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LES ACCIDENTS

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Title: Formation Author: NEC Computers International Last modified by: Laurent CONDENSEAU Created Date: 3/14/2004 1:24:10 PM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES ACCIDENTS


1
LES ACCIDENTS
  • Le niveau 3 avec  Les Dauphins Bragards Bernard
    HYEULLE 

2
  • ? LES ACCIDENTS
  • Les barotraumatismes ou mécaniques
  • Accidents dues aux différences de pression
  • Les biochimiques ou bio toxiques
  • Accident dues aux toxicité des gaz
  • Les Accidents De Décompressions
  • Accidents dues à la dissolution des gaz dans
    les tissus
  • Les autres accidents

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(s) scaphandre (a) apnée MARIOTTE Accidents mécaniques DALTON Accidents biochimiques HENRY Accidents biophysiques AUTRES LOIS
DESCENTE - Placage de masque (s) (a) - Oeudème aigu pulmonaire (a) - Coup de ventouse (scaphandre à casque) - Ivresse des profondeurs (s)
DESCENTE ET REMONTEE Barotraumatismes - Sinus (s) (a) - Oreilles (s) (a) - Dents (s) - Hypoxie - Hyperoxie (s) effet Lorrain Smith effet Paul Bert - Hypercapnie (s) (a) ou essouflement - Syncope anoxique par hyperventilation (a) - Noyade (s) (a) - Accident par hypothermie (froid) hyperthermie (chaud) (s) (a)
REMONTEE - Coliques des scaphandriers (s) - Surpression pulmonaire (s) - Bras en croix (Combinaison etanche) - Rendez vous sincopal des 7 mètres (a) DISCUTABLE - Accident de décompression (s) (a)
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LES ACCIDENTS MECANIQUES
  • La surpression pulmonaire
  • Le placage de masque
  • Les oreilles
  • Les dents
  • Les sinus
  • Les gaz intestinaux et stomacaux

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LA SURPRESSION PULMONAIRE
  • Mécanisme
  • En plongée, lair que lon respire est à la
    pression où le plongeur se trouve . au cours de
    la remontée, lair contenu dans les poumons ne
    pouvant séchapper provoque un accident très
    grave
  • la surpression pulmonaire
  • Attention cet accident est laccident le plus
    grave en plongée.

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LA SURPRESSION PULMONAIRE
  • Causes
  • Remontée panique
  • Asthme
  • Gros fumeur
  • Valsalva à la remontée
  • Blocage de glotte
  • Plongée technique (partage dembout, etc)
  • Essoufflement
  • Fausse apnée

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LA SURPRESSION PULMONAIRE
  • Symptômes
  • Gêne respiratoire, toux sanguinolente, douleur
    thoracique, spasmes, paralysies, troubles de la
    vue, de la parole, état de choc, syncope et mort

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LA SURPRESSION PULMONAIRE
  • Conduite à tenir
  • Mettre en position semi assise
  • Mettre sous O2 (15 litres par minute)
  • Hydrater (eau plate non gazeuse)
  • Donner de laspirine (si la victime nest pas
    allergique et consciente)
  • Couvrir et rassurer laccidenté
  • Prévenir les secours
  • Évacuer l'accidenté le plus rapidement possible
    vers un caisson

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LA SURPRESSION PULMONAIRE
  • Préventions
  • Respecter les vitesses de remontées
  • Ne jamais bloquer sa respiration (surtout dans
    les 10 derniers mètres)
  • Pas de Valsalva à la remontée
  • Ne jamais donner dair à un apnéïste

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Barotraumatisme de loreille
  • Cause
  • Quand le plongeur descend ou remonte,et si les
    trompes deustaches sont obstruées, un
    déséquilibre de la pression se créé entre
    lextérieur et loreille moyenne. Le tympan se
    déforme vers lintérieur ou lextérieur puis, si
    la pression continue, il se rompt et leau
    pénètre dans loreille moyenne.

