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Les accidents vasculaires c

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Title: Les accidents vasculaires c r braux Author: SIMON OLIVIER Last modified by: AP-HP Created Date: 11/3/2003 2:23:16 AM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les accidents vasculaires c


1
Les accidents vasculaires cérébraux
  • Olivier SIMON
  • Service de Médecine Physique et de Réadaptation
  • Hôpital Bichat

2
Définition
  • arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau
    du cerveau
  • soit un caillot obstrue directement lartère
  • soit une hémorragie par rupture des parois du
    vaisseau.

3
Epidémiologie
  • 3ème cause de mortalité, après les maladies
    cardiovasculaires et les cancers.
  • 2ème cause chez la femme
  • En France, 150 000 personnes par an dont 50 000
    décès.
  • Plus de 50 des survivants auront des séquelles
    physiques, cognitives ou psychologiques.
  • Première cause de handicap acquis de ladulte
  • 75 des patients ont plus de 65 ans.

4
Epidémiologie
  • Augmentation incidence avec lâge
  • 2ème cause de démence
  • Moyenne dâge 72 ans
  • 25 des patients reprennent une activité
    professionnelle
  • 20 de décès à 6 mois, 50 à un an.
  • 24 des patients sont en activité professionnelle
    au moment de lAVC
  • 130 000 francs par patient/18 mois
  • 2,7 Milliards deuros soit 2,5 de la totalité
    des dépenses de santé

5
Facteurs de risques non modifiables
  • AGE
  • SEXE
  • Avant 85 ans 60 homme, 40 femme
  • Après 85 ans homme femme
  • ETHNIE plus fréquent chez les sujets de race
    noire
  • ANTECEDENTS FAMILIAUX augmente le risque par
    2,5.

6
Facteurs de risques modifiables
  • HTA
  • facteur de risque majeur
  • augmente le risque relatif par 4 à 7.
  • Tabac
  • augmente le risque relatif par 1,5, et plus chez
    les jeunes et les femmes
  • proportionnel à la quantité totale de tabac fumé
  • le risque lié au tabac chez un sujet ayant arrêté
    de fumer depuis 5 ans se rapproche de celui d'un
    sujet non-fumeur.

7
Facteurs de risques modifiables
  • Hyperlipidémie
  • augmente le risque relatif par 1,5 à 2, surtout
    fraction LDL.
  • ? risque importante à partir de 2,4 g/l.
  • Diabète
  • augmente le risque relatif par 2 à 3
  • responsable d'une surmortalité dans le post AVC
  • Alcool
  • augmente le risque relatif par 2 à 3 au-delà de 5
    verres de vin.
  • Une consommation modérée de 1 à 2 verres par jour
    pourrait être protectrice
  • Pathologies Cardiaque Troubles du rythme ,
    ...

8
Facteurs de risques modifiables
  • Obésité
  • Hyperhomocystéinémie
  • Contraceptifs oraux surtout si associé à
    dautres FDR
  • Hormonothérapie substitutive de la ménopause
  • augmente le risque par 1,27
  • Inflammation et infection
  • Migraine surtout si associé à dautres fdr

9
Quand évoquer un AVC?
  • Installation brutale dun déficit neurologique
    focal, sans prodrome, demblée maximal
  • Plus rarement, aggravation rapide sur quelques
    minutes, ou par paliers daggravation successive
    amélioration progressive parfois
  • Trouble neurologique correspondant à un
    territoire artériel en faveur dun AIC.
  • Arguments de contexte affection cardiaque
    emboligène connue (valvulopathie, trouble du
    rythme), manifestations antérieures de maladie
    athéroscléreuse (coronaropathie, artériopathie
    des membres inférieurs).

10
Vascularisation artérielle cerveau
11
Territoires artériels
12
AIC carotidiens
  • LES AIC de la cérébrale moyenne

13
(No Transcript)
14
(No Transcript)
15
Signes des AIC de la cérébrale moyenne
  • AIC sylvien
  • Symptomatologie controlatérale
  • Hémiplégie à prédominance brachio-faciale ou
    globale
  • Troubles sensitifs dans le territoire paralysé
  • Hémianopsie latérale homonyme (HLH)

16
Signes des AIC de la cérébrale moyenne
  • Si hémisphère dominant touché
  • Aphasie
  • Apraxie idéomotrice et idéatoire (atteinte
    pariétale)
  • Si hémisphère mineur touché
  • Anosognosie
  • Hémiasomatognosie
  • Négligence spatiale unilatérale

17
Signes des AIC de la cérébrale moyenne
  • AIC sylvien total
  • Présence fréquente de troubles de conscience
    initiaux, avec déviation conjuguée de la tête et
    des yeux vers la lésion

18
AIC carotidiens
Les AIC de la cérébrale antérieure
19
(No Transcript)
20
Signes des AIC de la cérébrale antérieure
  • AIC cérébral antérieur
  • Hémiplégie avec troubles sensitifs, à
    prédominance crurale
  • Apraxie idéomotrice de la main
  • Syndrome frontal (troubles comportementaux)
  • Si bilatéral et complet mutisme akinétique
    (rare)

