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UIC II

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Les sympt mes de la rhinopharyngite sont : un coulement nasal, des ternuements, une obstruction nasale, de la fi vre (g n ralement mod r e), une toux. – PowerPoint PPT presentation

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Title: UIC II


1
UIC II Cours 2ChirurgieInfections
généralités, infections nosocomiales
  • Dr Mihai Glod

2
Définition
  • Infection pénétration dans un organisme d'un
    agent étranger (bactérie, virus, champignon,
    parasite) capable de s'y multiplier et d'y
    induire des lésions pathologiques.
  • L'infection peut s'accompagner de manifestations
    cliniques.

3
Infections généralités
  • Les agents pathogènes sont apparus avant l'homme.
  • Les maladies infectieuses existent depuis le
    début de l'humanité.
  • Historiquement, ce sont les maladies infectieuses
    qui ont le plus touché l'espèce humaine (80 à 90
    des pathologies en Afrique).
  • Elles ont beaucoup influencé son histoire.
  • Elles sont responsables de la disparition de
    peuples entiers

4
Infections généralités
  • De tous temps, les grandes épidémies ont ravagé
    le monde, comme la peste au Moyen-âge ou la
    grippe espagnole au début du XXème siècle.
  • Les maladies infectieuses sont une des premières
    causes de mortalité dans le monde.
  • Ces maladies sont provoquées par des virus, des
    bactéries, des parasites ou des champignons.
  • Elles sont responsables de 14 millions de décès
    chaque année, partout dans le monde.
  • Plus de 90 de ces maladies surviennent dans les
    pays en développement, mais les pays
    industrialisés ne sont pas pour autant à l'abri
    de la menace microbienne l'incidence des
    maladies infectieuses dans les pays occidentaux a
    augmenté en effet de 10 à 20 ces quinze
    dernières années.

5
Infections généralités
  • La médecine a espéré un jour venir à bout de ces
    fléaux tant redoutés par l'humanité les
    antibiotiques étaient très efficaces contre les
    maladies bactériennes, la vaccination a permis
    d'éradiquer la variole. Mais l'usage massif des
    antibiotiques a rendu de plus en plus de
    bactéries résistantes à ces médicaments, la
    difficulté d'élaborer des vaccins contre certains
    agents infectieux comme le paludisme est devenue
    évidente, de nouvelles maladies sont apparues
    (SIDA) et continuent à apparaître (grippe
    aviaire)
  • Le système de défenses immunitaires de notre
    organisme, (grâce notamment aux globules blancs)
    est à l'ouvre en permanence pour nous défendre
    contre les infections, mais dans un certain
    nombre de cas, ce système est inefficace ou
    dépassé, et la maladie se développe.

6
Infections généralités
  • Les micro-organismes nous dépassent de loin en
    nombre, ils ont une capacité extraordinaire à
    s'adapter à leur environnement. Nous ne
    connaissons pas même 1 de toutes les espèces de
    bactéries vivant sur notre planète. En fait, à
    l'échelle de l'évolution, les maladies
    infectieuses et parasitaires ne font probablement
    que commencer !
  • Un certain nombre de maladies infectieuses
    émergentes correspondent en fait à des maladies
    liées au progrès infections liées aux circuits
    de conditionnement d'air et de distribution
    d'eau, infections liées aux voyages, infections
    liées aux techniques médicales (infections
    nosocomiales).

7
Six groupes de maladies représentent à elles
seules 90 des décès par infection dans le monde
  • Le sida 3,2 millions de décès par an 
  • Les maladies respiratoires aiguës bactériennes et
    virales  3 millions de décès par an  
  • Les maladies diarrhéiques (rotavirus, choléra,
    fièvre typhoïde.)  2,5 millions de décès par an  
  • La Tuberculose Près de 2 millions de décès par an
     
  • Le Paludisme  Plus d'1 million de décès par an et
    300 à 500 millions de cas annuels  
  • La rougeole  750 000 décès par an

8
Infections généralités
  • Les maladies infectieuses sont responsables de
    43 des décès dans les pays en développement
    contre 1 dans les pays industrialisés.
  • En plus, il faut tenir compte des décès liés à
    certains cancers, puisqu'au moins 15 des cancers
    sont d'origine infectieuse. Ces cancers
    surviennent chez l'adulte, mais leur prévention
    concerne l'enfant.
  • Parmi les microbes responsables de cancer on
    trouve
  • - les virus des hépatites B et C. Ces
    maladies peuvent devenir chroniques et évoluer en
    quelques années en cancer du foie.Il existe un
    vaccin efficace contre le virus de l'hépatite B,
    recommandé chez les nourrissons.
  • - Certains papillomavirusQui
    provoquent des cancers du col de l'utérus ou
    faringo-laringian

9
Ethiopatogenie
  • Virus
  • Bactéries
  • Champignons
  • Parasites
  • Prions (simples molécules)

10
  • Classification par type de génome
  • Virus à ADN
  • Groupe I - Virus à ADN à double brin
  • Non attribué
  • Groupe II - Virus à ADN à simple brin
  • Virus non classés
  • Virus à ARN
  • Groupe III - Virus à ARN à double brin
  • Genres non classés
  • Groupe IV - Virus à ARN simple brin à polarité
    positive (Virus ()ssARN ou de type ARN messager)
  • Non attribué
  • Genres non classés
  • Groupe V - Virus à ARN simple brin à polarité
    négative
  • Virus à polarité négative segmentés
  • Virus à ADN ou à ARN à transcription inverse
  • Groupe VI - rétrovirus à ARN simple brin
  • Groupe VII - Pararétrovirus à ADN double brin

11
  • Groupe I - Virus à ADN à double brin
  • Ordre des Caudovirales (bactériophages à queue).
  • Famille des Myoviridae
  • Famille des Podoviridae
  • Famille des Siphoviridae
  • Non attribué
  • Famille des Ascoviridae
  • Famille des Adenoviridae - exemples kératites,
    angines ou diarrhées
  • Famille des Asfiviridae
  • Famille des Baculoviridae
  • Famille des Corticoviridae
  • Famille des Fuselloviridae
  • Famille des Guttaviridae
  • Famille des hépadnaviridae - exemples les virus
    humains de l'hépatite B ou VHB
  • Famille des Herpesviridae - exemples les virus
    humains de l'herpès ou le VZV (virus
    varicelle-zona)
  • Famille des Iridoviridae
  • Famille des Lipothrixviridae

12
  • Groupe II - Virus à ADN à simple brin
  • bactériophages non classés
  • Famille des Inoviridae
  • Famille des Microviridae
  • Virus non classés
  • Famille des Geminiviridae
  • Famille des Circoviridae
  • Famille des Nanoviridae
  • Famille des Parvoviridae - exemples virus de
    Norwalk ou Parvovirus B19 (qui dépend d'une
    co-infection à adénovirus pour la croissance)
  • Genres non classés
  • Anellovirus - exemple Torque teno virus
  • Virus à ARNmodifier
  • Groupe III - Virus à ARN à double brin
  • Famille des Birnaviridae
  • Famille des Chrysoviridae
  • Famille des Cystoviridae
  • Famille des Hypoviridae
  • Famille des Partitiviridae
  • Famille des Reoviridae - exemples Rotavirus ou
    Orthoreovirus

