Title: UIC I G
1UIC IGénétique - Cours 3LA STRUCTURE ET LA
FONCTION DES GENES
2I - LE GENE A/ UNITE DE STRUCTURE DU MATERIEL
GENETIQUE
- GENE un segment de chromosome,
- delimité précis,
- continu (indivisible),
- qui occupe une position fixe,
- nommé locus
- et détermine un caractère
-
--------------------------- - Pluriel loci
GENE X
CARACTER X
locus
Chromosome
31/ GENES ALLELESPOLIALLELIE
Poliallelie un gène (A) ? plusieurs mutations ?
des allèles multiples (A1, A2, A3), avec effets
phénotypiques (N ou An) sur même caractère.
U.M.F IASI
GENE
Cromozom
Locusul ABO alele A1, A2, B si O
PROTEINE
CARACTERE
mutation 1
mutation 2
La couleur des yeux (yeux noirs)
- Gènes allèles
- un gene normal peut souffrir une mutation qui
produit une variante du gène ? allèle. - ALLELE - forme alternative du gène.
- - occupe le même locus,
- - produit le même caractère
M 1
M 2
Variante / allèle normal
Variante / allèle anormal
Des yeux bleus
ALBINISME OCULAIRE
41/ GENES ALLELES POLIALLELIE
U.M.F IASI
- Un caractère (phénotype) est determiné par une
paire de gènes allèles (génotype) située à la
même position (locus) sur les chromosomes
homologues. - Les gènes allèles ségreguent en méiose
- Les gamétes (haploïdes) sont pures génétiques
(possèdent un seul allèle) - Les gènes allèles situés sur une paire des de
chrs. homologues (ex., Dd) ségreguent (en méiose)
indépendement des gènes allèles situés sur autre
paire (ex., Mm) ? gamètes avec des combinaisons
géniques differentes.
52/ HOMOZYGOTE. HETEROZYGOTE. HEMIZYGOTE
- Les gènes allèles (N ou A), qui occupent un loci
homologues, peuvent être - identiques (NN ou AA) ? HOMOZYGOTE
- différents (Na ou An) ? HETEROZYGOTE
- ( A1A2 ) ? HETEROZYGOTE COMPOSE
- Chez homme XY un gène autosomale situé sur chrs
X na pas un équivalent sur chrs Y ? HEMIZYGOTE
(XaY)
63/ DOMINANTE. RECESSIVE. CODOMINANTE
- Chez hétérozygotes, les gènes allèles différents
peuvent avoir des manifestations phénotypiques
différentes. - Le gène et le caractère qui se manifestent chez
hétérozygotes sont nommés dominants. - Na ? caractère N
- An ? caractère A
- Le gène (a ou n) qui NE se manifeste pas chez
hétérozygotes est nommé récessif - il est exprimé seulement chez homozygotes (aa
ou nn). - Si les deux gènes allèles se manifestent dans
phénotypique chez hétérozygotes ? codominants
- Génotype?Phénotype
- A1A1 ? A1
- A1A2 ? A1
- A1 o ? A1
- B B ? B
- B o ? B
- A1B ? A1B
- A2B ? A2B
Ex., les genes ABO (A1gtA2)Bgt0
7- Le GENE un ensemble linéaire des séquences
nucléotidiques de lADN nécessaire pour générer
un produit fonctionnel un polypeptide ou une
molécule dARN - Le gène est une unité de transcription.
- Les gènes
- segments dADN,
- Délimitations imprécises
- divisibles structure discontinue
- Qui occupent un locus distinct
8B/ LA STRUCTURE DU GENE
- présente une région centrale, transcrite
intégralement dans le transcrit primaire, nommée
"cadre de lecture" de linformation génétique ?
nécessaire pour la synthèse de la protéine - flanquée par deux parties latérales, qui ne sont
pas transcrites, avec un rôle de régulateur
9U.M.F IASI
Site dinitiation transcription
- LA REGION CENTRALE
- est transcrite intégralement dans le transcrit
primaire - une alternance des séquences codantes
exons et non codantes introns - débute par
- le site dinitialisation de la transcription et
- la region non traduite 5UTR qui contient le
codon dinitialisation ATG
codon initiateur
10C/ LA REGION CENTRALE DU GENE
- Les EXONS
- Des séquences presentes dans le transcrit
primaire et gardées dans lARNm mature. - Des régions codantes pour des parties de la
protéine ? domaines.