21
AIC vértébro-basilaires
  • Les AIC de la cérébrale postérieure

22
(No Transcript)
23
Signes des AIC de la cérébrale postérieure
  • HLH souvent isolée, parfois associée à alexie,
    agnosie visuelle (hémisphère majeur)
  • troubles de la représentation spatiale et
    prosopagnosie (hémisphère mineur)
  • syndrome thalamique
  • troubles sensitifs à tous les modes de
    l'hémicorps controlatéral
  • parfois apparition différée de douleurs intenses
  • rarement mouvements anormaux de la main
  • Si infarctus bilatéral possibilité de cécité
    corticale et de troubles mnésiques

24
AIC vértébro-basilaires
  • Les AIC du tronc cérébral

25
(No Transcript)
26
(No Transcript)
27
Signes des AIC du tronc cérébral
  • syndromes alternes
  • atteinte dune paire crânienne du côté de la
    lésion
  • atteinte sensitive ou motrice controlatérale
  • Syndrome de Wallenberg
  • Du côté de la lésion
  • Atteinte des nerfs mixtes (IX et X) troubles de
    phonation et de déglutition, paralysie de
    lhémivoile et de lhémipharynx
  • Hémisyndrome cérébelleux
  • Atteinte vestibulaire avec nystagmus rotatoire
  • Atteinte du V anesthésie de lhémiface
  • Syndrome de Claude-Bernard-Horner
  • Du côté opposé
  • anesthésie thermo-algique de lhémicorps
    épargnant la face

28
Signes des AIC du tronc cérébral
  • Infarctus graves du tronc cérébral
  • occlusion du tronc basilaire avec possibilité de
  • Coma pouvant mener au décès
  • Atteinte motrice bilatérale (parfois des 4
    membres)
  • locked-in syndrome quadriplégie avec
    diplégie faciale (seul mouvement possible la
    verticalité des yeux) et conscience normale.

29
AIC vértébro-basilaires
  • Les AIC du cervelet

30
(No Transcript)
31
Signes des AIC vertébro-basilaires
  • AIC cérébelleux
  • hémisyndrome cérébelleux homolatéral à la lésion.
  • En cas dinfarctus cérébelleux de grande taille,
    il peut exister un risque vital lié à la
    compression du tronc cérébral
  • Parfois asymptomatique

32
Hémorragies intra-parenchymateuses
33
(No Transcript)
34
Symptomatologie
  • proche de celle des AIC
  • céphalées plus fréquentes et plus sévères
  • troubles de la conscience plus précoces.

35
  • En réalité, la symptomatologie clinique ne permet
    jamais de distinguer une HIP dun AIC limagerie
    cérébrale est indispensable dans tous les cas.

36
Les accidents ischémiques transitoiresAIT
  • Déficit neurologique focal dorigine ischémique
    d'installation brutale et entièrement régressif
    en moins de 24 heures (le plus souvent en moins
    de 30 minutes).
  • diagnostic difficile, du fait même de la brièveté
    du phénomène
  • les causes sont les mêmes que celles des Accident
    ischémique cérébral
  • 30 des AIC sont précédés d'AIT
  • 25 des patients ayant eu un AIT vont avoir un
    AIC constitué dans les 5 ans qui suivent, surtout
    au cours des premiers mois

37
Les accidents ischémiques transitoiresAIT
  • lAIT est donc une véritable urgence syndrome
    de menace cérébrale .
  • Symtômes les plus fréquents
  • cécité monoculaire transitoire
  • une hémiplégie et/ou hémianesthésie
  • HLH
  • trouble du langage
  • trouble de léquilibre
  • déficit bilatéral des membres inférieurs
    (dérobement des jambes)
  • Une perte de connaissance, une confusion, une
    amnésie aiguë, une faiblesse généralisée
    transitoire ne correspondent pas à un AIT.

38
Diagnostic différentiels
  • Neurologiques
  • migraine
  • crise épileptique partielle (typiquement beaucoup
    plus brève),
  • phénomène transitoire révélateur dune tumeur
    cérébrale (méningiome)
  • Autres
  • vertige paroxystique bénin
  • glaucome
  • hypoglycémie, lipothymie,
  • hystérie, etc.

39
Causes des AIC
40
  • multiples et de fréquence variée.
  • Dans 30 des cas environ, malgré un bilan
    approfondi, lAIC reste dorigine inexpliquée
  • Plusieurs causes peuvent être présentes chez un
    même patient.

41
Athérosclérose
  • 30 des Accident ischémique cérébral
  • thrombo-emboliques le plus souvent
  • fragmentation dun thrombus sur plaque et
    occlusion dune artère distale, parfois occlusion
    au contact de la plaque
  • rarement hémodynamiques (sténose serrée)
  • Prédomine à lorigine des carotides internes, au
    siphon carotidien, à lorigine des artères
    vertébrales et sylviennes, au tronc basilaire.
  • Diagnostic par identification dune sténose gt 50
    de lartère damont chez un patient porteur de
    facteurs de risque

42
Cardiopathies emboligènes
  • 20 des AIC
  • Fibrillation auriculaire (FA) dans 50 des cas.
  • risque embolique dautant plus élevé quun
    patient est âgé, hypertendu, et quil existe, un
    antécédent daccident ischémique (AIC ou ischémie
    aiguë dun membre), dinsuffisance cardiaque, et
    une dilatation de loreillette gauche ou un
    aspect de contraste spontané à léchocardiographie
    .

