LES JEUNES, LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEMPLOI EN AFRIQUE SITUATION ET PERSPECTIVES - PowerPoint PPT Presentation

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LES JEUNES, LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEMPLOI EN AFRIQUE SITUATION ET PERSPECTIVES

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Pour surmonter ces probl mes, de nombreux pays africains ont mis ... Certains pays africains francophones ont constitu des fonds de formation (B nin, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES JEUNES, LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEMPLOI EN AFRIQUE SITUATION ET PERSPECTIVES


1
LES JEUNES, LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET
LEMPLOI EN AFRIQUE - SITUATION ET PERSPECTIVES
  • Par
  • Dramane Haïdara
  • BSR-OIT/Dakar

2
Des Emplois pour les Jeunes Un Défi
Economique, Une Question de Sécurité
  • Le défi de lemploi des jeunes est dabord lié à
    la situation générale de lemploi, mais avec ses
    aspects propres qui requièrent des mesures
    spécifiques.
  • Relever le défi de lemploi des jeunes est une
    condition préalable à lélimination de la
    pauvreté, au développement durable et à la paix.
  • OMD 8 - Mettre en place un partenariat mondial
    pour le développement en coopération avec les
    pays en développement, créer des emplois
    productifs pour les jeunes
  • La vision de l'OIT est axée sur lobjectif du
    plein emploi productif et du travail décent pour
    tous. Permettre à chaque femme et chaque homme
    daccéder à un travail décent et productif dans
    des conditions de liberté, déquité, de sécurité
    et de dignité 

3
Situation préoccupante quelques constats et
chiffres
  • On compte 1 milliard de jeunes de 15-25 ans dans
    le monde, soit 18 de la population totale. 85
    vivent dans les pays en développement.
  • En 2003, près de 614 millions de jeunes, soit
    près de 55 des jeunes, travaillaient ou
    cherchaient du travail. Sénégal les jeunes
    constituent le groupe le plus important des
    demandeurs demploi (100.000/an).
  • Le taux de chômage était de 21 en 2003.
    Globalement, le risque de chômage est 3,5 fois
    plus grand pour les jeunes que pour les adultes.
  • Dici 2015, le nombre de jeunes actifs continuera
    de croître (28,8 millions) en Afrique
    subsaharienne.
  • Inadéquation entre croissance économique et
    accroissement de lemploi malgré une croissance
    relative de lemploi global entre 1993 et 2003,
    le niveau de lemploi des jeunes na pas
    augmenté.
  • Inadéquation entre les systèmes
    déducation/formation et les besoins du marché du
    travail la faible employabilité des jeunes est
    généralement considérée comme une contrainte
    majeure.

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Des Emplois pour les Jeunes Quelques
instruments de lOIT
  • lAgenda du Travail Décent de lOIT,
  • lAgenda global pour lemploi,
  • la Déclaration du Millénaire des Nations Unies,
  • la Déclaration de Philadelphie de lOIT,
  • la Déclaration de lOIT relative aux principes et
    droits fondamentaux au travail et son suivi,
  • lensemble des normes internationales du travail
    se rapportant au travail et aux jeunes,
  • les conclusions de la Réunion tripartite sur
    lemploi des jeunes mesures à prendre (Genève,
    13-15 octobre 2004),
  • le rapport de la Commission mondiale sur la
    dimension sociale de la mondialisation
  • la participation de lOIT au réseau inter
    institutions pour lemploi des jeunes

5
Des Emplois pour les Jeunes Facteurs bloquant à
lemploi des jeunes en Afrique
  • Pour que les jeunes aient leur chance, de
    multiples voies daccès à un travail décent
    doivent être ouvertes, malheureusement, il y a
    trop de jeunes qui nont pas accès à un travail
    décent.
  • sous-emploi
  • au chômage,
  • à la recherche dun emploi,
  • entre deux emplois,
  • durées de travail inacceptables,
  • emplois informels,
  • intermittents et instables,
  • sans possibilité de développement personnel ou
    professionnel 

