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Ami(e) Internaute, Ce quarante-cinqui me diaporama est le quatorzi me et dernier d une s rie consacr e aux a ro-clubs d Alg rie. Il concerne Tiaret, Tlemcen ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pr


1
Ami(e) Internaute, Ce quarante-cinquième
diaporama est le quatorzième et dernier dune
série consacrée aux aéro-clubs dAlgérie. Il
concerne Tiaret, Tlemcen et Touggourt. Pour en
savoir davantage, lisez Laviation légère en
Algérie (1945-1962). Le précédent ouvrage,
concernant période 1909-1939, est épuisé. Faites
circuler ce diaporama sans restriction ! Merci
aux propriétaires des photos dont les noms
apparaissent entre parenthèses. Pour lhistoire
de laviation en Algérie que je prépare, je
recherche des photos, des documents, des récits
et des témoignages, merci den parler autour de
vous. Nhésitez pas à me demander les diaporamas
précédents. Bien cordialement. Pierre
Jarrige. Jarrige31_at_orange.fr
http//www.aviation-algerie.com
2
Tiaret Club aéronautique de Tiaret
Le Club aéronautique de Tiaret est créé le 7 mai
1931 sous la présidence dEdmond Boyet avec Guy
Cloître, Armand Viniger, Lucien Grach, Gaston
Clauzel, Jacques Pradel et Ernest Boggio. Un
aérodrome est créé sur lhippodrome du hara de la
Grande Jumenterie, sur la commune de Trumelet,
qui appartient à lArmée. Laérodrome est
inauguré le 21 octobre 1932 lors dun
rassemblement de 35 avions et il sera baptisé
Aérodrome Vuillemin au cours dune grande
manifestation le 9 juin 1934 en présence du
colonel Vuillemin venu du Maroc. Laérodrome
restera cependant le plus souvent désigné sous le
nom de La Jumenterie. En 1931, alors quil
totalise moins de 20 heures de vol, Guy Cloître
amène son Farman 231 F-ALEQ de métropole, suivi
quelques temps plus tard par Edmond Boyet avec
son Potez 36 F-ALNP Evelyne, par Armand Vinigier
avec son Potez 36 F-ALJN, par Lucien Grach avec
son Farman 232 F-AJXE et par Jacques Pradel qui
base son Potez 36 F-ALNQ Foufoune sur sa ferme de
Temda. Le Caudron Phalène F-AMGH Ville de Tiaret
arrive pour le club en 1933, ainsi que les
Caudron Luciole F-AMDO et F-AMMC. Ernest et
Vincent Boggio, Marcel Serrero et Krief sont
brevetés en 1934 par le chef-pilote André
Vercruysse, pilote réputé, ancien pilote
militaire, détenteur de trois records mondiaux
pour avions légers, premier du Tour de France
aérien de 1931 et qui disparaîtra le 1er octobre
1945 à Tripoli avec un Lockheed 18 du RLAF. Les
premiers brevetés seront suivis par Baudouin,
René Heuby, Paul Porthe, Mico, le mécanicien
Joachim Socias, Castanet, Armand Casabo, Serge
Cloître, Choain, Garcia, Dides, Jules Dupieux,
Barbe, Mlle Baudouin, Jean Castex, Paul Momméja,
Barthès, Olivier, Guéry, Marcel Domeck, Pierrot
Jarrige et Jean Rativet (dHardy), Viniggio et
bien dautres. En 1939, lorsque la guerre arrive,
douze avions sont basés sur laérodrome dont
trois du Club aéronautique de Tiaret deux Potez
36, un Potez 43, deux Farman 231, trois Luciole,
un Aiglon et trois Phalène. Ils disparaîtront
tous dans la tourmente.
