte de 84 des vaches
  • Miller et al. 1980, Bonnett et al. 1988, Bonnett
    et al. 1993, Lewis 1997
  • Effet négatif potentiel sur la fertilité
  • Manque de practicabilité
  • Plusieurs prélèvements nécessaires par animal (2
    à 3)
  • Coût élevé
  • Valeur pronostique
  • Intérêt limité en élevage bovin

50
Intérêt de lexamen bactériologique problèmes
dinterprétation
  • méthode utilisée pour prélever un échantillon,
  • conditions de stockage
  • Conditions denvoi des prélèvements,
  • capacité du laboratoire à faire lanalyse
    demandée,
  • présence en quantité suffisante du germe dans le
    prélèvement,
  • association avec dautres germes pathogènes ou
    opportunistes,
  • caractère pathogène ou opportuniste
  • stade du post-partum
  • pression dinfection présente dans lexploitation.

51
Le diagnostic bactériologique
  • Facteurs d'interprétation des résultats
  • Nombre et fréquence (représentatif de l'élevage
    ?)
  • Qualité des prélèvements (contamination)
  • Conditions de conservation (milieux, stockage...)
  • Délai d'analyse
  • Méthodes de culture
  • Facteurs d influence de la bactériologie stade
    du postpartum, nutrition, hygiène .
  • Pronostic et nature du germe

52
Bactériologie et postpartum (Lohuis 1998)
Groupe de bactéries Vêlage normal Dystocie Rétention placentaire Métrite puerpérale aiguë
A. pyogenes 7 19 60
Anaérobies Gram- 13 58 47
F. necrophorum ND ND 23
E. coli 33 86 90
Streptocoques 94 80
53
Fréquence
54
Fréquence des infections utérines
  • Choix d une méthode de quantification
  • Définition d une période d évaluation
  • Notion de fréquence et de prévalence
  • Fréquence nouveaux cas LIR
    Lactational Incidence Rate
  • Num nombre de PA (?) accompagnées de métrites
  • Dén nombre de PA pendant la période
  • Prévalence nouveaux et anciens cas
  • pourcentage de cas à un moment donné (lors
    de la visite délevage mensuelle par exemple)
  • Num nombre de cas observés
  • Dén nombre danimaux examinés

55
Fréquence des infections utérines
  • Comparaison des résultats
  • Objectifs
  • Définir la présence ou non dun problème
  • Mise en place dune stratégie dinterprétation
  • Méthodes par comparaison
  • Aux enquêtes épidémiologiques
  • Entre élevages de la clientèle
  • Entre périodes dans un même élevage

56
Fréquence des infections utérines
  • La littérature 3 à 36 (LIR)
  • Recherches personnelles (endométrites cliniques
    et pyomètre)
  • 5000 vaches laitières et 6000 vaches allaitantes
  • Dépistage au moyen d'un spéculum (en moyenne J 35
    PP)
  • Entre le vêlage et l'insémination fécondante
  • 37 des vaches laitières
  • 29 des vaches allaitantes
  • 87 des infections dépistées avant le 50ème jour
  • Entre le 21ème et le 50ème jour PP 20

57
Fréquence comparée des infections utérines 21 à
50 jours post-partum chez la vache laitière et
viandeuse

21-30 jours
31-40 jours
41-50 jours
Total 21 à 50 jours
58
Evolution en fonction du niveau de production
laitière de la fréquence des métrites
(écoulements purulents et pyomètres diagnostiqués
J45 à J70 postpartum) dans 4 fermes laitières.
(Lopez-Gatius Theriogenology 2003)
59
Etiopathogénie
60
Etio-pathogénie des infections utérines
  • L'infection utérine physiologique ou
    pathologique ?

