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Session 4 La personne dans son environnement : vers une approche

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Psychologie en soins de sant , D partement recherche et service de sant et GovernorsKremer Center pour personnes d ficientes Intellectuelles, Universit de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Session 4 La personne dans son environnement : vers une approche


1
Session 4 La personne dans son environnement
vers une approche écosystémique
  • Modérateur Jean-Jacques DETRAUX
  • Psychopédagogie, Professeur émérite, Département
    de Psychologie, Cognition et Comportement,
    Université de Liège et Université Libre de
    Bruxelles, Centre dEtude et Formation pour
    léducation spécialisée, Belgique

2
Services daccompagnement et lieux de vie
  • Wil BUNTINX
  • Psychologie en soins de santé, Département
    recherche et service de santé et Governors Kremer
    Center pour personnes déficientes
    Intellectuelles, Université de Maastricht,
    Pays-Bas

3
Laccompagnement adéquat des personnes repose sur
une évaluation précise et répétée dans le temps
des besoins de soutien
  • Objectif estimer et de développer demblée le
    soutien nécessaire afin de promouvoir une qualité
    de vie satisfaisante
  • Plan de Soutien doit sappuyer sur
  • Evaluation des domaines et lintensité des
    besoins de soutien
  • Ressources mobilisables
  • Stratégies efficaces (méthodes de travail)
  • Les échelles SIS ou SIS-F

4
Faire une évaluation multidimensionnelle et
individualisée pour un accompagnement adapté
  • Faire une évaluation des capacités adaptatives et
    des besoins de soutien pour chaque personne avec
    DI, y compris celles présentant un syndrome comme
    par exemple la trisomie 21
  • Lévaluation du fonctionnement et des besoins de
    soutien, doit sappuyer sur les modèles
    interactionnels du handicap (AAIDD, CIF, PPH)
  • L évaluation des besoins de soutien doit être
    répétée dans le temps

5
La prise en compte des comportements adaptatifs
est essentielle au projet daccompagnement de la
personne
  • Définir les objectifs dun projet dinterventions
    auprès de la personne suppose de connaître les
    points forts et les points faibles des
    compétences adaptatives du sujet ainsi que les
    besoins de soutien qui y sont associés.
  • Pas de définition universelle du comportement
    adaptatif, mais consensus sur 3 concepts
  • capacités conceptuelles (langage, lecture et
    écriture, argent, temps et concepts mathématiques
    )
  • habiletes sociales (habilités interpersonnelles,
    responsabilité sociale, crédulité, naïveté)
  • habiletés pratiques (activités quotidiennes,
    habilités occupationnelles, sécurité, santé,
    voyage/transport, utilisation du téléphone).
  • Plusieurs facteurs sont a considérer dans la
    mesure du comportement adaptatif âge du sujet,
    sévérité de la déficience, estime de soi,
    motivation de la personne, contexte de
    lobservation, environnement du sujet,
    perceptions des parents et des professionnelset
    approches méthodologiques (répondants, outils)
    approche clinique

6
Les services daccompagnement et lieux de vie
évoluent dans le sens dune désinstitutionalisatio
n
  • Transférer la localisation du soutien de
    linstitution vers la communauté est une
    condition importante, mais pas suffisante pour
    améliorer la qualité de la vie.
  • Plus bénéfiques pour des personnes avec une DI
    légère ou modérée, résultats moins concluants
    chez les personnes avec DI nécessitant des
    besoins de soutien intenses, ou ayant des
    problèmes de comportement ou un problème
    dadaptation sociale.
  • Le problème essentiel sur la qualité de
    laccompagnement est plutôt le degré de
    ségrégation des personnes avec une DI que le type
    ou la localisation détablissement ou dun
    service. Aussi, les services spécialisés doivent
    éviter un isolement social et maintenir une
    relation fonctionnelle avec la communauté (voir
    aussi la Convention relative aux Droits des
    Personnes Handicapées)
  • Lévolution actuelle tend vers la promotion des
    personnes en leur permettant de développer leurs
    capacités au sein de la communauté avec des aides
    appropriées et non de les prendre en charge .

