PROJET FAO GCP855FRA Centre virtuel de leau agricole ANID - PowerPoint PPT Presentation

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PROJET FAO GCP855FRA Centre virtuel de leau agricole ANID

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4. Actions d'accompagnement : (formation coop rative, alphab tisation, r fection des coles, sant , reboisement et la recherche agronomique) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PROJET FAO GCP855FRA Centre virtuel de leau agricole ANID


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PROJET FAO GCP/855/FRA Centre virtuel de
leau agricole ANID
  • IRRIGATION A PARTIR DE LA NAPPE ARTESIENNE
  • CAS DU PROJET IRRIGATION DALLOL MAOURI

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Plan de lexposé
1. Introduction
2. Présentation du projet
  • 2.1. Le projet
  • 2.2. Objectifs généraux
  • 2.3. Objectifs spécifiques
  • 2.4. Composantes du projet
  • 2.5. Réalisations du projet

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3. Zones dintervention 3.1 Localisation 3.2
Contexte hydro-géologique 3.3 Milieu Humain 3.4
Situation socio -économique
4. Cas de Yelou
5. Cas de Kizamou
6. Conclusions - Recommandations
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1. Introduction
  • Le Dallol Maouri un affluent fossile du fleuve
    Niger regorgeant dimportantes ressources en
    eau souterraine
  • Son exploitation à des fins agricoles peut
    contribuer à la sécurité alimentaire du Niger.
  • Réalisation de forages artésiens dans les années
    1970 dans la basse vallée (sud)
  • profondeur variant de 130 à 205 m, avec une
    hauteur piézométrique pouvant atteindre 15 à 20m,
    débitent 40 à 60 litres par seconde.
  • La nappe phréatique affleure à moins de 9 m dans
    les périodes les plus sèches de lannée.

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  • Mais ces eaux souterraines se caractérisent par
    leur salinité et il convient de sassurer de la
    pertinence de leur utilisation à des fins
    dirrigation agricole.
  • Le PIDM se place dans loptique dune
    vérification des conditions dutilisation de ces
    eaux chargées pour lirrigation des terres
    agricoles.
  • Perspective dutilisation à plus grande échelle
    des eaux du Dallol Maouri, voire des autres
    vallées fossiles similaires

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2. Méthodologie
  • Ø   Identification des consultants 
  •  Constitution dun groupe de travail (GT) au sein
    de lANID
  • Recherche documentaire DAERA, DRH Dosso et
    PIDM Gaya 
  • Visites conjointes ANID PIDM producteurs sur
    les périmètres de Yelou, Kizamou et Angoual
    Madé 
  • Rédaction du document provisoire suivis de
    réunions de relecture par le GT 
  • Recueil des observations du Responsable du projet
    Centre Virtuel de lEau au siège de la FAO 
  •  Rédaction du document final

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3. Présentation du projet
  • 3.1 Le projet
  • Financé par la BOAD suivant laccord de prêt n
    98-00 du 30 mars 1988 entré en vigueur le 24
    août.
  • Il a été exécuté en deux étapes (1988-1991) et
    (2001-2005) après une interruption continue de 10
    ans (1991- 2001).
  • Le coût révisé du projet est de de 2 291 730 000
    FCFA dont 92,29 par la BOAD
  • Etudes, contrôle, suivi 602 250 000 FCFA
  • Travaux daménagement 827 850 000 FCFA
  • Autres infrastructures 481 740 000 FCFA
  • Actions daccompagnement 60 740 000 FCFA
  • Actions non identifiées 92 030 000 FCFA
  • Appui aux coopératives 22 700 000 FCFA

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3.2 Objectifs globaux
  •    i) Lintensification et la sécurisation des
    productions vivrières de façon à assurer la
    sécurité alimentaire des exploitants 
  •  ii) Laugmentation des revenus des producteurs
    par la commercialisation des surplus vivriers et
    des productions maraîchères 
  •   iii) Contribution à la restauration des
    écosystèmes par la rationalisation des pratiques
    culturales sur les champs dunaires
    (reboisement) 
  •   iv) Renforcement du mouvement coopératif dans
    la zone dintervention .

