Rappels sur la monnaie, la politique montaire et les rgimes de change - PowerPoint PPT Presentation

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Rappels sur la monnaie, la politique montaire et les rgimes de change

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Actif liquide : mobilisable imm diatement, sans co t, changeable contre ... Monsieur X, elle l'inscrit son actif et comme elle lui ouvre un compte sur ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Rappels sur la monnaie, la politique montaire et les rgimes de change


1
Rappels sur la monnaie, la politique monétaire et
les régimes de change
2
Bibliographie
  • Michael Burda et Charles Wyplosz, Macroéconomie.
    A léchelle européenne, de Boeck, 4è édition,
    2006.
  • Richard Baldwin et Charles Wyplosz, The economics
    of European Integration , McGraw-Hill, 2è
    édition, 2006.
  • Frederic Mishkin, Monnaie, banques et marchés
    financiers, Pearson éducation, 2004.
  • Pascal Riché et Charles Wyplosz, Lunion
    monétaire de lEurope, Points Seuil, 1993.

3
La monnaie  agrégats et bilans des banques
  • Fonctions  Unité de compte, réserve de valeur,
    moyen de paiement.
  • Evite la double coïncidence des besoins.
  • Actif liquide  mobilisable immédiatement, sans
    coût, échangeable contre nimporte quel autre
    bien.
  • Cours légal  tout le monde est obligé daccepter
    la monnaie officielle en règlement des
    transactions.
  • Les différentes définitions de la monnaient
    correspondent aux agrégats monétaires, du plus
    liquide au moins liquide
  • monnaie fiduciaire  billets et pièces en
    circulation,
  • monnaie scripturale  argent sur les comptes
    bancaires des agents.
  • dépôts bancaires à vue
  • dépôts à terme (livrets bancaires et dépargne)
  • autres placements à terme (bons, SICAV) dépôts
    en devise étrangère
  • Etc.

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Quantité de monnaie et taux dintérêt
  • Marché monétaire
  • Offre et demande de financement (de monnaie)
  • Le prix de la monnaie est le taux dintérêt
  • Il augmente avec la demande de monnaie
  • et baisse avec loffre de monnaie

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Qui crée la monnaie ?
  • Les banques commerciales sous le contrôle de la
    Banque Centrale (système hiérarchisé).
  • Crédit  création de monnaie. Remboursement du
    crédit destruction de monnaie.
  • limite au montant de crédit que peuvent accorder
    les banques commerciales  les banques ont des
    dépôts et il faut quelles puissent faire face
    aux demandes de retrait. Donc il y a
    naturellement un rapport crédit/depôts, réserves
    qui devrait sinstaurer.
  • La BC intervient pour influencer cette limite
    naturelle.
  • Lorsquelles ont besoin demprunter (prêts,
    demandes de retrait), les banques commerciales
    vont sur le marché monétaire (marché
    interbancaire) et expriment une demande de
    refinancement.
  • La BC peut alors agir
  • en fixant le taux de refinancement, i.e. le taux
    dintérêt de base, politique de guichet
  • ou en jouant sur les quantités de refinancement
    offertes (politique dopen market) pour faire
    varier le prix.
  • les deux pratiques aboutissent au même résultat.

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La politique de la Banque Centrale
  • La BC régule la quantité de monnaie en
    circulation.
  • Si la BC fixe un taux de refinancement élevé ?
    les banques répercutent ce taux sur leurs propres
    taux dintérêt créditeurs ? cela décourage les
    éventuels emprunteurs ? donc cela réduit le
    volume du crédit
  • la demande de financement des banques est une
    fonction décroissante du taux dintérêt monétaire
  • La BC est dans une position unique sur le marché
    monétaire puisquelle a le monopole de lémission
    de monnaie. Elle peut en créer (et en détruire)
    autant quelle veut.

7
Création monétaire et bilans bancaires
  • La quantité de monnaie en circulation se voit
    dans le bilan des banques commerciales et de la
    BC.
  • Bilan de la Banque Centrale

Offre de monnaie MS
8
Bilan dune banque commerciale
Somme totale des actifs des banques somme
totale des passifs des banques masse monétaire
qui est un multiple de la base monétaire.
9
Base et masse monétaire
  • La masse monétaire monnaie fiduciaire monnaie
    scripturale
  • monnaie fiduciaire billets et pièces en
    circulation, créée par la Banque Centrale base
    monétaire
  • Monnaie scripturale ensemble des dépots
    bancaires (ou crédits bancaires) créée par les
    banques commerciales
  • Masse monétaire base monétaire monnaie
    scripturale
  • Masse monétaire quantité de monnaie créée par BC
    quantité de monnaie créée par les banques
    commerciales

