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ETAT DES LIEUX DES ASSOCIATIONS

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Title: ETAT DES LIEUX DES ASSOCIATIONS


1
ETAT DES LIEUX DES ASSOCIATIONS
2
  • La loi 1901 et son évolution historique
  • Panorama du tissu associatif actuel et ses enjeux
  • Le panorama des associations en Europe
  • Les intérêts réciproques
  • La réforme de lÉtat et ses effets

3
  • LA LOI 1901
  • ET
  • SON EVOLUTION HISTORIQUE

4
La loi 1901 et son évolution
  • Fondement de la loi 1901
  • La IIIe République établit en 1901 la liberté
    dassociation.
  • Larticle 1 est toujours en vigueur. Il définit
    lassociation comme
  • La convention par laquelle deux ou plusieurs
    personnes mettent en commun dune façon
    permanente leurs connaissances ou leurs activités
    dans un but autre que de partager les bénéfices.
    Elle est régie, quant à sa validité, par les
    principes généraux du droit applicables aux
    contrats et obligations .

5
La loi 1901 et son évolution
  • Les principes et caractéristiques dune
    association
  • Lassociation est une convention, un contrat de
    droit privé entre adhérents,
  • Les textes de référence sont les statuts,
  • Pas dobligation de déclarer lassociation,
    mais alors, pas de capacité juridique,
  • Lassociation est un groupement permanent,
    cest à dire que même si les membres changent,
    lassociation poursuit son fonctionnement,
  • La non lucrativité lobjet principal de
    lassociation nest pas la recherche du profit
    mais une vocation dintérêt général,

6
La loi 1901 et son évolution
  • Le non partage des bénéfices les gains que
    lassociation réalise ne doivent pas permettre
    lenrichissement personnel de ses membres, ni
    pendant la vie de lassociation, ni à la
    dissolution,
  • Lobjet est sans limite liberté totale de
    lobjet associatif, sauf porter atteinte à
    lordre public et être contraire aux bonnes
    mœurs,
  • Lassociation déclarée obtient le statut de
    personne morale lors de la parution au Journal
    Officiel.

7
La loi 1901 et son évolution
  • Chronologie législative des associations
  • 1901 La loi du 1er juillet 1901 accorde le
    droit de se réunir pour défendre des idées et des
    valeurs.
  • 1985 La loi du 25 janvier 1985 relative au
    redressement et liquidation judiciaires
    sapplique aux associations et engage la
    responsabilité des dirigeants en ce qui concerne
    les fautes de gestion, les comptabilités
    fictives, la non conformité aux règles légales.
  • La loi de 1985 engage la responsabilité des
    dirigeants et exige de communiquer sur une image
    réelle de la situation de lassociation
    recettes/dépenses, engagements envers les tiers.

8
La loi 1901 et son évolution
La notion de responsabilité des dirigeants est
dactualité depuis plus de 20 ans !
9
La loi 1901 et son évolution
  • 1989 Convention collective de lanimation
    étendue.
  • 1992 Traité de Maastricht la France sengage
    à réduire son déficit public et sa dette publique
    avant le 1er janvier 1999, puis à respecter les
    politiques européennes dans les mêmes domaines.

10
La loi 1901 et son évolution
  • (Association Française des économistes
    dentreprises)

Réduction des déficits publics
Cercle vertueux
11
La loi 1901 et son évolution
  • Réduire le déficit public
  • Diminuer les dépenses
  • Train de vie de lÉtat nombre de fonctionnaires,
    décentralisation,
  • Optimisation LOLF, RGPP,
  • Réduction des subventions globales et, par
    ailleurs, demande de recherche de résultats.
  • Augmenter les recettes
  • Pas de possibilité daugmenter les impôts,
  • Mais recherche de nouveaux imposables.

12
La loi 1901 et son évolution
  • Qui crée de la valeur ajoutée ?
  • Toute personne qui travaille produit de la
    valeur.
  • 1997 Lancement du dispositif Nouveaux
    services/emplois jeunes
  • Les associations se reconnaissent employeur.
  • 1998 Nouvelle instruction fiscale (rappel à la
    loi) qualifiant les concepts de gestion
    désintéressée et dactivité marchande.

13
La loi 1901 et son évolution
  • 2000 Obligation dappliquer la refonte du plan
    comptable général pour les exercices ouverts à
    compter du 1er janvier 2000.
  • Il est demandé, aux associations, de tenir une
    comptabilité dengagements et non plus
    recettes/dépenses.
  • 2002 Dossier unique de demande de subvention
    développement des conventions pluriannuelles.

14
La loi 1901 et son évolution
  • 2004
  • PICASSO/SALSA
  • DLA Dispositifs Locaux dAccompagnement,
  • Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie
    Associative visible pour la première fois
  • D.D.V.A Délégué Départemental à la Vie
    Associative
  • 2005 Convention collective du sport
  • 2006
  • Assises nationales de la vie associative vers
    une reconnaissance du statut du bénévole.

15
La loi 1901 et son évolution
  • 2007
  • Février Mise à disposition des fonctionnaires
  • De nouveaux statuts juridiques la S.C.I.C. pour
    distinguer le secteur marchand.
  • Un nouveau statut du bénévole le volontaire.
  • 2008
  • Élections municipales.
  • Poursuite de la réforme de lÉtat.
  • 2009
  • Les services sont soumis aux procédures dappel
    doffres.
  • Vers le concept dassociation européenne.

16
La loi 1901 et son évolution
1901 Loi 1901
1985 Redressement judiciaire des dirigeants
1992 Maastricht
1997 Nouveaux Services Emplois Jeunes
1998 Instruction fiscale fiscalisation
2000 Nouveau plan comptable associatif
17
La loi 1901 et son évolution
2000 Nouveau plan comptable associatif
2002 Dossier unique de demande de subvention
2004 PICASSO
2005 Convention collective du sport
2006 Conférence Nationale de la Vie Associative
2007 D.L.A. Nouveaux statuts associatifs
2008 Élections municipales. Réforme de lÉtat
18
La loi 1901 et son évolution
  • Désengagement de lÉtat au cours des 25 dernières
    années
  • ?
  • Recherche dun autofinancement
  • ?
  • Professionnalisation
  • ?
  • Réalité dune activité économique embauches
  • ?
  • Fiscalisation des associations
  • Reconnaissance des métiers des associations
  • ?
  • Professionnalisation et Responsabilisation des
    bénévoles

19
  • PANORAMA
  • DU
  • TISSU ASSOCIATIF
  • ET
  • SES ENJEUX

20
Historique des associations
  • Le différents types dassociation
  • Les associations non déclarées
  • Rien noblige les dirigeants dune association à
    procéder aux formalités de déclaration à la
    préfecture,
  • Des associations non déclarées peuvent exister,
  • Cependant, lassociation na pas de capacité
    juridique et agit sous la responsabilité
    personnelle de chacun de ses membres.