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Barotraumatisme de loreille
  • Conduite à tenir
  • Stopper la descente ou la remontée !
  • Ne pas forcer, aller lentement
  • Si le problème persiste, ne pas insister, fin de
    plongée
  • Si les douleurs perdurent en surface, envisager
    de consulter un O.R.L.
  • En cas d'apparition de vertiges, mettre sous O2,
    voir en caisson
  • Attention ! Ne jamais mettre de gouttes ! Si le
    tympan est percé, le passage du produit dans
    l'oreille moyenne peut entraîner une surdité
    définitive !

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Barotraumatisme de loreille
  • Symptômes
  • Déformation du tympan d'où gêne (ne pas attendre
    ni forcer sur les manœuvre déquilibration...)
  • Fissure du tympan douleur vive, crépitement
    dans les oreilles, froid, vertiges, pertes de
    léquilibre
  • Déchirement du tympan douleur telle que la
    syncope survient dans 90 des cas
  • Saignements

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Barotraumatisme de loreille
  • Compenser régulièrement
  • A la remontée, si besoin, effectuer Toynbee (se
    pincer le nez et déglutir), surtout pas Valsalva
    ! (aggrave le problème)
  • Ne pas mettre de bouchons dans les oreilles 
  • Ne jamais forcer
  • Ne pas plonger en cas de rhume, otite, etc.
  • Se rincer les oreilles à l'eau douce après une
    sortie ( surtout en mer)

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Les sinus
  • Les sinus sont tapissés de muqueuse. Si un sinus
    est bouché, il constituera une cavité fermée qui
    subira les variations de volume dues aux
    changements de pression.
  • A la descente, l'air se comprime, d'où création
    d'une dépression risque de décollement de
    muqueuse.
  • Inversement si le sinus se bloque à la remontée,
    une surpression se crée d'où risque d'éclatement.

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Les sinus
  • Symptômes
  • Douleurs faciales
  • Impression de mal de dents
  • Saignements au niveau du nez, des pommettes
  • Evacuation de muqueuses

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Les sinus
  • Conduite à tenir
  • Stopper la descente ou la remontée
  • Si le problème survient à la remontée, remonter
    le plus doucement possible
  • Enlever le masque, se moucher, secouer la tête
  • Si les douleurs persistent après le retour en
    surface, consulter un O.R.L.
  • Prévention
  • Ne pas plonger en cas de rhume, sinusite
  • Rincer les muqueuses au sérum physiologique avant
    de plonger

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Le placage de masque
  • Cause
  • Il est dû aux variations de pression du volume
    d'air contenu dans le masque. Selon la pression
    et la variation il y a création d'une surpression
    ou d'une dépression. On parle de placage de
    masque car seule la dépression est possible en
    effet, la surpression créée se régule d'elle-même
    par évacuation de l'air, à moins que le masque ne
    soit très serré, ce qui est peu envisageable car
    il prendrait l'eau. Ce phénomène de placage
    concerne les yeux et le nez.

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Le placage de masque
  • Symptômes
  • Douleurs oculaires
  • Les paupières gonflent, elles deviennent
    violacées, possible apparition de cocards
  • Saignements de nez
  • Les yeux sont injectés

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Le placage de masque
  • Conduite à tenir
  • Ne PAS arracher le masque !!! Passer délicatement
    un doigt sous la jupe du masque pour faire
    rentrer l'eau
  • Après le retour en surface, consulter si besoin
    un ophtalmologiste
  • En cas de saignement de nez, pencher la tête en
    avant, pas en arrière
  • Si les douleurs persistent, ne pas plonger
    pendant 1, 2, ... jours
  • Prévention
  • cet accident est très simple à éviter, lors de la
    descente il suffit de souffler de lair par le
    nez à lintérieur du masque afin déquilibrer les
    pression (surtout dans la zone des 10 mètres )

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Les dents
  • Cause
  • Des problèmes peuvent survenir si par exemple un
    plombage n'est pas assez enfoncé, bref, d'une
    manière générale en cas d'existence d'une cavité
    d'air dans la dent. A la descente l'air se
    comprime, le plombage peut être déplacé. Lors de
    la remontée, dans le meilleur des cas le plombage
    est éjecté, dans le pire c'est la dent qui
    éclate.
  • Symptômes
  • Douleur d'une sensation de piqûre d'abeille à
    celle d'un coup de pioche dans la dent !
  • Le plomb peut sauter
  • La dent peut éclater
  • Ces symptômes engendrent une telle douleur qu'ils
    entraînent généralement une syncope.