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3.3 Objectifs spécifiques
  •    Afin datteindre ces objectifs, le PIDM a
    réalisé six (6) aménagements correspondants à
    deux options principales daménagements  ce qui
    permettra de suivre et comparer leur viabilités
    techniques, économiques et surtout
    environnementales et retenir celle qui sadapte à
    lutilisation durable des eaux saumâtres de cette
    vallée fossile.
  •     

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a) Option 1
  • Réalisation de trois aménagements irrigués avec
    maîtrise totale de leau autour des forages
    artésiens existants (sauf pour Kizamou où le
    forage a été renouvelé) dans les villages
    initialement retenus
  • Yélou (36,27 ha )
  • Kizamou (13,60 ha)
  • et Dioundou (15 ha)  

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b) Option 2
  • Réalisation de trois aménagements de bas
    fonds irrigués à partir de puisards captant la
    nappe phréatique
  • Sormo (35 ha)
  • Léguéré (15 ha)
  • Angoual Madé (15 ha) en complément des 15 ha de
  • Dioundou

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c) Actions daccompagnement
  • Dautres actions daccompagnement ont été
    réalisées, suivant une approche dutilisation de
    leau à des fins multiples water muti
    purposes 
  • pour faciliter lexploitation des aménagements
  • et répondre aux besoins socio éco des
    bénéficiaires

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  • La construction de la piste Kara Kara Yélou
    Kizamou Léguéré 21 km 
  •  construction de magasins bureaux dans chaque
    village dintervention 
  •  Construction de deux logements de 200 m² chacun
    et dun bureau de 120 m² à Gaya pour la direction
    du projet 
  •   Construction de mini adduction deau potable
    avec des lavoirs et abreuvoirs à Yélou, Kizamou
    et Dioundou 
  • Volet santé humaine comprenant la formation de 2
    secouristes et 2 matrones et la construction
    dune pharmacie villageoise

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c) Objectifs spécifiques (suite)
  • Restauration de locaux scolaires 
  •  Création dune pépinière par village et le
    reboisement sous forme de haies vives autour des
    périmètres aménagés avec la
  • Formation de pépiniéristes villageois 
  •  Alphabétisation et la formation des paysans à
    lorganisation et à la gestion des coopératives
  • Crédit UCA comprenant une paire bufs, une
    charrue et une charrette bovine 

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3.2.3 Composantes du projet
  • Les composantes du projet sont au nombre de 6 
  •  1. Études, contrôle et suivi  gestion du
    projet, études dexécution, contrôle et suivi des
    travaux
  •  2. Travaux daménagement (forages,
    aménagements)
  • 3. Autres infrastructures (magasins/bureaux,
    mini- AEP et les pistes rurales) 
  •  4. Actions daccompagnement  (formation
    coopérative, alphabétisation, réfection des
    écoles, santé, reboisement et la recherche
    agronomique)
  • 5. Appui aux coopératives (intrants agricoles,
    appui au bon fonctionnement des coopératives et
    financement des UCA)
  •  6. Actions non identifiées  action non prévue
    mais qui sont de nature à améliorer la mise en
    uvre du projet 

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3.2.4 Réalisations du projet
17
IV) Zone dintervention4.1 Localisation
18
IV) Zone dintervention4.1 Localisation
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4.2 Cadre physique
  • Le Dallol Maouri vallée dun affluent fossile
    du fleuve Niger qui est située dans la partie
    occidentale du Bassin dIullemmeden.
  • Il est obstrué par des dépôts sableux. Danciens
    chenaux forment le réceptacle des eaux de
    ruissellement.
  •  
  • Le climat est de type soudano sahélien  la P moy
    annuelle varie de 700 mm au nord à 800 mm au sud
    (mai et septembre).
  •  
  • Végétation savane boisée sur plateaux. Elle est
    plus au moins dense dans les vallées avec de
    vastes étendues de rôneraies.

