Title: Optimisation de ladjuvantation des btons fabriqus avec de leau recycle traite
1- Optimisation de ladjuvantation des bétons
fabriqués avec de leau recyclée traitée
Sophie Moffatt-Bergeron Étudiante aux études
supérieures Richard Gagné Directeur des
recherches Centre de Recherche sur les
Infrastructures en Béton (CRIB) - Université de
Sherbrooke
2Plan de la présentation
- Mise en contexte
- But de la recherche et programme des essais
- Matériaux et mélanges
- Présentation et analyse des résultats
- Conclusion
3Mise en contexte
- Poursuite du projet portant sur leau recyclée
phase II des recherches - La phase I a été présentée par Madame Stéphanie
Blanchard lors de lédition 2006 du (RF)2B, à
Toulouse - Constater les effets de leau recyclée sans les
compenser - Séparation des composants de leau recyclée
4Mise en contexte
- Les effets de leau recyclée découlent surtout de
la baisse du rapport E/L effectif et de lapport
en particules fines - Perte daffaissement
- Diminution du temps de prise
- Baisse du volume dair entraîné
- Pas dinfluence directe de leau recyclée sur la
résistance en compression des bétons - Bonne durabilité à lécaillage des bétons (si le
volume dair est adéquat)
5Eau recyclée traitée
- 2 différentes sources deau recyclée
- Les bétons en surplus ou non-conformes
- Le lavage des bétonnières après livraison
- Léquipement est nettoyé à laide dun jet deau
potable à haute pression - Les normes environnementales ne permettent plus
le rejet des eaux de lavages dans les réseaux
municipaux - Le recyclage de leau a connu une progression
importante au cours des 15 dernières années,
surtout en Europe
6Eau recyclée traitée
7Eau recyclée traitée
- Leau recyclée se caractérise par deux phases
- La phase liquide est composée de
- Chlorures en solution
- Sulfates en solution
- pH entre 12,0 et 12,7
- La phase solide est composée de
- CaCO3
- Hydrates de ciment (ettringite, C-S-H)
- Fines particules de sable
- 95 lt 80 µm
- Classe dominante 10 20 µm
8Normalisation
- Normes en vigueur au Québec
- ASTM C94, CSA A23.1 et NQ 2621-900
- Teneur en solides maximale permise dans leau de
gâchage 50 000 ppm - ASTM C94 et CSA A23.1
- Concentration en chlorures maximale 500 mg/l
- Concentration en sulfates maximale 3 000 mg/l
- Possibilité de dépasser la limite de 50 000 ppm
si la perte de résistance est inférieure à 10
9But de la recherche
- Contrer certains effets découlant de
lutilisation de leau recyclée par
loptimisation de ladjuvantation des bétons - fluidifiant, retardateur, agent entraîneur dair
- Préciser les limites dutilisation de leau
recyclée afin doptimiser les performances des
recycleurs dans les usines de béton prêt à
lemploi.
10Programme des essais
- 4 mélanges principaux fabriqués en laboratoire
- 25 MPa sans air entraîné (25 SAE)
- 25 MPa avec air entraîné (25 AE)
- 30 MPa sans air entraîné (30 SAE)
- 35 MPa avec air entraîné (35 AE)
11Programme des essais
2 concentrations deau recyclée
12Programme des essais
- Optimisation de ladjuvantation des mélanges
- Réducteur deau type lignosulfonate (RES)
fluidifiant - Réducteur deau de type acide hydroxycarboxilique
(REH) fluidifiant favorisant le ressuage - Un retardateur de prise à base de sels dérivés
dacide hydroxycarboxilique (RET) - Un superplastifiant de type polynaphtalènes (SPN)
- Un superplastifiant de type polycarboxylates
(SPP) - Un agent entraîneur dair de type acides gras
(AEA)
13Programme des essais
- Malaxeur à toupie de 100 litres
- Gâchées de
- 150 kg (25 SAE, 25 AE et 30 SAE)
- 200 kg (35 AE)
- Essais effectués
- Affaissement
- Volume dair
- Temps de prise
- Résistance à la compression
- Durabilité (35 AE seulement)
14Matériaux et mélanges
Tous les bétons sont fabriqués avec du ciment
GUb-S (laitier) et un gros granulat de 20 mm
- 25 MPa AE
- E/L constant 0,64
- Eau de gâchage