43
risque de complication embolique gt 5 par an
44
Dissections des artères cervico-encéphaliques
  • 20 des AIC du sujet jeune
  • hématome dans la paroi de lartère ? sténose
    (avec risque dembol distal) voire occlusion de
    lartère disséquée.
  • facteur traumatique au cou (choc, hyperextension,
    ) les jours précédents (lt 50)
  • Parfois, anomalie artérielle préexistante
  • Association de signes locaux et de signes
    ischémiques daval, mais chacun est inconstant
  • Signes locaux
  • Cervicalgie/céphalée signe essentiel, céphalée
    péri-orbitaire sur dissection carotidienne,
    postérieure sur dissection vertébrale
  • Acouphène pulsatile
  • Claude-Bernard-Horner
  • Parfois, paralysie des paires crâniennes basses
    (IX, X, XI)
  • Signes ischémiques
  • découlent de locclusion artérielle daval ou au
    niveau de la dissection.

45
Dissections des artères cervico-encéphaliques
  • Examens
  • échodoppler cervical sténose artérielle
    (visualise parfois lhématome)
  • IRM cervicale visualise lhématome pariétal de
    lartère et fait le diagnostic
  • Langiographie est rarement réalisée.
  • Pronostic
  • régression de lhématome de paroi avec le plus
    souvent récupération ad integrum de la paroi
    artérielle (rares anévrysmes résiduels).
  • Récidive exceptionnelle

46
(No Transcript)
47
Causes rares
  • multiples
  • artériopathies inflammatoires, infectieuses ou
    post-radiothérapiques
  • causes hématologiques,
  • cancers solides,
  • complications de médicaments vasospastiques ou de
    drogues,
  • maladies métaboliques, etc

48
Causes des Hémorragies Intraparenchymateuses
  • HTA chronique
  • 50 des HIP
  • formation de micro anévrismes, parallèlement à la
    lipohyalinose, sur les artères perforantes.
  • topographies les plus fréquentes
    capsulo-thalamique et capsulo-lenticulaire, puis
    cérébelleuse.

49
Causes des Hémorragies Intraparenchymateuses
  • Rupture dune malformation vasculaire
  • 5 à 10 des HIP, mais au moins 1/3 chez le jeune
  • malformation artério-veineuse ou cavernome
  • Traitements antithrombotiques
  • 10 des HIP sont liés à la prise dAVK au long
    cours
  • risque des antiplaquettaires beaucoup plus faible
  • Tumeurs cérébrales
  • 5 à 10 des HIP
  • surtout les tumeurs malignes

50
Causes des Hémorragies Intraparenchymateuses
  • Autres causes
  • angiopathie amyloïde (HIP lobaires récidivants
    déficit cognitif chez un sujet âgé)
  • anomalies de lhémostase,
  • thrombophlébite cérébrale
  • Endocardite infectieuse (rupture danévrisme
    mycotique)
  • alcoolisme chronique et aigu
  • toxiques (cocaïne)
  • artérites cérébrales

51
Principes de prise en charge des AIC à la phase
aiguë
  • urgence neurologique
  • pronostic immédiat (vital) et ultérieur
    (fonctionnel) dépendent en partie de la rapidité
    dune prise en charge appropriée.

52
mesures générales
53
Respiratoire
  • maintien d'une fonction respiratoire efficace et
    d'une bonne oxygénation sanguine
  • lutte contre l'hypercapnie, facteur d'aggravation
    de l'oedème cérébral
  • lutte contre l'encombrement bronchique
    (aspiration),
  • parfois administration d'oxygène.
  • L'indication d'une ventilation assistée dépend du
    pronostic (mauvais si trouble de la conscience
    demblée)

54
Tensionnelles
  • Respect de lélévation tensionnelle transitoire
    indispensable à la conservation d'un débit
    sanguin cérébral suffisant.
  • Un traitement intempestif peut avoir des
    conséquences dramatiques sur la zone de pénombre
  • A la phase aiguë, on ne traite (de manière
    progressive), que des chiffres daugmentation
    très élevés (plus de 220 mmHg de PA systolique ou
    120 mmHg de PA diastolique).

55
Métaboliques
  • maintien dun bon équilibre électrolytique et
    glycémique lhyperglycémie et la fièvre peuvent
    aggraver les lésions ischémiques.
  • Traitement de toute fièvre, de crise épileptique
    précoce (5 des AVC).
  • Prévention de lulcère de stress

56
Paramédicaux
  • kinésithérapie motrice précoce, pour améliorer la
    perception dun membre paralysé, prévenir les
    attitudes vicieuses et les limitations
    articulaires.
  • nursing prévention descarres, soins de bouche,
  • prévention de complications non neurologiques,
    thromboemboliques

57
Traitement médicamenteux à la phase aigue
58
Anti-aggrégants plaquettaires
  • prévention dune récidive précoce
  • aspirine ou autres antiaggrégants plaquettaires
  • Leffet bénéfique débute vers la 48ème heure
  • Modeste 1 décès ou handicap évité pour 83
    patients traités
  • 100 à 300 mg par jour.