7
Lieux de vie Paradigme changeant Dune culture
de prise en charge vers une culture de soutien
Prise en charge Soutien
Alternatives au dehors de la vie communautaire Inclusion et participation dans la communauté
Programmes collectifs Soutiens individualisés
Intervenants spécialisés Intervenants spécialisés et naturels intégrées
Objectif dintervention le fonctionnement Objectif dintervention la qualité de vie
Rôle social Patient Élève Handicapé Rôle social Citoyen Client / Utilisateur de services
Discours central Protection Discours central Autonomisation
Services bureaucraties professionnelles Services axés sur le client
Stockage dinformations Partage dinformations fonctionnelles dans le réseau de soutien
Professionnel expert externe Professionnel partenaire
Culture plutôt introvertie Culture ouverte de collaboration
8
Accompagner le parcours de vie de la personne de
la petite enfance à lâge adulte
  • Laccompagnement adéquat des personnes repose sur
    une évaluation précise et répétée dans le temps
    des besoins de soutien
  • La mesure de la qualité de vie permet dorienter
    laccompagnement et dévaluer les interventions

9
Interventions précoces, scolarité, emploi et
périodes de transition
  • Eric PLAISANCE
  • Sociologie, Centre de recherche sur les liens
    sociaux, Université Paris-Descartes, Paris

10
Intervention et éducation précoces favorisent le
développement
  • Ensemble dactions pluridisciplinaires pour
    enfants (0 à 6 ans) présentant des signes ou des
    facteurs de risque de troubles du développement
    et leurs parents
  • Objectifs des interventions
  • Renforcer les compétences des enfants, leurs
    capacités dagir et dautonomie
  • Revaloriser le rôle parental
  • Construire une  résilience assistée  grâce à
    des professionnels qualifiés
  • Diversité de programmes aux USA mais critiques
    sur leur validation scientifique. Bonnes
    pratiques
  • continuité des actions
  • collaborations interprofessionnelles, travail en
    réseau
  • participation des parents
  • En France  action médicosociale précoce 
    rôle pivot des CAMSP, mais aussi CMP, CMPP.
    Prévention, dépistage, traitements précoces en
    lien avec les structures ordinaires de la petite
    enfance.

11
Léducation inclusive doit sappuyer sur la
définition dobjectifs dapprentissage
personnalisés
  • Léducation inclusive prend la place non
    seulement de léducation spéciale mais aussi de
    léducation intégrative. Changement de paradigme
    adapter les institutions éducatives ordinaires
    à la diversité des enfants et dépasser les
    barrières aux apprentissages
  • Effets de léducation dite  inclusive 
    Nombreux bilans et méta analyses (USA) mais
    travaux hétérogènes, failles méthodologiques,
    absence fréquente de définitions opérationnelles
    ou de description des populations étudiées, des
    professionnels éducatifs impliqués, de leurs
    pédagogies Doù résultats mitigés.
  • Cependant avantage des situations inclusives pour
    alphabétisation, capacités adaptatives quand
    programme individualisé adapté et poursuivant des
    objectifs similaires à ceux de la classe
    relations entre pairs dans environnement adapté
  • Inquiétudes fréquentes sur le fossé entre
    orientations générales et mise en pratiques. Doù
    la question des aides et des appuis aux
    professeurs

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Promouvoir le droit à lintervention et à
léducation précoces ainsi quà laccès aux
services communs de la petite enfance
  • Renforcer toutes les mesures nécessaires aux
    interventions précoces, en favorisant non
    seulement le développement de centres spécialisés
    sur lensemble du territoire, mais également les
    réseaux, les synergies entre professionnels.
    Offre souple, diversifiée, non stigmatisante pour
    enfants et parents
  • Faciliter laccès et la participation des enfants
    DI aux institutions et activités ordinaires de la
    petite enfance. Politique daccueil et mesures
    incitatives (soutien, formation , collaboration)
  • Adopter des standards de qualité définis au
    niveau international approches fonctionnelles,
    centration sur la famille, partenariat parents -
    professionnels, transdisciplinarité des
    intervenants