21
Historique des associations
  • Les associations déclarées
  • Cest la structure la plus courante.
  • Le simple fait de déclarer une association crée
    une personnalité morale et permet dacquérir une
    capacité juridique. Elle peut alors
  • Exercer une action en justice, tant en demande
    quen défense,
  • Recevoir des cotisations, des dons, des
    subventions,
  • Acheter, posséder, administrer des biens, dès
    lors que ces biens servent directement lobjet
    social de lassociation,
  • Sengager par contrat convention, affiliation,
    contrat de travail pour le personnel, ouverture
    dun compte en banque, emprunt, contrat
    dassurance...

22
Historique des associations
  • Les associations reconnues dutilité publique
  • Lagrément de reconnaissance dutilité publique
    sobtient après une procédure assez longue et ne
    concerne que quelques "grandes associations" qui
    doivent faire preuve de leur capacité à remplir
    une mission dintérêt général,
  • Il faut quelles appliquent des statuts types et
    les conditions à remplir sont très strictes,
  • Leur principal avantage, outre la notoriété, est
    de pouvoir recevoir des legs.

23
Historique des associations
  • Intérêt général
  • Pour être reconnu d'intérêt général, l'organisme
    bénéficiaire doit remplir trois conditions
  • Lorganisme ne doit pas exercer son activité au
    profit dun groupe restreint de personnes
  • L'organisme doit avoir une gestion désintéressée
  • Lorganisme doit exercer une activité non
    lucrative.

24
Historique des associations
  • Nature des organismes reconnus dutilité publique
  • philanthropique
  • éducatif
  • scientifique
  • social ou familial
  • humanitaire
  • sportif (promotion de la pratique du sport non
    professionnel)
  • culturel
  • mise en valeur du patrimoine artistique
  • défense de lenvironnement naturel
  • les organismes de recherche agréés
  • diffusion de la culture, de la langue et des
    connaissances scientifiques françaises.

25
Historique des associations
  • Remarque
  • La qualité dassociation habilitée à recevoir des
    dons ouvrant droit à des réduction dimpôts nest
    pas soumise à un agrément préalable de
    ladministration fiscale.
  • Le contrôle est effectué, à posteriori, par les
    services fiscaux.

26
Classement des associations
  • Par seuils,
  • Par secteur dactivité,
  • Par devoirs et obligations.

27
Classement des associations
  • LES SEUILS

28
Classement des associations
  • Les seuils
  • Ils déterminent la taille de lassociation
  • Petite,
  • Grande association.
  • Une grande association dépasse 2 des 3 seuils
    suivants
  • leffectif ou 50 salariés
  • le total des recettes ou 3 100 K
  • le total du bilan ou 1 550 K
  • Ce sont les même critères que pour les
    entreprises.

29
Classement des associations
  • LES SECTEURS DACTIVITE
  • LES SPECIFICITES

30
CLASSEMENT DES ASSOCIATIONS
  • leurs spécificités
  • Activité économique,
  • Associations sportives,
  • Associations culturelles,
  • Agréée par une autorité publique,
  • Reconnue dutilité publique,
  • Gérant des établissements du secteur sanitaire et
    social,
  • Bénéficiant de financements publics,
  • Bénéficiant dun financement pluriannuel de
    lÉtat,
  • Financée par une autorité administrative.

31
  • LES EXIGENCES DES FINANCEURS
  • ET
  • PARTENAIRES

32
LES EXIGENCES DES FINANCEURS ET PARTENAIRES
  • Certaines associations ont lobligation davoir
    un commissaire aux comptes et
  • de respecter des obligations en matière de
    procédures comptables. Il sagit 
  • Des associations dépassant deux des seuils
    précisés lors de la typologie sur la taille (
    effectif, total recettes, total bilan),
  • Des associations bénéficiaires de subventions (
    en espèce ou en nature) supérieure à 50 du
    budget de lassociation et supérieure à 75 K
  • Des associations bénéficiaires de subventions
    publiques de toute nature ( dinvestissement ou
    de fonctionnement) supérieures à 150 K,
  • Des associations ayant signé des conventions
    stipulant la nécessité contractuelle dun
    commissaire aux comptes.

33
Classement des associations
  • Dans les faits, on peut établir 3 catégories
    dassociations
  • Les associations dont le projet est articulé avec
    laction publique secteur sanitaire et social,
    culture
  • Les associations à fort contenu militant
    défense des droits, cause humanitaire,
  • Les associations tournées vers la pratique dune
    activité sport, loisirs orientés vers lintérêt
    de leurs membres.

34
Classement des associations
  • Les associations de la première catégorie
  • Représente 15 du total des organismes mais 83
    du budget et la majorité des emplois.(ex/ Croix
    Rouge),
  • Les associations de la deuxième catégorie
  • Représente 30 du total des organismes mais 5
    du budget et 30 du travail bénévole,
  • Les associations de la troisième catégorie
  • Représente 55 du total des organismes mais 12
    du budget et 50 du travail bénévole.

35
  • PANORAMA DU TISSU ASSOCIATIF ACTUEL ET SES ENJEUX
  • Poids économique,
  • Modes de financements,
  • Emploi salarié,
  • Travail bénévole,
  • Gouvernance.

36
Panorama du monde associatif
  • 1,1 million dassociations.
  • Une augmentation de 25 depuis 6 ans.
  • Les secteurs les plus dynamiques sont dans les
    secteurs de
  • La défense des intérêts économiques,
  • Les actions caritatives et humanitaires,
  • Devant les actions sportives, sociales et
    culturelles.