- 50 000 ppm
- 75 000 ppm
- Adjuvantation
- 2 types de réducteurs deau (RES, REH)
- Retardateur de prise (RET)
- Agent entraîneur dair (AEA)
- 25 MPa SAE
- E/L constant 0,71
- Eau de gâchage
- 50 000 ppm
- 75 000 ppm
- Adjuvantation
- 2 types de réducteurs deau (RES, REH)
- Retardateur de prise (RET)
15Matériaux et mélanges
- 30 MPa SAE
- E/L constant 0,65
- Eau de gâchage
- 50 000 ppm
- 75 000 ppm
- Adjuvantation
- Réducteurs deau (RES)
- Retardateur de prise (RET)
- Superplastifiant (SPP)
- 35 MPa AE
- E/L constant 0,45
- Eau de gâchage
- 50 000 ppm
- Adjuvantation
- Réducteurs deau (RES)
- Retardateur de prise (RET)
- Superplastifiant (SPP)
- Superplastifiant (SPN)
- Agent entraîneur dair (AEA)
16Affaissement
25 MPa sans air entraîné
17Affaissement
25 MPa avec air entraîné
18Affaissement
25 MPa avec air entraîné
19Affaissement
30 MPa sans air entraîné
20Affaissement
35 MPa avec air entraîné
21Synthèse - Affaissement
- Leau recyclée engendre toujours une perte
daffaissement - Cette perte daffaissement peut aussi découler de
la diminution du volume dair - Il est possible de compenser les pertes
daffaissement - En augmentant le dosage en réducteur deau (25
SAE et AE) - En utilisant un fluidifiant (30 SAE et 35 AE)
- Pour le 30 SAE et le 35 AE, la concentration
maximale de leau de gâchage est de 50 000 ppm
22Volume dair entraîné
25 MPa avec air entraîné
23Volume dair entraîné
25 MPa avec air entraîné
24Volume dair entraîné
35 MPa avec air entraîné
25Synthèse - Volume dair entraîné
- Leau recyclée diminue lefficacité de lagent
entraîneur dair - En présence deau recyclée, les doses dagent
entraîneur peuvent être de 5 à 20 fois plus
élevées - Les dosages les plus élevés sont requis pour les
bétons à faible rapport E/L - La combinaison dun adjuvant entraîneur dair et
dun superplastifiant à base de polycarboxylate
rend beaucoup plus difficile le contrôle du
volume dair entraîné
26Temps de prise
25 MPa sans air entraîné
27Temps de prise
25 MPa avec air entraîné
28Temps de prise
25 MPa avec air entraîné
29Temps de prise
30 MPa sans air entraîné
30Temps de prise
35 MPa avec air entraîné
31Synthèse - Temps de prise
- Lutilisation de leau recyclée engendre une
diminution du temps de prise - La diminution du temps de prise ne semble pas
reliée au rapport E/L - Lutilisation dun retardateur de prise permet de
compenser sans totalement annuler leffet de
leau recyclée
32Résistance à la compression
25 MPa sans air entraîné
33Résistance à la compression
35 MPa avec air entraîné
34Synthèse - Résistance à la compression
- Lutilisation de leau recyclée tend à augmenter
la résistance à la compression - Leffet est plus marqué au jeune âge
- Laugmentation de la résistance peut être
attribuée principalement à la présence des fines
particules (effet filler)
35Conclusion Eau recyclée
- Lutilisation de leau recyclée sans aucune
modification du mélange entraîne - ? de laffaissement
- ? du volume dair entraîné
- ? du temps de prise initial
- Les effets de leau recyclée sont accentués
lorsque la concentration de leau de gâchage
augmente, et lorsque le rapport E/L diminue - La résistance des bétons nest pas affectée sil
ny a aucun ajout deau et si le volume dair
demeure dans la plage requise
36Conclusion - Adjuvantation
- Il est possible de compenser les pertes
daffaissement - En augmentant le dosage en réducteur deau (25
MPa SAE et AE) - En utilisant un superplastifiant (30 MPa SAE et
35 MPa AE) - Leau recyclée diminue lefficacité de lagent
entraîneur dair - Il est possible dentraîner un volume dair
adéquat en utilisant des doses dagent entraîneur
dair de 5 à 20 fois plus élevées que dans le
béton de référence - Lutilisation dun retardateur de prise peut
compenser mais sans totalement annuler leffet
accélérateur de leau recyclée sur le temps de
prise
37Conclusion