6
  • Travail en deçà des potentialités dans des
    emplois peu rémunérés, faiblement qualifiés et
    sans perspective de promotion
  • Emplois à temps partiel, temporaires,
    occasionnels ou saisonniers non choisis 
  • Conditions de travail médiocres et précaires de
    léconomie informelle, tant dans les zones
    rurales quurbaines
  • Travail sans revenus suffisants et pas daccès à
    léducation et à la formation tout au long de la
    vie, à la protection sociale, à des lieux de
    travail sûrs, à la sécurité, à la représentation
    et aux droits protégés par les normes
    internationales du travail ( liberté
    syndicale, négociation collective et d protection
    contre le harcèlement et la discrimination)

Les statistiques qui permettraient danalyser les
liens entre la productivité, les qualifications
et lemploi sont extrêmement clairsemés, peu
fiables, dépassées, ne facilitant pas les prises
de décisions
7
  • Les systèmes publics de formation dans les pays
    africains pâtissent dun manque dadéquation, de
    qualité et déquité 
  • Les systèmes formels denseignement professionnel
    et de formation technique ne délivrent pas les
    qualifications requises pour les emplois
    existants.
  • La qualité de la formation sest détériorée dès
    lors que les coupes budgétaires ont restreint les
    investissements dans les installations, les
    équipements et le personnel enseignant 

Légalité daccès à léducation et à la formation
pose un sérieux problème dans les pays dAfrique
subsaharienne. Les femmes et les jeunes filles
sont sous-représentées dans lenseignement
professionnel et la formation technique  dans
certains pays, elles ne représentent quune
infime fraction des inscriptions et se retrouvent
souvent dans les filières traditionnellement
réservées aux femmes, comme la coiffure et le
secrétariat.
8
  • A lissue de la formation, les sortants
    (diplômés) sont livrés à eux mêmes et ne
    bénéficient pas daccompagnement vers lemploi
    qui les orientent sur des entreprises et des
    offres demploi correspondant à leurs compétences
  • A lissue de la formation, les sortants ne
    disposent pas non plus
  • daccompagnement structurés vers lauto emploi
    ou, en dautres
  • termes, vers la création de micro et petites
    entreprises (MPE) avec
  • les ingrédients nécessaires, en termes de
  • maîtrise des mécanismes de création
    dentreprises,
  • connaissances des filières (process, matériel,
    matières premières)
  • connaissance des mécanismes de financement,

Le faible niveau dinstruction est un phénomène
caractéristique des pays les plus pauvres. A
propos de lemploi des jeunes, sur lensemble des
garçons et filles en âge de fréquenter lécole
secondaire en Afrique subsaharienne, un sur cinq
seulement est scolarisé (UNICEF, 2007). Ce
chiffre correspond exactement à la moitié du taux
moyen de scolarisation dans le monde.
9
  • Les systèmes denseignement et de formation
    présentent de nombreuses faiblesses dans les pays
    dAfrique et, de manière générale, ne contribuent
    pas encore véritablement à la réalisation des
    objectifs de développement.

Le rendement du système déducation est souvent
biaisé, privilégiant les qualifications
universitaires et non techniques, et loffre de
formation professionnelle, technique et
qualifiante qui pourrait ouvrir des possibilités
daccès au marché du travail est insuffisante.
De nombreux jeunes tendent à considérer la
formation professionnelle et technique comme une
option de second ordre pour leur carrière.
10
Les défis de la formation professionnelle
  • Le défi de lemploi des jeunes est lié à la
    situation générale de
  • lemploi. Sil a ses aspects propres, il est
    déterminé par un certain
  • nombre de facteurs généraux qui peuvent avoir des
    effets positifs
  • ou négatifs parmi lesquels, notamment 
  • Les résultats obtenus par léducation et la
    formation 
  • La relation entre lenseignement, la formation
    professionnelle et les besoins du marché du
    travail 
  • Lexpérience professionnelle et les services
  • Un enseignement professionnel et une éducation
    sadaptant à lévolution de la demande de
    qualifications sur le marché du travail avec des
    programmes dapprentissage sont essentiels pour
    améliorer lemployabilité des jeunes.