13
Définir systématiquement des  projets
personnalisés de scolarisation-PPS  dans une
logique de parcours de formation
  • Faire reposer les PPS sur lévaluation des
    besoins de soutien de chaque enfant
  • Mettre en place des coopérations et
    collaborations entre les services et les
    institutions (sanitaires, scolaires et
    médico-sociales) et entre les divers
    professionnels
  • Identifier ce qui entrave les apprentissages et
    prévenir les ruptures de parcours aux différents
    niveaux du système scolaire
  • Encourager les scolarités partagées, les
    transitions entre milieu spécialisé médico-social
    et milieu scolaire ordinaire, les expériences
    innovantes (selon lexemple des unités
    denseignement  délocalisées 
  • Poursuivre la réflexion sur les qualifications
    requises, le statut et la formation des aidants
    (AESH)
  • Recherche
  • Promouvoir des études longitudinales sur le
    parcours scolaire délèves avec DI

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Les transitions entre la scolarisation et laccès
à lemploi sont des périodes sensibles
nécessitant la continuité de laccompagnement
  • Ruptures et discontinuités dans le parcours de
    vie (système scolaire, passage à une vie de
    jeune adulte) sont très défavorables aux
    personnes avec DI. Données internationales
    lécole prépare mal la transition de lélève au
    travailleur
  • Grande variété de programmes aux USA Éducation
    post-secondaire , alliant souvent activités
    spécifiques et activités communes dans
    lenseignement tertiaire. Suggestions de bonnes
    pratiques
  • La personne comme acteur de son projet de vie
  • Rôle des parents dans processus de transition,
  • Sensibilisation des professionnels aux potentiels
    des personnes avec DI
  • Implication des milieux environnants
  • En France, dispositifs spécifiques ULIS pro
    (souvent en lycée professionnel) pour accompagner
    vers lemploi, avec projet personnalisé
    dorientation et stages en entreprises. Rôle
    parallèle des IMpro et de dispositifs innovants
    du type SESSAD pro
  • Bilan notions de transition identitaire et
    dempowerment

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Faciliter les transitions dans le parcours de vie
  • Développer systématiquement un accompagnement
    lors des périodes de transition, au-delà du
    système scolaire, impliquant une préparation en
    amont dans les établissements scolaires et
    médicosociaux et en synergie entre les différents
    acteurs, y compris les familles.
  • Sappuyer sur des expériences innovantes qui
    dépassent les cloisonnements administratifs et
    juridiques (barrière de lâge de 20 ans) et
    développent des actions daccompagnement de
    lensemble des acteurs

16
Lemploi en milieu ordinaire de travail reste
très difficile daccès
  • Tendance internationale à valoriser les lieux
    ordinaires de travail avec accompagnement
    (supported employment) à la place des ateliers
    spéciaux ( sheltered workshops ). Débat
    européen sur la  désinstitutionnalisation  et
    les services de proximité en milieu ordinaire
  • Travaux comparatifs sur les accueils, protégés ou
    accompagnés. Résultats nuancés qui montrent
    limportance des conditions daccueil et des
    types de relations, plus que le seul lieu
    daccueil. Évaluer les satisfactions subjectives,
    la qualité de vie. Question centrale les lieux
    de travail sont ils accueillants et aidants ?
  • En France, comme dautres pays européens
    données statistiques insuffisantes, mais rôle
    persistant des ateliers protégés du secteur
    médico social (ESAT) pour lemploi des personnes
    avec DI, avec risque deffets de filières.
    Cependant, souci de modernisation et expériences
    innovantes (passerelles vers milieu ordinaire).

