Title: Industrie des services bancaires aux particuliers, quelle place pour la mod
1Industrie des services bancaires aux
particuliers, quelle place pour lamodélisation ?
Antoine Frachot Directeur des Risques Sofinco
SMAI 16/11/2005
2SOMMAIRE
- 1. Sphère bancaire versus sphère financière
quelles différences ? - 2. Sphère bancaire, banque des particuliers
quels modèles pour quels usages ? - Pricing et tarification client
- Mesure et couverture des risques
- Allocation du capital, prévision économique
- 3. Quels besoins aujourdhui ?
3Sphère bancaire versus sphère financière
quelles différences ?
- Les sphères bancaire et financière vendent toutes
les deux des produits de crédit, dépargne et de
couverture, ainsi que des services mais
Sphère bancaire
Sphère financière
Clientèle non financière, peu informée, au
comportement complexe et à lélasticité-prix
faible
Clientèle financière, très informée, au
comportement rationnel et à lélasticité-prix
élevée
- Clients
- Marchés
- Comptabilité
-
-
- Réglementation
Marchés de type gré à gré, peu liquides,
faiblement organisés, mal arbitrés, à fort coût
de transaction
Marchés organisés, liquides, bien arbitrés, à
coût de transaction raisonnable
Pas ou peu de valorisation en MtM,
comptabilisation Banking Book (Hold To Maturity)
Valorisation en MtM, comptabilisation Trading Book
Bâle II, lois et réglements sur la protection du
consommateur, protection de la vie privée, secret
bancaire
CAD Risque de marché, lois et réglements sur la
transparence des opérations et des informations,
la gouvernance
4Sphère bancaire versus sphère financière
quelles différences ?
- Néanmoins, des problématiques très similaires
- Marge tarification client
- - coûts de gestion
- - coûts des risques (crédit, marché,
opérationnel) - - coût de funding et coût du capital
immobilisé - et donc les mêmes besoins universels de
modélisation concernant - pricing et tarification client
- mesure et couverture des risques
- contrôle de gestion et optimisation des coûts
- allocation du capital, optimisation économique
et comptable, prévision économique
5Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Pricing et tarification client 1/2
- nécessite la modélisation du comportement
commercial risque du client -
- risque de défaut modélisation de la
probabilité de défaut - peu ou pas de modèle économique type KMV
(défaut dès que passif lt actif) - plutôt des modèles économétriques Proba
(défaut) f (type_client) - risque de marché (taux dintérêt)
- exemples option de remboursement anticipé, de
rachat, comportement de tirage de ligne
revolving etc. - les particuliers ont individuellement des
frontières dexercice floues , mais néanmoins
statistiquement identifiables - Proba (exercice option) f (taux type_client,
type_produit).
6Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Pricing et tarification client 2/2
- risque opérationnel modélisation du risque de
fraude - Proba (fraude) f (type_client)
- risque comportement commercial modélisation
intertemporel et multi-produit de la
relation-client -
- exemple vendre à marge faible un crédit
immobilier dans le cadre dune relation de
long-terme - modélisation de la Life-Time Value, i.e. valeur
actuelle du PL futur généré par le client - modélisation statistique de lattrition client,
de la durée de la relation en fonction - Prob (client présent en t / type_client) f (t,
type_client) -
7Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Mesure et couverture des risques
- Risque de crédit
-
- pertes récurrentes (Expected Loss) mais pas / peu
de risque extrême (Unexpected Loss) - doù indicateur de risque essentiel coût du
risque (EL annuel), stock de provision (EL
total), calculé à partir des pertes historiques
donc sans modélisation particulière - indicateur UL (type VaR) donné explicitement par
Bâle II adaptation dune formule type KMV (un
facteur) - les portefeuilles sont supposés infiniment
granulaires, sans facteur systématique (type
risque sectoriel ou géographique) donc pas de
problématique de couverture du risque de crédit
(hors cession de portefeuille) -
8Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Mesure et couverture des risques
- Risque de marché, risque économique
-
- Risque de taux, de change essentiellement
problématique ALM - A priori non linéarité due au comportement non
linéaire des clients (cf modélisation
comportementale des risques client) - En pratique macro-couverture sur portefeuille
à base de produits linéaires (swap de taux),
indicateurs de risque pauvres , très linéaires
(impasse de taux), faible utilisation
dinstruments optionnels - Pourquoi ? Insuffisance des modèles
comportementaux ou faible non-linéarité globale ?
- Risque économique croissance économique,
inflation, taux de chômage etc. - Paradoxalement, influence faible sur le coût du
risque - Influence plus forte sur lactivité commerciale
- En pratique pas / peu dindicateur de risque
utilisé, pas de préoccupation de couverture - Pourquoi ? Insuffisance des modèles ou faible
exposition au risque économique ? -
-
9Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Mesure et couverture des risques
- Risques opérationnels
-
- Les risques importants en banque de détail sont
- Fraude
- Pratiques commerciales
- Exécution et traitement
- Indicateurs de risque coût du risque
opérationnel (EL Risk Op) - Modélisation de l UL via Bâle II
- Couverture standard par contrat dassurance ou
auto-assurance -
10Sphère bancaire, banque des particuliers quels
modèles pour quels usages ?
- Contrôle de gestion
- Allocation de capital
11Quels besoins (urgents) de modélisation ?
- Besoins réglementaires
- Réglementation prudentielle Bâle II
- Modélisation du risque de crédit des clients
probabilité de défaut, taux de perte en cas de
défaut, taux utilisation des réserves revolving
et des découverts - Modélisation de limpact des variables
macro-économiques sur EL et UL, stress tests
macro - Modélisation de EL et UL des risques
opérationnels car Bâle II ne donne pas de formule
toute faite - Modélisation du Mark-to-Market/Model des bilans
bancaires (pillier 2)
12Quels besoins (urgents) de modélisation ?
- Besoins réglementaires
- Réglementation comptable, IFRS / IAS
- Modélisation des comportements clients en ALM
- Modélisation statistique des pertes, calcul de la
Valeur Actuelle des pertes futures, calcul des
provisions - Besoins organisationnels
- Contrôle de gestion, amélioration de lefficacité
et de la productivité pour un industrie qui par
nature fait du traitement de masse etc.