11
  • Diverses initiatives, dont des partenariats
    publics-privés, ainsi que des mesures incitant à
    investir, individuellement et collectivement,
    dans la mise en valeur des ressources humaines,
    permettent de maintenir ladéquation entre la
    formation et lenseignement professionnels et les
    besoins du marché du travail,

Les entreprises ont un rôle essentiel à jouer en
ce qui concerne les investissements dans la
formation. Lutilisation conjointe de mécanismes
de financement est nécessaire pour augmenter ces
investissements et garantir laccès à la
formation (les Fonds pour la formation technique
et pour linsertion)
Les politiques nationales devraient viser à
fournir à tous les jeunes hommes et jeunes
femmes, le plus large accès possible à une
formation et un enseignement professionnels
adaptés.
Ces politiques devraient sinspirer des
dispositions pertinentes de la Convention (n 42)
de lOIT sur la mise en valeur des ressources
humaines, 1975, et de la Recommandation (n 95)
sur la mise en valeur des ressources humaines,
2004.
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Les services de lemploi publics et privés
peuvent fournir une orientation professionnelle,
des conseils et des informations à jour sur le
marché du travail et aider les jeunes à trouver,
obtenir et conserver un emploi. Les services
publics de lemploi devraient être renforcés en
tant que de besoin.
Il reste encore de nombreux obstacles financiers
et non financiers à surmonter pour accroître
laccès des pauvres à la formation. Au nombre de
ces obstacles comptent, par exemple, le manque à
gagner que représente le temps consacré à la
formation, les critères dadmission très sévères
ou le montant élevé des frais dinscription et,
enfin, les facteurs sociaux qui contraignent
souvent les femmes à sengager dans des
formations conduisant à des emplois de faible
productivité.
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  • Les pays dAfrique sont aux prises avec un double
    défi, celui
  • délargir la participation à la formation
    qualifiante et den relever
  • la qualité, de façon à améliorer la productivité
    et accroître les
  • revenus 
  • Premièrement, augmenter la productivité des
    femmes et des hommes dans léconomie informelle,
    où travaillent aujourdhui la plupart des jeunes,
    des femmes et des entrepreneurs 
  • Deuxièmement, réformer les systèmes
    denseignement et de formation, afin quils
    soient à même de délivrer les qualifications et
    compétences requises pour stimuler la croissance
    du travail décent dans léconomie formelle.

Une récente étude de lUnion africaine définit
les différents éléments du développement des
compétences considérés comme décisifs pour le
développement économique et social de lAfrique.
Dans deux domaines prioritaires (agriculture et
le développement rural) et dans les industries
locales et familiales, laccent est mis sur
lamélioration des systèmes traditionnels et
informels dacquisition des qualifications (Union
africaine, 2007).
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  • Dans ses conclusions, la onzième Réunion
    régionale africaine de lOIT (Addis-Abeba, avril
    2007) déclare que les Etats Membres africains
    devraient mettre en vigueur des stratégies qui
    prévoient des  ... Possibilités de formation ou
    de réadaptation offertes aux travailleurs
    pauvres, notamment les jeunes et les femmes, pour
    faire en sorte que la moitié de la main duvre
    de lAfrique ait acquis de nouvelles compétences
    ou amélioré son niveau de qualification dici à
    2015  (BIT, 2007c).

De nombreux gouvernements ont conçu dernièrement
des politiques insistant sur la formation des
travailleurs du secteur des MPE Au Sénégal la
réforme de la formation professionnelle intègre
désormais linsertion dans les missions des
établissements de même que la culture
dentreprise dans les programmes. Au Bénin, les
écoles techniques publiques offrent à présent des
formations qualifiantes aux maîtres artisans du
secteur informel.
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  • Au Mali, le gouvernement associe la formation
    professionnelle et les structures dinsertion
    (ANPE, APEJ) pour développer des synergies entre
    les sortants du système et les créateurs
    dentreprises
  • En Zambie, les politiques de formation sont en
    grande partie centrées sur le renforcement des
    qualifications pour léconomie informelle.
  • Certaines initiatives tentent daméliorer les
    liens entre les établissements de formation du
    secteur formel et les travailleurs et
    entrepreneurs du secteur informel.