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Contexte hydro -géologique
  • Les principales unités stratigraphiques sont, de
    bas en haut
  • Le Continental Hamadien dépôts fluviaux et
    lacustres consolidés (grès, sables argileux,
    argiles avec intercalations de calcaires)
  • Le Paléocène représenté par des argiles, des
    marnes, des marno-calcaires ou des grès à la
    base 
  • Le Continental Terminal avec trois ensembles
    lithologiques  ( argilo-sableuse à lignite,
    grès argileux et sableux) 
  •   Le quaternaire représenté par des formations
    alluviales.

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Contexte pédologique
  • Les sols sont de type ferrugineux tropicaux à
    texture grossière, très pauvre en éléments
    nutritifs.
  • Il sagit de sol sableux à sablo -limoneux,
    caractérisés par un rapport Carbone sur Azote
    (C/N) très faible.
  • Présence de sols hydromorphe à gley

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Milieu Humain
  • Population département de Gaya 350 000
    habitants
  • soit 23 des habitants de la Région (RGPH de
    2001)
  • Le taux de croissance démographique 3,1
  •  Les agriculteurs sédentaires 90 de la
    population
  • Peuhls nomades pratiquant lélevage transhumant.

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Situation socio-économique
  • Les principales activités agriculture et
    élevage.
  • Activités connexes petit commerce et
    lartisanat.
  • Exploitations familiales parcelles de 0,5 à 1
    hectare.
  •  Les systèmes de cultures se caractérisent
    essentiellement par lassociation mil-niébé (75
    à Yélou, 61 à Kizamou)
  •  Le sorgho, manioc, patate douce et maïs
    fourrager cultures marginales.  
  • Le riz et la canne à sucre sont des cultures de
    rentes.
  • La culture attelée est une pratique assez
    répandue dans la zone
  • Zone de transhumance entre le nord du Niger et le
    sud

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V) Cas de lAHA de Yelou
  • A) DESCRIPTION DU SITE
  • A1) Milieu physique
  • Sol  
  • Sols de type ferrugineux tropicaux
  • Texture moyenne sablo limoneuse, avec une
    faible teneur en m.o, en N, et en phosphore
    assimilable
  • Sols sont légèrement alcalins avec un PH de
    lordre de 7,5.
  • Le Complexe absorbant essentiellement composé de
    Ca et de Mg, le Na venant en troisième position
  • Le taux de sodium augmente avec la profondeur
  • Bonne aptitude pour la polyculture

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Composition du complexe absorbant à Yelou
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  • Leau
  • Un forage artésien dune profondeur de 131 m qui
    débite 40 l/s.
  • Leau est bicarbonatée sodique, t moyenne est
    32,6C, avec un PH moyen de 7,5 et une CE de 829
    ?s/cm.
  • Eau légèrement salée, de couleur claire, mais
    avec une odeur désagréable commune aux eaux
    fossiles.
  • Teneur en sodium relativement élevée de 6,39
    méq/l.
  •   La minéralisation totale est de 530,56 mg/l
  • Le SAR (Sodium Adsorption Ratio) est de 7,56,
    ce qui classe les eaux dans la catégorie C3S1
     Low Sodium Hazard and High Salinity Hazard 
  • Lutilisation de ces eaux pour lirrigation
    nécessitera donc un excellent drainage et des
    cultures tolérantes aux sels.

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  • Une tendance générale à la hausse de la surface
    piézométrique détiage de 1991 à 2001

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  • Lévolution des réserves dynamiques de la nappe
    alluviale du Bas-dallol Maouri à Yelou

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  • A2) Milieu biologique
  •  
  • q       Flore
  • Avant la réalisation du site dextension
  • manguiers dessence locale sur 23,81 ha
    alimentés par les eaux de pluie en SH et par la
    frange capillaire en SS.
  • dautres arbustes dont les plus importants, sur
    le plan écologique, sont constitués de quelques
    pieds de rôniers, de palmiers doum et dherbacées
    locales.
  • Lextension du site sest traduite par la
    destruction du couvert arboré sur 23,81 ha.