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(No Transcript)
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Les dents
  • Conduite à tenir
  • Pas de surprise, se rendre dans les plus brefs
    délais chez un dentiste
  • Prévention
  • Conserver une bonne hygiène dentaire
  • Prévenir son dentiste lors des contrôles ou
    interventions que l'on pratique la plongée
    subaquatique.

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Les gaz stomacaux ou intestinaux
  • Cause
  • En plongée, lair que lon respire est à la
    pression où le plongeur se trouve . Au cours de
    la remontée, lair contenu dans lestomac se
    dilate
  • Symptômes
  • Ballonnement
  • Envie de flatuler
  • Envie de régurgiter

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Les gaz stomacaux ou intestinaux
  • Conduite à tenir
  • Ne pas hésiter, lair doit sortir par les
    orifices naturels (bouche et anus).
  • Stopper la remontée pour évacuer les gaz
  • Prévention
  • Éviter les féculents et les boissons gazeuses
  • Ne pas se retenir lors de la plongée car les gaz
    vont se dilater au cours de la remontée

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Les accidents biochimiques ou bio toxiques
  • Un accident Biochimique ou Bio toxique est un
    accident due à la toxicité des gaz à partir dune
    certaine pression partiel.
  • Rappel  
  • Loi de Dalton Pp(X) P abs.   (X)
  • Composition de lair
  • Oxygène O² 20.9, Azote N² 79,
  • Gaz carbonique CO² 0.03, Gaz rares 0.07
  • On retiendra 80 N2 20 O2
  • Ils sont
  • La Narcose ou ivresse des profondeurs N2
  • Lessoufflement ou hypercapnie CO2
  • Lhypoxie et lhyperoxie O2

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La narcose
  • Cause
  • Augmentation de la pression partielle dazote
    (N2)
  • Symptômes
  • Dès 30 mètres. Tout le monde y est sujet à partir
    de 50 mètres
  • Surviennent à des profondeurs différentes comme
    une ivresse avec de lalcool
  • -Engourdissement physique et psychologique
    (lassitude, fonctions intellectuelles
    ralenties).
  • -Comportement incohérent (lâcher dembout, masque
    ....)
  • -Désorientation spatiale (le plongeur continue à
    descendre)
  • -Inconscience de son état (vision double,
    accentuation du dialogue intérieur)

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(No Transcript)
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La narcose
  • Facteurs favorisants
  • Etat physique et psychologique du plongeur
    (fatigue, stress, etc.)
  • Froid, manque de visibilité et obscurité
  • Efforts excessifs
  • Essoufflement
  • Descente rapide (très favorisant)
  • En conséquence, ne pas effectuer de course à la
    profondeur !
  • Conduite à tenir
  • Informer le moniteur
  • Remonter jusqu'à ce que les symptômes
    disparaissent, ce qui est immédiat à la remontée

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La narcose
  • Prévention La prévention principale consiste à
    ne pas dépasser la profondeur de 60 mètres à
    lair (limite réglementaire aussi bien au sein du
    ministère du travail que dans les armées).
  • Le plongeur doit connaître ses limites et
    shabituer progressivement à la profondeur.
  • Certains facteurs favorisant lapparition de la
    narcose, sont à éviter ingestion dalcool,
    fatigue physique, anxiété, inexpérience.
  • A lopposé, lentraînement crée un certain degrés
    dadaptation qui retarde et diminue lintensité
    des troubles.
  • Il faut savoir que la profondeur est dangereuse,
    et la plongée sportive ne doit guére dépasser 40
    mètres. Au delà, lorganisation nécessite une
    logistique beaucoup plus lourde et plus difficile
    à mettre en place.
  • A savoir aussi que la fatigue physique mais aussi
    psychologique diminue le seuil dapparition de la
    narcose
  • En cas de plongée profonde, il faut redoubler de
    vigilance envers les coéquipiers de sa palanquée.