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  • Groupe IV - Virus à ARN simple brin à polarité
    positive (Virus ()ssARN ou de type ARN messager)
  • Ordre des Nidovirales (Virus "nidifiés")
  • Famille des Arteriviridae
  • Famille des Coronaviridae - exemple Coronavirus
  • Famille des Roniviridae
  • Non attribué
  • Famille des Astroviridae
  • Famille des Barnaviridae
  • Famille des Bromoviridae
  • Famille des Caliciviridae - exemple virus de
    Norwalk
  • Famille des Closteroviridae
  • Famille des Comoviridae
  • Famille des Dicistroviridae
  • Famille des Flaviviridae - exemples virus de la
    fièvre jaune, virus du Nil occidental, virus de
    l'hépatite C, virus de la dengue
  • Famille des Flexiviridae
  • Famille des Hepeviridae - exemple virus de
    l'hépatite E
  • Famille des Leviviridae
  • Famille des Luteoviridae
  • Famille des Marnaviridae

14
  • Groupe V - Virus à ARN simple brin à polarité
    négative
  • Ordre Mononegavirales (virus à polarité négative
    non-segmentés)
  • Famille des Bornaviridae - Borna disease virus
  • Famille des Filoviridae - exemple virus Ebola,
    virus de la Fièvre hémorragique de Marbourg
  • Famille des Paramyxoviridae - exemples virus de
    la rougeole, virus des oreillons
  • Famille des Rhabdoviridae - exemples virus de la
    Rage
  • Virus à polarité négative segmentés
  • Famille des Arenaviridae - exemples virus de la
    fièvre de Lassa, virus Junin (fièvres d'Amérique
    du Sud)
  • Famille des Bunyaviridae - exemple Bunyavirus
    Phlebovirus Hantavirus
  • Famille des Orthomyxoviridae - virus de
    l'influenza A, B, et C (virus de la grippe)
  • Genres non classés
  • Genre Deltavirus - exemple virus de l'Hépatite
    delta
  • Genre Ophiovirus - exemple Citrus psorosis virus
  • Genre Tenuivirus - exemple Rice stripe virus
  • Genre Varicosaivirus - exemple Lettuce big-vein
    associated virus
  • Virus à ADN ou à ARN à transcription inverse
  • Groupe VI - rétrovirus à ARN simple brin
  • Famille Metaviridae
  • Famille Pseudoviridae

15
  • CLASSIFICATION DES BACTERIES
  • COQUES A GRAM POSITIF
  • Staphylococcus
  • Streptococcus
  • Diplocoques pneumocoque, Enterococcus

16
  • La contamination
  • LInfection
  • La Maladie
  • Les Séquelles et mortalité

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CLINIQUE
  • Les variations brusques de température corporelle
    traduisent le plus souvent une infection aiguë.
  • La fièvre est un mode réactionnel. C'est la
    première manifestation de la présence d'un agent
    pathogène au moment où il se met à circuler dans
    le sang. Elle survient après une période
    d'incubation de durée variable, généralement
    significative de l'agent pathogène et de la
    maladie. (Courbe en plateau type fièvre
    typhoïde Fièvre désarticulée température très
    irrégulière typique d'une septicémie, Fièvre
    ondulante repérable sur une période d'au moins
    8 jours (tuberculose, brucellose), Fièvres
    récurrentes, tierce (sur 3 jours) ou quarte
  • Les frissons sont des contractions musculaires
    qui contribuent à élever la température
  • Suivent des signes cliniques plus spécifiques.
  • Ceux-ci sont essentiels pour le diagnostic.
  • Association de signes focorégionaux
  • Respiratoires
  • Cardiaques
  • Urinaires
  • Cutanéo-muqueux
  • Digestifs
  • Neuro-méningés
  • Ostéo-articulaires
  • Certaines septicémies vont réunir plusieurs de
    ces signes.
  • Il existe aussi des syndromes infectieux sans
    fièvre.

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BIOLOGIE (NFS)
  • Chute brutale des globules rouges (h 4,5 à 5,9
    millions/mm³. f 4 à 5,4 millions)
  • Chute brutale des plaquettes (risque grave
    d'hémorragie)
  • Globules blancs varie avec le type d'infection
    Marqueurs de linflammation
  • Augmentation de la VS entre 50 et 100 mm Hg (h
    lt 15. f lt 20)
  • Augmentation de la CRP
  • Augmentation du fibrinogène

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Les outils diagnostics
  • Le diagnostic est une étape primordiale pour la
    lutte contre les maladies infectieuses. Plus
    cette étape est précoce, plus le traitement à des
    chances d'être efficace.
  • Lorsque l'on suspecte une infection liée à une
    bactérie qui nécessite un traitement par
    antibiotiques, il est important de rechercher la
    bactérie responsable afin de proposer le
    traitement le mieux adapté.
  • Le microbe peut être recherché dans le sang, mais
    également dans les différentes sécrétions de
    l'organisme les crachats, le liquide
    céphalo-rachidien, les urines, les selles., cela
    dépend du type d'infection en cause.
  • Une fois la bactérie identifiée, on teste au
    laboratoire son comportement vis-à-vis de
    différents antibiotiques afin de sélectionner
    ceux qui sont les plus efficaces pour la détruire
    (lantibiograme).
  • Parfois, le diagnostic de certaines infections se
    fait par la recherche dans le sang des anticorps
    dirigés contre le microbe. On parle alors de
    sérologie. On utilise surtout ce type de
    diagnostic pour certaines infections virales
    telles que les hépatites ou le SIDA, car les
    virus, contrairement aux bactéries, sont
    difficiles à cultiver en laboratoire.
  • Parfois, il est utile de réaliser des examens
    complémentaires pour aider au diagnostic de
    certaines infections, comme par exemple des
    radiographies, un scanner

20
Les traitements
  • Les traitements peuvent être très variables en
    fonction du type d'infection.
  • La prévention des infections est une étape
    fondamentale elle passe par des règles
    d'hygiène rigoureuses afin de limiter les
    contaminations et les épidémies et quand cela
    est possible, par la vaccination.
  • Les pays dans lesquels la prévention des
    infections est déficiente sont beaucoup plus
    touchés il s'agit d'un problème de santé
    publique majeur.
  • Certaines infections sont bénignes et guérissent
    spontanément grâce aux systèmes de défense de
    notre organisme aucun traitement n'est alors
    nécessaire. C'est heureusement le cas de la
    majorité des infections.
  • Les antibiotiques ne sont pas efficaces sur les
    virus, ils n'ont donc aucune utilité pour le
    traitement des infections virales.
  • Les antibiotiques doivent être réservés au
    traitement des infections bactériennes.
  • Lorsque les antibiotiques sont utilisés de façon
    inadéquate, ils sont délétères car ils peuvent
    entraîner le développement de résistances, ce qui
    les rend ensuite moins efficaces.
  • L'utilisation des antibiotiques doit donc être
    parfaitement encadrée par une prescription
    médicale et ne concerner que les maladies
    infectieuses pour lesquelles leur emploi est
    justifié.