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  • Faune
  • Oiseaux, reptiles (serpents), .
  • Matière végétale nécessaire à lalimentation des
    animaux domestiques.
  • Il servait également de biotope pour une
    biocénose très diversifiée, particulièrement dans
    les parties basses qui sont proches de lexutoire
    des eaux de ruissellement ou de drainage.

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  • A3) Milieu humain
  • Terres de jachères et champs dunaires servent de
    pâturage pour les troupeaux (bovins, ovins,
    caprins).
  • La réalisation de laménagement (zone
    dextension) naffecte pas significativement
    les terres de pâturage.
  • Par contre, il limite laccès à leau aux
    animaux.

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  •   B) LES COMPOSANTES DE LAMENAGEMENT
  •  Une superficie net aménagée de 36,27 ha
    totalisant 146 parcelles.
  • Le périmètre est subdivisé en deux blocs
    comprenant 
  •  Bloc N1 de 12,45 ha réhabilitation dun
    ancien périmètre
  • Forage artésien existant de 131 mètres, débitait
    40 l/s
  • Un bassin de stockage N1 de de 360 m3 deau 
  • Un canal principal dune longueur de 423 mètres
  • canaux secondaires de 1483 mètres de long

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  • Bloc N2 de 23,81 ha extension
  • deuxième forage artésien de 131 mètres débitant
    en moyenne 40 l/s 
  • un bassin de stockage N2 avec une capacité de
    stockage de 900 m3 deau 
  • un canal principal bétonné dune longueur de 348
    mètres
  • 6 canaux secondaires en béton de 2488 mètres de
    long

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C1 Activités sources dimpacts
  • En phase de construction 
  • 1.    Le surfaçage des parcelles de
    production 
  • 2. Le déssouchage-surfaçage de lemprise des
    canaux dirrigation et pistes 
  • 3.   La réalisation des canaux principaux et
    secondaires 
  • 4.  La réalisation des pistes
    dexploitation 
  • 5. La réalisation des drains de parcelles et
    colatures principales 
  • 6.   La réalisation de haie vive 
  • 7.   La réalisation dune clôture barbelée
    soutenue avec des lattes de palmiers rôniers 

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C1 Activités sources dimpacts ( suite)
  • En phase dexploitation 
  • Activités sources dimpacts négatifs 
  • 8.      Le pompage de la nappe artésienne
    du Continental Hamadien 
  • 9.      La gestion de leau à la
    ressource 
  • 10.     La mise en culture de nouvelles
    superficies extension de 23,81 ha) 
  • 11.     La pratique de lirrigation et du
    drainage 
  • 12.     La taille de laménagement 
  • 13.     La réinfiltration des eaux du continental
    Hamadien 
  • 14.     Lusage des agrochimiques ( engrais NPK ,
    urée et pesticides) 
  • 15.     Lambiguïté sur la tenure des sols

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C1 Activités sources dimpacts ( suite)
  • En phase dexploitation 
  • Activités sources dimpacts positifs 
  • 16.  Le crédit Unités de culture attelée
    (UCA) charrues 
  •      17. Le crédit charrettes 
  •      18. Le Crédit embouche ovine pour les
    femmes 
  •       19. Lutilisation de leau à des fins
    multiples (abreuvoirs, lavoirs, AEP etc)
  •       20. Appui zootechnique (santé animale) 
  •     21. Appui à la lutte contre la salinisation à
    travers des actions de recherche
    développement 
  •       22. La réalisation décoles 
  •      23. La réalisation de case de santé 
  •      24. Lamélioration de la production et du
    revenu des producteurs 
  • 25. La diversification de la production
  • 26. Le renforcement des capacités des
    producteurs et de leurs coopératives