Facteurs déterminants Germes
Mécanismes de défense Cellulaires Hormonaux Mécan
iques
Facteurs prédisposants NL, saison, type vel,
RP Alimentation
61
Mécanismes de défense les facteurs cellulaires
et mécaniques
  • Les facteurs cellulaires
  • Neutrophiles la phagocytose
  • Mise en place J 2 post-partum
  • Activité diminuée aux cours du 1er mois
  • Impact RP, métrite aigue, traitements IU,
    PGE, P4
  • Impact leucotriènes, oestrogènes
  • Lymphocytes synthèse dimmunoglobulines (sang
    ou endométriales)
  • X cellulaire réduite en fin de gestation (3 sem)
  • X cellulaire augmentée pendant les 2ères semaines
    PP
  • Effet de la dystocie
  • Effet dinfections antérieures à A. pyogenes
  • Les facteurs mécaniques contractions et
    involution

62
Mécanismes de défense les facteurs hormonaux
  • La progestérone
  • diminue le pH de l'utérus (pH 6.4 vs 7 en
    oestrus) donc X bactérienne
  • diminue la perméabilité de la paroi utérine aux
    bactéries stimulation plus tardive du système
    leucocytaire.
  • retarde la migration des polymorphornucléaires
    vers la lumière utérine
  • entrave leur action phagocytaire
  • exerce une action anti-inflammatoire en réduisant
    lactivité des neutrophiles et des lymphocytes .
  • a un effet de relaxation du myomètre
  • favorise la synthèse de la PGE
  • Oestrogènes effets opposés à la progestérone
  • Corticoïdes effet immunosuppresseur et
    réducteur de la phagocytose

63
Mécanismes de défense les facteurs hormonaux
  • PGF2a rôle utérotonique effet variable selon
  • Imprégnation hormonale oestrogènes gt P4 ou
    absence
  • Espèce et type de PGF
  • Brebis fenprostalène gt diniprost ou cloprosténol
  • Vache dinoprost gt cloprostenol
  • PGF2a effet lutéolytique et donc imprégnation
    oestrogénique
  • Leucotriènes effet de stimulation des
    neutrophiles (phagocytose) et des lymphocytes
    (fonction immunitaire)
  • PGE effets opposés aux leucotriènes

64
Les facteurs déterminants bactéries et virus
  • Caractéristiques générales
  • Spécifiques ou non du tractus génital
  • Bactéries
  • Aérobiques ou anaérobiques
  • Gram - surtout lt 7 jours PP
  • Gram surtout gt 7 jours PP
  • Virulence intrinsèque ou acquise
  • pression d'infection
  • par association (Arcanobacter pyogenes et
    Fusbacterium necrophorum)
  • Quelques exemples
  • BHV-4 (Bovine Herpes Virus 4)
  • Brucella, Tritrichomonas foetus, Vibrio fetus,
    Haemophilus somnus, Mycoplasma et Ureaplasma
  • E.coli, Streptos, Staphylos, Pasteurella,
    Pseudomonas, Proteus
  • Arcanobacter pyogenes, Fusobacterium necrophorum,
    Bacteroides sp.
  • Coxiella burneti, Chlamydia psittaci

65
Bactériologie et endométrites (Lohuis et Dohmen
1994)
66
Diagnostic bactériologique (Courtesy by
X.Berthelot ENVT)
Germes Fréquence () Streptocoques 18 à
21,5 Corynébactéries (dont A Pyogenes) 16 à 65,
Staphylocoques 7 Microcoques 5,5 Coliformes 2,
5 à 36 Autres (dont F. necrophorum, Bacteroïdes
spp.) 4 à 62 Stériles 6 à 10
67
Les facteurs déterminants interprétation des
résultats
  • Prélèvements et analyses
  • méthode de prélèvement  risque dune
    contamination vaginale
  • conditions de stockage et denvoi des
    prélèvements,
  • délai danalyse
  • Décontamination du prélèvement
  • Méthode de culture inadaptée
  • Germes
  • identifié présent en trop faible quantité.
  • Virulence dun germe due à une contamination
    massive et brutale
  • Virulence dun germe acquise par association
    exemple
  • A. pyogenes (stimulation de la croissance du F.
    necrophorum) et Fusobacterium necrophorum
    (leucotoxine produite) ou Bacteroides species
    (prévient la phagocytose)

68
Les facteurs déterminants interprétation des
résultats
  • Stade du post-partum
  • Diminution des prélèvements au cours du PP
  • Pas de relation ente le stade du PP et
    lidentification dun germe anaérobie
  • Aucune relation entre le stade du post-partum et
    la présence dun germe anaérobie na été
    observée.
  • Bactéries gram négatives (E. coli surtout)
    surtout pendant la 1ère semaine
  • Bactéries gram (Streptocoques surtout) surtout
    semaines 2, 3 et 4
  • Prélèvements plus souvent si RP ou métrites
    aigues
  • Risque accru si répétabilité des germes isolés
  • Animal
  • Guérison clinique ou bactériologique précède
    habituellement la guérison histologique
  • Diagnostics faussement négatifs métrite
    aseptique, traitement aux Abs.