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Lessoufflement ou lhypercapnie
  • En plongée, lintoxication au dioxyde de carbone
    a deux origines possibles la pollution de lair
    de gonflage des bouteilles ou linsuffisance
    ventilatoire provoquée par lélévation des
    résistances dynamiques respiratoires (élévation
    de la densité des gaz et résistances propre du
    détendeur). Les symptômes apparaissent et
    saggravent en fonction de la pression partielle
    du gaz (P CO²).
  • Lessoufflement peut survenir, en nage PMT, en
    apnée, ou en scaphandre à nimporte quel moment
    de la plongée mais généralement à la suite dun
    effort physique. Cet accident de plongée est le
    plus fréquent et peut en favoriser dautres.

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Lessoufflement ou lhypercapnie
  • Rappel physiologique La respiration est régulée
    à partir dinformations captées en périphérie par
    des récepteurs de différents types
  • - Les chémorecepteurs sensibles aux variations de
    tensions de CO² et dO² dans le sang et à son pH.
    Parmis ces trois stimuli de la respiration, la
    tension de CO² est le plus important. Son
    élévation provoque une accélération du rythme
    respiratoire. Il en est de même si le ph du sang
    diminue et si la tension dO² baisse.
  • - Les thrermorécepteurs sensibles à la
    température. Si la température augmente, la
    fréquence respiratoire augmente et vice versa.
  • - Les tenso-récepteurs sensibles à létirement
    des muscles de la cage thoracique.
  • Le rythme respiratoire est régulé par des
    mécanismes involontaires mais peut aussi être
    contrôlé de façon volontaire.

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(No Transcript)
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Lessoufflement ou lhypercapnie
  • Symptômes Lessoufflement est la manifestation
    ventilatoire de lhypercapnie. il se caractérise
    par une polypnée superficielle (fréquence élevée,
    volume courant réduit) réalisant une
    hypoventilation alvéolaire avec hypercapnie
    hypoxique. Il est favorisé par laugmentation des
    résistances dynamiques respiratoires.
  • Sans entrer dans le détail des mécanismes
    physiopathologiques, il faut savoir que le gaz
    carbonique possède de plus des effets
    potentialisateurs de la plupart des autres causes
    daccident de plongée
  • Effet potentialisateur de laction toxique de
    loxygène,
  • effet potentialisateur de laction narcotique des
    gaz inertes,
  • enfin et surtout, lhypercapnie favorise la
    naissance et la croissance des bulles, et donc la
    survenue daccidents de décompression.

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Lessoufflement ou lhypercapnie
Traitement - Arrêt immédiat de toute activité
physique, stabilisation au gilet et non a laide
des palmes. - Mise en débit continu du détendeur
de façon à obtenir un débit maximum au moindre
effort. - Remonter laccidenté pour éviter le
suraccident en cas de panique. - Contrôler la
respiration afin de rompre le cercle vicieux de
lessoufflement. - Si lessoufflement persiste ou
sil est important, demblée, il ne faut pas
hésiter à faire surface et respirer à lair
libre, en sachant que lon sexpose dans ce cas à
un accident de décompression par remontée rapide
et potentialisation du risque, ou à une
surpression pulmonaire par blocage thoracique. -
Allonger laccidenté, on peut lui faire respire
de loxygène pur, traitement des accidents
associés, prévention du choc, larrêt
cardio-respiratoire impose un massage cardiaque .
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Lessoufflement ou lhypercapnie
Prévention Au moment du gonflage des bouteilles
contrôle de la qualité de lair. Des kits
comprenant une pompe manuelle et des tubes
réactifs colorimétriques permettent deffectuer
des dosages sur les lieux mêmes du gonflage. De
façon générale, éviter daspirer par le
compresseur les gaz déchappement des moteurs
thermiques. Pendant la plongée contrôle
permanent de la ventilation (prendre le temps
dexpirer), limitation des efforts physiques,
choix dun appareil respiratoire (détendeur ou
tuba) présentant la moindre résistance. Pratiquer
un entraînement régulier et dintensité
suffisante, éviter les descente  dans le bleu 
trop rapide (surtout en cas de manque
dentraînement)
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Lhyperoxie
  • Lhyperoxie est définie pour une valeur de la
    pression partielle dO² supérieur à 0.2 bar. Deux
    types daccidents peuvent survenir en fonction de
    la Pa O² et de la durée dexposition. Ce sont
    leffet Lorrain-Smith et leffet Paul Bert.
  • Respiré sous pression élevée, loxygène est un
    gaz toxique dont les effets se manifestent après
    un certain temps de latence, inversement
    proportionnel à la pression à laquelle il est
    respiré.
  • On nobserve aucun effet toxique quel que soit le
    temps si loxygène est respiré sous une pression
    partielle inférieure à 0.6 bar.
  • Entre 0.6 et 1.6 bar, le temps nécessaire pour
    lapparition des phénomènes toxiques est long
    (plusieurs heures) on parle de toxicité
    chronique.
  • Au delà de 1.7 bar, le temps de latence diminue
    très rapidement on parle toxicité aiguë.