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  • C2) Les composantes du milieu naturel affecté
  • Les composantes du milieu naturel affectées par
    ces activités sont 
  •  q   Le milieu physique, à travers le sol et
    leau 
  • q  Le milieu biologique faune et flore
  • Ø       Environ 2381 manguiers et goyaviers ont
    été détruits pour réaliser le bloc N2 sur les
    23,81 ha
  • q  Le milieu humain  santé, sécurité
    dexploitation, activités socio économiques ect
    )

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  • D) EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET
    SOCIAUX
  • D1) Impacts positifs
  • q    Sur le milieu physique
  •  
  • Le crédit Unités de culture attelée (UCA)
    charrues et charrettes 
  •  
  • Généralisation des opérations de labour à la
    quasi totalité des superficies de Yelou et
    Kizamou 
  • Impact considérable sur lamélioration de la
    structure des sols qui facilite le circulation
    verticale des eaux dirrigation.
  • De plus, les charrettes, ont facilité
    lamendement des sols 
  • Amélioration substantielle de la capacité de
    stockage des eaux
  • Limitation du phénomène de salinisation
  • La quasi totalité des terres salées a été
    ainsi récupérée
  • et la gestion de leau est bien adaptée à la
    texture sableuse à sablo limoneuse des sols.

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La réalisation des drains de parcelles et
colatures principales 
  • A Yelou, le réseau de colature permet une
    évacuation satisfaisante des eaux de pluies
  • Action de lessivage sur les sels des sols
    superficiels
  • contribue à la lutte contre la salinisation des
    terres
  • Par contre à Kizamou, les terres situées en basse
    topographie - séquence sont mal drainées

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La réalisation de haie vive 
  • protection des AHA contre la divagation des
    animaux
  • Restauration de la flore et de la faune
  • Atténue la déforestation induite par la
    réalisation des AHA
  • Gîtes (biocénose) appropriés pour reloger les
    éléments de la faune dont les habitats naturels
    ont été perturbés.
  • Atténue, dans une certaine mesure, les effets
    dépresseurs liés aux vents chauds

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Appui à la lutte contre la salinisation à travers
des actions de recherche développement 
  • Les tests de lutte contre la salinisation
    conduits par lINRAN montre bien que lamendement
    de la matière organique donne des résultats
    presque aussi satisfaisants que ceux obtenus par
    le gypse.
  • A Yelou comme à kizamou, lamendement en fumure
    organique a permis de récupérer en deux ans
    toutes les superficies dégradées par le sel avec
    des rendements satisfaisants.

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Sur le milieu biologique
  • Appui zootechnique et sanitaire (santé animale) 
  • Le projet a contribué à laccroissement du
    cheptel dans la zone dintervention
  • promotion de la culture attelée (près de 500
    têtes de bovins)
  • crédit aux femmes pour lembouche ovine (plus de
    1000 ovins en rotation)
  • Amélioration de la santé du cheptel et des
    revenus des populations, en particulier les
    femmes.
  • renforcement des capacités dun auto
    encadrement de 24 jeunes scolarisés (6 villages)
  • formation dauxiliaires para vétérinaires et
    dotation en équipement minimum

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Sur le milieu biologique (suite)
  • Abreuvoirs
  • La réalisation dun abreuvoir à Yelou a permis de
    compenser les limitations daccès à la ressource
    eau causées par la réalisation de laménagement
  • et favorise le développement de lélevage.
  • Elle peut cependant entraîner le surpâturage dans
    les environs immédiats du point deau.