37
Panorama du monde associatif
  • Remarque
  • Le Ministère de lIntérieur recense 2 millions
    dassociations (ignorance des décès),
  • alors que 1,1 million concerne les associations
    en activités et ne décompte pas les associations
    de fait.
  • Cela pose la question de leur évaluation
  • En réflexion une inscription INSEE (comme les
    entreprises) et un observatoire de la vie
    associative ayant pour but de tenir à jour les
    statistiques.
  • Et de leur classification

38
Évolution annuelle des créations dassociations
Record de création en 2007 Avec 70 255
créations, soit 3 de plus quen 2005-2006
Source journal officiel
39
Répartition des associations par types dactivité
40
Panorama du monde associatif
  • 1,9 millions de salariés (à temps plein ou
    partiel) soit 5 fois plus que le secteur
    automobile.
  • 1 050 000 ETP, soit 5 de lemploi en France.
  • Lemploi salarié augmente de 2,5 , soit plus
    vite que dans le secteur privé.
  • 70 des emplois sont occupés par des femmes,
  • Le nombre des emplois aidés reste trop important.

41
Panorama du monde associatif
  • Les emplois dans léconomie sociale
  • 2 622 431 emploi en 2006

Pour une masse salariale totale de 56 780
millions deuros
Source Cerphi
42
Panorama du monde associatif
Répartition nationale des associations employeurs

43
Panorama du monde associatif
  • 14 millions de bénévoles correspondant à 935 000
    ETP.
  • Ce sont les nouvelles associations qui ont attiré
    le plus les nouveaux bénévoles (1/4 des bénévoles
    actuels). Crise du bénévolat?
  • Le bénévolat se déplace vers les petites
    associations à contenu militant et à séloigner
    des associations professionnalisées.
  • Les équipes dirigeantes sont, en majorité,
    masculines, souvent retraités, issus des cadres
    du privé ou de la fonction publique.

44
Panorama du monde associatif
  • Associations employeurs par tranche
    deffectifs salariés
  • Sources répertoire SIRENE au 31 août 2004
    Données traitées par le Cerphi.

45
Panorama du monde associatif
  • Beaucoup de réflexions sur le statut du bénévole
  • Souci de manifester une reconnaissance pour
    services rendus par des avantages matérialisés en
    terme de carrière, de retraite, de distinctions
    honorifiques.
  • Problème de la rémunération du bénévole
    tolérance de ladministration fiscale (3/4 du
    SMIC) incompatible avec la notion même de
    bénévolat?

46
Panorama du monde associatif
  • Le BAGA/CFGA
  • Date de naissance 17 Janvier 2007
  • Proposer une formation complète à la gestion
    associative encadrée par des professionnels de
    l'associatif et par des formateurs de l'Institut
    National de la Jeunesse et de l'Education
    populaire.
  • Elle vise
  • A présenter la spécificité du fait associatif, de
    ses acteurs et de son environnement,
  • Mobiliser des notions favorisant la conduite et
    le développement dun projet associatif en
    matière financière, de gestion de projet et de
    dynamique des acteurs.
  • Le BAGA participera à la professionnalisation de
    la gestion
  • associative sans lui retirer son caractère
    solidaire et dintérêt général.

47
Panorama du monde associatif
  • La plaquette  Bénévoles 2006
  • Cest un livret dinformation, véritable outil
    daccompagnement pour les bénévoles ou pour le
    devenir...
  • Cette plaquette sinscrit dans la politique de
    promotion de la vie associative
  • conduite par le ministère, dans laquelle le
    soutien au bénévolat est un axe fort.
  • Parce que les bénévoles sont au cœur de la vie
    des associations,
  • Parce que le bénévolat est acte de citoyenneté
    fort,
  • Parce que ce type dengagement évolue.
  • On y trouvera
  • Une présentation de cest quest le bénévolat et
    de sa réalité française actuelle,
  • Lexplication des mesures nouvelles et des droits
    facilitant lexercice dune activité bénévole,
  • La liste des lieux et centres dinformations sur
    ces questions.

48
Panorama du monde associatif
  • Un nouveau statut le volontariat
  • Loi relative au volontariat associatif promulguée
    le 23 Mai 2006
  • Un nouveau statut, qui organise une collaboration
    désintéressée entre le volontaire et lorganisme
    agrée
  • 3ème pilier des ressources humaines des
    associations avec le bénévolat et lemploi
    associatif salarié
  • Le volontaire peut sengager dans tout projet
    dintérêt général (excepté un projet entrant dans
    le champs dapplication de la loi n 2005-159 du
    23 février 2005 relative au contrat de
    volontariat de solidarité internationale)

49
Panorama du monde associatif
  • Les modalités du contrat
  • Le volontaire doit
  • Avoir plus de 16 ans,
  • Être de nationalité européenne ou doit pouvoir
    justifier dune résidence régulière et continue
    en France depuis plus dun an,
  • Ne doit pas exercer dactivité rémunérée.
  • Le contrat de volontariat est conclu pour une
    durée maximale de 2 ans
  • (durée cumulée sur une ou plusieurs associations
    doit être inférieure à 3
  • ans).
  • Ce contrat ne relève pas, sauf dispositions
    contraires, des règles du code du travail.
    Lassociation nest donc pas considérée comme
    employeur et le volontaire comme salarié.

50
Panorama du monde associatif
  • Dans le cadre du volontariat associatif, les
    volontaires bénéficient
  • Dune préparation aux missions qui lui sont
    confiées,
  • Dune indemnité (jusquà 634,79) et davantages
    en nature,
  • Dune couverture des risques maladie, des
    accidents du travail et des maladies
    professionnelles,
  • De droits aux congés,
  • Dun préavis en cas de rupture.

51
Panorama du monde associatif
  • Le ticket restaurant bénévoles et volontaires
  • Tous les bénévoles et volontaires y ont droit, à
    raison dun ticket par personne
  • et par jour dactivité.
  • La valeur du ticket
  • 5,40 pour les bénévoles
  • 4,98 pour les volontaires
  • Prise en charge dans sa totalité par
    lassociation ou la fondation et utilisable dans
    le même réseau de 164 000 établissements de
    restauration
  • Alternative à la lourdeur de la gestion des notes
    de frais qui permet une exonération totale des
    charges sociales et fiscales du montant de la
    contribution
  • Permet de reconnaître et valoriser lengagement
    des volontaires et des bénévoles.

