M - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

M

Description:

Thymus : Situ dans le bas du cou, le thymus est le site de maturation des lymphocytes T. Surtout actif pendant l'enfance, le thymus s'atrophie avec l' ge. ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:49
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 48
Provided by: Nath91
Learn more at: https://sites.pitt.edu
Category:
Tags: actif

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: M


1
Mécanismes immunopathologiques de linfection VIH
  • Dr Hyppolite NathaelF RIII MF

2
objectifs
  • Comprendre les Mécanismes immunopathologiques de
    linfection VIH.

3
Plan
  • Rappel sur le système immunitaire
  • Le Virus du SIDA
  • Interactions dynamiques entre VIH et système
    immunitaire
  • Déficit immunitaire et conséquences
    immunopathologiques de linfection a VIH
  • Homéostasie et régéneration des cellules T CD4
    sous traitements antirétroviraux combinés
  • Limites de la reconstitution immune fonctionnelle
    des traitements antirétroviraux combinés
  • Conclusion

4
Rappel sur le système immunitaire
  • Immunité (im - munus)im particule latine
    marquant la négationmunus charge, impôt
  • Le système immunitaire est lensemble de
    molécules, cellules, tissus et organes qui
    participent à la réponse immunitaire ou qui
    représentent un aspect de cette réponse (rejet
    des particules étrangères).

5
Les cellules du système immunitaire
  • Les cellules impliquées dans la défense de
    l'organisme sont les globules blancs, aussi
    appelés LEUCOCYTES. Ils circulent dans le sang et
    la lymphe ce sont nos soldats. On en compte
    plusieurs types ayant des fonctions spécifiques.

6
(No Transcript)
7
Lymphocytes T
  • Ils sont responsables de la réponse cellulaire.
    Ce sont des cellules issues des cellules souches
    de la moëlle osseuse mais elles se
    différencieront exclusivement dans le thymus.
    Ensuite elles migrent vers les autres organes du
    système immunitaire. Parmi ces lymphocytes T on
    connaît beaucoup de sous-populations aux
    fonctions distinctes.1 Lymphocytes T
    cytotoxiques. (C.T.L.) ou tueurs ou Killer Cells
    (TK). Ils ont la capacité de tuer spécifiquement
    les cellules étrangères ou celles quils
    reconnaissent comme telles (contaminées par
    lantigène par exemple) et devenues des cellules
    cibles.2 Les lymphocytes T auxiliaires ou
    HELPERS (TH). Ils contribuent à la mise en place
    des réponses immunitaires humorales (sécrétion
    danticorps). Ils sont indispensables pour que
    les cellules B puissent se différencier en
    cellules productrices danticorps.3 Les
    lymphocytes T suppresseurs ou SUPPRESSORS
    (TS).Ils préviennent ou arrêtent la réponse
    immunitaire en bloquant ou en diminuant
    lactivité des autres cellules du système
    immunitaire.4 Les lymphocytes T
    amplificateurs. Ils interviennent dans
    lamplification de la fonction des lymphocytes T
    auxilliaires.

8
Lymphocytes B
  • Ils prennent naissance dans la moëlle et se
    différencient dans les structures équivalentes à
    la bourse de fabricius. Ils gagnent ensuite les
    organes lymphoïdes périphériques. Il y a donc
    dans ces organes lymphoïdes périphériques des
    lymphocytes T et des lymphocytes B.Chaque
    cellule B porte à sa surface des récepteurs pour
    un antigène. Quant un récepteur de surface dun
    lymphocyte B reconnaît cet antigène, la
    prolifération de la cellule senclenche,
    induisant la formation de descendants capables de
    produire dénormes quantités danticorps
    identiques et spécifiques de lantigène en cause.
    Mais pour que leur différenciation en cellules
    productrices danticorps soit possible, il faut
    quelles interagissent avec les lymphocytes TA.