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Lenjeudes systèmes de formation professionnelle
  • Lenjeu de tout système de formation
    professionnelle,
  • aujourdhui, cest celui dun système qui assure
    tant
  • Une formation technique en phase avec les besoins
    du secteur privé, et qui associe la culture
    dentreprise,
  • Lorientation des sortants vers lemploi ou
    lauto emploi
  • Leur insertion dans la vie active, au sortir des
    établissements de formation, ce, en termes
    demploi ou dauto emploi, avec comme corollaires
  • a) un travail décent,
  • b) une création de revenus,
  • c) une amélioration des conditions de vie

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1ère piste Prendre en compte la culture
dentreprise dans lETFP
  • Il faut
  • Considérer la culture dentreprise comme une
    composante à part entière des programmes
  • Élaborer des outils pédagogiques complets, avec
    des exercices, des notes, des exemples, des
    contrôles de connaissances, ...
  • Tester ces outils et généraliser la méthodologie
  • Organiser la formation des formateurs
  • Combiner la culture dentreprise avec certaines
    disciplines connexes déjà enseignées (droit du
    travail, fiscalité, .).
  • Le BIT répond à cette demande avec KAB/CLE

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2ème piste Effectuer une bonne orientation des
élèves avant la sortie des établissements
  • Lacquisition de compétences techniques et le
    développement de la culture
  • dentreprise chez les sortants des établissements
    de FP les préparent à entrer
  • dans la vie active.
  • Il leur faut toutefois effectuer un choix
    difficile entre emploi salarié et auto
  • emploi
  • Il faut donc prévoir un appui juste avant la
    sortie, qui combine
  • Une sensibilisation sur le contexte économique
    local, lemploi, lauto emploi, les activités au
    regard des métiers, les droits et devoirs des
    travailleurs, comment créer son entreprise,
  • Une formation pour décider de son idée
    dentreprise et tester ses capacités
    managériales,
  • Une sensibilisation sur les filières porteuses
  • Le BIT répond à cette demande avec la formation
    Trie/insertion

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3ème piste Accompagner les sortantsvers
lemploi salarié
  • Celles et ceux qui choisissent de chercher un
    emploi salarié
  • doivent être accompagnés avec des appuis conseils
    appropriés,
  • parallèlement au lobbying fait par les
    établissements auprès des
  • entreprises du secteur privé pour identifier
    leurs attentes et leurs
  • capacités dintégration de sortants.
  • Ces appuis concernent
  • 1/ La connaissance de ces droits et devoirs
  • 2/ Savoir élaborer des CV attrayants et tenir un
    entretien
  • 3/ Connaître son environnement socio économique,
    les
  • entreprises, les grandes filières porteuses,

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4ème piste Accompagner les sortants vers la
création dentreprises
  • Ceux et celles qui choisissent de créer leurs
    propres entreprises
  • doivent être accompagnés dans ce processus avec
    des appuis intégrés
  • qui concernent
  • La maîtrise des mécanismes de création
    dentreprise, dans lenvironnement local, et
    délaboration de son Plan daffaire
  • Une bonne connaissance des filières en termes de
    process, de matériel à acquérir, de matières
    premières,
  • Laccès au financement et les attentes des
    structures de financement à intégrer dans les
    Plans daffaire
  • Le BIT répond à cette demande avec la formation
    Germe

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5ème piste Soutenir les sortants qui ont créé
leurs propres entreprises
  • La création et le financement de lentreprise ne
    garantissent pas le succès du projet de celui ou
    celle qui, au sortir dun établissement, a fait
    le choix de lauto emploi et a créé sa propre
    entreprise.
  • Il faut lui offrir les appuis dont il peut avoir
    besoin en
  • Amélioration des procédures de production de
    biens et de
  • services (approche qualité)
  • Gestion de lentreprise (formation Germe)
  • Suivi technique et financier
  • Le BIT répond à cette demande avec la formation
    Germe