59
Anticoagulants
  • héparine à doses isocoagulantes
  • largement utilisée (sous forme dHBPM) pour
    prévenir le risque thromboembolique veineux en
    cas dalitement sur déficit dun membre
    inférieur.
  • héparine à doses hypocoagulantes
  • Moins souvent prescrite, car le bénéfice est
    largement contrebalancé par le risque
    hémorragique (cérébral et systémique).
  • traitement au coup par coup, dans quelques
    situations particulières et en labsence de
    contre-indications
  • AIC en évolution (progression sur quelques
    heures)
  • pluie dAIT à répétition
  • cardiopathie embolique certaine

60
Traitement des complications
  • Oedème cérébral
  • aggravation des lésions ischémiques, risque
    dengagement
  • macromolécules (Mannitol) rarement, effet rebond
  • jamais de corticoïdes (effet délétère et absence
    defficacité car oedème cytolytique)
  • Chirurgie (exceptionnelle), en cas dinfarctus
    cérébelleux avec compression du IVème ventricule
    et risque dengagement
  • Hémicraniectomie
  • Surveillance dune récidive ou dune
    transformation hémorragique de linfarctus, avec
    aggravation neurologique lorsquelle prend la
    forme dun véritable hématome intra-infarctus

61
Traitements hyperaigus des AIC
  • La thrombolyse par le rt-PA en IV
  • peut limiter les lésions ischémiques en levant
    locclusion artérielle
  • mais risque hémorragique cérébral très élevé
  • bénéfice seulement dans les 3 premières heures
    peu de patients
  • réservé au USINV

62
Cause du retard de prise en charge
  • absence de douleur (facteur faussement rassurant
    pour le patient)
  • constatation dun déficit au réveil (heure de
    début ?)
  • sensibilisation insuffisante des
    médecinsresponsables des transports durgence
    aux AIC
  • Troubles cognitifs

63
Prise en charge diagnostique
  • une fois le diagnostic suspecté

64
1- Distinguer AIC et HIP
  • Limagerie cérébrale est seule capable de
    distinguer les 2 types dAVC.
  • Le scanner est de loin lexamen le plus souvent
    réalisé, sans injection de produit de contraste.
  • diagnostic immédiat de lHIP hyperdensité
    sanguine (restreinte au parenchyme cérébral ou
    diffusant dans les méninges ou les ventricules)
  • scanner normal aux premières heures en cas dAIC,
    en dehors danomalies subtiles
  • Au delà de la 6ème heure, hypodensité qui
    saccentue les premiers jours .
  • Après plusieurs mois dilatation du ventricule en
    regard et à atrophie localisée du parenchyme.

65
2- si scanner normal
  • IRM cérébrale
  • diffusion intérêt dans diagnostic positif très
    précoce
  • bilan angiographique rapide diagnostic
    étiologique

66
3- orientation diagnostique étiologique clinique
  • Interrogatoire
  • circonstances particulières palpitations,
    traumatisme cervical,
  • Sémiologie
  • une seule fonction touchée (infarctus lacunaire)
  • CBH (dissection),
  • ECG
  • trouble du rythme
  • coronaropathie aiguë
  • Contexte vasculaire
  • facteurs de risque vasculaire
  • médicaments antérieurs
  • souffles artériels

67
4- Bilan étiologique paraclinique de base
  • NFS- plaquettes, ionogramme, glycémie, hémostase
  • ECG
  • écho-doppler cervical
  • échocardiographie transthoracique

68
5-Bilan étiologique paraclinique complémentaire
  • Fonction du contexte et des possibilités locales
  • doppler transcrânien, ARM intracrânienne et
    cervicale, parfois angioscanner
  • échocardiographie transoesophagienne
  • hémostase complète recherche dune thrombophilie
    déficits en protéine S, C, antithrombine III
  • dosage de lhomocystéine,

69
5-Bilan étiologique paraclinique facultatif
  • Moins souvent à la recherche de causes rares
  • ponction lombaire (angéite cérébrale)
  • biopsies cutanée ou musculaire (maladies du tissu
    élastique et de surcharge)
  • facteurs antinucléaires,

70
Pronostic des AVC
  • Mortalité et récidive
  • mortalité 20 à 1 mois et de 40 à 1 an.
  • surmortalité à distance surtout liée à
    laugmentation du risque coronarien
  • A 5 ans, 30 des AVC ont récidivé.