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Lhyperoxie
  • Leffet Paul-Bert
  • Lexposition à des pression élevées doxygène
    (PiO²? 1,7 bar) expose après un temps de latence
    aux effets neurotoxiques de loxygène (effet Paul
    Bert) la crise convulsive hyperoxique .Il peut
    survenir chez le plongeur en scaphandre autonome
    évoluant à lair à des fortes profondeurs, avec
    des mélanges suroxygénés et trop profond, ou à
    faible profondeur, lors de lutilisation de
    loxygène pur.

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Lhyperoxie
  • - Mécanisme La toxicité de loxygène se
    manifeste à partir dune pression partielle de
    1,6 bar à loxygène pur. Les cellules nerveuses
    et musculaires sont alors touchées en priorité.
    Extrêmement variable selon les individus et les
    circonstances (travail physique, froid,
    hypercapnie, produits excitant la diminuent),on
    considère habituellement comme ordre de grandeur
  • - 7 heures pour PiO² 1,7bar
  • - 3 heures ------------ 1,8 bar
  • - 50 mn ------------ 2 bar
  • - 30 mn ------------ 3 bar
  • - 10 mn ------------ 3,5 bar

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Lhyperoxie
  • B) - Symptômes Inconstants, ils se résument,
    lorsquils sont observés à
  • - Un malaise anxieux général,
  • - Des fasciculations ou un trismus de
    lorbiculaire des lèvres ou des muscles du
    visage,
  • - Une tachycardie transitoire (qui peut être
    objectivée en caisson, lors des traitements
    hyperoxiques, par la prise régulière du pouls
    toutes les 30 minutes)
  • - Un rétrécissement périphérique du champ visuel
    (vision tunnellaire).
  • Phase détat la crise hyperoxique
  • Inaugurée par une perte de connaissance, elle se
    déroule comme la crise de grand mal, évoluant en
    trois phase
  • A) - phase tonique de contracture généralisée
    (moins dune minute),
  • B) - phase clonique de convulsions avec morsure
    de la langue et émission durine (2 à 3 minutes),
  • C) - phase de coma post-critique (10 minutes
    environ) évoluant vers un état de conscience
    confus et désorienté.
  • Le sujet ne conservera aucun souvenir de sa
    crise.
  • Les conséquences pathologiques dune telle crise
    sont celles de sa survenue dans leau noyade,
    remontée rapide avec surpression pulmonaire ou
    accident de décompression.