9
Lymphokines
  • Les différentes cellules immunitaires
    interagissent pour finalement produire le rejet
    de lantigène. Elles agissent donc de façon
    concertée. Pour communiquer entre elles, elles
    utilisent en langage particulier. Elles utilisent
    des messagers chimiques.Ces substances solubles
    secrétées par les cellules immunitaires sont
    appelées lymphokines ou interleukines ou
    cytokines. Ce sont de véritables signaux captés
    et décodés par des récepteurs cellulaires.Linduc
    tion de la synthèse de ces facteurs solubles et
    leurs activités biologiques propres ne sont pas
    spécifiques de lAg. Les lymphokines stimulent la
    prolifération cellulaire en induisant la
    modification des cellules en se fixant sur des
    récepteurs membranaires spécifiques de ces
    cellules.

10
Les organes du système immunitaire
  • Amygdales Situées dans la cavité buccale, les
    amygdales servent à détruire la plus grande
    partie des envahisseurs qui entrent par l'air ou
    les aliments.
  • Ganglions Lymphatiques Situés dans tout le
    corps le long des vaisseaux lymphatiques, les
    ganglions filtrent la lymphe et en éliminent les
    envahisseurs.

11
Les organes du système immunitaire
  • Moelle osseuse Site de maturation des
    lymphocytes B.
  • Rate Située sur le côté gauche, la rate est un
    siège de prolifération des lymphocytes. C'est le
    plus gros des organes lymphoïdes.
  • Thymus Situé dans le bas du cou, le thymus est
    le site de maturation des lymphocytes T. Surtout
    actif pendant l'enfance, le thymus s'atrophie
    avec l'âge.

12
Les organes du système immunitaire
  • Vaisseaux Lymphatiques Situés dans tout le
    corps, les vaisseaux lymphatiques transportent la
    lymphe.

13
Le système du complément
  • Le système du complément est composé d'une
    vingtaine de protéines, qui circulent dans le
    sang sous une forme inactive. Lorsque ces
    protéines sont activées, elles jouent un rôle
    autant dans la défense non-spécifique que dans la
    défense spécifique.
  • les quatre rôles du complément
  • Lyse des cellules étrangères
  • Facilitation de la phagocytose (opsonisation)
  • Augmentation de la réaction inflammatoire
  • Attraction des phagocytes (chimiotactisme)

14
Le virus du SIDA
  • Le VIH est un virus à ARN.
  • Le VIH est un rétrovirus (virus dont le matériel
    génétique est de lARN qui est transcrit en ADN
    par une enzyme particulière la transcriptase
    inverse).

15
Interactions dynamiques entre VIH et système
immunitaire
  • Tropisme et récepteurs du VIH
  • Dynamique de lactivation immune et de la
    réplication virale
  • Réponse immunes contre le VIH
  • Réponses humorales spécifiques du VIH
  • Réponses immunes cellulaires au VIH

16
Tropisme et récepteurs du VIH
  • Le VIH parasite le système immunitaire en
    utilisant a son propre compte diverses molécules
    de ce système.
  • Interaction spécifique entre la glycoprotéine
    denveloppe du VIH, la gp120 et la molécule
    CD4,récepteur de haute affinité au VIH.
  • Des récepteurs accessoires sont nécessaires a la
    pénétration du virus dans la cellule hôte (CCR-5
    et CXCR identifies en 1996)

17
(No Transcript)
18
Dynamique de lactivation immune et de la
réplication virale
  • Lintégration du VIH dans la cellule hôte et sa
    réplication nécessitent une activation préalable
    de cette cellule.
  • Le VIH initie sa propre réplication dans la
    cellule CD4 et les macrophages infectes en
    utilisant des molécules intracellulaires telles
    que NFk-B, régulant la transcription des
    cytokines.

19
Dynamique de lactivation immune et de la
réplication virale
20
Réponses humorales spécifiques du VIH
  • Composées danticorps diriges contre toutes les
    protéines du VIH
  • Protéines denveloppe gp120, gp41
  • Protéines de capside p24 et p 18, RT, nef, etc.
  • La séroconversion survient habituellement 3 a 12
    semaines après la contamination elle est
    caractérise par lapparition quasi concomitante
    des anticorps spécifiques dont la production
    persiste en plateau jusquà la phase de
    progression de la maladie.

21
Réponse immunes contre le VIH
  • La très grande variabilité du virus impose une
    adaptation constante des réponses immunes a
    lémergence permanente de variants viraux chez un
    même individu, induisant un épuisement progressif
    du système.
  • Cette variabilité virale réduit également les
    possibilités de vaccination.