3
Le club-House et le hangar sur laérodrome
Vuillemin, à La Jumenterie sur la commune de
Trumelet (Ernest Boggio)
4
Potez 25 militaires lors de linauguration de
laérodrome Vuillemin (LAfrique du Nord
illustrée)
5
Le conseil dadministration du CAT en 1932
Ernest Boggio, Jacques Pradel, Marcel Urban, Guy
Cloître, Ernest Grach, Mme Viniger, Edmond Boyet,
Armand Viniger, Gaston Clauzel et Rico (Ernest
Boggio)
6
Sur laérodrome de La Jumenterie en 1932 Potez
36 F-ALNQ Foufoune de Jacques Pradel, Potez 36
F-ALNP Evelyne dEdmond Boyet, Farman 231 F-ALEK
de Lucien Grach et Potez 36 F-ALJN dArmand
Viniger (Ernest Boggio)
7
Ernest Boggio et le Luciole F-AMDO du Club
aéronautique de Tiaret (Ernest Boggio)
8
Dides et le Luciole F-AMDO (Ernest Boggio)
9
Le Potez 36 dHenri Fouques Duparc lors de
linauguration du terrain de la ferme Grach à
Trumelet, en décembre 1931 (Françoise Fouques
Duparc)
10
Le Farman 231 F-ALEK de Lucien Grach à La Sénia
en avril 1933 (Françoise Fouques Duparc)
11
Joachim Socias, mécanicien, le jour de son brevet
de pilote en 1935 (Marlène Lejars)
12
Joachim Socias, fait triste mine devant le
Luciole F-AMMC accidenté en 1936 (Ernest Boggio)
13
Le 7 février 1937, cérémonie à la mémoire de
Jean-Mermoz et de son équipage. Sont alignés
devant un Caudron Aiglon et le portrait de Jean
Mermoz Ernest Grach, Choin, Lucien Grach,
Didès, Vincent Boggio, Joachim Socias, René
Heuby, Jacques Pradel, Serge Cloître, Gustave
Nusbaum et Ernest Boggio (Ernest Boggio)
14
En 1947, les anciens se retrouvent autour de
Lucien Grach qui reçoit un Percival Proctor,
premier avion à être basé sur laérodrome après
la guerre, avant larrivée du Fairchild, du Tiger
Moth et du Piper J3 du Club et, plus tard, des
Jodel 120 F-OAZI et F-OBBV. Fernand Richarme est
chef-pilote, il sera suivi par Alex Ajavon. Cinq
avions sont basés sur laérodrome lors de
linterdiction des vols, une vingtaine de pilotes
ont été brevetés depuis la guerre. Ci-dessus,
dans le hangar de La Jumenterie, le Fairchild 24
F-OABG des Moulins Pellegrin et le Piper J-3
F-BTDE et le Fairchild 24 F-OAFT de lAéro-club.
Au fond, le Percival Proctor F-BCJB de Lucien
Grach et le Tiger Moth F-BFHP du club (Pierre
DAmico)
15
En mai 1956, Jacques et Gilberte Bedjaï dans le
Tiger Moth F-BFHP et Roger Leroy, mécanicien de
lAéro-club du Sersou (Pierre Colin)
16
A Aïn-Kermès, au sud de Tiaret, la famille Pagès
reçoit la visite de Nadine, Gérard et Marc Ripoll
venus de Burdeau avec le Fairchild F-OABA piloté
par Pierre DAmico, derrière (Gérard Ripoll)
17
Laérodrome de Bou-Chékif créé de toutes pièces
et inauguré en janvier 1958. Important aérodrome
civil et militaire, il abrite une escadrille de
T-6 et le peloton ALAT de la 4ème DIM. Le hangar
de laéro-club du terrain de la Jumenterie a été
remonté derrière le parking du club signalé dun
point noir (Georges Le Mer)
18
En 1959 à Edjélé, des équipages du Club
aéronautique de Tiaret et de lAéro-club dOranie
(Pierre Siegel)
19
Le rassemblement du 22 mai 1960 à Bou-Chékif,
dernière grande manifestation dun aéro-club en
Algérie. A gauche, le Piper J-3 F-BTDE devant le
hangar de lAéro-club (Sylvain Riva)
20
Les avions de lAéro-club de lAIA parmi les
visiteurs, lors du rassemblement du 22 mai 1960 à
Bou-Chékif (Sylvain Riva)
21
Le méchoui du 22 mai 1960 à Bou-Chékif Au
centre le colonel DArnaudy, commandant le
GALAT 101 à Chéragas (Jean de la Jonquière)
22
Le Cessna 182 F-GBTS à Bou-Chékif, juin 2003
Equipage Pierre Jarrige, Pierre Filloux et
Kheir-Eddine Hadjouti
23
Tlemcen Les Ailes tlemcéniennes
Les Ailes tlemcéniennes naissent en mai 1931 sous
la présidence de Pierre Cardone mais souffriront
toujours du manque daérodrome. Le terrain
militaire de Kerchera leur est refusé et ils
nont que la possibilité dutiliser le terrain
privé de Charles Dollfus sur le domaine de
Lismara (ci-contre). Faute dinfrastructure, les
Tlemcéniens doivent aller voler à Lamoricière ou
à Sidi-Bel-Abbès. Après la guerre, le club,
présidé par Maître Ghozi, achète le Fairchild
F-OACC mais labsence davion-école et
daérodrome entravent lactivité. En 1953, le
club, maintenant présidé par Pierre Cardonne,
loue un terrain à El-Aouedj, entre Sebdou et
El-Aricha, il le balise et y construit un hangar.