11C/ LA REGION CENTRALE DU GENE
- LES INTRONS
- Des séquences non codantes
- Sont présents dans le transcrit primaire mais
après sont decoupés précisement et eliminés de la
structure dARNm mature, formé par le
raccordement des exons (épissage) - Débutent avec 5 GT et finissent avec AG 3
des signaux pour lépissage.
12C/ LA REGION CENTRALE DU GENE
- La région centrale se finit avec la séquence
3UTR non codante qui contient - Un codon stop (TAA TAG, TGA)
- Le site de terminaison de la transcription
(AATAAA) - Le site de polyadénylation le lieu du
détachement de la molécule dARNm synthetisée a
qui est ajoutée à un segment polyadénylique (rôle
de stabilité et de transport dARNm jusquau
cytoplasme)
13C/ LA REGION LATERALES
- Flanquent la région centrale
- Ils sont non transcrits
- Rôle de réglage de la transcription
-
14C/ LA REGION LATERALES
- la région laterale 5'
- 3 sites
- PROMOTEUR
- Le site de spécificité tissulaire
- Le site de la modulation de lactivité génique
- Elle assure
- Le début de la transcription
- (fixe lARN polymerase dans le complexe
de transcription) - Le réglage de certains gènes dans certains tissus
(la spécificité tissulaire), dans certaines
étapes du développement (la spécificité
temporale) - La réglage de lintensité de la transcription
15C/ LA REGION LATERALE 3
- est située en aval du cadre de lecture du gène.
- Contient une séquence non transcrite, imprécise
delimitée, - Possible rôle structurel et fonctionnel.
16II - LA FONCTION DU GENE
- La relation un gène ? un caractère
- Des exception
- La polygénie
- La pléiotropie
- Les intéractions géniques
- Lhétérogéité génétique
UN GENE
UN CARACTERE PHENOTYPIQUE
MALADIE
LA FONCTION GENIQUE
17A/ LA POLYGENIE
- quelques caractères sont déterminés par laction
conjuguée de plusieures paires du gènes allèles,
car occupent des loci différents - Chaque paire de gènes a des effets quantitatifs
petits - La déviation de la règle un gene ? un caractère"
est apparent parce que chaque gène détermine une
partie du caractère
18A/ LA POLYGENIE
- La distribution du caractère dans la population a
laspect dun cloche de Gauss (une distribution
continue) - Les gènes impliqués sactionnent indépendement,
mais leur expression est influencée par
lenvironemment ? des caractères multifactoriels
normaux (la taille, la tension artérielle, la
couleur de la peau, lintelligence) ou anormaux
(les maladies communes des adultes, les
malformations congénitales isolées, le cancer)
19A/ LA POLYGENIE
La distribution des valeurs normales de la
tension arterielle systolique dans une population
20B/ LA PLEIOTROPIE
- Des effects phénotypiques multiples determinés
par un seul gène mutant (dominant) ou une paire
de gènes mutants (récessifs) - Deux types
- La pleiotropie relationnelle
- La pleiotropie non relationnelle
21B/ LA PLEIOTROPIERelationnelle
- Une corrélation pathogénique entre la mutation
génique ? des effets phénotypiques - exemples
- Le syndrome de Marfan,
- osteogenesis imperfecta,
- La fibrose cystique
- Lalbinisme
22- Le syndrome de Marfan
- Incidence 1/10.000 des nouveaux-nés
- Type de transmission dominante autosomale
- Génétique la mutation du gène de la fibriline
- Pathogénie la fibriline anormale ? anomalies du
tissu conjonctif du système ostéoarticulaire, des
parois vasculaires et des yeux. - Diagnostique clinique des signes
- occulaires la myopie, lectopie cristalinienne
- squelettiques des membres longs et filiformes
(dolicosténomelie) des déformations sternales
(pectus excavatum, carinatum) la scoliose, des
doigts longs et filiformes (arachnodactylie) et
hypermobilitée articulaire (des luxations
fréquentes) - cardio-vasculaires le prolapse de valve mitrale
(la régurgitation du sang dans lauricule gauche)
et des dilatations de la paroi aortique (des
anévrismes) ? la mort par hémorragie thoracique.