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Les niveaux de prise en compte de linsertion en
image
Accompagne-ment vers lemploi salarié
Lobbying auprès du secteur privé
?
Phase de formation 1ère année 2ème anné
3ème année
MPE
Emploi
Construction Équipement des centres
Élaborer des formations continues
Auto emploi
MPE
MPE
Accompagnement vers la création de son entreprise
et lélaboration de son Plan daffaire Cree/insert
ion
Amélioration de loffre de formation
Stages en entreprise
Orientation Sensibilisation Sur emploi auto
emploi idées dentreprise et capacités
managériales Trie/insertion
Renforcement en gestion Suivi qualité Suivi
remboursement du crédit Germe
Autofinancement ou Financement par les IMF et
les banques
Développement de la culture dentreprise
Conseil sur les créneaux et les équipements
Négociation emplois avec secteur formel
Avant et pendant la formation
Après la formation
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Lapprentissage
  • Lapprentissage peut améliorer la formation et
    les gains de productivité. Cest une source
    majeure de qualification et de formation dans le
    secteur artisanal mais qui est souvent de qualité
    médiocre, trop basée sur la pratique et pas assez
    sur la théorie.

Dans certains pays dAfrique (Mali, Bénin, Niger,
Burkina Faso) des initiatives ont été mises en
uvre pour améliorer lapprentissage, sachant
quil peut accroître la productivité et
lemployabilité. Certaines initiatives ont été
lancées de manière ponctuelle, dautres ont
adopté une approche exhaustive (Nübler , 2008a).
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Le principe consiste à renforcer la formation des
apprentis selon le principe de lalternance (de
type dual) entre latelier et un site de
formation (un centre de formation mais aussi, un
atelier individuel ou collectif, de type base
dappui BIT, une salle aménagée pour la
circonstance) où les apprentis se rendent une ou
deux fois par semaine pour suivre des formations
plus élaborées avec des formateurs appropriés qui
disposent doutils pédagogiques ad hoc, et qui
complètent la formation reçue des patrons,
notamment en termes de savoirs (technologie).
Les associations professionnelles et certaines
directions techniques mettent en uvre les
sessions de formation, les supervisent,
conçoivent de nouveaux modules, participent à la
sélection des candidats, négocient les
honoraires, surveillent lassiduité des
apprentis, collaborent à lorganisation des
examens en fin de formation et participent à
lévaluation des programmes.
25
  • Lapprentissage est plus efficace si lon adopte
    une stratégie
  • intégrée comprenant les éléments suivants 
  • Améliorer limage de lapprentissage en tant que
    mode de formation en sappuyant sur des campagnes
    générales de sensibilisation à son rôle et à ses
    débouchés, y compris dans lenseignement primaire
    et secondaire 
  • Effectuer des études de marché pour déterminer
    les métiers et qualifications correspondant à la
    demande du marché du travail et définir le
    soutien complémentaire requis 
  • Subventionner lapprentissage renforcé par le
    biais des fonds pour la FP (FAFPA Mali, ONFP
    Sénégal, FODEFCA Bénin, ..)
  • Améliorer la qualité et lefficacité de la
    formation dans les ateliers en y complétant la
    formation par un enseignement théorique ou en
    inculquant aux artisans/maîtres dapprentissage
    des qualifications techniques, pédagogiques et en
    gestion.

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  • Conjuguer formation qualifiante et maîtrise
    affirmée de la lecture, de lécriture et du
    calcul pour les apprentis qui nont pas suivi un
    enseignement de base suffisant 
  • Renforcer les compétences des maîtres artisans
    qui seront ainsi à même de transmettre des
    qualifications plus solides et plus adéquates à
    leurs apprentis 
  • Etablir des systèmes nationaux de reconnaissance
    des qualifications par lévaluation et la
    validation des compétences, que celles-ci aient
    été acquises dans le système dapprentissage
    formel ou informel 