Un dizaine délèves y sont entraînés par Baritel
et Henri Urban avec le Tiger Moth F-OAXN. Les
brevets sont obtenus par Hélène Prat, Roger
Terpant, Cevas, Roger et Louis Courette, Mauger,
Louis Pitizini, le Lt Mauzer et le Cne Colomb. Le
nouvel aérodrome de Tlemcen-Zénata est mis en
service en 1957, mais aucun emplacement nest
prévu pour lAéro-club. Malgré tous leurs
efforts, Les Ailes tlemcéniennes nont jamais pu
vraiment décoller.
24
Marcel Doret de passage à Tlemcen-Lismara en
1952, de retour de Tunis où il a participé à un
meeting (Jacques Dupuy)
25
A El-Aouedj, devant le Caudron Goéland de Louis
Dollfus Louis Dollfus, Roger Tarpant, Henri
Urban et P. Barrard (Henri Urban)
26
A Lismara, Louis Dollfus, à gauche, et son
Norécrin F-BEUD (Jacques Dupuy)
27
Les avions de Louis Dollfus à Lismara Caudron
Goéland F-BAPP, Norécrin F-BEUD et Caudron
Goéland F-BCCF (Jacques Dupuy)
28
Le Caudron Goéland F-BCCF de Louis Dollfus à
Lismara (Jacques Dupuy)
29
Le Fairchild 24 de lAéro-club de lAIA lors dun
rassemblement sur lhippodrome de Tlemcen,
utilisé exceptionnellement comme aérodrome en
avril 1955 (André Jourdan)
30
Le Fairchild 24 des Ailes Tlemcéniennes à Lismara
(Jacques Dupuy)
31
Le Fairchild à El-Aouedj (Lucien Saucède)
32
Le Fairchild 24 des Ailes Tlemcénienne a été le
seul avion réquisitionné pendant la guerre
dAlgérie. Certainement le seul avion de ce type
à avoir servi dans larmée française. Il a pris
du service dans lALAT au PA 5ème DB à
Sidi-Bel-Abbès avec le Drapeau tricolore peint
sur la gouverne de direction (ci-dessus). Il na
pas montré de qualités guerrières bien évidentes
et il a fini par tomber en panne le 15 novembre
1956 entre Nédroma et Sidi-Bel-Abbès (à
droite). Il est ramené à Sidi-Bel-Abbès pour
révision après deux mois dexposition aux
intempéries, puis il est vendu au Para-club
dOran (André Bagard)
33
Laérodrome de Telmcen-Zénata inauguré en 1957,
il naccueillera pas les Ailes tlemcéniennes
(Bernard Seguin)
34
Roger Courette, des Abdellys, tragiquement
disparu, comme des centaines de personnes, le 5
juillet 1962 à Oran, après de prétendus accords
et un soi-disant cessez-le-feu (Mauricette
Scharfe)
35
Voyage dépreuve du brevet de 2ème degré de Roger
Courette, Oran-Zénata-Oran, le 11 août 1957 avec
le Jodel 117 F-OAVM de lAéro-club dOranie
(Mauricette Scharfe)
36
Touggourt Aéro-club de Touggourt
Bien quil ait été créé en juin 1937, lAéro-club
de Touggourt ne débute son activité quen janvier
1948 sous limpulsion du transporteur René Devicq
qui en prend la présidence, avec le Stampe F-BDKL
et le Fairchild F-OOAU. Aussitôt, le club
connaît une forte activité avec le chef-pilote
Antoine Sposito (ci-contre), vieux bourlingueur
du Sahara et cousin homonyme du mécanicien de
lAéro-club de Constantine. Avec larrivée du NC
854 F-BFIM et du Caudron 109 F-ALVC, puis des
Tiger Moth F-BFHX et F-BFHZ, lécole de pilotage
bat son plein, une quarantaine de brevets seront
obtenus jusquen 1961, avec des voyages
aventureux pour les jeunes pilotes au-dessus des
régions désertiques. Ladministrateur Jean-Marie
Carayol devient président en 1955, il sera suivi
par René Guiffant en 1958 et par Gustave
Camilieri en 1961. Lors de la cessation des vols,
le club compte 70 membres actifs dont 22 pilotes
et élèves-pilotes et six avions. Constamment au
service de la ville avec un parc diversifié qui
permet le transport, les évacuations sanitaires
et lécole de pilotage, lAéro-club a rendu
dimmenses services à loasis en assurant le
désenclavement et en en collaborant à la
préparation et à la réalisation de plusieurs
rallies. Cela dans des conditions climatiques
difficiles et avec un recrutement limité à la
seule oasis.