52
Panorama du monde associatif
  • 60 milliards d de budget cumulé, soit 3,5 du
    PIB,
  • avec une croissance annuelle de 2,5 ses 6
    dernières années (évolution du PIB de 1,5 ),
  • 25 milliards de subventions publiques en
    augmentation régulière en moyenne 1,6 par an.
  • La part de lÉtat décroît au profit des
    collectivités territoriales.
  • Les financements privés ont augmenté 2 fois plus
    vite 3,5 par an.

53
Panorama du monde associatif
Les ressources budgétaires du secteur associatif 

54
Panorama du monde associatif
  • Organisation de lÉtat
  • Ministre chargé de la vie associative,
  • Une douzaine de ministères où les associations
    sont en tutelles avec des obligations de rapports
    financiers et réglementaires,
  • Ministre des finances chargé du budget et de la
    fiscalité,
  • Ministre de lIntérieur
  • Difficulté détablir une politique générale,
  • Difficulté de pouvoir additionner les subventions
    allouées et des dégrèvements fiscaux.

55
Panorama du monde associatif
  • La vie associative  exit  du gouvernement

Candidat, le Président s'était prononcé pour la
nomination de référent(e)s vie associative au
sein de toutes les administrations de lEtat de
façon à créer les conditions dun dialogue avec
les composantes sectorielles organisées de la vie
associative. A suivre
56
Panorama du monde associatif
  • Typologie des aides
  • Subvention directe,
  • Remboursement de prestations,
  • Allègement fiscal
  • .
  • Nécessité de transparence comptable réciproque,
  • Nécessité de vision globale de lutilité
  • Auprès de la population,
  • Sur le territoire.

57
Panorama du monde associatif
  • Adhérents
  • 21 millions dadhérents,
  • Lengagement reste différencié selon les sexes 
    49 des hommes de plus de 15 ans font partie
    dau moins une association contre 40 de femmes,
  • 58 des seniors sont membres dau moins une
    association, lâge moyen des adhérents est de 48
    ans.
  • Un taux dadhésion stable des jeunes, soit un
    jeune sur quatre, surtout dans les associations
    sportives ou culturelles.

58
Les enjeux
  • Un enjeux économique
  • Créer de la valeur ajoutée.
  • Créer de lemploi.
  • Créer de lactivité de proximité.

59
Les enjeux
  • Les associations sont des acteurs de proximité
  • Acteur du territoire,
  • Service de proximité,
  • Taille humaine.

60
Les enjeux
Besoin de positionnement
Se recentrer sur des groupes dintérêt pour
défendre des valeurs
Développer des activités
Oblige à définir un projet associatif Recherche
de qualité professionnalisation Intégration du
tissu économique professionnalisation
61
Les enjeux
  • Les associations peuvent avoir un rôle à jouer et
    ainsi inscrire leurs activités dans le cadre des
    projets des collectivités.
  • Les associations, par leur pratique quotidienne
    du terrain, constituent une forme essentielle de
    lexpression de la société et de ses besoins.

62
Les enjeux
  • Possibilité de structurer les associations le
    long dune échelle liée à lutilité sociale
  • Catégorie 1 les associations qui nagissent que
    dans lintérêt de leurs membres (sportives,
    récréatives..) création ou réparation du lien
    social quand elles ne sont pas fermées.
  • Catégorie 2 les associations contestataires qui
    défendent des convictions ou des intérêts
    particuliers au nom dune certaine vision de
    lintérêt général (défense des droits, etc.)
    contribuent par des voies légales au débat
    démocratique

63
Les enjeux
  • Catégorie 3 les associations défricheuses ou
    précurseurs qui sengagent sur un terrain pas ou
    mal occupé par lÉtat pour le forcer à prendre en
    considération certaines situations (ex. certaines
    maladies),
  • Catégorie 4 les associations altruistes qui
    oeuvrent dans un but de justice et
    dharmonisation sociale (réussite éducative,
    médiation sociale,etc.) et assument des missions
    relevant logiquement de laction publique,
  • Catégorie 5 les associations paraétatiques qui
    sont le prolongement dun service public et
    utilisent le cadre associatif pour les facilitées
    procurées.

64
LES ACTIVITES DES ASSOCIATIONS
Une association peut avoir différentes activités
  • Lexpression, la défense des droits et des
    intérêts
  • Les activités sanitaires et sociales,
  • Les activités sportives ou culturelles.
  • Les activités économiques, la formation, les
    loisirs

Activité à vocation sociale Enjeu Création
dune valeur ajoutée sociale
Activité à vocation économique Enjeu
production dune prestation
65
Les enjeux
  • Les activités à vocation sociale

Valeur ajoutée sociale
Prestations de services pour la collectivité
Mise en œuvre de savoir faire
Mobilisation de moyens
Recherche de moyens
Vocation économique
66
Les enjeux
  • Les activités à vocation économique

Valeur ajoutée économique
Prestations de services en concurrence avec le
secteur lucratif
Mise en œuvre de savoir faire
Génération de ressources
Affectation des ressources
Vocation sociale
67
Les enjeux
  • Une association a un rôle, donc une vocation.
  • Elle ne se réfère pas à une logique économique.
  • Elle mobilise tous les individus qui la composent
    pour remplir sa fonction
  • CRÉER DU LIEN SOCIAL
  • Autrement dit
  •  Son matériau, ce sont ses membres
  • Son critère de performance, cest son utilité
    sociale 

68
Les enjeux
  • Reconnaissance du rôle des associations
  • Reconnaissance dune liberté fondamentale des
    associations.
  • Rôle essentiel des associations dans le paysage
    social.
  • LEtat soutient la défense des idées
  • Mais ne souhaite pas y engager de ressources

69
Les enjeux
  • Incidences du rôle des associations
  • Les subventions annuelles vont faire lobjet de
    conventions pluriannuelles.
  • Les associations évoluent
  • Dans un environnement politique et économique
    incertain,
  • Sous la responsabilité de bénévoles.
  • Les bénévoles sont-ils militants ou gestionnaires
    ?