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Accompagner laccès à lemploi et à la vie
sociale
  • Favoriser la reconnaissance des compétences au
    travail des personnes avec DI, avec évaluation et
    délivrance dattestations
  • Sensibiliser les milieux ordinaires et mettre en
    œuvre les aides à la fois techniques et
    psychosociales faire évoluer attitudes et
    comportements des partenaires au travail
    vis-à-vis des personnes avec DI
  • Valoriser et diffuser les expériences qui
    établissent des passerelles entre les
    établissements spécialisés et lemploi en milieu
    ordinaire pratiques innovantes en matière
    daccompagnement des personnes, des familles et
    des professionnels

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Qualité de vie et le rôle des professionnel-le-s
  • Marie-Claire HAELEWYCK
  • Psychopédagogie, Service dOrthopédagogie
    Clinique, Faculté de Psychologie et des Sciences
    de lEducation, Université de Mons, Belgique

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La mesure de la qualité de vie permet dorienter
laccompagnement et dévaluer les interventions
  • Qualité de vie 8 dimensions (bien-être
    émotionnel, relations interpersonnelles,
    bien-être matériel, développement personnel,
    bien-être physique, autodétermination, inclusion
    sociale, droits)
  • Echelles
  • Nombreuses et différentes selon domaines et
    indicateurs
  • Parfois nécessité dadapter à la DI (entretiens
    par ex.)
  • Etudes chez les AD, peu chez enfants et
    personnes avec avancée en âge
  • Facteurs influençant la QV des personnes avec DI
  • Disponibilité des aidants proches
  • Programme individualisé centré sur la personne
  • Opportunités dindépendance
  • Pratiques inclusives
  • Evaluation par les services bénéfique pour la
    personne avec DI propositions daccompagnement
    de qualité (individualisation, normalisation,
    autodétermination)

20
Développer et encourager une meilleure qualité
des services
  • Mutualisation des connaissances et conceptions
    relatives à linclusion des personnes DI
  • Clarification des rôles respectifs et
    programmation individualisée
  • Transfert et généralisation des expériences
    dinclusion
  • (Points issus de l'analyse des études sur la
    désinstitutionalisation, en particulier sur les
    facilitateurs de résultats positifs en termes de
    qualité de vie)

21
Une approche éco-systémique permet dajuster la
place des professionnels autour de la personne en
situation de handicap
  • Importance de la communication Le professionnel
    doit pouvoir entamer et entretenir le dialogue
    avec la personne, sujet capable de poser des
    choix
  • Importance dune position relationnelle ajusté
    (ni excès, ni manque de confiance en ses
    compétences)
  • Importance du partenariat, mais le contexte
    quotidien nest pas toujours propice aux
    relations dattachement (turn over, rendement)
  • Importance du sentiment de satisfaction et de
    justice chez le professionnel pour éviter les
    tensions et les comportements aversifs (réduction
    dimplication, démission) et une diminution de la
    QV de chacun

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Développer et encourager la formation sur la DI
pour tous les professionnels dans une perspective
inclusive
  • Développer la formation pour tous les
    professionnels à partir de référentiels communs
    programmes nationaux de formation sur la DI ayant
    un tronc commun pour promouvoir la connaissance
    et lutilisation de modèles multidimensionnels
    intégratifs du fonctionnement humain
  • Prendre en compte les besoins de formation
    spécifiques selon les professions
  • Former les différents membres des réseaux de
    soutien sur des notions essentielles douleur,
    qualité de vie, autodétermination, prévention de
    la maltraitance

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La famille
  • Jean-Jacques DETRAUX
  • Psychopédagogie, Professeur émérite, Département
    de Psychologie, Cognition et Comportement,
    Université de Liège et Université Libre de
    Bruxelles, Centre dEtude et Formation pour
    léducation spécialisée, Belgique

24
Un besoin de soutien de la famille singulier
évoluant tout au long de la vie
  • Besoin de soutien au moment de lannonce du
    diagnostic, mais aussi à différentes périodes de
    la vie (changements de lieux de vie, autonomie
    et auto détermination, avancée en âge)
  • capacités de résilience très différentes dune
    famille à lautre
  • systèmes de soutien social et leur adéquation
    essentiellement aide au sein même de la famille
    élargie pour la vie quotidienne, mais manquent de
    soutien externe, dinformations utiles, de
    conseils applicables
  • Qualité de vie de la famille (outil Family
    Quality of Life Survey, pas encore validé en
    langue française)
  • Sentiment de bonne qualité de vie différent selon
    membre de la famille
  • facteurs favorables
  • accordage et partenariat parents
    professionnels des lannonce
  • reconnaissance de lexpertise des parents
  • Analyse des besoins particuliers des familles
  • Parmi les nombreux programmes dintervention (peu
    évalués, effectifs faibles)
  • Triple P (Positive Parenting Program) approche
    globale et graduelle du soutien (pour toute
    famille)

