PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DYSEXECUTIF - PowerPoint PPT Presentation

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PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DYSEXECUTIF

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Elles sont n cessaires pour initier de nouvelles s quences d'actions en inhibant ... Approche analytique, portant sur les d ficiences. Approche holistique, prise de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DYSEXECUTIF


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PRISE EN CHARGE DU SYNDROME DYSEXECUTIF
  • Rééducation ou/et Psychothérapie
  • Pinon-Vignaud M.L., Guérin-Billard A.,
    Drapier-Ouvry I., Alix M.
  • Hôpital de Jour Gériatrique, CH. La Rochelle.

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Définition
  • Les Fonctions exécutives renvoient à un ensemble
    de processus complexes (inhibition, résistance
    aux interférences, planification, flexibilité,
    contrôle,) dont la fonction principale est de
    faciliter ladaptation du sujet à des situations
    nouvelles. Elles sont nécessaires pour initier de
    nouvelles séquences dactions en inhibant les
    réponses habituelles.

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Centre exécutif ou Administrateur Central
(Baddeley). 4 fonctions.
  • Flexibilité mentale (réorientation mentale).
  • Mise à jour de linformation et contrôle des
    représentations mentales.
  • Inhibition de réponses dominantes.
  • Capacité à coordonner 2 activités simultanément.

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Le syndrome dépressif-dysexécutif (Thomas, 2004)
  • Fluences altérées.
  • Mauvaises reconnaissances visuelles.
  • Traits paranoïaques.
  • Perte dintérêt dans les activités.
  • Peu de traits somatiques de la dépression.
  • Profil caractéristique des patients accueillis en
    Hôpital de jour.

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REEDUCATIONtrois approches (Azouvi, Garches,
2003)
  • Approche analytique, portant sur les déficiences.
  • Approche holistique, prise de conscience,
    verbalisation, thérapie de groupe.
  • Approche pragmatique centrée sur le quotidien.

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Prise en charge en hôpital de jour
  • En atelier, les trois approches sont utilisées
  • Prise de conscience, verbalisation.
  • Travail / à la déficience.
  • Adaptation au quotidien.
  • Psychothérapie démarche plutôt
    cognitivo-comportementale
  • Remplacer un schéma comportemental par un autre.
  • Travail de prise de conscience.
  • Auto-régulation.

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Objectif de cette étude (I)
  • Mettre en évidence que la façon de prendre en
    charge un patient âgé présentant ce type de
    syndrome est influencée par lorigine de la
    demande (psychiatre ou gériatre) donc de la
    première plainte (cognitive ou dépressive).

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Objectifs (II)
  • Soulager la plainte semble primordial mais ny
    aurait-il pas une orientation plus adaptée car
    plus efficace ?
  • Comment la choisir ?
  • Quels critères utilisés pour une meilleure
    orientation ?
  • Utilité du bilan neuropsychologique.

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METHODOLOGIE
  • 30 patients.
  • Moyenne dâge de 75.5
  • 4 tests réalisés lERFC, le Trail-Making Test,
    la BREF de Dubois et léchelle de Goldberg
    (dépression et anxiété).
  • Lanosognosie est estimée.
  • On note l'origine de la demande et la prise en
    charge choisie.

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RESULTATS
  • Examen du profil cognitif
  • Résultats aux tests.
  • Analyse des thérapeutiques choisies
  • Psychothérapie et atelier de stimulation
    cognitive.
  • Etudes de Cas
  • Analyse du profil,
  • Description de la prise en charge,
  • Résultats obtenus.

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Profil Cognitif
  • Analyse des résultats à LERFC (Gil 1987)
  • Moy de 39.71/50 (perte de points aux subtests
    mémoire, calcul et raisonnement).
  • Analyse des résultats à La BREF de Dubois
  • Moy de 11.6/18, pertes significatives au niveau
    de la flexibilité mentale, de la sensibilité à
    linterférence et du contrôle inhibiteur.

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TRAIL-MAKING TEST
  • TMA
  • Aucun échec à cette épreuve,
  • 53.3 présente un ralentissement idéo-moteur
    significatif.
  • TMB
  • 80 déchecs dès lexemple,
  • 14 réalisent lépreuve avec en moyenne 3.5
    erreurs,
  • 6 ne font pas derreur mais écart dun centile
    avec le TMA.

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ECHELLE DE GOLDBERG
  • 50 score significatif dalerte (score seuil de
    5) en faveur dun syndrome anxio-dépressif
    (n15).
  • 40 parmi eux sont pris en charge en
    psychothérapie (la majorité pour troubles du
    comportement).
  • 2 typologies marquées, un profil végétatif
    (symptômes somatiques) et un profil dysphorique
    (nervosité, anxiété, colère).

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Analyse des différentes prises en charge
  • 46.6 des patients sont orientés en atelier de
    stimulation cognitive, 87.5 ont été orientés par
    un gériatre.
  • 33.4 sont dirigés vers un soutien
    psychologique, 80 ont été orientés par un
    psychiatre.
  • 20 refusent toute prise en charge.
  • 26.6 des patients sont anosognosiques sur le
    plan cognitif les deux tiers de ces patients
    sont suivis en psychothérapie.

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Etudes de cas (I)
  • Mr B (68 ans), trouble bipolaire diagnostiqué
    depuis 30 ans, plaintes mnésiques, très forte
    culpabilité avec idées dindignité, suivi en
    psychothérapie
  • MMSE à 29, subtest mémoire de lERFC avant
    Atelier 5/10 après 5/10,
  • BREF avant Atelier 11/18 après Atelier 17/18,
  • Echelle de Goldberg gt au seuil avant Atelier et lt
    au seuil après.
  • Maintien de la psychothérapie, souhait du patient
    dintégrer un autre Atelier de Stimulation.

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Etudes de cas (II)
  • Mr D (81 ans), diagnostiqué MCI par un neurologue
    de ville, plutôt profil dysphorique
  • MMSE à 24, subtest mémoire de lERFC avant
    Atelier 3/10 après 5/10,
  • BREF avant Atelier à 8/18 après Atelier 12/18,
  • Echelle de Goldberg gt au seuil avant et après
    atelier.
  • Après les séances dAtelier, orientation vers une
    psychothérapie.

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Etudes de cas (III)
  • Mr G (79 ans), plaintes mnésiques, troubles du
    sommeil, somatisations diverses, orientation vers
    une DFT
  • MMSE à 20, subtest mémoire de lERFC à 5/10,
    après Atelier à 4/10,
  • BREF avant Atelier 13/18 après 9/18,
  • Echelle de Goldberg, avant Atelier gt au seuil et
    lt au seuil après atelier. Incidence sur le
    comportement.
  • Série datelier reconduite, passage du niveau 1
    au niveau 2.

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CONCLUSION
  • Anosognosie psychothérapie
  • Echelle de Goldberglt au seuil
  • BREFgt11, TMA non ralenti Stim Cog N1,
  • BREFlt 11 Stim Cog N2.
  • Echelle de Goldberggt au seuil
  • Culpabilité, dépression psychothérapie puis
    Atelier (N1 si BREFgt11 et N2 si BREFlt11),
  • Anxiété avec profil dysphorique ou végétatif,
    Atelier (N1 ou N2 suivant la BREF) puis
    psychothérapie.
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