Lutilisation de leau recyclée dans le béton est
une solution écologique, viable dans un contexte
de développement durable
38- SIMULATION DU RETRAIT ENDOGENE PAR UNE APPROCHE
CHIMIO-PORO-VISCOELASTIQUE - J.F. Georgin, J.M. Reynouard
- Laboratoire de Génie Civil et dingénierie
environnementale, INSA, LYON, France
39Problématique du comportement à jeune âge
- Mise en uvre dun outil danalyse
- Influence des paramètres matériaux
- Ciments Portland et sulfo-alumineux
Retrait endogène
40Plan de la présentation
- Résultats expérimentaux de mesure du retrait
endogène - Cadre théorique de la modélisation
- Résultats de simulation
- Conclusions
41Banc dessai expérimental de retrait
CRIB Université Laval (Québec)
- 4 bétons étudiés
- 2 ciments
- 2 rapports E/C
42Les résultats expérimentaux sur bétons
Thèse de Paul-Marie MICHAUD (2006)
LGCIE INSA Lyon (France)
CRIB Université Laval (Québec)
43Les résultats expérimentaux sur mortiers
44Le cadre théorique de la modélisation
45Un modèle dhydratation
- Modèle chimique simplifié (Portland)
46Un modèle dhydratation
nréactif Réactif neau Eau gt nproduit
Produits
Identification des paramètres du modèle chimique
par méthode inverse (filtre de Kalman)
47Un modèle dhydratation
48Lévolution de la porosité
Air entrainé
Volume deau de la composition
Consommation deau
Contraction chimique
49(No Transcript)
50Lévolution de la porosité totale
51Lévolution du degré de saturation Sl
Eau libre
Eau libre
Ciment
Ciment
Hydrates
Hydrates
52Lévolution du degré de saturation Sl
53Estimation de la pression capillaire
Baroghel-Bouny et al. (1999)
54Un modèle de pression capillaire
55(No Transcript)
56Un modèle de pression capillaire
57Couplage hydro-mécanique
- Concept de pression équivalente
Poro-mécanique Coussy (2004)
58Prise en compte du fluage
Acker et Ulm (2001)
59Résultats de simulation
60Résultats de simulation
61Conclusions
- Aptitude à décrire le retrait endogène
- Rôle joué par certains paramètres
- Cinétique dhydratation
- Distribution poreuse
- Comportement de fluage
-
- Approfondissements nécessaires
- Expérimentaux
- Théoriques
62Comportement du béton au jeune âge dans les
structures massives mesure expérimentale et
modélisation
J. ZREIKI, M. CHAOUCHE
ENS École Normale Supérieur de Cachan LMT
Laboratoire de Mécanique et Technologie Cachan,
France http//www.lmt.ens-cachan.fr
62
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
Lausanne 28-29 Août 2008
63Plan de présentation
Contexte
Présentation du modèle
Validation du modèle
Conclusions
63
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
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64Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Décomposition des déformations Différées
Freyssinet et le pont du Veurdre en 1912
Pont du Veurdre, Allier, France
Pont de Boutiron
64
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65Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Décomposition des déformations Différées
Premier règlement français 1906 le module
élastique dun béton est, comme celui de
lacier, pratiquement constant .
La prévision du fluage du béton précontrainte est
daté de 1965
- Les normes actuelles Eurocode 2
- béton armé manière forfaitaire
- béton précontraint manière élaborée
65
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66Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Déformations différées
Dépendante du chargement
Indépendante du chargement
Fluage
Retrait
Fluage propre
Fluage de dessiccation
Retrait thermique
Retrait endogène
Retrait dessiccation
66
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67Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Cas des structures massives
Enceinte du réacteur nucléaire de Gentilly
Un gradient de température apparaît alors entre
la peau du béton et le cur de la structure.