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Apporter aux familles un soutien gradué, adapté
et évolutif en valorisant leurs propres
compétences
  • Accompagner lannonce du diagnostic selon les
    pratiques préconisées
  • par un(e) psychologue, lors de la consultation
    médicale ou au décours du diagnostic, puis tout
    au long du parcours du patient et de sa famille,
    y compris la fatrie
  • Délivrer une information précise, basée sur les
    données objectives de la littérature médicale par
    un spécialiste de la pathologie en question, sur
    les progrès en termes de soins médicaux, de
    projets éducatifs, dinclusion sociale associés à
    une meilleure qualité de vie des personnes
    atteintes
  • Apporter un soutien adapté et penser le soutien
    dans le cadre dun parcours de vie pour tout le
    système familial
  • Reconnaitre lexpertise propre des parents et
    leurs compétences et leur proposer davantage une
    position de partenaire
  • Etre attentif aux familles vulnérables
  • Organiser un soutien social non envahissant
    reposant sur des apports pragmatiques et concrets
    selon une approche holistique proposant des
    interventions graduées et à divers niveaux
    informations générales, apprentissage de
    techniques, apprentissages approfondis pour des
    situations difficiles.
  • Préserver la qualité de vie (nécessite dévaluer
    loutil Family Quality of Life Survey)
  • Envisager la distanciation psychologique entre la
    personne avec DI et sa famille
  • Elaborer dès lâge de 15-16 ans un plan de
    transition ouvrant vers un projet de vie le plus
    complet possible en impliquant les membres de la
    famille.
  • Maintenir les réseaux sociaux existants et en
    développer de nouveaux ( bases des capacités de
    résilience de chaque individu et du système
    familial).

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Vulnérabilité, exposition aux abuset prévention
de la maltraitance
  • Geneviève PETITPIERRE
  • Professeure ordinaire et présidente du
    Département de Pédagogie spécialisée, Université
    de Fribourg, Suisse

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Définition
  • La définition de la maltraitance non univoque.
    Les définitions larges et englobantes sont
    préférées aux déf. restrictives.
  • P. ex. la définition de Brown et al (Conseil de
    lEurope, 2003)

Def. large
Def. restrictive
Harcèlement
Disablism
28
Prévalence et vulnérabilité
  • Etudes rares. Etudes principalement anglophones
    sauf Dion (2011)
  • Exposition aux abus significativement plus élevée
  • Prévalence fluctue fortement selon les travaux
  • En moyenne 21 des enfants et 6.1 des adultes
    avec une DI seraient victimes dabus.
  • Impact de lâge, du genre et de la culture mal
    connu (Stalker et McArthur, 2012).
  • Grande Bretagne 46 des cas dabus signalés aux
    services généraux sont des personnes avec une DI
    (18-64 ans) (Adult Social Care Statistics Team,
    Health and Social Care Information Centre,
    2012-2013)

Petitpierre G. / INSERM 02.2016
29
Divulgation des faits et signes dappel
  • Divulgation des faits par les victimes
    elles-mêmes rare 2
  • (cf. Adult Social Care Statistics Team,
    Health and Social Care Information Centre,
    2012-2013)
  • Signalement à la fois moins fréquent et plus
    tardif (Akbas et al 2012 Sin et al, 2009 
    Joyce, 2003 Sullivan, 2009  Hibbard Desch,
    2007  Hershkowitz, Lamb Horowitz, 2007 
    Murphy OCallaghan, 2004  Cambridge, 1999)
  • Divers mécanismes contextuels et organisationnels
    sont susceptibles de faire obstacle aux
    tentatives de rendre les faits publics (Eastgate,
    van Driel, Lennox Scheermeyer, 2011  Joyce,
    2003  Manders Stoneman, 2000, Cambridge, 1999)
  • Signes dappel pour la plupart similaires à ceux
    que lon observe dans la population typique
  • Avec cpdt de manifestations comportementales et
    troubles fonctionnels et somatiques (Soylu et
    coll. 2013  Lovell, 2007  Peckham, 2007 
    Clegg, 2005).
  • Une grande partie des signes ne sont pas des
    indicateurs infaillibles (Murphy et coll., 2007)