23B/ LA PLEIOTROPIENon Relationnelle
- Il ny a pas une corrélation pathogénique
mutation génique ? des effets phénotypiques - exemple
- Le syndrome Moon - Bardet Biedl
- polidactylie
- obésité,
- surdité,
- hypogonadisme,
- rétinite pigmentaire
- retard mental
24III - LES INTERACTIONS GENIQUES
- A/ Intéractions alléliques
- B/ Intéractions non-alléliques
- C/ Intéractions avec lenvironemment
25- A/ Intéractions alléliques
- Dominance-récessivité.
- A1gt0 ou B gt 0
A1 gt 0 A1 gt 0 A1 gt 0 A1 gt 0
Génotype Phénotype Phénotype Phénotype
Génotype Antigène Anticorps Groupe sanguin
A1A1 A10 A1 ß et anti-H A1
00 H a et ß 0
26- A/ Intéractions alléliques
- Codominance.
- A1 B
A1 B A1 B A1 B A1 B
Génotype Phénotype Phénotype Phénotype
Génotype Antigène Anticorps Groupe sanguin
A1A1 A1 ß et anti-H A1
A1B A1 et B anti-H A1B
BB B a et anti-H B
27- B/ Intéractions non-alléliques
- épistasie.
- Lexpression phénotypique dune paire de gènes
allèles peut être influencée par laction des
autres paires de gènes allèles, qui occupent des
loci differents - C/ Intéractions avec lenvironemment
- Le changement de laction dun gène par les
facteurs de lenvironemment. - Lexpressivité variable
- La pénétrance incomplète
28C/ Intéractions avec lenvironemment
- Lexpréssivité variable
- La manifestation différente de la même maladie
aux malades de la même famille ou à des familles
différentes - Lexpressivité variable peut intéresser
- Le spectre des signes cliniques,
- La séverité de la maladie,
- Lâge du début de la maladie
29PENETRANCE INCOMPLETE
- Pénétrance - notion quantitative valable en
maladies dominantes - Le rapport multiplié par 100 entre le numéro de
malades et le numero de gens qui portent le gène
mutant A - Pénétrance - complète ? tous les hétérozygotes
malades ? p 1 ex. achondroplasie - Pénétrance incomplète ? quelque hétérozygotes
sains ? p lt 1 - Exemples
- exostosis multipla ? p 60,
- otosclérose ? p 50,
- rétinoblastome ? p 80
- osteogenesis imperfecta ? p 90.
30LHETEROGENITE GENETIQUE
- Des phénotypes identiques (ressemblent) ?
mutations géniques differentes - Types
- Lhétérogenité de locus ou non allélique,
- Lhétérogenité allélique
- Lhétérogenité clinique
31Maladie Des caractéristiques cliniques Loci
Rétinite pigmentaire Rétinopatie progressive avec cécité 20 loci
Osteogenesis imperfecta Des fractures osseuses après traumatismes minores, surdité 7, 17
La maladie Charcot-Marie-Tooth Neuropatie périphérique 1, 5, 8, 11, 17, X
La maladie Alzheimer Démence senile progressive 1, 14, 19, 21
Le melanome familial Des tumeurs malignes derives des melanocites 1, 9
Lhemofilie Des troubles de coagulation, des hemorragie massives externes, internes et intraarticulaires X
Le cancer colorectal nonpoliposique hereditaire Cancer colorectal avec transmission dominant autosomale 2p, 2q, 3, 7
Cancer du sein Cancer du sein/ovarienne avec debut precoce 13, 17
La sclerose tubereuse Des crises epileptiques, angiofibromes faciales, des taches hypopigmentes tegumentaires, retard mental 9, 16
La maladie polycystique renale Des cystes renales ? insuffisance renale cronique 4, 16
LHETEROGENITE GENETIQUE
- Lhétérogénéité de locus
- Des phénotypes identiques (ressemblent) ? des
mutations differentes dans génes différents
32Lhétérogénéité allélique
- Des mutations géniques différentes dans le même
gène ? des maladies différentes - exemple ? mutations dans le gène de la
dystrophine - La dystrophie musculaire Duchenne
- La dystrophie musculaire Becker
Des maladies récessives liées au chrs. X
produites par mutations dans le gène de
dystrophine
- Dystrophie Duchenne
- Labsence de la dystrophine
- Début à lâge de 4-5 ans par asthenie