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Lhyperoxie
  • C) - Traitement Soustraire la victime de la
    source dhyperoxie mais la remonter quà partir
    de la phase résolutive. Traiter les accidents
    associés
  • D) - Prévention Connaître les limites imposées
    par la toxicités de loxygène

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Lhypoxie
  • Lanoxie se définie pour une Pp O² inférieure ou
    égale à 0.11 bar, et lhypoxie pour une PpO²
    comprise entre 0.17 0.12 bar.
  • Les accidents par hypoxie ne peuvent pas survenir
    en plongée à lair avec des appareils à circuit
    ouvert (détendeurs à la demande).Dés que le
    plongeur simmerge, laugmentation de pression
    ambiante le place demblée sous une hyperoxie
    relative.
  • En revanche, lutilisation de certains appareils
    de plongée, circulant en circuit fermé expose le
    plongeur dans certaines circonstances à respirer
    dans le sac (ou faux poumons) de lappareil un
    mélange hypoxique rebreathing par respiration
    pendulaire en cas danomalie de montage des
    soupapes, défaut de fonctionnement de linjecteur
    dappoint ou du débitmètre massique sur des
    appareils qui en sont pourvus, etc...
  • Ces accidents peuvent survenir à tout moment de
    la plongée, chez les apnéïstes, Chez leplongeur
    en PMT (lhypoxie est alors liée à
    lhypercapnie), chez les plongeur utilisant un
    circuit fermé ou semi-fermé.

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Laccident de décompression
  •     Définition Toute pathologie liée à un
    dégazage intenpestif lors de la remontée
  • Causes
  • Non respect des tables de plongée et donc de la
    vitesse de remontée
  • Essoufflement
  • Effort physique important d'où augmentation des
    échanges gazeux
  • Froid
  • Stress
  • Adiposité
  • Valsalva effectué à la remontée

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(No Transcript)
44
Laccident de décompression
  • Le délai dapparition de la symptomologie après
    la sortie de leau peut varier dans de très
    larges limites. Toutefois, les statistiques
    montrent que
  • - 60 des accidents débutent avant quinze
    minutes,
  • - 80 des accidents débutent avant une heure,
  • - 85 des accidents débutent avant trois
    heures,
  • - 2 des accidents débutent après six heures.
    Il a même été observé des accidents se révélant
    après un délai de 20 heures.
  • Les accidents cutanés
  • Considérés comme des accidents bénins, ils sont
    dus à la présence de bulles dans la couche
    cellulo-adipeuse du derme et de lhypoderme. Ils
    surviennent essentiellement en atmosphère sèche
    (caisson).

45
Laccident de décompression
  • a) Les  puces  Sensations de piqûre
    superficielles, très vives et prurigineuses,
    siégeant aux territoires cutanés découverts.
    Cèdent spontanément.
  • b) Les  moutons  Oedèmes cutanés et sous
    cutanés, souvent érythémateux, douloureux. Ils
    sont parfois favorisés par des strictions locales
    entraînant des ralentissements circulatoires
    superficiels. Ils peuvent annoncer un accident
    plus grave. Le sujet doit être gardé en
    observation jusquà résolution.

46
Laccident de décompression
  • Les accidents ostéo-articulaires
  • Egalement appelés  bends , ils siègent le plus
    souvent au niveau dune grosse articulation dun
    membre soumis au travail.
  • Il sagit dune douleur articulaire (uniquement
    dans les grosses articulations) ou
    juxta-articulaire, rémittente, à un type de
    broiement, dont lintensité augmente avec le
    temps, non calmée par les antalgiques
    courants,pas de position antalgiques non plus,
    pouvant irradier dans les segments de membre sus
    et sous-jacents, et provoquer des contracture
    musculaires réflexes. Limpotence fonctionnelle
    est la règle, en rapport avec lintensité de la
    douleur.

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Laccident de décompression
  • - Les accidents neurologiques
  • a) Les accidents médullaires
  • Ils sont les plus fréquents. Ils débutent le
    plus souvent par des fourmillements et des
    paresthésies, quelquefois par une douleur  en
    coup de poignard  inter-scapulo-vertébrale ou
    lombaire laissant une douleur suspendue en
    ceinture. Dautre fois, le début en est
    insidieux les déficits neurologiques
    sinstallent à bas bruit, en quelques heures.
  • Le temps de latence est cependant en général
    court (quelques minutes) et dautant plus que la
    plongée est profonde (plus ou moins de 40 mètres).