Petitpierre G. / INSERM 02.2016
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Conséquences et impacts à long terme
  • Diverses conséquences psychologiques le plus
    souvent graves, notamment
  • Troubles de stress post-traumatiques (sa
    pertinence est récente manque doutils
    standardisés pour le public avec DI
    symptomatologie en partie spécifique)
  • Dépression
  • Létude des conséquences ne concerne
    actuellement que les abus physiques et sexuels
    (Stalker McArthur, 2012 Northway et al.,
    2013  Eastgate, van Driel, Lennox Scheermeyer,
    2011  Peckham, 2007, Mansell, Dick Moskal,
    1998 Sequeira Hollins, 2003)
  • Faiblesse de la recherche
  • Réalité sous-investiguée (Wigham, Hatton
    Taylor, 2011  Sequeira Hollins, 2003) 
  • Méthodologie principalement corrélationnelle
  • Difficulté de désintriquer les conséquences de
    labus de certains troubles en lien avec la DI ou
    le double diagnostic (Einfeld, Ellis Emerson,
    2011)

Petitpierre G. / INSERM 02.2016
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Suites données aux signalements et traitements
proposés aux victimes dabus
  • Réalité peu documentée ou au moyen détudes peu
    robustes (effectifs numériquement faibles design
    contestable)
  • Même si les allégations portent sur des actes
    abusifs graves, répétés et signalés aux forces de
    lordre, les signalements ne débouchent pas tous
    sur des poursuites judiciaires (Murphy et al,
    2007, Beadle-Brown et al, 2010)
  • Victimes rarement entendues comme témoins (Joyce,
    2003)
  • Lors de laudition, interviews rarement adaptés
    (Cederborg et al., 2009  Cederborg Lamb,
    2006  Giardino et al., 2003)
  • Soutiens bricolés  par lentourage, notamment
    pour ce qui est du traitement des troubles du
    stress post-traumatique (Rowsell, Clare et
    Murphy, 2013). Peckham (2007) formule qq
    recommandations cliniques

Petitpierre G. / INSERM 02.2016
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Mesures de prévention préconisées
  • Elles sont de trois ordres
  • Prévenir lapparition des abus, en diminuant les
    facteurs de risque et augmentant les facteurs de
    protection (prévention primaire)
  • Soustraire les victimes à la situation dabus, p.
    ex. en renforçant la capacité de lentourage à
    identifier les signes dappel (prévention
    secondaire)
  • Aider les victimes à retrouver bien-être et santé
    (prévention tertiaire)

Petitpierre G. / INSERM 02.2016
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Regards doutre atlantique
  • Hubert GASCON
  • Psychologie, Professeur titulaire, Adaptation
    scolaire et sociale, Département des sciences de
    léducation, Université du Québec à Rimouski,
    Lévis, Québec Chercheur, Sciences du handicap,
    Centre interdisciplinaire de recherche en
    réadaptation et en intégration sociale (CIRRIS),
    Québec

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Session 4 La personne dans son environnement 
vers une approche écosystémique
Regards doutre atlantique  
Hubert Gascon Ph.D. Professeur
titulaire Université du Québec à Rimouski Campus
de Lévis, Qc, Québec Chercheur régulier Centre
interdisciplinaire de recherche en réadaptation
et intégration sociale Québec, Qc, Québec
35
Plan de présentation
  • Perspective historique
  • Structuration de la recherche
  • Quelques données