71
Prévention secondaire Principes généraux
  • prise en charge des facteurs de risque
    modifiables HTA , arrêt du tabac.
  • utilisation dantithrombotiques
  • Aspirine
  • entre 100 et 325 mg.
  • diminue le risque de récidive dAIC de 20.
  • Autres antiplaquettaires clopidogrel (Plavix,
    1cp/j), association dipyridamole 400 mg/j
    aspirine 50 mg/j (Asasantine, 2cp/j)
  • Anticoagulants
  • AVK ou héparine
  • réservés aux cardiopathies emboligènes et à
    quelques situations plus rares (thrombophilie,
    premiers mois après une dissection)
  • autres médicaments
  • fonction de la cause de lAIC (antiarythmiques
    cardiaques, etc)
  • endartériectomie en cas de sténose serrée en
    amont dun AIC/AIT, voir angioplastie
  • Lindication de ces mesures est fonction de la
    cause de lAIC

72
Athérosclérose
  • Toujours ttt des facteurs de risque et
    antiplaquettaire
  • en cas de sténose serrée (gt 70) à lorigine de
    lartère carotide damont (symptomatique)
  • endartériectomie
  • risque opératoire gt bénéfice si sténose lt 50
  • bénéfice incertain entre 50 et 70
  • pas dindication à un traitement par AVK au long
    cours

73
Cardiopathies emboligènes
  • En cas de FA, les AVK permettent de réduire le
    risque dAIC ultérieur de 66.
  • Objectif INR 2 à 3.
  • tenir compte du risque hémorragique individuel
    (cérébral et systémique) du traitement patient
    âgé avec troubles cognitifs, risques de chutes,
    etc
  • En cas de contre-indication aux AVK, laspirine a
    une efficacité prouvée mais nettement plus faible
    (moins 20 de récidives).
  • dans les prothèses valvulaires mécaniques, INR gt
    3.
  • Si cardiopathies à risque embolique modéré ou mal
    déterminé risque anticoagulants gt bénéfice
    attendu,

74
Prévention primaire
  • prise en charge des facteurs de risque , quel
    que soit lâge
  • pas dintérêt à la prise daspirine au long cours
    en labsence de manifestation dAIT/Accident
    ischémique cérébral
  • AVK en prévention primaire devant une FA
    bénéfice largement démontré
  • Endartériectomie sur sténose carotide
    asymptomatique serrée bénéfice modeste de la
    chirurgie est car le risque spontané dAIC est
    faible (2 par an), alors que le risque
    opératoire avoisine 3.

75
Pronostic des AVC
  • Morbidité
  • A distance dun AVC
  • 1/3 des survivants sont dépendants
  • 1/3 gardent des séquelles tout en étant
    indépendants
  • 1/3 retrouvent leur état antérieur
  • Le pronostic fonctionnel est très difficile à
    établir à la phase aiguë
  • Lessentiel de la récupération se fait dans les 3
    premiers mois mais elle se poursuit jusquà 6
    mois voir plus

76
Pronostic des AVC
  • Particularités de lHIP
  • Mortalité précoce plus élevée que lAIC, liée à
    leffet de masse
  • Pronostic fonctionnel meilleur que lAIC

77
Thromboses veineuses cérébrales TVC
  • relativement rares,
  • accessibles à un traitement.
  • peuvent provoquer ou non un infarctus cérébral,
    souvent avec composante hémorragique, dont la
    topographie ne correspond pas à un territoire
    artériel.

78
Symptomatologie
  • Installation aiguë, ou sur quelques jours à
    quelques semaines
  • Hypertension intracrânienne (isolée dans 25 des
    cas
  • céphalées (90), oedème papillaire (50),
    troubles de la conscience ( rares)
  • Crises épileptiques partielles ou généralisées
    hémicorporelles à bascule, rares mais évocatrices
  • Déficits neurologiques focaux inconstants et
    variables selon la localisation de la TVC

79
Diagnostic
  • IRM cérébrale avec angio-RM veineuse examen de
    référence, à réaliser devant toute suspicion de
    TVC.
  • A la phase détat, le sinus thrombosé apparaît en
    hypersignal en T1 et T2.
  • En ARM veineuse absence de flux au sein des
    veines ou sinus thrombosés.
  • Scanner cérébral outre linfarctus
    hémorragique, il peut montrer lhyperdensité
    spontanée du thrombus (rare). Après injection, la
    prise de contraste de la paroi du sinus thrombosé
    réalise limage classique du delta .
  • Examen du LCR
  • réalisé en labsence de lésion intracrânienne
    focale
  • élévation de la pression, hyperprotéinorachie,
    pléiocytose et quelques GR

80
Causes et facteurs de risque
81
Traitement et pronostic
  • traitement étiologique
  • éradication dun foyer infectieux
  • arrêt définitif de la contraception orale
  • traitement symptomatique
  • antiépileptique en cas de crise
  • antioedémateux
  • traitement anticoagulant
  • héparinothérapie en urgence (même en cas
    dinfarctus hémorragique) relayée par des AVK
    (minimum 6 mois, parfois plus si persistance
    dune cause).

82
pronostic
  • Favorable dans la grande majorité des cas, après
    mise en route du traitement anticoagulant.
  • Risque de décès si retard au diagnostique

83
Hémorragie méningée
84
Généralités
  • Irruption de sang dans les espaces
    sous-arachnoïdiens,
  • le plus souvent par rupture dun anévrysme situé
    dans cet espace, parfois par propagation dune
    hémorragie parenchymateuse (hémorragie
    cérébro-méningée).
  • Il sagit dune urgence vitale, nécessitant une
    prise en charge neurochirurgicale immédiate

85
Les symptômes
  • syndrome méningé aigu
  • céphalées brutales, explosive , demblée
    maximale
  • vomissements en jet, parfois remplacés par des
    nausées
  • photophobie et phonophobie
  • troubles de la vigilance fréquents obnubilation
    allant jusquau coma
  • La survenue à loccasion dun effort est
    évocatrice mais inconstante.