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Laccident de décompression
  • - les accidents cochléo-vestibulaires, dùs à la
    formation de bulles dans les vaisseaux irrigant
    lappareil cochléo-vestibulaire(audition et
    équilibration) ou dans les liquides lymphatiques
    baignant ce même appareil (oreille interne). Ils
    se traduisent par
  • - un état nauséeux (mal de mer) chose banale
    sur un bateau et pouvant faire passer à cotés du
    diagnostic,
  • - des vertiges vrais,
  • - des déficits auditifs attribués à des
    difficultés déquilibration,
  • - des accouphènes,
  • - un équilibre instable.
  • Ils peuvent donc être la cause derreurs de
    diagnostic de la part du plongeur ne le
    conduisant pas à sorienter immédiatement vers un
    caisson de compression. Ils engagent lavenir du
    plongeur du fait du risque de séquelles
    définitives invalidantes sur laudition
    essentiellement.

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Laccident de décompression
  • - Les accidents cérébraux Rares, ils sont le
    fait de dégazages massifs avec forçage du filtre
    pulmonaire envahissant lensemble de la
    circulation artérielle de lorganisme. Ils posent
    le problème du diagnostic différentiel de la
    surpression pulmonaire. Ils se présentent comme
    des hémiplégies flasques, globales ou à
    prédominance brachio-faciale ou crurale,
    accompagnées daphasie ou damaurose transitoires
    ou de crises convulsives. En leur faveur, on
    retiendra le délai dapparition, le déroulement
    de la plongée, rapportés par lanamnèse et
    labsence de signes pulmonaires et demphysème
    sous cutané.

50
Laccident de décompression
  • - Les accidents coronaires ou cardiaques Des
    obstructions de la circulation myocardique aiguë
    qui coronaire par des bulles sont rapportées dans
    la littérature, réalisant le tableau dune
    ischémie saméliore à la recompression. Les
    lésions évoluent ensuite pour leur propre compte
    en fonction de leur gravité.

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Laccident de décompression
  • - Les accidents pulmonaires ou respiratoires
    Les accidents pulmonaires, décrits par les
    auteurs anglo-saxons sous le nom de  chokes  se
    manifestent par une dyspnée importante avec
    polypnée superficielle, une angoisse, une cyanose
    et fréquemment un syndrome douloureux thoracique.
    Cette insuffisance respiratoire aiguë, due à
    lobstruction massive de la circulation
    pulmonaire par les bulles peut constituer une
    urgence. Le plus souvent, elle se complique dun
    accident neurologique. Le diagnostic différentiel
    est celui de la surpression pulmonaire il ny a
    pas ici deffraction alvéolaire, les signes
    neurologiques sont plutôt médullaires que
    cérébraux. Le profil de la plongée exécutée est
    un bon élément du diagnostic.

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Laccident de décompression
  • - La décompression explosive Cest accident de
    décompression aigu survenant pendant la remontée
    et par atteinte des zones vitales (embolie
    cérébrale-cardiaque-pulmonaire). Le plongeur
    décède pendant la remontée ou peu de temps après.

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Laccident de décompression
  • C) - Facteurs favorisants Outre la
    transgressions des consignes de sécurité lors de
    la remontée (non respect des paliers, de la
    vitesse de remontée manoeuvre de vasalva), Divers
    facteurs accroissent les risques daccidents de
    décompression
  • - lhypercapnie, le travail musculaire intense
    pendant ou après la plongée (natation intense en
    surface, par exemple),
  • - les plongée successives ou comportant de
    nombreuses remontées, même normales, vers la
    surface dites plongée  ludion ou yoyo ),
  • - lasthénie, quelle soit physique, psychique ou
    intellectuelle,
  • - le manque dentraînement,
  • - le stress
  • - le froid,
  • - lobésité
  • - les repas riches en lipides (lazote est
    lipophile),
  • - les âges extrêmes, un foramen ovale perméable
    (FOP)
  • - lapnée pendant la décompression.