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Sur le milieu humain
  • Lutilisation de leau à des fins
    multiples (abreuvoirs, lavoirs, AEP etc)
  • La réalisation dabreuvoir à Yelou favorisera
    probablement le développement de lélevage
    (importante source de revenus monétaires, en
    particulier pour les femmes)
  • La réalisation dun lavoir permet aux populations
    de faire leur linge  évitant ainsi de polluer
    les eaux des canaux dirrigation
  • La réalisation dun mini réseau dAEP munie
    dune borne fontaine à Yelou contribue à
    améliorer la santé des populations.
  • La mise en place dun comité villageois de
    gestion des AEP et infrastructures connexes à
    Yelou (idem pour Kizamou) a permis de renforcer
    leur capacité à assurer la gestion des
    infrastructures ainsi que leur pérennité

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Lamélioration de la production et du revenu des
producteurs
  • La maîtrise de leau et le niveau
    dintensification de Yelou ont permis daméliorer
    la productivité et daccroître la production
    globale des irriguants ainsi que leurs revenus.
  • amélioration de la sécurité alimentaire
  • réduction de la pauvreté et un meilleur accès aux
    soins de santé.

46
La diversification de la production
  • La réalisation de lAHA de Yelou a permis aux
    agriculteurs de
  • diversifier leur production ( patate, maïs, canne
    à sucre), leur permettant ainsi
  • daméliorer leurs revenus (cultures de rente)
  • et dassurer la sécurité alimentaire de leurs
    familles

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La lutte contre la salinisation par lamendement
à la matière organique 
  • amélioration du revenus des irriguants exploitant
    les parcelles récupérées,
  • amélioration de la production globale et de la
    rentabilité globale de lensemble des
    aménagements de Yelou et Kizamou.
  • Récupération et recyclage des fonds de crédit
    UCA et charrette

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Impacts sur le milieu humain (suite)
  • La réalisation décoles (deux classes à Sormo)et
    de case de santé (une à Léguéré  et une à Sormo)
  • Le crédit Unités de culture attelée (UCA)
    charrues  et charrettes
  • Par la réduction des charges quil induit,
    limpact cumulatif de cet ensemble déquipement
    améliore globalement le compte dexploitation des
    producteurs.
  • Le Crédit embouche ovine pour les
    femmes  actions non identifiées 
  • a permis daméliorer les revenus des femmes de
    Yelou.
  • Ligne de crédit de 25 050 000 FCFA au
    profit de 835 femmes dans lensemble de la zone
    dintervention du PIDM.

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D2) Impacts négatifs
  • La taille de laménagement et le lutilisation de
    la nappe artésienne du Continental Hamadien 
  • Lutilisation à grande échelle des eaux saumâtres
    du CH
  • Salinisation progressive des sols de surface,
    mais aussi de la nappe alluviale sub
    affleurante du quaternaire.
  • Ces impacts déborderont très probablement la
    superficie de laménagement pour toucher dautres
    parcelles individuelles avoisinantes.

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  • La gestion de leau à la ressource 
  • Pertes importantes deau à la ressource
  • La réinfiltration de ces eaux accélère le
    processus de salinisation des sols de surface et
    des nappes alluviales sous jacentes
  • Une réduction à long terme des superficies mises
    en valeur et des rendements
  • Une réduction à long terme du couvert arboré,
    même en dehors de lemprise du périmètre

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  • La gestion de leau à la ressource (suite)
  • La pression de sortie ainsi que le débit des
    forages artésiens qui coulent depuis une
    trentaine dannées sont en baisse
  • La contamination progressive en sels des eaux
    presque douces du quaternaire (pourtant
    accessible à moindre frais) peut les rendre
    impropre (à long terme) à la consommation humaine
  • Dautres facteurs externes répercussions
    négatives dues au péril fécal.
  • suivre régulièrement les normes bactériologiques,
  • tester des latrines à doubles fosses
    (subventionnées)
  • entreprendre des campagnes de sensibilisation sur
    les radios rurales de proximité ainsi que dans
    les écoles

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  • La pratique de lirrigation et du drainage  et la
    réinfiltration des eaux du continental Hamadien 
  • La pratique de lirrigation à Yelou risque de
    faire remonter même à moyen terme le niveau de la
    nappe alluviale (NS à 1 mètre de profondeur),
    réduisant ainsi les possibilités de drainage
    vertical des eaux dirrigation salées.
  • Les impacts synergiques dune telle pratique
    pourront intéresser une aire bien plus grande que
    la surface de laménagement, et compromettre
    ainsi des parcelles de petite irrigation
    avoisinantes.