Au Mali le système de renforcement de
lapprentissage est aujourdhui entièrement
maîtrisé par les structures locales, directions
de lemploi ou de la formation, fédération
dartisans, Chambre de métiers, formateurs
spécialisés dans ce type de formation, système de
validation simple et adapté à la situation des
apprentis, .
27
Par exemple, les participants à la onzième
Réunion régionale africaine sont convenus que les
stratégies permettant déchapper au piège de
léconomie informelle  devraient comprendre des
mesures pour accroître le taux denregistrement
des entreprises du secteur informel, développer
les compétences, assurer des conditions de
travail meilleures et plus sûres, étendre la
couverture sociale et encourager la création
dassociations librement choisies de travailleurs
et demployés  (BIT, 2007c).
  • Des efforts de sensibilisation et dinformation
    ont été nécessaires pour convaincre les maîtres
    artisans de participer à cette initiative, étant
    donné que la formation complémentaire des
    apprentis était une notion nouvelle pour eux. La
    réussite du projet tient également à dautres
    facteurs, et en particulier à linvestissement
    dans des équipements plus modernes et une
    meilleure formation des enseignants (Johanson et
    Adams, 2004).

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Encourager les jeunes femmes à entreprendre un
apprentissage  laccès à un apprentissage de
qualité doit être ouvert aux jeunes, hommes et
femmes, de manière équitable et, à cet effet, il
importe de redoubler defforts pour améliorer la
prise de conscience de la discrimination dans la
profession. Il sagira également détudier les
moyens par lesquels lapprentissage pourrait
contribuer à éliminer les obstacles qui
interdisent aux jeunes femmes laccès à des
domaines de travail non traditionnels.
  • A lissue de la formation, assurer un soutien aux
    diplômés par des services demploi qui leur
    proposeront des emplois correspondant à leurs
    compétences ou par laccès au micro crédit et
    autres appuis à lemploi indépendant 

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PERSPECTIVES
  • Pour surmonter ces problèmes, de nombreux pays
    africains ont mis
  • en place de nouvelles mesures et de nouveaux
    systèmes de formation,
  • dont beaucoup sont centrés sur la coordination et
    le partenariat avec le secteur privé. Par exemple
  • Le Malawi, la Tanzanie et la Zambie ont créé des
    organes nationaux de consultation et de
    coordination (autorités nationales de formation)
    qui préconisent le partenariat comme moyen de
    mieux utiliser largent public, en faisant en
    sorte que lenseignement technique et la
    formation professionnelle soient mieux ajustés au
    marché du travail. Il incombe en particulier aux
    autorités nationales de formation de structurer
    la relation entre le système de formation, les
    employeurs et les syndicats (Johanson et Adams,
    2004).
  • Le Sénégal a réformé le système de formation
    professionnelle et a intégré linsertion, adopté
    lapproche par compétences, ouvert les centres
    sur la formation continue, .

30
PERSPECTIVES (suite)
  • Les modalités déducation et de formation ont
    également fait lobjet dinnovations.
  • Celles-ci ont été centrées sur les programmes de
    formation en alternance /de type dual, qui
    conjuguent lenseignement en établissement et les
    stages en entreprise, la formation axée sur les
    compétences, les services de vulgarisation et
    lenseignement à distance.
  • La mise en uvre de la formation axée sur les
    compétences est un processus complexe qui
    comprend lélaboration de normes fondées sur une
    analyse des emplois, la préparation de nouveaux
    matériels pédagogiques organisée en modules et la
    conception de nouvelles méthodes dévaluation et
    de nouveaux tests de performance.
  • Ce mode de formation oblige les instructeurs et
    les directeurs détablissement à dispenser la
    formation telle quelle est définie et suppose
    une participation des employeurs.

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PERSPECTIVES (suite)
  • Depuis quelques années, une grande partie des
    mesures et des programmes tendent à encourager
    les entreprises à accroître lapprentissage sur
    le lieu de travail tout en améliorant la qualité
    de la formation.
  • Certains pays africains francophones ont
    constitué des fonds de formation (Bénin, Burkina
    Faso, Côte dIvoire, Guinée, Mali, Niger,
    Sénégal, Tchad, Togo, Mauritanie), principalement
    alimentés par des cotisations perçues dans les
    entreprises (à raison dun pourcentage donné de
    la masse salariale). Ils servent à financer la
    formation des salariés dans lentreprise ou en
    dehors et constituent un embryon de système de
    formation tout au long de la vie, qui commence à
    se dessiner dans ces pays.
  • Au Sénégal, lONFP, déjà très présent dans la
    formation technique et en gestion, est en train
    de se positionner comme structure de référence
    pour les formations pour linsertion.

32
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