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clasification
  • Les infections de la sphère ORL
  • Les infections des voies respiratoires
  • Les infections du système nerveux central
  • Les infections des voies urinaires
  • Les infections digestives
  • Les maladies éruptives
  • Les infectieuses osseuses et articulaires
  • Les infections cutanées et des tissus mous
  • Maladies transmissibles
  • L infections opportunistes
  • La septicemie and septicopioemie (l infections
    generalisee)
  • Choc septic

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Les infections de la sphère ORL
  • Rhinopharyngites
  • Sinusites
  • Angines
  • Otites
  • Laryngites
  • La rhinopharyngite est une atteinte inflammatoire
  • du pharynx, associée à une atteinte des fosses
    nasales.
  • La transmission se fait essentiellement par voie
    aérienne lors d'éternuements ou d'épisodes de
    toux. Les mains sont également un vecteur
    important de la maladie.
  • Il existe une nette prédominance
    automno-hivernale. Elle est le plus souvent
    d'origine virale. Plus de 200 virus sont
    susceptibles de provoquer une rhinopharyngite.
    Ces virus induisent une protection de courte
    durée et il n'existe pas de protection croisée
    entre les différents virus, d'où des réinfections
    fréquentes. La période d'incubation est brève, de
    l'ordre de 48 à 72 heures(. Les symptômes de la
    rhinopharyngite sont un écoulement nasal, des
    éternuements, une obstruction nasale, de la
    fièvre (généralement modérée), une toux. Des
    ganglions au niveau du cou sont
    fréquents.Parfois, on observe des douleurs du
    pharynx, des vomissements, une diarrhée. L'examen
    clinique retrouve une inflammation plus ou moins
    importante du rhinopharynx, des sécrétions au
    niveau du nez ou en arrière de la gorge.
  • L'aspect des sécrétions ne préjuge pas de la
    sévérité de la maladie. L'aspect purulent des
    sécrétions fait partie de l'évolution normale de
    la maladie, et n'est donc pas le témoin d'une
    surinfection bactérienne.L'aspect purulent des
    sécrétions ne justifie donc pas la prescription
    systématique d'un traitement antibiotique.
  • La grande majorité des rhinopharyngites guérit
    spontanément en 7 à 10 jours(3).La fièvre
    dépasse rarement 3 jours(3).La toux et les
    sécrétions nasales disparaissent en une dizaine
    de jours.

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Les sinusites sont des inflammations des
muqueuses des sinus para nasaux.
  • La sinusite maxillaire Elle est la plus
    fréquente des sinusites et souvent bénigne. Il
    faut distinguer la sinusite maxillaire aiguë
    purulente de l'inflammation banale des sinus
    maxillaires qui accompagne très souvent la
    rhinopharyngite aiguë, appelée rhino sinusite
    congestive et qui ne nécessite pas de
    traitement antibiotique.On distingue 2 formes de
    sinusite maxillaire aiguë purulente la forme
    dite aiguë sévère, avec fièvre supérieure à 39C,
    maux de tête, sécrétions nasales purulentes et la
    forme subaiguë avec toux, sécrétions nasales
    purulentes, obstruction nasale, se prolongeant
    souvent au-delà de 10 jours. La radiographie des
    sinus (ou éventuellement un scanner) ne doivent
    pas être réalisés systématiquement, mais
    seulement en cas de doute diagnostic devant un
    tableau atypique(4).
  • L'ethmoïdite aiguë Elle est rare mais il s'agit
    d'une infection sévère nécessitant une
    hospitalisation en urgence.Elle complique une
    rhinite aiguë, associe un tableau inquiétant(5)
    une fièvre élevée (39-40C), des maux de tête,
    une altération de l'état général avec
    prostration, des sécrétions nasales purulentes,
    un oedème débutant à l'angle interne de l'oeil,
    gagnant les paupières, rouge, chaud et douloureux
    il s'agit d'un signe très évocateur qui doit
    faire suspecter le diagnostic. Le diagnostic
    d'ethmoïdite est confirmé par le scanner. Une
    ethmoïdite aiguë impose une hospitalisation pour
    mettre en route un traitement antibiotique
    rapide, par voie intra veineuse, et pour
    rechercher d'éventuelles complications.
  • La sinusite frontale se traduit par des
    douleurs situées au dessus des orbites,
    augmentées lorsqu'on se penche en avant ou
    lorsque l'on exerce une pression au niveau du
    rebord orbitaire.
  • La sinusite sphénoïdale est rare mais de
    pronostic grave.Elle se traduit par des maux de
    tête intenses et permanents dont la localisation
    préférentielle est en arrière des yeux (céphalées
    rétro orbitaires).Elle nécessite un traitement
    antibiotique le plus souvent en urgence,
    administré par voie intra veineuse, en milieu
    hospitalier.
  • L'évolution est en règle favorable avec guérison
    spontanée en quelques jours de l'infection virale
    initiale
  • La surinfection bactérienne complique une
    infection initialement virale des voies aériennes
    supérieures ayant altéré la fonction d'épuration
    de l'appareil muco-ciliaire qui tapisse la
    muqueuse sinusienne.
  • L'évolution vers une sinusite chronique peut être
    en rapport avec un facteur anatomique local
    problème dentaire, malformation, corps étranger,
    allergie.qu'il conviendra de rechercher.
  • Les complications neuro-méningées méningite,
    thrombophlébite, abcès cérébral sont rares.
  • Les complications au niveau de l'orbite sont
    l'apanage de l'ethmoïdite (phlegmon, abcès.).

24
  • L'angine est une inflammation du pharynx et
    des amygdales. En fonction de l'aspect de cette
    inflammation, on distingue les angines
    érythémateuses le pharynx est rouge
    (inflammatoire), les amygdales sont augmentées de
    volume. les angines érythémato-pultacées le
    pharynx est inflammatoire, les amygdales sont
    recouvertes d'un enduit blanchâtre (points
    blancs).Les angines érythémateuses et
    érythémato-pultacées peuvent être d'origine
    virale (dans 60 à 90 des cas) ou d'origine
    bactérienne. L'agent infectieux principal des
    angines bactériennes est un streptocoque bêta
    hémolytique du groupe A. Certaines souches de
    SBHA produisent une toxine. Lorsque cette toxine
    est secrétée dans l'organisme, elle provoque la
    scarlatine. les angines pseudo membraneuses les
    amygdales sont recouvertes d'un enduit blanchâtre
    épais ressemblant à des membranes (fausses
    membranes).La mononucléose infectieuse est la
    cause la plus fréquente d'angine pseudo
    membraneuse. Elle est liée à un virus, le virus
    Ebstein-Barr ou EBV(7). La Diphtérie est
    également une angine pseudo-membraneuse. les
    angines vésiculeuses elles se caractérisent par
    la présence de petites vésicules au niveau du
    pharynx. Elles peuvent correspondre à plusieurs
    maladies dont les plus fréquentes sont
    L'Herpangine, qui est liée au virus coxsakie A.
    L'angine peut être associée à une éruption au
    niveau des mains et des pieds on parle alors de
    syndrome mains-pieds-bouche. La gingivo-stomatite
    herpétique, qui est liée à un virus herpès. Elle
    correspond au 1er contact du virus avec
    l'organisme, et touche donc le jeune enfant. Elle
    se traduit par une éruption de vésicules pouvant
    s'étendre à l'ensemble de la cavité buccale,
    souvent très douloureuse et génant
    l'alimentation(7). les angines ulcéreuses ou
    ulcéro-nécrotiques elles se caractérisent par
    la présence d'ulcérations.