36
Perspectives historiques
37
Perspectives historiques1970 - 1980
  • La question des Droits de la personne

38
Perspectives historiques1970 - 1980
  • La question des Droits de la personne
  • Avancées conceptuelles
  • Principe de la normalisation Valorisation des
    rôles sociaux (Wolf Wolfensberger, 1972 1984)
  • Modèle bio-psycho-social (George L. Engel, 1977)
  • Modèle écologique du développement humain (Urie
    Bronfenbrenner, 1979)
  • Classification des incapacités, des déficiences
    et des handicaps (Philip Wood, OMS,
    1980)

39
Structuration de la recherche1985 - 2000
  • Transformation majeure des institutions vouées
    aux personnes ayant une DI
  • passant dune prise en charge quasi complète de
    la personne
  • vers le développement dune variété de programmes
    et services de proximité axés sur son intégration
    et sa participation à ses différents milieux de
    vie ordinaires
  • On a dû redéfinir les pratiques, innover et
    investir en recherche

40
1995 Création du CNRIS
4 centres de réadaptation en déficience
intellectuelle (CRDI) 2 Universités (UQTR, UdeM)
41
1995 Création du CNRIS
2000 1ère expansion
8 CRDI 4 Universités
42
1995 Création du CNRIS
2000 1ère expansion
2003 2e expansion
22 CRDI 10 et Univ.
43
  • S'inspirant des orientations québécoises en
    matière d'intégration et de participation
    sociale, ses objectifs sont
  • favoriser le réseautage entre chercheurs et
    partenaires (projets ciblés et jugés
    prioritaires)
  • Investir dans la formation de jeunes chercheurs
    (universitaires, milieu de pratique)
  • soutenir des étudiants de différentes disciplines
    (stages dété, bourses de maîtrise, doctorat,
    post-doctorat)
  • soutenir le démarrage de projets de recherche
    (menant vers les grands organismes
    subventionnaires)
  • collaborer au développement d'une culture de
    recherche dans les établissements et au
    transfert des connaissances
  • Favoriser l'actualisation des politiques sociales
    et publiques d'orientations ministérielles ou de
    consensus sociaux (par ses résultats)
  • collaborer avec les partenaires intersectoriels à
    l'émergence de la recherche et au développement
    de la capacité d'utiliser des résultats de
    recherche (programmes d'intervention, modes de
    gestion)

Source CNRIS https//oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/p
ls/public/gscw030?owa_no_site2566
44
Structuration de la recherche
  • Un établissement désigné Institut universitaire
    (CRDITED MCQ Institut universitaire)
  • Deux centres de recherche
  • Centre de recherche interdisciplinaire en
    réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR)
  • Centre interdisciplinaire de recherche en
    réadaptation et intégration sociale (CIRRIS)
  • Sept chaires de recherche
  • Chaire de recherche en déficience intellectuelle
    et en troubles du comportement de l'Université du
    Québec à Montréal
  • Chaire de recherche sur les identités et les
    innovations professionnelles en déficience
    intellectuelle et en troubles envahissants du
    développement de lUniversité de Sherbrooke
  • Chaire de recherche du Canada en intervention
    précoce (UQTR)
  • Chaire de recherche sur les technologies de
    soutien à l'autodétermination (UQTR)
  • Chaire sur la collaboration interprofessionnelle
    en santé et services sociaux de lUniversité
    Laval
  • Chaire interdisciplinaire de recherche en
    littératie et inclusion (UQO)
  • Chaire de recherche en déficience intellectuelle
    Jonathan Bouchard (Service de génétique médicale,
    CHU Sainte-Justine)
  • Et des équipes en émergence ou en fonctionnement
    (CRSH, IRSC, FRQSC, FRQS)

45
Structuration de la rechercheEngagement des
utilisateurs des connaissances
Source Instituts de recherches en santé du
canada (IRSC, http//www.cihr-irsc.gc.ca/f/42211.h
tml)
46
Quelques données
  • Recherches menées dans le domaine en CRDI de 2009
    à 2015
  • Analyse des projets du registre du CÉRC-CRDITED
  • 123 projets DI
  • Relevé non exhaustif, car limité à la recherche
    en CRDI