70
  • INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE
  • LETAT
  • ET
  • LES ASSOCIATIONS

71
INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE LETAT ET LES
ASSOCIATIONS
  • Introduction
  • LÉtat et les associations ont besoin lun de
    lautre.
  • Les pouvoirs publics doivent aider et soutenir la
    vie associative sans linstrumentaliser, et les
    associations ont besoin de leur soutien.
  • Il en découle un rapprochement qui se
    contractualise de plus en plus par des
    conventionnements. Cest donc une relation de
    partenariat qui est recherchée.
  • En 1901, la relation entre les associations et
    lEtat navait pas été envisagée, sauf pour les
    associations reconnues dutilité publique. Ce
    statut particulier était et reste très marginal.

72
INTÉRÊT RÉCIPROQUE ENTRE LETAT ET LES
ASSOCIATIONS
  • Cest à partir des années 1960 que lÉtat et les
    associations se sont rapprochées et en 1975, une
    circulaire définit le conventionnement entre les
    associations et les pouvoirs publics.
  • Cest en 1983 que va être posé le premier acte
    officiel de ce rapprochement avec la création du
    Conseil National de la Vie Associative (CNVA).
  • Il sagit dune instance consultative placée
    auprès du Premier Ministre, qui sera complétée
    par la création du Fonds National de
    Développement de la Vie Associative (FNDVA) en
    1984.

73
Les enjeux
  • Le CNVA Le Conseil National de la Vie
    Associative
  • Il a pour principales missions de donner son avis
    sur les projets de textes législatifs ou
    réglementaires qui lui sont soumis et de proposer
    des mesures visant le développement de la vie
    associative.
  • Il établit un rapport sur la vie associative et
    son évolution au cours de chaque mandature.
  • Une mandature dure 3 ans (commencée en 2004).
  • Tous les membres sont bénévoles. Les ministères
    participent avec voix consultative aux réunions
    du conseil.

74
Les enjeux
  • Le CNVA a pour mission 
  • détudier et de suivre lensemble des questions
    intéressant la vie associative,
  • de donner son avis sur les projets de textes
    législatifs ou réglementaires,
  • de proposer des mesures utiles au développement
    de la vie associative,
  • détablir un bilan triennal de la vie
    associative.

75
Les enjeux
  • Il existe actuellement 7 groupes de travail au
    sein du CNVA 
  • Dialogue civil et social,
  • Associations et territoires,
  • Associations et Europe,
  • Validation des acquis de lexpérience,
  • Volontariat,
  • Juridique et fiscal,
  • Gestion et information comptable.

76
Les enjeux
  • Les DDVA Directions Départementales de la Vie
    Associative
  • Sont nommées par le préfet et sont placées sous
    son autorité directe.
  • Sont les représentants de lEtat pour la vie
    associative sur un département.
  • Doivent animer les Missions dAccueil et
    dInformations des Associations (MAIA) et
    organiser la fonction de veille et dobservatoire
    de la vie associative.

77
Les enjeux
  • Une DDVA définit les priorités de laction de
    lÉtat en matière de vie associative 
  • renforcement de la mission de Directeur
    Départemental de la Vie Associative,
  • élaboration dun état départemental des lieux
    dinformation, daccueil et dappui aux
    associations,
  • mise en place dune mission daccueil et
    dinformation des associations (MAIA) dans chaque
    département,
  • information et consultation des associations.

78
Les enjeux
  • Les MAIA Missions dAccueil et dInformation
    des Associations
  • Elles sont le centre dun lieu ressources à la
    disposition de lensemble des partenaires
    intervenant dans le cadre de la vie associative.
  • La vocation de la mission est danimer le réseau
    interministériel chargé de laccueil et de
    linformation des associations dans le
    département 
  • conseil du préfet en matière de vie associative,
  • centralisation et diffusion des informations
    relatives à la vie associative,
  • coordination de lensemble du réseau,
  • liaison avec les responsables associatifs du
    département,

79
Les enjeux
  • liaison avec les collectivités territoriales,
  • mise en œuvre dactions visant à simplifier et à
    faciliter les démarches administratives des
    associations,
  • renforcer le travail dinformation auprès des
    associations,
  • les correspondants associatifs composant le
    réseau MAIA ont été nommés au sein de chacun des
    services de lÉtat pour être la personne
    ressource et linterlocuteur des associations
    pour leur administration,
  • à ce titre ils sont chargés daccueillir,
    dinformer et daccompagner les associations dans
    leurs démarches et dorienter si besoin la
    personne vers le service compétent.

80
Les enjeux
  • La DIES Délégation Interministérielle à
    lInnovation Sociale et à lEconomie Sociale
  • Elle a été créée en 1981 pour marquer
    limportance du rôle des coopératives, des
    mutuelles et des associations.
  • Elle est linterlocuteur privilégié des
    organisations de léconomie sociale au sein des
    pouvoirs publics.
  • Elle sappuie sur des correspondants régionaux à
    léconomie sociale, ainsi que sur les DDVA dont
    elle sest vue confier lanimation en 1999.

81
Les enjeux
  • Depuis la célébration du centenaire de la Loi
    1901, un nombre important de chantiers ont vu des
    premiers aboutissements à travers la signature de
    circulaires 
  • conventions pluriannuelles de financement des
    associations,
  • fiscalité des associations,
  • reconnaissance et soutien de laction des
    bénévoles, validation des acquis de lexpérience,
  • nouveau plan comptable,
  • déductions fiscales pour les bénévoles,
  • En décembre 2002 signature dune circulaire
    visant à faciliter les démarches de demandes de
    subventions pour les associations, avec un
    formulaire unique de demande de subvention, quels
    que soient les services de lÉtat.

82
Les enjeux
  • Enjeux pour les associations le principe de
    territorialité
  • LÉtat, les collectivités locales, les communes,
    lintercommunalité, les conseils Généraux et les
    Conseils régionaux souhaitent favoriser le
    développement des associations.
  • En valorisant leurs actions, il participe
    pleinement au dynamisme des territoires.