25
  • En France, on dénombre annuellement 9 millions de
    diagnostics d'angine par an c'est donc une
    maladie très fréquente. La plupart des angines
    sont d'origine virale. Les angines bactériennes
    sont le plus souvent en rapport avec un SBHA.
  • Les principaux symptômes de l'angine sont une
    fièvre, des douleurs au niveau de la gorge avec
    des difficultés à déglutir, des maux de tête, un
    écoulement nasal, la présence de ganglions au
    niveau du cou. Parfois, on peut être en présence
    de signes trompeurs douleurs au niveau des
    oreilles, raideur de la nuque, vomissements,
    douleurs abdominales.
  • A l'examen, le pharynx est inflammatoire, les
    amygdales, habituellement roses et lisses, sont
    augmentées de volume avec des aspects divers
    (rougeur, points blancs, dépôts blanchâtres...).
  • Face à une angine érythémateuse ou
    érythémato-pultacée, l'important est d'éliminer
    une angine bactérienne à SBHA, car celle-ci
    nécessite la prescription d'un traitement
    antibiotique. Ceci justifie l'utilisation de
    tests de diagnostic rapide (TDR) qui doit être
    réalisé de façon systématique chez l'enfant de
    plus de 3 ans.Face à une angine
    pseudo-membraneuse, le diagnostic de mononucléose
    infectieuse est orienté par la Numération Formule
    Sanguine(6) (elle montre un syndrome
    mononucléosique, c'est-à-dire que certains
    globules blancs ont un aspect très particulier et
    très évocateur) et est affirmé par des tests
    sérologiques (recherche d'anticorps vis-à-vis de
    ce virus). Les angines virales régressent
    spontanément, le plus souvent en quelques
    jours.La Mononucléose Infectieuse peut donner une
    fatigue persistant pendant plusieurs semaines.
    Les angines à SBHA peuvent donner lieu à un
    certain nombre de complications, c'est pourquoi
    elles doivent être traitées par antibiotiques.
    Parmi ces complications, on distingue les
    complications liées à la sécrétion d'une toxine
    certaines toxines seront responsables de la
    scarlatine, d'autres toxines pourront donner une
    maladie parfois grave appelée choc toxique
    (6). les complications liées à une suppuration
    locale Phlegmon, abcès, cellulite(6). le
    rhumatisme articulaire aigu(8) il s'agit d'une
    maladie inflammatoire auto-immune secondaire à
    une infection à SBHA, qui atteint
  • les articulations, d'où le terme de rhumatisme
  • le cour c'est ce qui fait la gravité de cette
    maladie, avec des possibilités de séquelles
    graves
  • la peau on parle d'érythème noueux (peau rouge
    avec nodules)
  • certaines régions du cerveau pouvant être
    responsables de mouvements anormaux il s'agit
    de la chorée.

26
(No Transcript)
27
L'otite moyenne aiguë
  • Il s'agit d'une inflammation aiguë de l'oreille
    moyenne (partie de l'oreille située en arrière du
    tympan). C'est l'une des premières causes de
    prescription d'antibiotiques.L'otite moyenne
    aiguë est pratiquement toujours virale à sa phase
    initiale c'est en fait l'extension d'une
    rhino-pharyngite.Une otite moyenne aiguë
    survient au cours de 10 des rhino-pharyngites.
    Il existe un gonflement de la trompe d'Eustache
    (conduit reliant l'oreille moyenne au pharynx) ce
    qui provoque l'accumulation des sécrétions dans
    l'oreille moyenne. Une suppuration bactérienne
    peut apparaître on parle alors d'otite moyenne
    purulente. Plusieurs bactéries peuvent être en
    cause, dont les plus fréquentes sont le
    pneumocoque, Haemophilus influenzae, Branhamella
    catarrhalis Ces bactéries sont de plus en plus
    résistantes aux antibiotiques. Il est donc
    important de rechercher le traitement le mieux
    adapté.Douleur au niveau de l'oreille ( otalgie)
    se traduisant chez le nourrisson par une
    irritabilité, des pleurs, une insomnie. Fièvre,
    Fatigue, Troubles digestifs diarrhée, douleurs
    abdominales, refus alimentaire, vomissements.
    Parfois, le tympan peut se perforer et l'observe
    alors un écoulement de pus (6 des cas). L'examen
    otoscopique il permet de visualiser le tympan à
    l'aide d'un otoscope. Cet examen est la clé du
    diagnostic. Il montrera un tympan inflammatoire,
    rouge, parfois bombé, avec du liquide derrière.
    Les complications surviennent au décours des
    otites moyennes aiguës purulentes négligées ou
    traitées de façon inadéquates. Elles sont plus
    rares grâce à l'antibiothérapie. Parmi les
    complications, on distingue la méningite, la ,
    les thrombophlébites cérébrales et les abcès du
    poumon

28
La laryngite
  • Cest une inflammation du larynx.
  • Le larynx est la partie la plus rétrécie de
    la filière respiratoire, situé à l'extrémité
    supérieure de la trachée, c'est le principal
    instrument de la voix. Plus le larynx est étroit,
    plus les laryngites seront fréquentes. En cas de
    terrain allergique, la réactivité du larynx est
    plus grande, ce qui peut provoquer des laryngites
    à répétition. Les laryngites peuvent être
    d'origine infectieuse, mais pas exclusivement.Les
    laryngites donnent 2 groupes de symptômes des
    anomalies de la voix raucité puis extinction
    progressive de la toux et de la voix. Une gène
    respiratoire, essentiellement chez l'enfant
    cette gène respiratoire est assez
    caractéristique. L'inspiration est ralentie et
    bruyante on parle de cornage. La plupart des
    laryngites cèdent en quelques heures, mais
    parfois, la gène respiratoire peut être sévère et
    nécessiter une hospitalisation en urgence. La
    forme la plus grave des laryngites de l'enfant
    est l'épiglottite. Elle est en rapport dans 95
    des cas avec une bactérie Haemophilus
    influenzae. L'épiglottite associe une température
    élevée, des signes infectieux, une gène
    respiratoire sévère pouvant évoluer rapidement
    vers l'asphyxie en l'absence de traitement.