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La création monétaire
  • La masse monétaire en circulation est un multiple
    de la base monétaire. Donc la BC peut influencer
    les variations de la masse monétaire en jouant
    sur la base monétaire.
  • Pourquoi dit-on quune banque commerciale crée de
    la monnaie ? Quand elle accorde un prêt à
    Monsieur X, elle linscrit à son actif et comme
    elle lui ouvre un compte sur lequel il dispose de
    son argent, cela accroît à la fois lactif et le
    passif de la banque, donc le montant de la
    monnaie scripturale en circulation.
  • Ensuite Monsieur X va faire des dépenses et les
    gens avec qui il fait des transactions ont des
    comptes dans dautres banques si bien que les
    bilans de ces autres banques varient aussi.

11
Création monétaire et inflation
  • Le montant de la monnaie en circulation influence
    le niveau des prix (linflation). Sil y a trop
    de monnaie en circulation par rapport aux biens,
    la demande solvable de biens dépasse loffre,
    donc les prix des biens vont augmenter.
    Inflation. Ce qui, en passant, réduit le pouvoir
    dachat de la monnaie.
  • Cest justement pour éviter linflation que la BC
    intervient sur le marché monétaire pour empêcher
    que les banques commerciales ne créent trop de
    monnaie par leurs crédits. La BC est donc chargée
    dassurer la rareté adéquate de la monnaie.

12
Taux dinflation et indice du niveau des prix
  • Niveau général des prix à lannée t P t
  • Taux de croissance du niveau général des prix
    entre t et (t1) taux dinflation ( P t1 - P
    t ) / P t
  • T année de base P t 100
  • Indice des prix à lannée t1 P t1
  • Si entre t et t1 le taux dinflation est de 3,
    les prix ont augmenté en moyenne de 3
  • alors lindice du niveau général des prix en t1
    par rapport à t P t1 est de 103.

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MV PY équation quantitative de la monnaie
  • M masse monétaire en circulation
  • V vitesse de circulation de la monnaie
  • P niveau général des prix
  • Y volume des transactions réalisées au cours
    dune période donnée (exemple un an)
  • Equation comptable (toujours vraie)
  • V est un paramètre institutionnel
  • Donc M ? gt P ? si Y reste constant

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MV PY
  • Lorsque la quantité de monnaie augmente M ?
  • La demande de biens augmente
  • Soit les capacités de production de léconomie
    sont saturées (plein-emploi), et le niveau des
    prix augmente P ?
  • Soit les entreprises ont des capacités de
    production excédentaires (sous-emploi) et loffre
    de biens va augmenter Y ?

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un objectif - un instrument
  • Lorsque la BC se fixe un objectif de croissance
    de la masse monétaire, elle laisse varier le taux
    dintérêt qui est alors un instrument de la
    politique monétaire.
  • En revanche, si la BC avait un objectif de taux
    dintérêt (ex elle voulait faire baisser les taux
    dintérêt pour stimuler linvestissement et la
    consommation), il faudrait quelle fasse varier
    les quantités de monnaie centrale offertes de
    manière adéquate  cest la masse monétaire
    offerte qui serait alors linstrument.
  • On ne peut donc pas avoir deux objectifs à la
    fois  taux dintérêt et masse monétaire en
    circulation.

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Régimes de change
  • Régime de taux de change fixe 1 e (exemple
    e5, 1 5 )
  • la banque centrale intervient sur le marché des
    devises pour soutenir la parité de la monnaie
  • Elle achète des en vendant ses réserves en
    devises () quand pression à la baisse de l
  • Elle vend des en achetant des devises () quand
    pression à la hausse de l .
  • Régime de change flexible (flottant) le taux de
    change sétablit librement en fonction de loffre
    et de la demande de monnaie nationale, sur le
    marché des devises.

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Economie ouverte et taux de change
  • Échanges commerciaux avec lextérieur
  • Une importation crée une offre de la devise
    nationale
  • Une exportation crée une demande de la devise
    nationale
  • Marché des devises
  • Le taux de change est le prix de la devise
    nationale,
  • Il baisse quand loffre augmente importations ou
    sortie de capitaux vers létranger
  • Il augmente quand la demande augmente
    exportations ou entrée de capitaux étrangers

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Mouvements de capitaux
  • Afflux de capitaux étrangers
  • Investissements directs étrangers (prise de
    participation dans des entreprises locales)
    long terme
  • Flux de capitaux spéculatifs achat de titres
    libellés en devise locale court terme
  • Donnent lieu à une demande de devise nationale
  • Sorties de capitaux étrangers
  • vente de titres libellés en devise locale
  • Rapatriement des profits des firmes étrangères
    implantées dans le pays