86
Symptomes
  • Il existe de nombreuses variantes
  • selon lintensité des symptômes typiques
  • céphalée modérée, survenant parfois de manière
    répétée. Le caractère inhabituel de la céphalée
    et la brutalité de chaque épisode font évoquer
    une hémorragie méningée.
  • coma demblée ou mort subite par inondation
    massive des espaces sous-arachnoïdiens.
  • selon le type de symptômes
  • perte de connaissance brutale, voir malaise.
  • syndrome confusionnel dinstallation aiguë, crise
    épileptique généralisée, voire état de mal.

87
Signes cliniques
  • souvent réduits à la raideur méningée
    (enraidissement douloureux de la nuque)
  • parfois responsable des signes de Kernig et de
    Brudzinski.
  • Signes végétatifs possibles bradycardie ou
    tachycardie, instabilité tensionnelle,
    hyperthermie retardée (38-385), polypnée,
    modifications vasomotrices, modifications de la
    repolarisation à lECG.
  • Signes neurologiques sans valeur localisatrice
    parfois
  • signes pyramidaux (Babinski bilatéral, réflexes
    ostéotendineux vifs)
  • paralysie du VI

88
Signes cliniques
  • Anomalies du fond dœil possibles hémorragies
    rétiniennes ou vitréennes, œdème papillaire.
  • Paralysie du III intrinsèque et extrinsèque si
    compression du nerf par un anévrisme de la
    terminaison de lartère carotide interne
  • Les autres signes de localisation témoignent
    dune complication de lhémorragie méningée
  • hématome intraparenchymateux associé, spasme
    artériel au delà du troisième jour
  • hémiparésie, hémianopsie, aphasie anévrisme de
    lartère cérébrale moyenne
  • paraparésie, mutisme, syndrome frontal
    anévrisme de la communicante antérieure.

89
Investigations complémentaires visant à affirmer
lhémorragie méningée
  • Scanner cérébral sans injection
  • examen-clé du diagnostic, à réaliser de toute
    urgence
  • affirme le diagnostic sil montre une
    hyperdensité spontanée dans les espaces
    sous-arachnoidiens (sillons corticaux et vallées
    sylviennes, citernes de la base, scissure
    inter-hémisphérique).
  • oriente la localisation de la rupture vasculaire
  • prédominance de lhémorragie dans une région
    cérébrale
  • plus rarement visualisation directe de
    lanévrysme (calcifications de la paroi
    anévrysmale)
  • cherche des complications précoces
  • hématome intraparenchymateux associé
  • rupture intraventriculaire
  • hydrocéphalie aiguë.

90
  • Le scanner est normal (20 des cas environ) dans
    deux circonstances
  • hémorragie discrète
  • hémorragie ancienne (disparition de
    lhyperdensité sanguine en 5 à 8 jours).
  • IRM
  • remplace rarement le scanner dans cette situation
    durgence.
  • Certaines séquences (T2) sont particulièrement
    sensibles pour détecter un saignement
    intracrânien.

91
(No Transcript)
92
  • La ponction lombaire
  • contre indiquée sil existe un signe de
    localisation neurologique faisant craindre un
    hématome intraparenchymateux (risque dengagement
    cérébral).
  • réalisée seulement si le scanner cérébral est
    normal.

93
  • conditions pratiques de sa réalisation
    soigneusement respectées
  • éviter une contamination sanguine par ponction
    traumatique
  • réalisation systématique
  • dun examen cytologique (comptage des globules
    rouges et globules blancs)
  • dun examen biochimique standard (glycorachie et
    protéinorachie),
  • dun examen du surnageant après centrifugation
  • dun examen direct avec mise en culture (rares
    hémorragies méningées compliquant une méningite).
  • acheminement immédiat des tubes au laboratoire

94
  • Anomalies caractéristiques du liquide
    céphalo-rachidien
  • liquide uniformément rouge (rosé), incoagulable,
    dans les différents tubes.
  • surnageant xanthochromique après centrifugation,
    avec pigments sanguins (à partir de la 12ème
    heure).
  • érythrocytes en nombre abondant, rapport
    érythrocytes/leucocytes supérieur à celui du sang
  • leucocytose initialement à même répartition que
    celle du sang puis à prédominance lymphocytaire.
  • pression du liquide céphalo-rachidien élevée,
    témoignant de laugmentation de la pression
    intracrânienne.

95
  • Ces résultats sopposent point par point à ceux
    dune ponction lombaire traumatique
  • liquide coagulable et de moins en moins sanglant
    au fur et à mesure du recueil.
  • surnageant clair après centrifugation avec
    absence de pigments sanguins.
  • rapport érythrocytes/leucocytes superposable à
    celui du sang.
  • pression douverture normale.
  • La normalité dune ponction lombaire 12 heures
    après le début de la céphalée (avec notamment
    absence de xantochromie) permet déliminer le
    diagnostic dhémorragie méningée.