- Des paralysies musculaires progressives
- Décés a lâge de 20-25 ans par insuffisance
respiratoire
- Dystrophie Becker
- Une quantité réduite de dystrophine
- Début a lâge de 40-50 ans
- Des paralysies musculaires aux extrémités des
membres - Le décés à lâge de 60-75 ans par vieillissement
33- Lhétérogénéité clinique
- Des mutations géniques différentes dans le même
géne ? des manifestations cliniques avec sévérité
différente - exemple ? mutations dans le gène de
a-L-iduronidase - Syndrome Hurler
-
- Syndrome Scheie
34III - LA CONCEPTION ACTUEL CONCERNANT LA FONCTION
DU GENE
- Les gènes contrôlent la synthèse des protéines
- Génétique classique
- Un gène ? un caractère phénotypique
- La decouvertes des maladies héréditaires du
métabolisme - un gène ? une protéine
- un gène ? un polypeptide
- Les techniques de génétique moléculaire
- un gène ? un produit fonctionnel
35- LE GENE EST LE SEGMENT DE LADN QUI CONTIENT
LINFORMATION GENETIQUE NECESSAIRE POUR LA
SYNTHESE DUN PRODUIT FONCTIONNEL. - Les gènes qui codifient pour protéines sont
- considérés gènes structuraux
36LA RELATION UN GENE ? UNE PROTEINE
- A été découverte par létude des effets des
mutations - Exemple la drépanocytose (lanémie avec des
hématies en forme de faucille)
37LA RELATION UN GENE ? UNE PROTEINE
- LA DREPANOCYTOSE
- Transmission récessive autosomale.
- lincidence - 1/400 1/600 nouveaux-nés dans la
population originaire en régions endemique pour
paludisme (Afrique, les zones méditerranéennes,
Asie). - Incidence grande ? avantage séléctif pour les
hétérozygotes Na immunité naturelle au
paludisme.
38LA RELATION UN GENE ? UNE PROTEINE
- LA DREPANOCYTOSE
- se manifeste chez homozygotes aa
- anémie hémolitique sévère.
- douleurs (mains, pieds, abdomen rate,
mésentere, foie, pancréas) ? des petits infarctus
? lobstruction des capillaires. - hémolyse chronique ? splénomégalie ? ? de la
fonction immunitaire de la rate ? susceptibilité
? aux infections bactériennes ? la cause
principale de décés. - Mécanisme pathogénique
- 1949 - Pauling lhémoglobine S (migration
électrophorétique différente de HbA). - 1956 - Ingram - HbS - le chaîne ß de la globine
(la position 6) acide glutamique ? valine - HbS affinité N pour O2 en condition normale
- en hypoxie (microcirculation capillaire) ?? 50
affinité pour O2 ? - ? solubilité Hb ? précipitation ? batonnements
?hématies en faucille
39LA RELATION UN GENE ? UNE PROTEINE
- LA DREPANOCYTOSE
- Mécanisme pathogénique
- Hématies en faucille ? la lésion de la membrane
érythrocytaire (dans les capillaires) le
blocage de la microcirculation (des petits
caillots de sang). - La lésion de la membrane ? laltérations des
hématies ? anémie hémolytique - Les microthromboses ? douleurs chroniques
- 1975 le séquencage du gène de ß-globine.
- La drépanocytose - mutation ponctuelle la
substitution de ladénine avec thymine dans le
codon 6 de la chaîne de ß-globine ? GAA?GTT ?
acide glutamique ? valine
40LA RELATION UN GENE ? UNE PROTEINE
- LA DREPANOCYTOSE
- Conclusions
- Les gènes séquences de nucléotides ?
linformation génétique pour lassemblage
spécifique des acides aminés. - Les mutations géniques ? le changement de la
séquence des nucléotides ? la synthèse des
protéines anormales ? maladie moléculaire - Le gène a trois catégories deffets
- Leffet primaire au niveau moléculaire en
drépanocytose la substition de lacide glutamique
avec valine en position 6 de ß-globine ? HbS - Leffet secondaire au niveau cellulaire en
drépanocytose la modification de la forme
dhématie (faucille) - Leffet tertiare au niveau dorgane ou organisme
(signes) en drépanocytose anémie hémolytique
chronique, douleurs par infarctus, des infections
recurrentes.