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Rappels macroéconomie en économie ouverte
  • Comportements des agents
  • Ménages C(Y, M/P) et S(Y-T-C, r)
  • Entreprises I(r, Y)
  • Etat G niveau des dépenses budgétaires
  • Banque centrale MS
  • Reste du Monde X(Y et e) et Z(Y et e)
  • Demande globale Yd C I G (X Z) demande
    de produits nationaux
  • Offre globale Ys (P)
  • Y revenu national niveau dequilibre
  • (X Z) solde de la balance commerciale

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ménages
  • Revenu Y
  • Paient des impôts T
  • Revenu disponible Y-T
  • Consommer une quantité C
  • Épargner quantité S
  • Y-T C S
  • C(Y-T)
  • S(Y-T-C, r)

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entreprises
  • Investissent I(r, Ya)
  • Ya revenu anticipé
  • r taux dintérêt réel taux dintérêt nominal
    (i) et le taux dinflation

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Commerce extérieur
  • Exportations X (Y et e)
  • et importations Z (Y et e)

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Notations
  • C consommation
  • S épargne
  • I investissement
  • G dépenses publiques
  • T taxes (recettes fiscales)
  • MS /P offre réelle de monnaie
  • P niveau général des prix
  • X exportations françaises
  • Z importations françaises
  • e taux de change nominal 1 e
  • q e.P/P taux de change réel
  • W niveau général des salaires nominaux
  • W/P niveau général des salaires réels

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Les politiques conjoncturelles
  • Long terme (tendance)/ court terme (fluctuations)
  • Politiques de long terme politiques
    structurelles (éducation, investissement, RD,
    réglementation du marché du travail, etc.)
  • Politiques de court terme politiques
    conjoncturelles, de stabilisation
  • Politique monétaire
  • Politique budgétaire
  • Politiques de relance en période de récession

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Tendance, fluctuations et stabilisation
PIB réel en Milliards d' de 1995
26
La politique monétaire expansionniste (relance)
  • Mécanismes
  • MS ? gt r ?gt I ? gt Yd ? sil y a des capacités
    de production inemployées
  • MS ? gt P ? gt (W/P) ? gt emploi ? gt YS? si les
    salaires nominaux sont rigides et sil y a des
    capacités de production inemployées.
  • ? Relance de lactivité économique.
  • Les valeurs déquilibre
  • Y (MS/P, G) et r(M/P, G)
  • -

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Demande de travail des entreprises
  • La décision dembaucher un travailleur
    supplémentaire depend du calcul fait par
    lentreprise comparaison entre la productivité
    du salarié et son salaire réel (son cout)
  • Si le salaire réel est inférieur à la
    productivité du travailleur, il est profitable de
    lembaucher,
  • Si le salaire réel est supérieur à la
    productivité du travailleur, il nest pas
    profitable de lembaucher.
  • Donc quand le salaire réel diminue, lentreprise
    augmente sa demande de travail.

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La politique monétaire en éco ouverte
  • Principe MS ? gt0 gt r ? gt I ? gt YD ?
  • Mais quand les capitaux circulent librement,
    principe dégalisation des taux dintérêt,
     parité des taux dintérêt  les capitaux (très
    mobiles) se dirigent là où ils sont le mieux
    rémunérés, c-à-d vers les taux dintérêt réels
    les plus élevés.
  • MS ? gt r ? gt fuite des capitaux gt pression à
    la dévalorisation du taux de change.
  • Changes flexibles e ? gt (X-Z) ? gt entrées de
    capitaux gt MS ? leffet de la politique de
    relance monétaire est renforcé en régime de taux
    de change flexible. Politique monétaire très
    efficace.
  • En régime de changes fixes pression à baisse de
    e, la Banque Centrale intervient en achetant des
    euros avec ses dollarsgt baisse des réserves de
    change baisse de la base monétaire gt MS ?
    (politique monétaire monétaire restrictive)
  • gt en régime de changes fixes, Politique
    monétaire inefficace.

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La politique budgétaire
  • G ? le gouvernement doit emprunter de largent
    pour financer une partie de ces dépenses
  • il émet des bons du Trésor (obligation dEtat),
    qui rapporte un taux dintérêt réel r.
  • La demande de financement de lEtat fait
    augmenter le taux dintérêt (effet déviction
    lEtat évince les investisseurs privés les
    entreprises privées).
  • Autre canal G ? gt YD ? car G est un élément de
    la demande. Comme le volume des transactions
    augmente, la demande de monnaie nécessaire
    augmente, donc le taux dintérêt augmente.