83
Les enjeux
  • Le principe de territorialité
  • Les municipalités 
  • Développement de la vie associative,
  • Culture,
  • Sport et la jeunesse.
  • Les départements
  • Santé,
  • Aide sociale,
  • Solidarité.

84
Les enjeux
  • Les régions 
  • Éducation,
  • Formation,
  • Économie,
  • Environnement.
  • LÉtat 
  • Vie sociale, culturelle et artistique,
  • Enseignement supérieur,
  • Actions dampleur nationale.

85
Les enjeux
  • Synthèse des principales compétences dévolues aux
    collectivités territoriales par les lois de
    décentralisation
  • La région
  • Formation professionnelle et apprentissage,
  • Aménagement rural, planification et aménagement
    du territoire,
  • Équipement et fonctionnement des lycées,
  • Environnement, patrimoine et action culturelle,
  • Transports et mer,
  • Logement (aides complémentaires à celles de
    lÉtat).

86
Les enjeux
  • Le département
  • Aide et action sociales (aide sociale à
    lenfance, insertion des bénéficiaires du RMI,
    aide sociale aux personnes âgées, aide sociale
    aux adultes handicapés),
  • Organisation et gestion des transports
    interurbains,
  • Transports scolaires,
  • Voirie départementale,
  • Équipement et gestion des collèges,
  • Gestion des ports,
  • Bibliothèque départementale de prêt, archives
    départementales,
  • Logement (aides sociales au logement).

87
Les enjeux
  • La commune
  • Crèches, garderies, écoles maternelles et
    primaires,
  • Conservatoires, bibliothèques, musées municipaux,
  • Transports urbains,
  • Voirie communale,
  • Aide sociale,
  • Développement économique local,
  • Équipements sportifs,
  • Logement (programme local de lhabitat et actions
    en faveur des mal logés).

88
Les enjeux
  • Enjeux entre communes et les associations
  • Elles ont traditionnellement développé des liens
    très étroits avec la vie associative locale par
    le biais dun soutien technique mais aussi par un
    soutien financier important.
  • De nombreux projets ne se concrétisent que grâce
    à lengagement des municipalités.
  • Les associations peuvent avoir un rôle à jouer et
    ainsi inscrire leurs activités dans le cadre des
    projets des communes.
  • Les associations, par leur pratique quotidienne
    du terrain, constituent une forme essentielle de
    lexpression de la société et de ses besoins.

89
Les enjeux
  • Les réflexions et les projets qui en résultent
    apportent généralement un éclairage essentiel aux
    pouvoirs publics.
  • Les communes, par leur proximité, financent
    souvent des actions dassociation favorisant 
  • la cohésion sociale,
  • limplication des habitants dans un projet,
  • le dynamisme de la commune.

90
Les enjeux
  • Le projet dune association correspond au projet
    de la commune 
  • lorsque le projet dune association sinscrit
    dans le cadre de la politique de la commune,
  • lorsque que les actions dune association
    complètent les propres actions de la commune,
  • lorsque une association participe au
    développement dune problématique traitée par la
    commune.

91
Les enjeux
  • Enjeux entre intercommunalité et associations
  • Les conseils de développement traduisent une
    volonté dassocier les habitants ou les
    représentants dhabitants notamment par le biais
    des associations.
  • Les associations représentent les habitants dun
    territoire et contribuent à maintenir un lien
    social.
  • Elles favorisent lexpression des citoyens, sur
    leurs expériences et attentes dusagers.
  • Les associations pourront contribuer à la
    construction du projet de territoire, de la
    conception à lévaluation.

92
Les enjeux
  • La loi prévoit que  Les conseils de
    développement seront librement organisés et
    composés à léchelle locale . Cela signifie que
    les élus locaux pourraient être amenés à choisir
    parmi le nombre dassociations locales, celles
    qui siégeront au conseil de développement.
  • Les acteurs associatifs doivent
  • Sinformer de lavancée de la constitution des
    pays et agglomérations en interpellant les élus
    locaux.
  • Agir, en formant des réseaux locaux et
    mutualisant les expériences et en faisant émerger
    un projet commun permettant à lensemble des
    associations de bâtir une démocratie
    participative.

93
Les enjeux
  • Enjeux entre conseils généraux et régionaux et
    associations
  • Les enjeux sont importants pour les associations,
    notamment grâce aux domaines dintervention
    élargis par le biais de la déconcentration et de
    la décentralisation.
  • Toujours dans un souci de respecter le principe
    de territorialité, les associations sattacheront
    particulièrement à travailler sur les domaines
    privilégiés dintervention des Conseils Général
    et Régional.

94
Les enjeux
  • Ils peuvent mettre en œuvre des politiques à long
    terme.
  • Ils disposent de budgets plus importants que les
    communes.
  • Leurs capacités daction sont plus étendues que
    celles des autres acteurs.
  • Ils peuvent subventionner les associations,
    participer à leur communication et être présents
    lors des manifestations organisées.

95
Les contrats dobjectifs
  • 4 atouts essentiels des Contrats dobjectifs
  • Une meilleure contractualisation entre pouvoirs
    publics et organismes gestionnaires
  • - Un nouveau mode de gouvernance,
  • - Passer dun régime de tutelle à un régime
    contractuel.
  • Un pouvoir renouvelé pour les administrateurs
  • - Définir des objectifs stratégiques,
  • - Fixer des orientations politiques.

96
Les contrats dobjectifs
  • Une modernisation des règles budgétaires dans le
    sens dune plus grande autonomie des directeurs
  • - Gérer leur budget sur une période de 5 ans,
  • - Allouer, librement, les moyens sur les
    structures,
  • - Mettre en oeuvre des objectifs managériaux sur
    le moyen terme.
  • Une réorientation des missions des pouvoirs
    publics leurs permettant de mieux se concentrer
    sur leur coeur de métier
  • - Le pilotage des objectifs sociaux et
    médico-sociaux,
  • - Le contrôle defficience et lévaluation des
    pratiques.

97
La fiscalité
  • Lois des finances 2008
  • Les lois de finances ne contiennent pas de
    mesures révolutionnaires sagissant de la
    fiscalité des organismes sans but lucratif.
  • Des évolutions intéressantes sappliquent,
    toutefois, au mécénat solidaire, au mécénat
    culturel et aux activités de soutien aux œuvres
    scolaires et universitaires.