96
Causes et facteurs de risque des hémorragies
méningées
  • Lanévrisme artériel
  • 1ère cause 60 des hémorragies méningées
  • dilatation sacciforme (rarement fusiforme) de
    lartère avec zone dimplantation plus ou moins
    étroite appelée collet.
  • zone de fragilité pariétale malformative
    responsable dune expansion vers lextérieur du
    vaisseau
  • La malformation artérielle peut augmenter
    progressivement de taille, sous linfluence
    notamment dune hypertension artérielle mal
    contrôlée .
  • Les localisations préférentielles danévrisme
    artériel sont
  • la terminaison de lartère carotide et lartère
    communicante antérieure
  • Suivies de lartère cérébrale moyenne.
  • autres localisations (terminaison du tronc
    basilaire, artère cérébrale antérieure, )
    possibles.

97
(No Transcript)
98
(No Transcript)
99
  • facteurs qui majorent le risque de rupture sont
    mal connus
  • le principal facteur semble être la taille de
    lanévrisme.
  • risque extrêmement faible au-dessous de 10 mm,
    mais il existe des hémorragies méningées sur
    anévrisme de petite taille
  • la rupture semble plus fréquente chez la jeune
    femme
  • les à-coups tensionnels jouent probablement un
    rôle

100
Origine des anévrysmes artériels
  • en partie méconnue et fait intervenir
  • facteurs congénitaux
  • formes familiales danévrismes artériels (lt 10
    des cas)
  • des anévrismes sont présents au cours de diverses
    affections congénitales
  • polykystose rénale (anévrisme chez 1/3 des
    patients)
  • maladies du collagène (Ehlers-Danlos, Marfan)
  • dysplasie fibromusculaire
  • coarctaction de laorte.
  • facteurs acquis
  • modifications dégénératives de la paroi et
    conséquences des à-coups tensionnels au niveau
    des bifurcations artérielles.

101
Autres causes dhémorragie méningée
  • malformation artérioveineuse
  • traumatisme
  • anévrismes mycotiques, secondaires à une embolie
    septique dans le cadre dune endocardite
    infectieuse.
  • angiopathies dorigine diverse (angéites
    inflammatoires, abus damphétamines, dissection
    dune artère intracrânienne, etc)
  • Absence de cause identifiée
  • situation fréquente (20 à 25 des cas).
  • fait proposer la reprise des investigations à
    distance du premier bilan.

102
(No Transcript)
103
Facteurs de risque
  • tabac risque multiplié par 5 (retour à un
    risque équivalent en quelques années après
    sevrage)
  • HTA chronique
  • Alcool

104
Investigations à visée étiologique
  • IRM couplée à langiographie par résonance
    magnétique (ARM)
  • de plus en plus pratiquée en première intention.
  • ARM identification des anévrismes de quelques
    millimètres avec une sensibilité de près de 80.
  • Angio-scanner
  • avec reconstruction tridimensionnelle
  • place croissante, pour préciser le collet et les
    rapports de lanévrisme avec les structures
    vasculaires adjacentes
  • La normalité de ces examens nélimine pas un
    anévrisme artériel.

105
Artériographie cérébrale
  • demeure lexamen de référence
  • pratiquée en urgence, en labsence de
    contre-indication opératoire.
  • comporte une étude de quatre axes nourriciers du
    polygone de Willis (artères carotides et
    vertébrales tronc basilaire) avec des
    incidences multiples.
  • met en évidence lanévrisme artériel (image
    daddition opacifiée aux temps artériels
    précoces), précise son volume, ses rapports avec
    les axes vasculaires, sa forme, le siège du
    collet
  • recherche des anévrismes multiples (20 des cas)
  • Recherche un spasme artériel secondaire
    (généralement après quelques jours).
  • parfois normale malgré lexistence dun anévrisme
    (masqué par le spasme associé), et est alors
    rediscutée à distance (6 à 8 semaines).

106
Autres examens
  • demandés au cas par cas
  • hémocultures en cas de suspicion danévrismes
    mycotiques
  • examens à la recherche dune affection
    congénitale en fonction du contexte familial
  • échographie rénale pour la polykystose rénale
  • biopsie de peau pour les affections du collagène

107
Prise en charge thérapeutique
  • Toute hémorragie méningée impose, un transfert
    médicalisé immédiat en milieu neurochirurgical.
  • Les objectifs du traitement sont
  • lutter contre la douleur du syndrome méningé aigu
  • supprimer la cause du saignement
  • prévenir et traiter les complications éventuelles

108
Prise en charge médicale
  • Elle est débutée aux urgences avant le transfert
    et comporte
  • repos strict au lit
  • bilan préopératoire
  • arrêt des apports par voie orale
  • mise en place dune voie veineuse
  • sonde nasogastrique en cas de trouble de la
    vigilance
  • traitement antalgique par des médicaments qui ne
    perturbent pas les fonctions plaquettaires
    (salicylés et AINS contre-indiqués).

109
  • contrôle des fonctions vitales
  • intubation avec ventilation assistée en cas de
    détresse respiratoire
  • pression artérielle maintenue aux alentours de
    150 mmHg de systolique
  • prévention du spasme artériel par la nimodipine
    (Nimotop, inhibiteur calcique), lorsque la
    pression artérielle peut être surveillée en
    continu.
  • mise en place dune surveillance rigoureuse
  • pouls, pression artérielle, conscience toutes les
    heures
  • température toutes les 8 heures
  • examen neurologique plusieurs fois par jour à la
    recherche dun déficit focal.