22
Réponses immunes cellulaires au VIH
  • Lymphocytes T CD4 auxiliaires spécifiques du VIH
  • Réponses T cytotoxiques au VIH
  • Cellules CD8 suppressives et chémokines

23
Lymphocytes T CD4 auxiliaires spécifiques du VIH
  • Produisent IL-2 et IFN? en réponse au VIH
  • Responsable de la non progression ou de la
    progression extrêmement lente de linfection.

24
Réponses T cytotoxiques au VIH
  • Les lymphocytes T cytotoxiques (CTL) représentent
    lun des principaux mécanismes effecteurs
    impliques dans la lutte antivirale.
  • Les CTL reconnaissent de multiples déterminants
    antigéniques,appelés  epitopes ,dans les
    protéines du VIH présentées a la surface
    cellulaire lors de la réplication virale.
  • Lexistence de cellules quiescentes ne répliquant
    pas le virus, permet a ce dernier dêtre
    totalement invisible aux CTL.

25
Cellules CD8 suppressives et chémokines
  • Interviennent dans le contrôle négatif de la
    réplication virale par la production de molécules
    dites  suppressives 
  • RANTES,MIP-1a et MIP-1ß
  • Defensines 1,2 et 3

26
Déficit immunitaire et conséquences
immunopathologiques de linfection à VIH
27
  • La déplétion progressive en lymphocytes TCD4,
    marqueur pronostique essentiel de la maladie,
    constitue la principale manifestation
    immunopathologique induite par linfection VIH.
  • De nombreuses anomalies fonctionnelles y sont
    associées, dominées par laltération des
    fonctions auxiliaires des lymphocytes
    T,apparaissant dès le début de linfection
    dautres liées à lhyper activation de lensemble
    du système immunitaire.

28
(No Transcript)
29
  • Lymphopénie TCD4
  • Évolution du déficit CD4 dans lhistoire
    naturelle
  • Déficit CD4, marqueur de progression du déficit
    immunitaire
  • Autres anomalies immunologiques induites par le
    VIH

30
Lymphopénie TCD4
  • Le déficit quantitatif en lymphocytes CD4 induit
    par le VIH,conduit,en moyenne en dix ans après la
    primo infection, à une déplétion absolue en
    lymphocytes T CD4
  • On estime la perte moyenne en lymphocytes CD4 a
    50 cellules/mm³/an
  • La demie vie des lymphocytes CD4 infectes a pu
    être évaluée entre 1 a 2 jours,et aboutit a la
    destruction denviron 10 milliards de cellules
    CD4 par jours.

31
Lymphopénie TCD4(suite)
  1. Réponses immunes cytotoxiques
  2. Activation pathologique et mort cellulaire
  3. Perte des capacités de production de lymphocytes
    CD4
  4. Déficit fonctionnel ou anergie des cellules T
    CD4 auxiliaires

32
Réponses immunes cytotoxiques
  • Les cellules CD4 infectées,exprimant à leur
    surface les antigènes du VIH,sont la cible de
    puissantes réponses CTL spécifiques du virus.
  • Cependant des cellules  innocentes ,non
    infectées,fixant la gp120 sur leur cd4 de surface
    peuvent également être détruites par dautres
    mécanismes de cytotoxicité, tels le complément.

33
Activation pathologique et mort cellulaire
  • Les lymphocytes actives,même non infectes,ont une
    durée de vie raccourcie lactivation chronique
    du compartiment CD4 peut conduire a des
    phénomènes dapoptose responsables de la mort de
    cellules  innocentes 

34
Perte des capacités de production de lymphocytes
CD4
  • Les phénomènes de compensation (Thymus,organes
    lymphoïdes ? cellules naïves) semblent sepuiser
    avec la progression de linfection.
  • La capacité du VIH a infecter les lymphocytes T
    CD4 du thymus parait aujourdhui bien établie
    mais linfection des précurseurs hematopoïétiques
    reste très hypothétique.

35
Déficit fonctionnel ou anergie des cellules T
CD4 auxiliaires
  • Déficit fonctionnel caractérise par un défaut de
    production dIL-2,définissent un état danergie
    ou dareactivite des lymphocytes TCD4, comme le
    montre chez les patients la très fréquente
    anergie cutanée a la tuberculine
  • De plus un défaut de production dIFN-?
    caractérise le défaut de fonction auxiliaire Th1
    des lymphocytes CD4.Un deuxième type de fonction
    auxiliaire,Th2, produit notamment IL-4,IL-5 et
    Il-10.