98
La fiscalité
  • Les évolutions liées aux lois de finances 2008
  • Mécénat
  • Les dons des personnes physiques faits à des
    organismes public ou privés dont la gestion est
    désintéressée et qui ont, pour activité
    principale, la présentation au public dœuvres
    dramatiques, lyriques, musicales chorégraphiques,
    cinématographiques et de cirque pourront donner
    lieu à une réduction dimpôt à hauteur de 66 du
    don. Les versements doivent être, toutefois,
    affectés à lactivité.

99
La fiscalité
  • Services à la personne
  • Les dépenses exposées, par les particuliers, pour
    les gardes denfants à domicile, soutien scolaire
    et cours à domicile donnent droit à un crédit
    dimpôt.
  • Lavantage consenti est égal à 50 des dépenses
    dans la limite globale fixée à 12 000 dans le
    cas général, majorée de 1 500 par enfant à
    charge. Cette limite est de 20 000 pour les
    contribuables, eux-mêmes, invalides ou ayant à
    leur charge une personne invalide.

100
La fiscalité
  • Épargne solidaire
  • Certaines fondations et associations bénéficient
    de labandon, par des particuliers, des revenus
    que leur procurent certaines produits dépargne
    solidaire.
  • Afin que labandon de ce revenu soit déductible
    de limpôt sur le revenu, il doit, auparavant,
    être incorporé dans les revenus du donateur.
  • Ce qui implique un prélèvement libératoire.
  • Le taux du prélèvement libératoire a été rabaissé
    à 5 au lieu des 16 initialement prévu.

101
La fiscalité
  • Exonération de droits de mutation
  • les fondations et associations reconnues
    dutilité publique peuvent bénéficier dune
    exonération de droits de mutation, à titre
    gratuit, si elles affectent cette ressource à des
    œuvres scientifiques, culturelles, artistiques,
    dassistance de bienfaisance, à la défense de
    lenvironnement naturel ou à la protection des
    animaux, mais, aussi, désormais, pour le soutien
    des œuvres enseignement scolaire et
    universitaire.

102
La fiscalité
  • Dons actualisation du seuil de versement
  • Les versements que les particuliers effectuent au
    profit dorganismes dintérêt général sans but
    lucratif qui
  • procèdent à la fourniture gratuite de repas à des
    personnes en difficulté,
  • contribuent à favoriser leur logement,
  • dispensent des soins médicaux,
  • ouvrent droit à réduction dimpôt égale à 75 du
    montant de ces versements, dans la limite de 495
    par an.

103
La fiscalité
  • Frais kilométriques des bénévoles
  • Pour les dépenses supportés au titre de lannée
    2007, les tarifs du barème sont portés de
  • 0,284 à 0,288 pour les automobiles,
  • 0,109 à 0,110 pour les vélomoteurs, scooters et
    motos.

104
Nouveautés sociales
  • La loi de finances apporte un lot de mesures
    sociales
  • Zones franches le dispositif dexonération des
    cotisations patronales est, désormais, dégressif
    pour les embauches à compter du 1er janvier 2008
    dans les ZRR et les ZRU.
  • Sont concernées les rémunérations entre 1,5 SMIC
    (exonération maximale) et 2,4 SMIC (exonération
    nulle).

105
Nouveautés sociales
  • Aide au remplacement
  • les 2 dispositifs daide aux employeurs destinés
    à faciliter le remplacement de salariés partis en
    formation ou en congé maternité ou dadoption
    sont supprimés,
  • Contrat de professionnalisation
  • Les exonérations de cotisations patronales pour
    les contrats de professionnalisation sont
    supprimées. Seuls les contrats conclus pour les
    plus de 45 ans bénéficient dune exonération
    spécifique pour continuer à rendre leur embauche
    attractive pour les employeurs.

106
Nouveautés sociales
  • Groupement demployeurs pour linsertion et la
    qualification Il bénéficie de lexonération de
    cotisations patronales accidents du travail et
    maladie professionnelles (AT/MP).
  • Groupement de coopération sociale ou
    médico-sociale peuvent prétendre à lagrément
    qualité (intervention auprès des publics
    fragiles).

107
LE PANORAMA DES ASSOCIATIONS EN EUROPE
108
Les associations en Europe
  • Quelques chiffres sur le tissu associatif
    européen
  • 2 à 3 millions dassociations déclarées en UE,
  • Environ 4 du PIB de lUE importance
    économique croissante,
  • Près dun citoyen européen sur deux est membre
    dune association fonction citoyenne
    fondamentale.,

109
Les éléments clés
  • Quelques chiffres sur le tissu associatif
    européen
  • Grande variation du nombre dassociations par
    habitant
  • 1ère place 20 associations pour 1.000
    habitants
  • Finlande
  • Second groupe 10 associations pour 1.000
  • France, Autriche, Slovénie et Pologne
  • Dernier groupe moins dune association pour
    1.000
  • Luxembourg, Malte et Lettonie
  • Moyenne environ 4 associations pour 1.000

110
Les éléments clés
  • Quelques chiffres sur le tissu associatif
    européen
  • Forte variation des écarts de taux dadhésion
    dun pays à lautre
  • Espagne taux de 22,3 (au moins 1 adhésion),
  • Suède taux de 85 ,
  • Moyenne 57,1 ,
  • Idem pour les taux de bénévolat
  • Espagne taux de 12 ,
  • Suède taux de 39,2 ,
  • Moyenne 26,7 .

111
La reconnaissance du rôle des associations
  • La reconnaissance
  • Reconnaissance dune liberté fondamentale,
  • Rôle essentiel dans le paysage social.
  • Le rôle de lassociation
  • Un acteur de proximité,
  • Basé sur un acte volontaire,
  • Une réalité économique.

112
Le statut des associations en Europe
  • Les points de convergence
  • Certaine homogénéité au niveau des statuts de
    lassociation,
  • Conception similaire sur la fonction des
    associations la liberté dassociations est
    perçue comme une liberté fondamentale.