29
Les infections des voies respiratoires
  • La bronchite aiguë est une maladie inflammatoire
    de la paroi tapissant les bronches. Son origine
    est principalement virale. Elle s'installe
    habituellement au décours d'un rhume, d'une
    rhinopharyngite ou d'une laryngite. La vie en
    collectivité est un facteur favorisant. En cas
    d'insuffisance respiratoire ou cardiaque, il faut
    être particulièrement vigilant car une banale
    bronchite aiguë peut décompenser la maladie
    sous-jacente. Si les épisodes de bronchites se
    répètent régulièrement, ou sont accompagnés de
    sifflements ou surviennent dans un contexte
    allergique, il faudra évoquer un asthme et
    assurer une prise en charge adaptée. La toux,
    initialement sèche, devient productive au bout de
    quelques jours (glaires parfois suivies de
    vomissements). Des douleurs à type de brûlures au
    niveau du thorax. Une fièvre habituellement
    modérée (38C), non constante. Une respiration
    parfois rapide et difficile. Des courbatures, une
    fatigue. Lors de l'auscultation des poumons, le
    médecin entend des bruits typiques.Les examens
    biologiques sont le plus souvent inutiles. Une
    fièvre élevée ( 38,5C) persistante au-delà de 3
    jours d'évolution doit faire rechercher une autre
    cause ou une complication. Le plus souvent, la
    guérison survient spontanément en une dizaine de
    jours, mais la toux peut persister quelques
    semaines. Une surinfection bactérienne doit faire
    discuter un traitement antibiotique. Parfois, en
    cas de répétition des épisodes, l'évolution peut
    se faire vers une hyperréactivité des bronches et
    entraîner un asthme, surtout s'il existe des
    facteurs prédisposants (terrain familial...).
  • La pneumonie. Il s'agit d'une atteinte
    infectieuse du poumon, souvent consécutive à une
    infection préalable des voies aériennes
    supérieures. Les germes le plus souvent en cause
    sont les virus, le pneumocoque.ou la mycoplasme.
    Dans les formes typiques, le diagnostic est
    généralement facilement évoqué devant Une
    fièvre élevée (avec des pics gt 40C) accompagnée
    de frissons et d'un malaise général. Une toux Des
    douleurs thoraciques Une gène respiratoire
  • Parfois, des signes atypiques peuvent être
    présents Des signes digestifs nausées,
    vomissements, douleurs abdominales, diarrhées
    (les signes digestifs sont fréquents chez le
    nourrisson). Des maux de tête, des douleurs
    musculaires ou articulaires. Le médecin entend à
    l'auscultation des bruits spécifiques lui
    permettant d'évoquer le diagnostic. L'examen clé
    pour confirmer le diagnostic est la radiographie
    pulmonaire. Les images radiographiques peuvent
    être très variées. Le plus souvent, il n'est pas
    possible d'isoler le germe responsable. Souvent,
    sur la Numération Formule Sanguine, il existe une
    forte augmentation des globules blancs
    (hyperleucocytose). L'évolution est en règle
    favorable sous traitement antibiotique adapté.
    Certaines complications peuvent émailler
    l'évolution de cette maladie La dissémination
    du germe dans le sang on parle alors de
    septicémie. Des localisations infectieuses
    secondaires suite à la dissémination du germe
    dans le sang au niveau du système nerveux
    (méningite), des os (infection osseuse). La
    décompensation d'une maladie sous-jacente
    (diabète, insuffisance cardiaque ou
    respiratoire.). La constitution d'un abcès (abcès
    pulmonaire), l'extension à la plèvre (pleurésie).

30
Les infections du système nerveux central
  • Une méningite est une inflammation des
    méninges, c'est-à-dire des enveloppes entourant
    le cerveau. Les méningites sont généralement en
    rapport avec une infection liée à un virus, une
    bactérie voire un champignon. Seules les
    méningites bactériennes (ou méningites
    purulentes) seront abordées. Ce sont des
    infections potentiellement graves. Malgré les
    antibiotiques, elles restent grevées d'une
    mortalité et d'une morbidité importante, surtout
    chez le petit nourrisson(17). Les bactéries les
    plus fréquemment en cause sont les suivantes(17)
    le méningocoque, le pneumocoque, l'Haemophilus
    influenzae, la Listéria
  • La vaccination systématique de tous les
    nourrissons contre les infections à Haemophilus
    influenzae depuis une quinzaine d'années a
    quasiment fait disparaître les méningites à
    Haemophilus qui étaient très graves chez les
    nourrissons.
  • La généralisation actuelle à tous les
    nourrissons de la vaccination contre le
    pneumocoque devrait avoir un impact très fort sur
    la fréquence des méningites à pneumocoques.En ce
    qui concerne les méningites à méningocoques, le
    sous-groupe le plus souvent en cause en France
    est le sous-groupe B, or aucun vaccin n'est
    actuellement disponible contre ce sous-groupe.
    Par contre, une vaccination efficace est possible
    contre les sous-groupes A et C Le syndrome
    méningé regroupe des maux de tête intenses et
    diffus, des nausées et/ou des vomissements, le
    plus souvent une fièvre supérieure à 38,5C et
    une altération de l'état général, couché en chien
    de fusil, et évite le bruit et la lumière.
  • A l'examen, la nuque est raide et
    douloureuse. Devant toute suspicion de méningite,
    une hospitalisation s'impose rapidement. Le
    diagnostic est confirmé par la réalisation d'une
    ponction lombaire. On prélève un peu de liquide
    céphalo-rachidien que l'on envoie rapidement au
    laboratoire pour rechercher dans ce liquide la
    présence de bactéries ou de signes
    d'inflammation. L'évolution est en règle
    favorable si la prise en charge de la maladie est
    rapide. Néanmoins, un certain nombre de
    complications peuvent survenir. Pour cela, il est
    recommandé de consulter un médecin dès
    l'apparition des symptômes suivants des
    troubles sévères de la conscience, des
    convulsions, un oedème cérébral, des hémorragies
    intra-craniennes, une surdité (observée dans 10
    des cas), des séquelles neuropsychiques avec
    déficit intellectuel (observé dans 5 à 15 des
    cas)
  • Encéphalites On distingue les
    encéphalites aiguës, les encéphalites
    post-infectieuses qui surviennent plus
    tardivement après l'infection. Elles résultent
    habituellement d'une infection virale. Soit le
    virus contamine directement les cellules
    cérébrales c'est le cas du virus herpès
    (encéphalite herpétique). Soit le virus entraîne
    une dysrégulation immunitaire contre certains
    constituants du cerveau mais sans contamination
    directe des cellules cérébrales par le virus.
    L'encéphalite herpétique est une. Cette infection
    se manifeste par une fièvre presque constante,
    par des troubles de la vigilance ou de la
    conscience, par des convulsions, par des
    paralysies. et traduit une souffrance cérébrale
    diffuse. Le virus rougeolleux peut entraîner,
    lorsqu'il existe un déficit de l'immunité, une
    encéphalite. Celle-ci peut apparaître plusieurs
    années après une rougeole, elle est alors
    constamment mortelle.
  • Les abcès cérébraux peuvent être
    secondaires à une infection de voisinage
    (sinusite, otite.) ou peuvent résulter d'une
    septicémie, c'est-à-dire de la dissémination d'un
    microbe (le plus souvent une bactérie) par voie
    sanguine avec un déficit immunitaire ou une
    malformation cardiaque, etc. Les abcès cérébraux
    peuvent donner de la fièvre, des signes
    infectieux, des maux de tête, des convulsions,
    des signes neurologiques très variés en fonction
    de leur localisation.