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  • La mise en culture de nouvelles surfaces
    (extension de 23,81 ha)
  • Destruction denviron 2381 arbres fruitiers (
    goyaviers et/ou manguiers)
  • Réduction des revenus des producteurs touchés
    sans compensation préalable
  • Réduction de la flore arborée et arbustive  
    environ 600 arbres dessence locale détruits 
  • Réduction de 23,81 ha sur les aires de pâturage 
  • Réduction de la faune sauvage  les couleuvres et
    les serpents cracheurs
  • Limpact sur les oiseaux migrateurs semble être
    négligeable compte tenu de la présence des canaux
    et autres zones dépressionnaires qui sont
    toujours en eau.

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  • Le dessouchage - surfaçage de lemprise des
    canaux dirrigation, pistes et autre ouvrages (
    bassins de stockage)
  • Réduction de la flore arborée, arbustive et
    herbacée  environ 150 arbres dessence locale
    (rôniers et palmiers doum étant les plus
    importants) détruits
  • Réduction de la faune sauvage

55
  • La réalisation des canaux principaux et
    secondaires et autres
  • Les pertes de superficies induites par la
    réalisation des CP et CS environ 2 ha, soit
    environ 5,5 de la superficie totale
  • Dégradation de la flore arborée (50 arbres et
    arbustes dessences locales) et herbacée
    (léquivalent de 2ha de pâturage)
  • Réduction de la faune sauvage 
  • Réduction de la production globale du périmètre
    et de la rentabilité financière de laménagement,
    ainsi que du bien-être global des producteurs

56
  • La réalisation des canaux principaux et
    secondaires (suite)
  • Fuites deau liées à la détérioration rapide des
    joints de dilation et de construction, entraînant
    une perte deau et une augmentation de la
    salinisation des sols en surface 
  • Développement dalgues dans les canaux principaux
    et secondaires, servant ainsi de support aux
    vecteurs de la bilharziose et paludisme 
  • Les hauteurs importantes de chute peuvent être
    préjudiciable pour la santé humaine à travers
    notamment des risques de chute pour les
    enfants 

57
  • La réalisation dune clôture barbelée soutenue
    avec des lattes de rôniers 
  • La réalisation de cette clôture se traduit par la
    destruction denviron 1446 fourches de rôniers de
    2 mètres chacune  environ 280 rôniers
  • De plus, si la clôture empêche lintrusion des
    animaux en préservant ainsi les récoltes, sa
    présence limite cependant laccès aux ressources
    naturelles (eaux et terres de pâturage)

58
  • Lusage des agrochimiques (engrais NPK , urée et
    pesticides)
  • La pratique actuelle les producteurs utilisent
    peu de fumure minérale (1296 en 20003 - 2004)
    quils compensent avec la matière organique  2,6
    tonnes / ha  à Yelou (idem pour Kizamou).  

59
  • Lambiguïté sur la tenure des sols
  • Aucune mesure de sauvegarde sociale na été
    enclenchée pour compenser les pertes de terres
    subies par les anciens propriétaires
  • ou pour assurer la réinstallation involontaire
    des anciens exploitants (propriétaires ou
    usufruitiers).

60
Conclusion
61
  • Les périmètres de bas fonds sont viables sur le
    plan environnemental, malgré les superficies
    relativement importantes qui ont été aménagées.
  • Fractionnement dans lespace qui ramène au cas de
    la petite irrigation.
  • De plus, les eaux de la nappe alluviale du
    continental terminal qui sont utilisées sont peu
    minéralisée ( classe C2S1)

62
  • Les périmètres alimentés par forages artésiens
    font déjà apparaître des problèmes de
    salinisation.
  • A Kizamou, lampleur du phénomène correspond à
    une superficie affectée de lordre de 15 à 25 
    des terres aménagées
  • Remontée progressive de la nappe alluviale au
    rythme de 20 cm par an
  • On constate donc, que la réinfiltration des eaux
    salées pourra à long terme rehausser la nappe
    alluviale et accroître la salinité des eaux et
    des sols de surface.