47
(No Transcript)
48
(No Transcript)
49
(No Transcript)
50
Thèmes
51
(No Transcript)
52
Troubles du comportement (16) (TC TGC - DD)
Développement humain (13)
Participation sociale (10)
Approche culturelle (5)
Parentalité (2)
Santé physique (1)
53
Organisation de services (12)
Évaluation de programme (7)
Transfert de connaissance (6)
Analyse de besoin (5)
54
Partenariat (11)
Transition (8)
Identité professionnelle (4)
55
Web (4)
Résidentiel (4)
Autonomie / communication (3) Intervention
précoce (2) Conditions dImplantation
(2) Participation sociale (2) Loisir (1)
56
(No Transcript)
57
Impacts sur les familles (3)
Pouvoir dagir (1)
Réseaux (1)
58
Conclusion
59
Conclusion
  • La recherche crée une dynamique de progrès dans
    un domaine qui continuera de se développer et
    dinnover
  • favoriser les proximités entres les milieux de
    pratique et universitaires
  • reconnaître et valoriser lexpertise des
    personnes, des familles, des intervenants, des
    gestionnaires et des décideurs , et ce, dans une
    perspective davancement des connaissances
  • soutenir les infrastructures
  • développer des pôles dexpertises avec activités
    de transfert

60
Table ronde 2 Entre autonomie et besoins de
soutiens, un défi pour tous
  • - Modérateurs Hubert GASCON, Psychologie,
    Professeur titulaire, Adaptation scolaire et
    sociale, Dpt des sciences de léducation,
    Université du Québec
  • - Marie-Claire HAELEWYCK, Psychopédagogie,
    Service dOrthopédagogie Clinique, Faculté de
    Psychologie et des Sciences de lEducation,
    Université de Mons, Belgique
  • - Corinne CLERMONT, Vice-présidente de
    lassociation  Nous aussi 
  • - Olivier DE COMPIEGNE Olivier, Animateur
    délégué collectif DI, regroupant les associations
    de familles concernées par la déficience
    intellectuelle (DI) collectif.di_at_sfr.fr
  • - Benedicte DE FREMINVILLE, Praticien hospitalier
    en Génétique, CHU de St Etienne, vice-présidente
    Fédération Trisomie 21 France,
  • - Bernadette GROSYEUX, Directrice du Centre la
    Gabrielle et Ateliers du Parc de Claye-Souilly .

61
Avec nos remerciements
62
Recommandations de recherche
63
Recommandations de recherche principes généraux
  • Défauts méthodologiques limitant la portée des
    résultats ou conclusions dans un nombre non
    négligeable de travaux (manque dhomogénéisation
    du recrutement des populations manque
    dinformations sur les échantillons étudiés,
    souvent petits).
  • Promouvoir une recherche plus respectueuse des
    standards méthodologiques, plus écologique
    (cest-à-dire attentive aux principes de validité
    sociale) et plus collaborative pour capturer
    toute la complexité et la finesse des enjeux des
    objets.

64
  • Valider et développer des outils de diagnostic et
    dévaluation de la personne
  • Mieux connaître les déficiences intellectuelles
    et les trajectoires des personnes
  • Mieux connaître les comorbidités associées à la
    DI
  • Mieux comprendre les relations génotypes/phénotype
    s
  • Favoriser les recherches sur le suivi de
    trajectoires et larticulation des services
    offerts
  • Mieux comprendre le développement des compétences
    de la personne avec DI
  • Comprendre les liens entre apprentissages et
    spécificités cognitives
  • Encourager les études sur leffet des
    interventions éducatives
  • Mieux appréhender les différents aspects dun
    accompagnement adapté
  • Mieux évaluer laccompagnement médical des
    personnes
  • Réaliser des études participatives sur les
    processus de lautodétermination et de la qualité
    de vie
  • Développer une recherche qui aborde les
    comportements-défis de façon systémique et
    multidimensionnelle
  • Mener des études sur la famille, les proches, les
    aidants informels
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