Colis de stockage ANDRA
Risque de fissuration
67
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68Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Objectif de létude modéliser le comportement
viscoélastique du béton au jeune âge prenant en
compte le fluage propre, retrait endogène,
thermique
- Validation du modèle à partir de résultats
expérimentaux - Retrait empêché et fissuration (essais à
lanneau) - Retrait libre (éprouvettes linéiques)
- Module dYoung dynamique (ultrasons)
- Calorimétrie semi-adiabatique (Chaleur et degré
dhydratation)
Prédication des contraintes résiduelles et des
risques de fissuration
Identification des paramètres du modèle
68
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69Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modélisation du comportement du béton au jeune
âge
Modèle thermo chimique
Taux de chaleur généré par lhydratation du
ciment La capacité thermique volumique du béton
La conductivité thermique
Suivi de lhydratation par calorimétrie
semi-adiabatique
69
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70Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modélisation du comportement du béton au jeune
âge
Modèle thermo chimique
Taux de degré dhydratation Affinité chimique
normalisé Énergie dactivation
J.mol-1 Constante des gaz parfaits
J.mol-1.K-1 Température T
Laffinité chimique est identifiée
expérimentalement par
a, b, c, d, e, f, g sont des paramètres à
identifier
degré dhydratation
70
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71Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Énergie dactivation
Identifié par la méthode deux vitesses (DAloïa
1998)
Degré davancement de la réaction isotherme 20 C
Hydratation 0 à 24 heure
Hydratation 1 à 15 jours
71
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72Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modèle pour le retrait endogène et thermique
Retrait endogène
Paramètres à identifier
Degré dhydratation du ciment Le seuil du degré
dhydratation Retrait endogène
Retrait thermique
coefficient de dilatation thermique
72
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73Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modèle de fluage propre
Définition
Mécanisme
73
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74Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modèle de fluage propre
Élément de Kelvin
Loi de Hooke
Loi de Newton
74
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75Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Modèle de fluage propre
75
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76Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Calcul Thermique
Calcul Mécanique
Entrée Tn, , Tn1 ,
Entrée Tn,
Évolution du module dYoung
Affinité normalisée
n n1
Retrait thermique et endogène
Source de chaleur
Déformation de fluage
Résoudre léquation de la chaleur
Sortie Tn1,
Sortir
76
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77Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Z
Modélisation par éléments finis sous
Cast3m-développement 2006
R
Anneau
Éprouvette 7728 cm
Z
R
77
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78Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Validation du modèle
Béton utilisé Béton autoplaçant fibré
E/C 0,38
78
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79Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Essai à lanneau
79
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80Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Suivi du retrait libre endogène et de
dessiccation
Éprouvettes linéaires 7x7x28 cm (de géométrie
correspondante aux mêmes conditions de séchage
que lanneau)
80
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81Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Suivi du module dYoung dynamique
Degré dhydratation
Masse volumique
81
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Lausanne 28-29 Août 2008
82Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Identification du Retrait libre
Retrait libre Expérimental Modèle
82
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
Lausanne 28-29 Août 2008
83Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Identification du Retrait libre et du fluage
propre
83
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
Lausanne 28-29 Août 2008
84Présentation du modèle
Contexte
Validation du modèle
Conclusions
Un modèle numérique a été développé pour
représenter le comportement viscoélastique du
béton au jeune âge.
Un élément de Kelvin-Voigt est suffisant pour
décrire correctement le fluage propre du béton
au jeune âge
Le modèle prend en compte lhydratation
En perspective, la prise en compte du séchage et
de ses effets est à prendre en compte pour les
structures minces
84
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
Lausanne 28-29 Août 2008
85- Merci de votre attention !
J. ZREIKI
http//zreiki.free.fr/
85
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9ème Édition des Journées scientifiques (RF)2B
Lausanne 28-29 Août 2008
869ème édition des Journées scientifiques du (RF)2B
à Lausanne, Suisse 28 29 Août 2008
- APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION
- DANS LE SUIVI DES COMPORTEMENTS
- DES MATERIAUX CIMENTAIRES
- AU JEUNE AGE
- T. LE BIHAN , J.-F. GEORGIN , D. BAROUDI , F.