31
Les infections des voies urinaires
  • On distingue 2 types d'infection urinaire
  • les infections urinaires basses
  • Elles se limitent à la vessie.
  • Elles ne s'accompagnent pas de fièvre.
  • les infections urinaires hautes appelées
    également pyélonéphrites elles intéressent le
    rein et les voies d'excrétion de l'urine à partir
    du rein. Elles s'accompagnent souvent d'une
    fièvre élevée.
  • La contamination se fait le plus souvent par voie
    ascendante, à partir des bactéries des matières
    fécales qui vont remonter dans les voies
    urinaires. Les infections urinaires représentent
    5 à 10 des admissions dans les services
    medicale. Chez l'enfant plus grand il existe
    souvent des brûlures urinaires qui évoquent le
    diagnostic. La confirmation du diagnostic
    d'infection urinaire passe par la réalisation
    d'un examen cyto-bactériologique des urines
    (ECBU). Il s'agit du recueil d'un échantillon
    d'urines après désinfection soigneuse, afin de le
    faire analyser au laboratoire à la recherche de
    microbes.Normalement, l'urine ne contient pas de
    microbes on dit qu'elle est stérile.

32
  • Les infections digestives sont représentées
    essentiellement par les gastroentérites. Les
    gastroentérites se traduisent le plus souvent par
    une diarrhée aiguë, pouvant parfois aboutir à une
    déshydratation aigue ou à une dénutrition. La
    meilleure prévention des complications consiste à
    lutter contre la déshydratation. Les
    gastro-entérites aiguës hivernales observées dans
    les pays développés sont principalement d'origine
    virale. En particulier pour les populations à
    risque (bébé, jeune enfant, personne âgée), il
    est important de consulter rapidement un médecin,
    en cas de diarrhée, vomissements et fièvre
  • Les maladies éruptives sont le plus souvent
    d'origine infectieuse. Elles s'accompagnent
    fréquemment de fièvre, et leur diagnostic est en
    règle générale facile. Elles sont la plupart du
    temps hautement contagieuses, peuvent survenir
    par épidémie au sein des collectivités. Un
    certain nombre d'entre elles peuvent être
    prévenues efficacement par la vaccination

33
Les infections cutanées et des tissus mous
  • LImpetigo. Il s'agit d'une infection cutanée
    bactérienne très contagieuse, liée soit à un
    staphylocoque doré soit à un streptocoque du
    groupe A. Cette infection peut survenir sur une
    peau déjà lésée, par exemple par de l'eczéma, une
    varicelle, une gale. L'impétigo s'observe parfois
    sous forme d'épidémie familiale ou de
    collectivité d'enfants. Il peut être favorisé par
    une hygiène précaire.La localisation la plus
    fréquente est le visage, principalement autour
    des orifices. Chez le nouveau-né, la localisation
    la plus fréquente est la région péri-ombilicale.
  • La cellulite. Il s'agit d'une infection
    bactérienne des tissus cutanés et sous-cutanés,
    plus fréquente chez le jeune nourrisson, dont le
    siège préférentiel est au niveau de la face. Plus
    rarement elle se situe au niveau des extrémités.
    Avant 3 ans le germe responsable est dans la
    majorité des cas Haemophilus influenzae de type
    B.Chez le plus grand, on peut également
    rencontrer le pneumocoque et staphylocoque. Le
    début est brutal, marqué par une fièvre élevée,
    des signes généraux et une modification locale
    au niveau de la joue, la peau oedématiée, chaude,
    rouge-violacée et douloureuse. La gale. Il
    s'agit d'une infection cutanée liée à un parasite
    les Sarcoptes scabiei, dont la femelle creuse
    des sillons dans l'épiderme où elle pond ses
    oeufs. La gale s'accompagne de démangeaisons
    intenses. Les réactions allergiques locales sont
    responsables du prurit intense. Les localisations
    préférentielles sont les espaces interdigitaux,
    les aisselles. Si la gale est rare chez le
    nourrisson elle est plus fréquente chez l'enfant
    d'âge scolaire.Cette infection parasitaire est
    hautement contagieuse à l'intérieur d'une famille
    ou d'une communauté d'enfants.

34
Le syndrome sépticémique
  • L'état septicémique est la présence d'une
    bactérie pathogène et de ses toxines dans le
    sang, à partir d'un foyer cliniquement décelable
    ou non, responsable de localisations secondaires
    par décharges bactériennes et dun état clinique
    grave qui peut se manifester par un choc
    infectieux dit septique.
  • 3 types de septicémies
  • Type thrombophlébitique (à staphylocoque)
  • Type endocarditique (à streptocoque)
  • Type lymphatique

35
  • LA SEPTICÉMIE DE TYPE THROMBOPHLEBITIQUE
  • Inoculation à partir d'une plaie accidentelle.
    Pénétration dans les vaisseaux du derme de germes
    pathogènes (ex staphylocoque).
  • Il se forme, par union des plaquettes sanguines
    et des germes, un caillot septique.
  • Les staphylocoques sécrètent, au cours de leur
    multiplication, 3 sortes d'enzymes
  • La coagulase qui assure la formation du caillot
  • La hyaluronidase qui dissout l'acide
    hyaluronique
  • La fibrinolysine qui fait exploser le caillot
    et disperse des micro-caillots, ou embols, qui se
    dispersent dans le système, entraînant de
    nombreux gènes.
  • Ces micro-caillots vont provoquer par exemple des
    embolies cérébrales.
  • Procède par décharges bactériennes et provoque
    une fièvre désarticulée.
  • LA SEPTICÉMIE DE TYPE ENDOCARDITIQUE
  • À partir d'une inoculation directe dans les
    vaisseaux (ex shoot du toxicomane), les germes
    vont aller directement se fixer sur les valves
    cardiaques.
  • Ensuite, ils vont se détacher régulièrement et se
    répandre, par le sang, dans tout l'organisme.
  • Peut aboutir à la destruction des valves Donne
    une fièvre plus régulière.
  • LA SEPTICÉMIE DE TYPE LYMPHATIQUE
  • La contamination est digestive.
  • Les germes se réfugient dans les ganglions
    mésentériques liés au tube digestif qui vont leur
    servir de réservoir (fièvre typhoïde, par
    exemple).
  • Multiplication plus lente des germes.
  • Déversement des bactéries dans l'organisme,
    régulier ou cyclique.
  • Donne une fièvre en plateaux.