69
Les facteurs prédisposants (Hanzen 1995)
  • Numéro de lactation primipares gt pluripares
  • Longueur de la gestation pas d'effet
  • Saison du vêlage variations saisonnières
  • Type de vêlage risque augmenté si dystocie
  • RP facteur majeur
  • RIU effet ou cause ?
  • Gémellité risque augmenté
  • Mortalité du veau risque possible
  • Fièvre vitulaire risque augmenté

70
Conséquences
  • Sur la fertilité (Hanzen 1995)
  • risque de non fécondation en 1ère ins. augmenté
    si diagnostic posé entre 41 et 50 jours
  • Sur la fécondité (Hanzen 1995)
  • pas d'effet significatif observé sur le VIF
  • intérêt du diagnostic et traitement précoce
  • Economiques
  • Frais vétérinaires, résidus dans le lait
  • Réformes prématurées

71
Synéchies intrautérines (cv)
72
Traitement
73
Traitements remarques préliminaires
  • Pas de méthodes standard de diagnostic
  • Pas d'harmonisation des méthodes d'évaluation
  • Pas de prise en compte des facteurs d'influence
    des résultats (RP, dystocie, FV...)
  • Pas de référence à des groupes témoins
    non-traités
  • Résultats basés sur la guérison clinique et
    rarement bactériologique

74
Traitements stratégie
Quantification du problème
Individuel
Troupeau
Choix dune stratégie thérapeutique
Curatif
Préventif
Identification de la relation existante (OR)
  • Agent thérapeutique
  • Moment thérapeutique

75
Choix de l agent thérapeutique
  • Traitements anti-infectieux
  • Antiseptiques
  • Antibiotiques
  • Traitements hormonaux
  • Prostaglandines
  • Oestrogènes
  • Gonadolibérine
  • Ocytocine
  • Traitements généraux
  • calcithérapie

76
Les traitements anti-infectieux
  • Triple choix à opérer ...
  • Voie d'administration systémique ou
    intra-utérine
  • Moment du traitement
  • préventif ou curatif
  • en oestrus ou en dioestrus
  • Agent anti-microbien antiseptique vs
    antibiotique

77
Les traitements anti-infectieux voie systémique
  • Avantages
  • Meilleures concentrations dans tout le TG
  • Distribution non influencée par le contenu utérin
  • Pas d'interférence avec la fonction leucocytaire
  • Pas de risque de surinfection ou de lésions
  • Inconvénients
  • Injections répétées nécessaires
  • DIY possible
  • Résidus dans le lait
  • Exemples
  • Pénicillines, 20 à 30.000 UI/Kg, IM, 2X/J
  • Céftiofur, 1mg/Kg, 2X/J pdt 3 SC
  • Oxytétracycline 10 mg/kg/jour pdt 5 j. en IM

78
Les traitements anti-infectieux voie
intra-utérine
  • Action à l'endroit d'injection
  • oviductes et couches profondes non touchées
  • Réduction des moyens de défense de l'organisme
  • Résidus dans le lait
  • Remarque peu d antibiotiques enregistrés pour
    cette voie (Ex Metricure dIntervet)

ENVA
79
Traitements anti-infectieux préventifs (avant ou
après le part lt15 J PP)
  • Faible efficacité comparée à des mesures
    hygiéniques
  • Inhibition possible de la phagocytose
  • Anaérobiose de l'utérus
  • pas d'effet des aminoglycosides (genta, neo,
    strepto..)
  • Contenu putride de l'utérus
  • pas d'effet des aminoglycosides et sulfonamides
  • Pénicillinases synthétisées par les bactéries
  • pas d'effet des pénicillines
  • utilisation préférentielle des céphalosporines

80
Les traitements anti-infectieuxcuratifs (sous
imprégnation oestrogénique)
  • afflux leucocytaire
  • contractions myométriales augmentées
  • perméabilité plus grande du canal cervical
  • confirmation possible de l'ovulation en
    metoestrus
  • si en metoestrus, moins d'interférence avec le
    sperme
  • raccourcissement possible du cycle si traitement
    en metoestrus