MORESTIN , J. PERA , J. AMBROISE
B
A
87APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
1. CONTEXTE ET MATERIAUX UTILISES
2. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX ESSAI DE TUILAGE
2.1 Méthode de mesure par contact et résultats
2.2 Stéréo-corrélation et résultats
2.3 Apports de la stéréo-corrélation
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
2
88APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
Les chapes, constituées de mortier liquide
autonivelant, peuvent être désolidarisées de leur
support
3
89APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
1. CONTEXTE ET MATERIAUX UTILISES
2. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX ESSAI DE TUILAGE
2.1 Méthode de mesure par contact et résultats
2.2 Stéréo-corrélation et résultats
2.3 Assemblage des résultats
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
4
90APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Avantages du ciment sulfo-alumineux vis-à-vis du
tuilage
- Cinétique dhydratation plus rapide que le
ciment Portland
- Famille principale de pores centrée vers un
diamètre de 1 µm -
(0.1 µm pour le Portland)
5
91APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Hydratation du liant ettringitique (Odler, 2000)
6
92APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
1. CONTEXTE ET MATERIAUX UTILISES
2. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX ESSAI DE TUILAGE
2.1 Méthode de mesure par contact et résultats
2.2 Stéréo-corrélation et résultats
2.3 Assemblage des résultats
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
7
93APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Dispositif de mesure avec contact
Tuilage mesuré
8
94APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
1. CONTEXTE ET MATERIAUX UTILISES
2. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX ESSAI DE TUILAGE
2.1 Méthode de mesure par contact et résultats
2.2 Stéréo-corrélation et résultats
2.3 Assemblage des résultats
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
9
95APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Dispositif de mesure sans contact la
stéréo-corrélation
Suivi de la topographie de la surface de la chape
au cours du temps
10
96APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Vidéo3D_Essai_tuilage.avi
11
97APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
Essai de prise à laiguille de Vicat
12
98APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
13
99APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
INTRODUCTION
1. CONTEXTE ET MATERIAUX UTILISES
2. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX ESSAI DE TUILAGE
2.1 Méthode de mesure par contact et résultats
2.2 Stéréo-corrélation et résultats
2.3 Assemblage des résultats
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
14
100APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
COMPOSITION A
15
101APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
COMPOSITION B
16
102APPORTS DE LA STEREO-CORRELATION DANS LE SUIVI
DES COMPORTEMENTS DES MATERIAUX CIMENTAIRES AU
JEUNE AGE
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Les méthodes par contact - informations au
mieux après la fin du durcissement - méthode
ponctuelle.
La méthode de stéréo-corrélation - accès aux
informations dès le coulage - méthode de champ.
La stéréo-corrélation offre des perspectives
intéressantes pour - caractériser les
matériaux cimentaires dès leur coulage -
mettre en évidence les interactions des
différents constituants - modéliser leurs
comportements.
17
103MERCI DE VOTRE ATTENTION
104(No Transcript)
105- ACTION DE LHYDROXYDE DE LITHIUM EN COMPARAISON
AVEC LA SOUDE ET LA POTASSE - SUR LA REACTION ALCALI-SILICE
- D. BULTEEL, E. GARCIA-DIAZ et P. DEGRUGILLIERS
- Laboratoire de génie civil et environnemental
- de lEcole Nationale Supérieure des Techniques
Industrielles et des Mines - Douai, France
106? Le but de cette étude est daméliorer la
compréhension du rôle du lithium sur le mécanisme
daltération de la Réaction Alcali-Silice
- Une méthode chimique développée au laboratoire
permet des mesures quantitatives - ? de variables davancement spécifiques à la RAS
sur un granulat réactif - ? des espèces alcalines
- Etude comparative dans les mêmes conditions mais
avec trois cations différents Na , K et Li
- La réaction a été réalisé à 80C sur trois
milieux réactionnels modèles constitués par un
granulat réactif, de la portlandite et une
solution - 1/ NaOH
- 2/ KOH
- 3/ LiOH