36
ATTITUDE A TENIR
  • Identifier le ou les agent(s) pathogène(s)
    hémoculture, quand le malade frissonne
  • Identifier le ou les mécanisme(s) de l'infection
  • Identifier la ou les porte(s) d'entrée pas de
    traitement efficace si ce n'est pas repéré
  • Identifier la ou les localisation(s)
    secondaire(s)
  • On fait alors des prélèvements à plusieurs
    endroits pour vérifier la concordance des germes
    entre les différents foyers.
  • On n'attend pas d'avoir le résultat des
    hémocultures pour agir.
  • On procède de façon probabiliste en utilisant des
    associations
  • b-lactamines dérivés de pénicilline
  • Aminosides ou fluoro-quinolones
  • Administré en IV pose immédiate d'une voie
    d'abord.

37
Choc septique
  • choc septique est une défaillance circulatoire
    aiguë, entraînant des désordres hémodynamiques,
    métaboliques et viscéraux, déclenché par un agent
    infectieux.
  • C'est une cause de collapsus cardio-vasculaire.
  • Il est défini par lapparition ou la persistance
    d'une hypotension (PAS lt 90 ou PAD lt 40 mmHg) ou
    de signes francs dhypoperfusion périphérique
    (Lactatémie 4 mmol/L, oligurie) malgré un
    remplissage vasculaire adéquat, au cours dun
    sepsis grave, ou demblée chez un malade ayant
    des signes dinfection.
  • Le choc septique est une urgence médicale qui
    requiert des soins visant à hausser rapidement la
    pression artérielle systémique (en augmentant le
    volume sanguin et en administrant des
    vasopresseurs tels que les catécholamines) ainsi
    que des antibiotiques par voie intraveineuse.
  • Le choc septique reste une pathologie grave,
    associé à un fort taux de mortalité.

38
Les infections nosocomiales
  • Les infections nosocomiales sont les infections
    contractées dans un établissement de santé
  • "une infection est dite nosocomiale si elle était
    absente à l'admission à l'hôpital (un délai d'au
    moins 48 heures après l'admission)
  • Les infections nosocomiales sont reconnues comme
    des problèmes majeurs de santé publique de par
    leur fréquence, leur co ût, leur gravité.
  • Le risque de contracter une infection à l'hôpital
    est de 7 c'est à dire que sur 100 personnes
    hospitalisées, sept d'entre elles auront une
    infection nosocomiale.
  • Des origines multiples les infections endogènes
    (c'est à dire que le malade se contamine par ses
    propres germes) et exogènes (qui sont soient des
    infections croisées transmises d'un malade à
    l'autre, soient des infections provoquées par les
    germes du personnel porteur, soit des infections
    liées à la contamination de l'environnement
    hospitalier) .
  • Fréquence des infections nosocomiales- les
    infections de plaies opératoires superficielles
    ou profondes- les infections urinaires qui sont
    les plus fréquentes (bactériurie symptomatique et
    asymptomatique)- la thrombophlebite, la
    bactériémie / septicémie primaire- les
    infections respiratoires (pneumonie)- les
    infections sur cathéter
  • Les services les plus touchés sont par ordre
    décroissant la réanimation, la chirurgie, et la
    médecine.
  • Les bactéries responsables d'infections, la
    proportion de souches multirésistantes 35
    staphylocoques puis les Klebsielles. les
    entérobactéries, les Pseudomonas aeruginosa

39
Les modes de transmission
  • Auto-infectionLa malade s'infecte avec ses
    propres germes, les  portes d'entrée  sont les
    lésions des muqueuses, les lésions cutanées
    (plaies, brûlures, maladies de peau). Les germes
    seront ceux de la peau, des muqueuses, du tractus
    digestif, etc. Ce mécanisme est favorisé par
    différents facteurs, la dissémination des germes
    du patient dans son environnement (comme par
    exemple le lit), par l'utilisation de traitement
    pouvant altérer l'immunocompétence
    (corticostéroïdes, immunosuppresseurs), par
    l'administration de traitements sélectionnant
    certaines bactéries (antibiothérapie à spectre
    large). Enfin, les patients immunodéprimés
    (sida, aplasiques) sont les personnes les plus à
    risque du fait du défaut de vigilance immunitaire
    de leur organisme, développant ainsi des
    pathologies strictement endogènes.
  • Hétéro-infection Dans ce cas, le germe
    responsable de l'infection nosocomiale provient
    d'un autre malade, la transmission étant le plus
    souvent manuportée, par le personnel soignant
    intervenant auprès de plusieurs patients,
    disséminant ainsi les germes d'une personne à
    l'autre. Ces infections sont dites  croisées .
    C'est le mode de contamination le plus
    fréquemment retrouvé lors d'épidémies. Cependant
    certains germes, comme celui de la tuberculose,
    sont transmis par voie aérienne. Il peut en outre
    arriver plus rarement que les germes soient
    transmis par contact direct entre deux patients.
  • Xéno-infection Ce mode de transmission est un peu
    à part, dans ce cas les agents pathogènes sont
    transmis par des personnes venant de l'extérieur
    (personnel soignant, visiteurs, sous-traitants),
    et présentant eux-mêmes une pathologie
    infectieuse, déclarée ou en cours d'incubation.
    Ce mode de transmission n'est cependant pas à
    négliger, car il peut être dévastateur pour les
    patients particulièrement fragiles. Ainsi, les
    professionnels de santé sont de plus en plus
    encouragés à se faire vacciner contre la grippe.
  • Exo-infection Ce mode de transmission est dû soit
    à un dysfonctionnement technique d'un matériel
    (filtre à air, autoclave) destiné à la
    protection des patients qui, ne remplissant plus
    son office, les laisse en contact avec des germes
    qui ne devraient, en principe, pas faire l'objet
    d'une infection, au vu des mesures prises pour
    les prévenir (aspergillose, légionelle), soit à
    une erreur commise dans l'exécution des
    procédures de traitement du matériel
    médico-chirurgical.

40
Formes cliniques
  • En France 
  • Infections urinaires  44  des cas
  • Infections post-opératoires  45  des cas
  • Infections pulmonaires  10-30  des cas
  • Infections généralisées  5-10  des cas
  • Infections virales