37
Gustave Camilieri, né à Blida en 1927, professeur
au collège technique de Touggourt à partir de
1949, progressera très rapidement au sein de
lAéro-club. Il sera, tour à tour ou
simultanément, instructeur, chef-pilote,
mécanicien et président. Grâce à lui, malgré des
conditions climatiques difficiles, les avions du
club connaîtront une disponibilité et une
longévité inconnues dans la plupart des autres
aéro-clubs. Pédagogue de grande qualité,
instructeur en vol et instructeur technique
remarquable, il obtiendra dexcellents
résultats. Ci-dessus, Gustave Camilieri en place
arrière du Tiger Morth, derrière Antoine Sposito
(Gustave Camilieri)
38
Laérodrome de Touggourt, en haut et à gauche de
la ville (Yves Jacquier) Ci-dessous, un DC-4
dAir France devant le hangar de lAéro-club
39
En 1954, Roger Podda, commandant daérodrome,
dans la Jeep du Contrôle, devant le Fairchild
arrivé en 1948 et baptisé Bou-Bchir, du nom dun
oiseau saharien (Dominique Wallard)
40
La pittoresque voiture de piste Peugeot 5 CV
(Gustave Camilieri)
41
Le Caudron 109 F-ALVC, vétéran davant-guerre, se
retrouve à lAéro-club de Tougourt en 1949 après
un convoyage en 7h 30 depuis Alger par Antoine
Sposito (Gustave Camilieri)
42
Gustave Camilieri soigne la mécanique fragile du
moteur Salmson AD9 de 40 chevaux du Caudron 109
(Gustave Camilieri)
43
Le NC 854 arrivé en 1949 (Ivan Carayol)
44
Le NC 854 (Ivan Carayol)
45
Le NC 854 légèrement accidenté (Ivan Carayol)
46
Le Tiger Moth F-BFHX arrivé en 1954 (Gustave
Camilieri)
47
Le Tiger Moth F-BFHZ arrivé également en 1954
(Gustave Camilieri)
48
Le Tiger Moth posé en campagne par Gustave
Camilieri entre Touggourt et El-Oued, après la
perte dune bougie (Gustave Camilieri)
49
Le Tiger Moth à la porte du hangar (Yves Jacquier)
50
Yves Jacquier dans le Tiger Moth F-BFHZ (Yves
Jacquier)
51
Le Norécrin arrivé en 1957 (Yves Jacquier)
52
Le Norécrin (Yves Jacquier)
53
Intervention de Gustave Camilieri sur le
Norécrin, Odette Camilieri à droite (Gustave
Camilieri)
54
Odette Camilieri dans le Nord 1002 Pingouin
F-OBOY cédé par lArmée en 1960 (Yves Jacquier)
55
La flotte de lAéro-club de Touggourt devant la
porte du hangar Fairchild, NC 854, Tiger Moth,
Nord 1002 et Norécrin. iI sy ajoutera lEmeraude
F-OBSS avant larrêt des vols (Gustave Camilieri)
56
Le 20 février 1962, linterdiction définitive des
vols est étendue au Sahara. Gustave Camilieri
fait, en parlant des responsables, un commentaire
qui préfigure le drame de la fin de lAlgérie
Française Que leur importe si des gens ont
trimé pour avoir leur matériel, si ces même gens
ont payé de leur argent leurs brevets quils
perdent, sils ont risqué leurs vies à
transporter des malades, à effectuer des missions
pour larmée, à transporter des chefs de service
ou des ingénieurs, au moment où il y avait
tellement peu de moyens en Algérie et au Sahara
et où lon comptait tellement sur les aéro-clubs
Combien dentre nous sont partis un jour, parce
quil fallait partir, traverser lAtlas, aller
chercher en juillet ou en août, dans un coin
perdu, une femme en couche, un bébé déshydraté ou
un blessé du travail ? Nous ont ils simplement
dit merci ? Oui, peut-être, en clouant nos avions
au sol, nous obligeant à licencier nos moniteurs
et nos mécaniciens, en séparant des amis, en
brisant tout, en laissant un gâchis de tout ce
que nous avons fait.
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