110
Prise en charge interventionnelle
  • Simpose le plus tôt possible après mise en
    évidence dun anévrisme, compte tenu du pronostic
    extrêmement grave dun re-saignement.
  • Traitement retardé (au-delà de la 2ème semaine)
    sil existe
  • des troubles de la conscience
  • des troubles neurovégétatifs sévères
  • un spasme artériel
  • Traitement chirurgical ou neuroradiologique en
    fonction
  • de létat du patient
  • surtout de considérations anatomiques
    (localisation de lanévrisme, aspect du collet).

111
Complications évolutives
  • nombreuses et graves
  • Hypertension intracrânienne
  • liée à lirruption de sang dans lespace
    sous-arachnoïdien avec œdème cérébral, parfois à
    la présence dune hémorragie intraparenchymateuse
    associée.
  • majorée par lhydrocéphalie aiguë.
  • nécessite la prescription de solutés
    macromoléculaires associés avec surveillance
    stricte tensionnelle et électrolytique.

112
Complications évolutives
  • Hydrocéphalie aigue
  • précoce
  • liée à lobstruction des voies ventriculaires ou
    des citernes de la base par le caillottage
    sanguin.
  • impose la mise en place dune dérivation
    ventriculaire externe en urgence.
  • Récidive hémorragique
  • fréquente en cas dhémorragie méningée par
    rupture danévrisme (30 à 1 mois)
  • maximum entre le septième et le onzième jour.
  • souvent plus sévère que lhémorragie initiale
    (décès dans plus dun tiers des cas).

113
Complications évolutives le spasme artériel
  • vasoconstriction sévère et prolongée.
  • du à la présence de caillots adhérents à la paroi
    externe des artères qui induiraient la libération
    de peptides vasoconstricteurs par les plaquettes
    (sérotonine, thromboxane)
  • Fréquence estimée à 50 au cours des
    anévrismes rompus
  • Sévérité
  • fonction du volume de lhémorragie méningée
  • Situé au voisinage de lanévrisme rompu ou
    sétendre de proche en proche à distance du siège
    de la rupture.
  • Délai
  • généralement entre le quatrième et le dixième
    jour dévolution et dure deux à trois semaines.

114
Complications évolutives le spasme artériel
  • Conséquences
  • selon son étendue, sa sévérité et létat de la
    circulation de suppléance, le spasme peut être
  • asymptomatique
  • symptomatique, responsable dun infarctus
    cérébral prouvé par lhypodensité au scanner.
  • Mise en évidence par
  • lartériographie cérébrale, qui visualise
    directement le rétrécissement artériel
  • le doppler transcrânien, qui montre une
    augmentation des vitesses circulatoires au niveau
    de lartère spasmée. Il présente lavantage de
    pouvoir être répété facilement au cours de
    lévolution.
  • Prévention
  • systématique compte-tenu de la gravité éventuelle
    de cette complication
  • Nimodipine

115
Autres complications précoces générales
  • hyponatrémie par hypersécrétion du facteur
    natriurétique (SIADH)
  • troubles de la repolarisation et du rythme
    cardiaque
  • hyperthermie, complications de réanimation
    (pneumopathie, ulcère, )

116
Complications à distance
  • Hydrocéphalie à pression constante
  • se révèle quelques semaines à quelques mois après
    lhémorragie méningée.
  • triade symptomatique
  • troubles de la marche (astasie-abasie)
  • troubles sphinctériens
  • troubles cognitifs
  • conséquence dun feutrage de larachnoïde au
    niveau des aires de résorption du LCR
    (granulations de Pacchioni).
  • Récidive hémorragique tardive

117
Pronostic de lhémorragie méningée par rupture
danévrisme
  • - Taux de mortalité 60 environ, avec 10 de
    décès dans les trois premiers jours
  • Déficit invalidant 25 des survivants
  • Facteurs de mauvais pronostic
  • âge avancé (gt 70 ans)
  • saignement abondant
  • troubles de la conscience initiaux sévères
  • présence dun spasme artériel
  • anévrisme non accessible à la chirurgie ou à la
    neuroradiologie interventionnelle

118
  • Lhémorragie méningée se caractérise par un
    syndrome méningé aigu (céphalée brutale) lié à
    lirruption de sang dans les espaces
    sous-arachnoïdiens
  • Il sagit dune urgence vitale, nécessitant une
    prise en charge neurochirurgicale immédiate
  • Le diagnostic repose dabord sur le scanner
    cérébral, puis la ponction lombaire, dont la
    réalisation doit être soigneuse pour éviter une
    contamination sanguine dorigine traumatique

119
  • La principale cause est lanévrisme artériel,
    dorigine malformative. Langiographie cérébrale
    est lexamen de référence, souvent précédé dune
    ARM et/ou dun angio-scanner
  • Le traitement a pour objectif dexclure
    lanévrisme de la circulation par neuroradiologie
    interventionnelle ou chirurgie
  • De nombreuses complications, aiguës ou tardives,
    sont possibles. Le spasme artériel précoce est la
    principale et est systématiquement prévenu
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