81
Les traitements anti-infectieux As vs Ab
  • Antiseptiques
  • Dérivés iodés le plus souvent (Iso-bétadine 3
    100 à 200 ml)
  • Coût faible
  • Propriétés bactéricides et hypercriniques
  • Surtout si métrites purulentes ou sanieuses
  • Antibiotiques
  • Gentamycine gt kanamycine gt ampicilline gt
    érythromycine
  • Tétracyclines actives en milieu purulent (3 à
    6 g en solution aqueuse tous les deux jours)
  • Ceftiofur ? (enregistré pour pneumonies,
    mammites)
  • Mais tenir compte si possible
  • du germe identifié (antibiogramme)
  • des propriétés pharmacologiques de l'AB
  • des possibilités de résidus dans le lait

82
Les traitements hormonaux
  • Objectif recherche aussi précoce que possible
    d'un état d'imprégnation oestrogénique
  • Oestrogènes effet direct si anoestrus
    fonctionnel interdits
  • Prostaglandines effet indirect via la
    lutéolyse si animal cyclé
  • Gonadolibérine effet indirect via une
    stimulation de la croissance folliculaire (en
    postpartum)

83
Les traitements hormonaux les oestrogènes
X
  • 3 à 10 mg de benzoate, cypionate ou valérate
    d'oestradiol
  • Association éventuelle dans les 10 à 24 heures
    suivantes avec 10 à 20 UI d'ocytocine et le
    traitement anti-infectieux
  • Mais ...
  • risque de kystes et
  • diminution de la production laitière
  • Usage maintenant interdit

84
Les prostaglandines
  • Approche individuelle une injection en phase
    lutéale
  • Approche systématique
  • J 15 à 40 postpartum
  • une ou plusieurs injections
  • Résultats mitigés de lutilisation systématique
    (Burton et Lean, Vet.Rec.,1995,136,90.
    Méta-analyse incluant 4052 vaches dans 10
    différentes études)
  • Pas d'effets sur le taux de gestation en 1ère
    insém.
  • Réduction du VIF de 3.3 jours chez 54 des
    vaches sans problèmes
  • Réduction du VIF de 2.9 jours chez 59 des
    vaches à problèmes

85
Les prostaglandines mécanismes daction
potentiels
  • Effet ocytocique (?) sur l'involution utérine
  • Effet de stimulation sur l'activité ovarienne (?)
  • Effet lutéolytique (surtout)
  • oestrus plus précoce
  • réduction de la fréquence des pyomètres
  • date d'oestrus de référence (meilleure détection)

86
Effet utérokinétique de la PGF2a (G Hirsbrunner
FMV Berne)
Effets de linjection de dl-cloprostenol IM
Sonde Millar Mikro Tip
87
Effets utérokinétiques du cloprosténol
(Hirsbrunner FMV Berne)
88
Effets utérokinétiques du cloprosténol
(Hirsbrunner FMV Berne)
89
La gonadolibérine
  • Exemple Injection d'une GnRH 7 à 34 jours PP
    avec ou sans PGF 9 à 10 jours plus tard
  • Pas d'influence sur la fertilité ou la fécondité
  • Réduction de l'intervalle V-Chal et V-Insém.
  • Réduction de la fréquence des kystes ovariens et
    de l'anoestrus fonctionnel
  • A réserver aux animaux à problèmes en association
    avec une prostaglandine

90
Les autres traitements
  • Calcithérapie Lutte contre l'effet
    hypocalcémiant de l'endotoxine colibacillaire
  • Drainage de la cavité utérine au moyen de
    solutions antiseptiques
  • Fluidothérapie

91
Quelques conclusions et recommandations
  • Généraliser lemploi des appellations contrôlées
  • Comprendre la valeur relative des méthodes de
    diagnostic
  • Systématiser le recours à lexamen vaginal au
    moyen dun spéculum entre le 20ème et le 60ème
    jour de gestation
  • Evaluer limpact possible du recours plus
    systématique à léchographie lors du contrôle
    dinvolution utérine
  • Penser plus souvent aux endométrites subcliniques
    comme cause dinfertilité
  • Recommander le suivi de la température en cas de
    dystocies ou de RP
  • Favoriser le traitement précoce
  • Rechercher une imprégnation oestrogénique
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