41
Causes des infections nosocomiales
  • Pour développer une infection nosocomiale, il
    faut que trois éléments soient réunis un agent
    infectieux  un mode de transmission  un sujet
    réceptif.
  • L'agent infectieux Les infections nosocomiales
    sont généralement dues à des bactéries 
    commensales, c'est-à-dire des germes qui ne
    peuvent vivre qu'au contact de notre organisme 
    ces bactéries sont souvent utiles au bon
    fonctionnement du corps humain, ainsi la flore
    bactérienne résidant dans notre tube digestif
    (staphylocoque doré, pseudomonas aeruginosa) est
    indispensable à la digestion  en revanche, si
    pour une raison ou pour une autre lors d'une
    intervention chirurgicale, ces germes sont
    déversés dans la cavité abdominale, ils
    deviennent dangereux, pathogènes  saprophytes,
    c'est-à-dire vivant dans l'environnement de
    l'homme (l'eau, l'air) et pouvant le coloniser
    dans certaines conditions.
  • L'hôpital, milieu favorisantmodifier
  • Le milieu hospitalier met en présence des
    individus sains et de nombreux patients
    présentant des pathologies variées, infectieuses
    ou non. Chacun en se déplaçant dans les locaux,
    et en déplaçant du matériel disperse des germes
    qui peuvent notamment se retrouver nombreux sur
    les chaussures, poignées de porte, interrupteurs,
    surfaces ( fomites ) et dans l'air faisant de
    l'environnement hospitalier un véritable  pot
    pourri  de germes. Ceux-ci évoluent selon leurs
    capacités intrinsèques de résistances
    intrinsèques, et selon les désinfectants et
    antiseptiques utilisés pour le nettoyage et les
    soins. Face à ces produits et aux antibiotiques
    prescrits dans l'établissement, des microbes
    subissent une forte pression de sélection  seuls
    les plus résistants survivent. Les germes
    hospitaliers sont de ce fait souvent capables de
    survivre dans un milieu hostile et de développer
    de multiples résistances aux antibiotiques les
    plus utilisés. Certains hôpitaux sont ainsi
    confrontés à des problèmes liés à l'émergence de
    staphylocoques, d'entérocoques et de bacilles
    Gram- résistants à de multiples antibiotiques.
  • La sur-utilisation d'antibiotiques. Les
    antibiotiques administrés sans raison valable
    sont la cause principale des infections
    nosocomiales. En effet, ils rendent certains
    micro-organismes résistants et contribuent à la
    sélection des souches hospitalières
    multirésistantes qui peuvent se transmettre d'un
    patient à l'autre. Ces germes, même résistants,
    ne sont pas forcément pathogènes pour les
    individus en bonne santé, mais ils le sont pour
    ceux dont l'état de santé est altéré. La gravité
    des infections peut être exacerbée par
    l'utilisation d'antibiotiques. Des patients
    peuvent aussi arriver avec des bactéries
    résistantes à des antibiotiques qu'ils ont
    utilisé dans leur vie professionnelle (éleveurs
    industriels de porcs ou volaille par exemple,
    dont les animaux abritent eux-mêmes des microbes
    antibiorésistants). Les bactéries pouvant
    échanger entre elles des gènes de résistance,
    notamment quand elles sont stressées, ce qui est
    le cas quand on les expose à des désinfectants ou
    antibiotiques, une souche bactérienne non
    pathogène mais résistante peut aussi rendre une
    souche pathogène résistante.
  • Causes écologiques et comportementales Des
    travaux12 récents ont montré que les maladies
    nosocomiales ont connu une très forte
    augmentation parmi les maladies émergentes Ce
    sont souvent danciennes maladies (réémergentes),
    devenues antibiorésistantes, dont par exemple la
    tuberculose). La croissance exponentielle des
    transports longue distance, par avion et bateau
    notamment est un autre facteur d'exacerbation du
    risque. L'exposition chronique d'animaux ou
    d'humains à certains polluants est également
    susceptible de diminuer leur immunité.
  • Réceptivité du patient Les patients hospitalisés
    ont souvent - par nature - des défenses
    immunitaires altérées, du fait de pathologies
    portant directement atteinte à leur compétences
    immunitaires (diabète, insuffisance respiratoire,
    pathologies immunitaires, grands brûlés), ou en
    raison de leur état général. Ainsi les personnes
    dénutries ou aux âges extrêmes de la vie sont
    plus réceptives aux infections en général, et
    nosocomiales en particulier.
  • Autres traitements, dispositifs médicaux propices
    aux infections à l'hôpital

42
La lutte contre les infections nosocomiales
  • On estime que 30  des infections nosocomiales
    pourraient être évitées   Au total, compte tenu
    des origines multiples des infections
    nosocomiales, on estime à 70  la proportion de
    celles qui ne pourraient pas être évitées par une
    meilleure prévention (mesures d'hygiène, locaux
    adaptés, etc.), notamment en raison de leur
    origine endogène . 
  • Mesures de préventions possibles
  • Les principales mesures pour combattre les
    infections nosocomiales relèvent de l'hygiène 
  • hygiène des mains des soignants, des patients et
    de leur entourage (Souvent par friction
    hydro-alcoolique en l'absence de cas de
    Clostridium ou de souillure sur les mains) 
  • Dépistage à l'arrivée dans l'hôpital des patients
    considérés comme les plus à risques ( tranches
    d'âge extrêmes, patients ayant déjà subi de
    nombreuses hospitalisations, immunodéprimés, etc,
    transferts venus d'autres hôpitaux ) en
    particulier pour les SARM, comme pratiqué aux
    Pays-Bas, en Finlande et au Danemark 
  • Isolement septique (en particulier dans une
    chambre individuelle) des malades susceptibles de
    propager l'infection 
  • Isolement protecteur des sujets anormalement
    susceptibles aux infections 
  • Surveillance de l'usage des antibiotiques dans
    l'hôpital 
  • Surveillance de l'environnement par un technicien
    biohygiéniste (traitement d'air au bloc
    opératoire, chambres de greffes contrôle de
    l'eau eau bactériologiquement maîtrisée, eau
    chaude sanitaire (Légionelles), eau pour soins
    standards, Contrôle de la désinfection des
    endoscopes, Contrôle de la qualité
    microbiologique des surfaces.
  • Actions préventives techniques traitement des
    conduites transportant les fluides, notamment
    l'eau (choc thermique / choc chloré) des tours
    aéro-réfrigérantes et l'air (nettoyage des
    gaines, chauffage, climatisation)
  • Formation et contrôle médical périodique du
    personnel de l'hôpital  lavage des mains entre
    chaque patient (détersion avec du savon si
    nécessaire, et friction à la solution
    hydro-alcoolique), utilisation de gants stériles
    et de masques si nécessaire, désinfection du
    matériel (notamment à l'autoclave), obligation
    pour le personnel soignant de retirer tout bijou
    et ornement corporel transportant idéalement des
    germes même après détersion, destruction du
    matériel à usage unique

43
Plan de lutte contre les infections nosocomiales
  • L'objectif d'un tel plan est de réduire les
    infections nosocomiales et la fréquence des
    bactéries multi-résistantes aux antibiotiques.
    Plusieurs axes sont à prendre en compte dans
    cette lutte contre les infections nosocomiales
    - l' instauration obligatoire des comités de
    lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
    dans les cliniques privées, au même titre que
    l'obligation à laquelle sont soumis les
    hôpitaux.- la mise en place de documents de
    référence sur les précautions à prendre à l'égard
    des patients atteints de maladies infectieuses et
    sur la désinfection des dispositifs médicaux -
    un plan d'inspection lancé dans l'ensemble des
    régions pour contrôler l'application des
    procédures et des bonnes pratiques- des moyens
    budgétaires consacrés aux actions spécifiques
    d'hygiène dans les hôpitaux (formation du
    personnel)- un mécanisme de recueil et de
    signalement des infections nosocomiales instauré
    par la loi au début 1999- la surveillance
    épidémiologique des infections nosocomiales par
    des experts rendant compte de la situation de
    chaque service - un guide d'accréditation
    diffusé par l'ANAES consacrant un volet important
    à l'hygiène hospitalière
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