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Laccident de décompression
  • Conduite à tenir
  • Sortir de l'eau
  • Prévenir sans attendre les secours
  • Mettre sous O2
  • Boire de l'eau plate (1 à 2 litres)
  • Administrer de l'aspirine non effervescente 500
    mg si la victime est consciente et non
    allergique, prévenir et surveiller toute la
    palanquée concernée (tout le monde part au
    caisson)
  • Remplir fiche dévacuation

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Laccident de décompression
  • Prévention
  • - Respecter les vitesses de remontée que votre
    outils de décompression vous impose.
  • - Respecter les procédures de décompressions.Ne
    modifier pas la durée et la profondeur des
    paliers.
  • Il est totalement inconscient de calculer Ses
    propres tables de plongée
  • - Ne pas mélanger les procédures de décompression
    lors de plongées successives.
  • - Ne pas faire de maneuvre de vasalva ou gonfler
    son gilet à la bouche lorsque la dessaturation
    est amorçée, utiliser le direct-system.
  • - Ne jamais faire dapnée aprés une plongée
    scaphandre.
  • - Respecter les conseils habituels mais réalistes
    ne pas plongée fatigué, ne pas faire deffort
    important après la plongée, se souvenir que
    labus de tabac et dalcool sont des facteurs
    favorisants de laccident de décompression car
    ils fatiguent lorganisme en plus de colmater le
    filtre pulmonaire.

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Comparatifs entre la S P et LADD
Surpression pulmonaire Accident de décompression
Loi dapplication Boyle-Mariotte Henry amplifiée par Boyle-Mariotte
Mécanisme Augmentation du volume pulmonaire au fur et à mesure que la pression baisse lors de la remontée. Dégazage intempestif de lazote dissous dans les tissus sous forme de micro-bulles augmentant de diamètre avec la baisse de la pression lors de la remontée.
Noms des différents accidents Distension alvéolaire Pneumothorax Emphysème sous-cutané Emphysème médiastinal Aéroembolisme vasculaire Cutanés Puces, Moutons Ostéo-artri-musculaire Bends Neurologiques Cérébraux, Médullaires, Vestibulaires Pulmonaires et Cardiaques
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Symptômes Accident immédiat Spume rosâtre ou crachats hémoptoïques Douleurs thoraciques Toux sanglante et gène respiratoire Dyspnée avec risque darrêt respiratoire Silence auscultatoire Crépitement à la palpation (surtout au niveau du cou), si emphysème sous-cutané Collapsus avec hypo tension artérielle Tachycardie Cyanose Etat de choc Trouble de la vue Trouble de la parole Paralysie (Souvent Hémi ) Trouble de la conscience (obnubilation ? coma) Convulsions Arrêt cardio-respiratoire Accident différé ou immédiat Lassitude intense Douleurs articulaires sans position antalgique (surtout les grosses articulations) Toux sanglante avec dyspnée Silence auscultatoire Crépitement sous la peau ( à nimporte quel endroit) Impossibilité duriner ou problèmes sphinctériens Troubles sensitifs Etat de choc Trouble de la vue (Nystagmus ) Trouble de la parole Paralysie (Jusquà tétra ) Nausée, vomissements Trouble de léquilibre Hypoacousie, Acouphènes Arrêt cardio-respiratoire
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Traitement Dés la sortie de leau Aspirine (500 mg si conscient et pas dallergie) O² normobare 15litres/ minute Couvrir laccidenté Position semie-assise ou PLS (si inconscient) Surveiller et prévenir les secours Relever les paramètres de plongée Dés la sortie de leau Aspirine (500 mg si conscient et pas dallergie) O² normobare 15litres/ minute Couvrir laccidenté Position de Tredelenburg Surveiller et prévenir les secours Relever les paramètres de plongée
Prévention Bien expirer lors de la remontée Respect de la vitesse de remontée Pas de Manœuvre de valsalva à la remontée Respect de la vitesse de remontée (Tissus rapides) Respect du temps et de la profondeur des paliers (Tissus longs et moyens) Pas de mélange des procédures de décompression Pas de Manœuvre de valsalva à la remontée Eviter les Plongée  yo-yo  Pas dapnée ou changement daltitude après la plongée Pas deffort après la plongée
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