63
  • Les aménagements réalisés ont permis daméliorer
    la productivité et les revenus agricoles des
    producteurs (hors amortissement des
    infrastructures), en témoignent les comptes
    dexploitation des producteurs des différents
    périmètres (2 268 000 FCFA/ha à Yelou).
    Toutefois, compte tenu de la fragilité des
    systèmes acquières qui sont en exploitation, il
    conviendrait de leur conférer la même valeur que
    toute autre ressource rare.

64
  • Un enseignement majeur que lon pourrait tirer de
    cette expérience, est que la réalisation
    daménagement hydro agricoles dune superficie
    supérieure ou égale à dix hectares nécessitera
    une EIE approfondie qui devra commencer dès le
    stade de lidentification du projet (le plutôt
    possible), quils captent les nappes superficiels
    ( Quaternaire, Continental Terminal) ou
    profondes (Continental Hamadien). Cette EIE
    approfondie interviendra à tous les stades de la
    planification du projet.

65
  • Les micro aménagements ( petites
    exploitations individuelles ou collectives) de
    petite irrigation sont plus viables et devraient
    être développés en priorité, à partir de petits
    forages captant la nappe alluviale peu
    minéralisée  les eaux du Continental Hamadien
    pouvant alors être avantageusement valorisées
    pour lalimentation en eau potable et
    labreuvement du bétail. Cette nappe du
    Continental Hamadien pourra constituer des
    réserves pour les générations futures.

66
  • Lexpérience de la capitalisation fort
    enrichissante des résultats du PIDM montre que si
    lon veut assurer une gestion harmonieuse et
    durable des ressources fragiles en eau et sol
    dans la zone des dallols Maouri et Fogha, il
    pourrait savérer utile daller vers la création
    dune Agence chargée de la gestion écosystèmes de
    ces dallols. Elle prendra en charge la gestion
    des nappes souterraines et eaux de surface, la
    gestion des sols et des autres ressources
    associées telles que la flore et la faune.

67
Recommandations
  • Il semble nécessaire de procéder à une EIE
    régionale à léchelle des Dallols Maouri et Fogha
    pour évaluer limpact cumulatif des différents
    projets intervenant dans la zone 
  • Les réseaux dassainissement de Kizamou et Yelou
    mériteraient dêtre améliorés (approfondissement
    à 0,50 m et examen de litinéraire de la colature
    principale de Kizamou pour mieux drainer les
    terres situées en basse topo séquence) 

68
Recommandations
  • Entreprendre le suivi de la conductivité
    électrique (CE) des eaux de drainage à Yelou et
    Kizamou, ainsi que la qualité physico chimique
    des eaux et des sols sous irrigation, y inclus
    les oligo éléments (fer, mercure, plomb etc ).
    Ce suivi permettra de vérifier régulièrement que
    le seuil de tolérance des cultures nest pas en
    train dêtre atteint ou dépassé.
  • Le suivi de lévolution du SAR est également
    nécessaire, car les fortes reprises évaporatoires
    des eaux de la nappe alluviales et la
    transpiration des plantes peuvent saccompagner
    de précipitations de carbonates ( lorsque la
    solution du sol se concentre), modifiant ainsi la
    concentration relative des ions sodium et donc le
    SAR

69
Recommandations
  • Placer des vannes à forte pression pour bloquer
    les débits des forages à Yelou et Kizamou en fin
    dirrigation 
  • Renforcer le suivi de la qualité physico
    chimique des eaux et des sols par des analyses
    bactériologiques complémentaires afin de suivre
    limpact éventuel des déchets dorigine humaine
    et animale sur la qualité des eaux des nappes
    souterraines (notamment sub-affleurante)  

70
  • Je vous remercie
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