107- MECANISME CHIMIQUE DE LA RAS
- ? ETAPE 1 formation de sites Q3
- ? ETAPE 2 dissolution de la silice
- ? Précipitation des ions siliceux
108- DEFINITION DES VARIABLES DAVANCEMENT
- ? Formation de sites Q3 (étape 1)
- ? Dissolution de la silice (étape 2)
- Mais aussi des paramètres des espèces alcalines
- - basicité
- - concentration en ions hydroxyles
- - teneur en portlandite consommée
109- Microscopie optique en lumière transmise
polarisée analysée
- ? Le matériau était un granulat réactif de type
silex provenant du Nord de la France
- ? La valeur initiale de sites Q3 dans le
granulat est proche de 0,07 moles de sites Q3 par
moles de silice initiale
110- EVOLUTION DE LA FRACTION MOLAIRE DE Q4
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml à 0,79 mol/l de
- - KOH
- - NaOH
- - LiOH
- Forte consommation des Q4 pour KOH et NaOH
- Faible consommation des Q4 avec LiOH
111- EVOLUTION DE LA FRACTION MOLAIRE DE Q3
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml à 0,79 mol/l de
- - KOH
- - NaOH
- - LiOH
- Création importante des sites Q3 pour KOH et NaOH
- Faible création de sites Q3 avec LiOH
112- EVOLUTION DE LA FRACTION MOLAIRE DE Q0
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml à 0,79 mol/l de
- - KOH
- - NaOH
- - LiOH
- Formation importante de silice dissoute Q0 pour
KOH et NaOH - Très faible formation de silice dissoute Q0 avec
LiOH
113- EVOLUTION DES FRACTIONS MOLAIRES DE Q0
- Silex, portlantide et solution de KOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de KOH à 0,79 mol/l
- Formation importante de silice dissoute Q0 se
trouvant à la fois se forme de silice précipitée
et en solution à lexception dune phase initiale
114- EVOLUTION DES FRACTIONS MOLAIRES DE Q0
- Silex, portlantide et solution de NaOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de NaOH à 0,79 mol/l
- Formation importante de silice dissoute Q0 se
trouvant à la fois se forme de silice précipitée
et en solution à lexception dune phase initiale
115- EVOLUTION DES FRACTIONS MOLAIRES DE Q0
- Silex, portlantide et solution de LiOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de LiOH à 0,79 mol/l
- Très faible formation de silice dissoute Q0 qui
se retrouve exclusivement sous la forme de silice
précipitée. - Absence de silice en solution
116- EVOLUTION DES VARIABLES DAVANCEMENT
- Comparaison entre KOH, NaOH et LiOH
- Laugmentation de FMQ3 montrent que la création
de sites Q3 prévaut sur la réaction de dissolution
? Avec KOH et NaOH
? Avec LiOH
117- EVOLUTION DES ESPECES ALCALINES
- Silex, portlantide et solution de KOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de KOH à 0,79 mol/l
- Faible décroissance de la basicité
- Forte consommation des ions hydroxyles
- et de portlandite
118- EVOLUTION DES ESPECES ALCALINES
- Silex, portlantide et solution de NaOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de NaOH à 0,79 mol/l
- Stabilité de la basicité
- Forte consommation des ions hydroxyles
- et de portlandite
119- EVOLUTION DES ESPECES ALCALINES
- Silex, portlantide et solution de LiOH
- Conditions 80C
- 1 g silex 0,16-0,63 mm
- 0,5 g Ca(OH)2
- 10 ml de LiOH à 0,79 mol/l
- Stabilité de la basicité
- Concentration en ions hydroxyles basicité
- Très faible consommation de portlandite
120- ? Lutilisation dun milieu réactionnel modèle
constitué dun silex réactif, de portlandite et
dune solution alcaline comme KOH, NaOH et LiOH,
le tout à 80C, permet davoir des conditions
très favorables pour développer la RAS
- ? Grâce à la mesure quantitative de variables
davancement spécifiques à la RAS mais aussi des
espèces alcalines, nous montrons que
? Avec KOH et NaOH, la RAS se développe
? Avec LiOH, la RAS est limitée
- Le Lithium est un inhibiteur de la RAS et pas
seulement un retardateur parce quil limite le
mécanisme de formation des produits de la RAS
121- ? Dans le milieu réactionnel modèle, avec LiOH,
la formation de nouveaux sites Q3 est réduite
donc, dans les mortiers et bétons avec le
lithium, la teneur en sites Q3 devrait rester
très faible
- ? Dans des travaux antérieures, nous avions
montré une relation entre laugmentation de la
teneur en sites Q3 et des mesures dexpansion.
- Le Lithium induit une faible quantité de nouveaux
sites Q3 donc le risque dexpansion serait faible
- Cette relation pourrait expliquer labsence
dexpansion sur les mortiers ou bétons observés
dans la littérature
- Quelle est le mécanisme qui permet de limiter la
formation des produits de la RAS avec LiOH ?