113
Le statut des associations en Europe
  • Les points de divergence
  • Obligation de déclarer ou non la création dune
    association (UK, Danemark, Espagne vs. France,
    Italie, PECO),
  • Obligation dun organe de surveillance de
    ladministration (Pays-Bas, Portugal, Autriche)
    rôle des associations dans le fonctionnement de
    certaines politiques (domaine de la santé au UK),
  • Imposition éventuelle en cas dexcédents ou à
    linverse exonérations fiscales élevées (France,
    Allemagne, Danemark vs. PECO),

114
Le statut des associations en Europe
  • Les points de divergence
  • Niveau de contrôle et rapport Etat/associations
    (contrôle assez fort dans les PECO),
  • Restrictions ou non à la participation de
    citoyens étrangers (UK, Grèce, Slovénie,
    Luxembourg vs. France),
  • Capacité juridique offerte (à Malte, une
    association ne peut se porter partie civile pas
    de droit à lembauche en Estonie statut
    dutilité publique selon les pays, etc.).

DIFFICULTES POUR ETABLIR UN STATUT DASSOCIATION
EUROPEEN
115
Les modèles associatifs européens
  • Le modèle rhénan ou corporatiste
  • Pays Allemagne, Autriche, Suisse, Belgique,
    Pays Bas.
  • Caractéristiques
  • Forte professionnalisation du secteur associatif
    part importante de salariés,
  • Statut quasi public pour les grandes
    organisations à but non lucratif,
  • Fort soutien de lEtat à la vie associative,
  • Associations comme des interlocuteurs de lEtat,
  • Rare perception de dons privés.

116
Les modèles associatifs européens
  • Le modèle anglo-saxon ou libéraliste
  • Pays Royaume Uni et Irlande.
  • Caractéristiques
  • Organisations volontaires,
  • Existence assurée par des fonds privés,
  • Bénévolat essentiel,
  • Forte indépendance vis-à-vis de lEtat,
  • Culture associative particulièrement forte.

117
Les modèles associatifs européens
  • Le modèle scandinave ou socio-démocrate
  • Pays Suède, Finlande et Danemark.
  • Caractéristiques
  • Culture associative récente,
  • Associations défendant principalement lintérêt
    de leurs membres ou des usagers,
  • Rares versements de fonds publics,
  • Possibilité daide des associations envers
    lEtat.

118
Les modèles associatifs européens
  • Le modèle méditerranéen
  • Pays Espagne, Portugal, Italie et Grèce.
  • Caractéristiques
  • Secteur associatif peu développé,
  • Constitution retardée par les dictatures
    passées,
  • Faibles dons,
  • Peu de fondations existantes,
  • Faible soutien de lEtat à la vie associative.

119
Les modèles associatifs européens
Le modèle français
120
  • LES AIDES ACCORDEES

121
Les aides accordées
  • Financement public
  • Subvention publique,
  • Rémunération pour service rendu,
  • Prix/journée.
  • Mais aussi
  • Exonérations fiscales pour dons et legs,
  • Emplois publics mis à disposition,
  • Mises à disposition de locaux,

122
Les aides accordées
  • Financement public
  • Nécessité de la bonne affectation par les
    associations,
  • Nécessité de connaître les bénéficiaires,
  • Qui est financé par qui.
  • Mais aussi
  • Favoriser un politique de transparence,
  • Développer une stratégie de recours aux
    associations,
  • Contractualiser dans la durée,
  • Passer de la culture de subvention à celle de
    commande publique,
  • Rendre le contrôle des comptes plus effectif

123
Les aides accordées
  • La collectivité a plusieurs obligations
  • Joindre la liste des subventions versées à leur
    compte administratif,
  • Communication à toute personne qui en fait la
    demande le budget et les comptes de lassociation
    subventionnée (loi DCRA 12 avril 2000),
  • Mais aussi des besoins
  • Récapituler tous les versements effectués au
    profit dune association,
  • Centraliser les données comptables,
  • Unifier les circuits de traitement des demandes
    de subvention,

124
Les solutions
  • La centralisation comptable
  • Exiger le numéro SIRET,
  • Exploiter le logiciel CHORUS, de gestion
    comptable de lÉtat ou identifier les subventions
    avec le numéro SIRET ou WALDEC le système de
    télétransmission HELIOS,
  • Utiliser le dossier unique de subvention
  • instruction du 24 décembre 2002 imposant aux
    organes de lÉtat et recommandant aux
    collectivités),
  • Constituer, au sein de chaque service, un dossier
    permanent par association pour éviter davoir à
    redemander des informations,
  • Obligation, pour les associations, de fournir,
    avec chaque nouvelle demande, leurs comptes ou un
    compte rendu dexécution.
  • Portail unique de télétransmission en cours
    d élaboration par la DGME SUBV-NET.

125
Les solutions
  • SUBV-NET permettra, aux associations, de déposer
    leur demande auprès de plusieurs financeurs de
    manière unique et standardisée en ne fournissant
    quune fois les pièces justificatives exigées.
  • SUBV-NET permettra de distinguer 2 niveaux de
    contrôle un contrôle de régularité comptable
    assuré par une administration pour le compte de
    toutes et un contrôle defficacité (évaluation)
    géré par chaque ministère.

126
Les effets
  • Décroiser les financements en réservant le
    financement des projets locaux aux collectivités
    territoriales, les financements nationaux aux
    politiques nationales et éviter les financements
    multiples si possible.
  • Ne plus réagir dans une logique doffre mais dans
    une logique de demande et éviter les financements
    par habitude
  • Pousser les ministères à se doter dune stratégie
    associative et lancer des appels à projets,
    véritable préalable à toute politique
    contractuelle autour dobjectifs précis et
    mesurables.

127
Les effets
  • Argumenter la notion de subvention autour de 3
    critères
  • Linitiative nappartient pas à la collectivité
    publique (évite la notion de prestation pouvant
    être réalisée aussi par un prestataire privé,
  • La subvention est versée sans contrepartie
    directe ou équivalente (pour éviter la gestion de
    fait par trop de directives),
  • La subvention garde un caractère discrétionnaire.
  • Ne plus réagir dans une logique doffre mais dans
    une logique de demande et éviter les financements
    par habitude
  • Pousser les ministères à se doter dune stratégie
    associative et lancer des appels à projets,
    véritable préalable à toute politique
    contractuelle autour dobjectifs précis et
    mesurables.
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