36
Évolution du déficit CD4 dans lhistoire
naturelle
37
(No Transcript)
38
(No Transcript)
39
Déficit CD4, marqueur de progression du déficit
immunitaire
  • 50 des sujets ayant moins de 200 lymphocytes
    CD4/mm³ ont un risque élevé dapparition dune
    pneumonie a Pneumocystis carinii dans les 6 mois.
  • Une lymphopénie CD4 profonde ( lt 100 voire a 50
    /mm³ ) est etroitement associée aux autres
    infections opportunistes et peut guider les
    investigations, une infection sévère a CMV ou a
    mycobactérie atypique ne se développant qua des
    taux inférieurs a 50 lymphocytes CD4/mm³.

40
Autres anomalies immunologiques induites par le
VIH
  1. Lymphocytes TCD 8
  2. Lymphocytes B
  3. Cellules  natural Killer 

41
Lymphocytes TCD 8
  • Ils sont amplifies a tous les stades de la
    maladie,en pourcentage et en valeurs
    absolues,hormis en phase terminale du SIDA.
  • Cette hyperlymphocytose nest pas considérée
    comme un marqueur de mauvais pronostic.

42
Lymphocytes B
  • Une importante hypergammaglobulinemie,et un
    défaut de production danticorps spécifiques
    dantigènes en réponse a une stimulation
    primaire.
  • Lhypergammaglobulinemie touche les IgG3, ainsi
    que les IgM et les IgA.ces dernières semblent
    etre un marqueur pronostique intéressant de
    lévolutivité de linfection.

43
Cellules  natural Killer 
  • Les cellules NK sont responsables dactivité
    cytotoxique spontanée vis-à-vis de cellules
    tumorales ou infectées.
  • Ce défaut dactivité NK reflète vraisemblablement
    le déficit T CD4 auxiliaire et en particulier le
    défaut de secrétions dIL-2

44
Homéostasie et régéneration des cellules T CD4
sous traitements antirétroviraux combinés
  • Des pentes importantes daccroissement du taux de
    cellules T CD4 (1 a 5 CD4/mm³/jour) observées
    pendant les 2 a 3 premiers mois sont la plupart
    du temps associées a une réduction rapide et
    importante de la charge virale, denviron 1 a 2
    logs elles peuvent parfois sobserver avec une
    réduction virale plus modeste de moins de 1 log
  • A plus long terme, la vitesse daccroissement du
    taux de cellules CD4 se réduit, permettant
    cependant un gain continu de 0,1 a 0,4
    cd4/mm³/jour pendant lannée suivant le début du
    traitement.

45
Limites de la reconstitution immune fonctionnelle
des traitements antirétroviraux combinés
  • Parallèlement à la reconstitution immune contre
    les antigènes standards, aucune restauration de
    la réactivité des cellules CD4 contre le VIH
    lui-même na pu être observée.
  • Cette réactivité semble être perdue au stade de
    linfection chronique et nest restaurée que chez
    10 de patients environ quand le traitement est
    instaure en phase chronique de linfection.

46
Conclusion
  • Le VIH infecte les lymphocytes T en utilisant des
    recepteurs cles pour le focntionnement du systeme
    immunitaire.
  • La replication intense du VIH lors de la
    primo-infection active des reponses immunes
    specifiques assurant une maitrise rapide mais
    incomplete de la charge virale, induisant la
    persistance dune replication virale.
  • Exceptionnelement, un equilibre quasi ecologique
    entre lhote et son virus peut permettre letat
    de porteur asymptomatique a long terme.
  • Dans la tres grande majorite des cas, la rupture
    de ce delicat equilibre entre production du VIH
    et activation des lymphocytes CD4 conduit a la
    progression de la maladie et au sida.

47
Bibliographie
  • VIH 2004 (Guislaine Carcelain)
  • www.aafp.org
  • http//www.who.int/en/
  • www.rcqhc.org
  • AIDS Therapy second edition (Rphael Dolin,Henry
    Masur,Michael S.Saag)
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com