30
La politique budgétaire - suite
  • G ? gt YD ? car G est un élément de la demande.
    Ys (loffre globale) ? sil y a des capacités de
    production inexploitées.
  • Relance de lactivité économique.

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La politique budgétaire en économie ouverte
  • G ? gt r ? gt entrée de capitaux étrangers gt
    pression à la hausse de e.
  • Mais aussi G ? gt Y ? gt (X-Z) ? gt pression à la
    baisse de e.
  • Si le premier effet est plus important (liberté
    des mouvements de capitaux) pression à la hausse
    de e
  • En changes flexibles la monnaie sapprécie, le
    déficit commercial se creuse gtY?. La politique
    est inefficace.
  • En changes fixes La BC doit vendre des euros,
    donc augmentation des réserves de changegt
    expansion monétaire gt Y ?. La politique
    budgétaire est très efficace.
  • Mais la politique budgétaire a ses propres
    problèmes
  • Lenteur,
  • Démagogie
  • Accumulation de la dette publique effet boule
    de neige

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Résumé régimes de change et efficacité de la
politique économique à court terme
  • Taux de change fixe
  • politique monétaire inefficace
  • La politique budgétaire est très efficace
  • Taux de change flexible
  • la politique budgétaire est inefficace
  • le taux de change neutralise les effets de la
    politique budgétaire
  • La politique monétaire est très efficace

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Le triangle d'incompatibilité de Mundell
  • Le triangle d'incompatibilité de Mundell est un
    sous-produit du modèle Mundell-Fleming.
  • Pour un pays, l'insertion dans un régime de
    changes fixes, avec une libre circulation des
    capitaux, conduit à la perte de sa souveraineté
    monétaire (sauf s'il s'agit du pays leader de la
    zone).
  • de manière plus générale, risque de
    déstabilisation des systèmes de changes quasi-
    fixes par les marchés financiers.

34
La trilogie impossible- suite
35
La trilogie impossible - suite
  • Libre circulation des capitaux sans contrôle des
    changes
  • taux de change fixe  stabilité du taux de change
    nominal
  • souveraineté monétaire (choisir MS ) possibilité
    démettre de la monnaie et de conduire une
    politique monétaire de stabilisation
    conjoncturelle.
  • - autonomie de la politique monétaire capacité
    pour un Etat de régler l'évolution de sa masse
    monétaire et le niveau de ses taux d'intérêt en
    fonction de ses objectifs de politique économique
    (croissance réelle de l'économie, lutte contre le
    chômage, contrôle de l'inflation, taux de change).

36
Pourquoi libérer les capitaux?
  • La liberté de circulation des capitaux, c'est la
    possibilité pour les capitaux financiers de se
    déplacer sans contrôle des changes.
  • Elle est effective dans lUE depuis la
    disparition du contrôle des changes le 1er
    juillet 1990.
  • un marché unique dans lequel le capital hésite à
    circuler aurait été ridicule.
  • Un investisseur hésite toujours à placer son
    argent dans un pays lorsquil na pas la
    certitude de pouvoir rapatrier ses fonds.
  • Les fonds ne sont pas alloués dans les projets
    les plus efficaces.
  • Un pays en pleine croissance ne peut pas
    emprunter pour  lisser  sa consommation.

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Echec dune politique monétaire restrictive
  • Exemple la BC veut réduire la croissance de la
    quantité de monnaie en circulation
  • pour réduire linflation, ou décourager la
    demande en période de surchauffe.
  • Elle réduit son offre de monnaie - élève ses taux
    directeurs
  • ? les taux dintérêt augmentent puisque largent
    devient plus rare, donc plus cher.
  • ? Résultat  afflux de capitaux étrangers
  • soit par placement des agents étrangers (fonds de
    pension compagnies dassurance internationales)
    qui voient leur argent mieux rémunéré
  • soit par emprunt des agents nationaux auprès des
    banques étrangères.

38
suite
  • Or les afflux de capitaux étrangers signifient
    une demande de monnaie nationale accrue, donc une
    pression à la hausse du taux de change,
  • comme on est en taux de change fixe, la BC défend
    la parité de la monnaie en vendant des et en
    achetant des ,
  • et la masse monétaire augmente tout de même du
    fait de la contrepartie réserves étrangères dans
    le bilan de la Banque Centrale.
  • Les réserves étrangères ont remplacé les bons du
    Trésor dans le bilan de la BC.
  • Autre manière de voir les sont créés pour la
    circonstance par la BC, ils arrivent sur le
    marché monétaire et accroissent les réserves des
    banques commerciales qui peuvent du coup
    accélérer la création monétaire.
  • Or, sous ce flot dargent, les taux dintérêt
    baissent. Lobjectif de la BC na pas été
    atteint.

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Échec dune politique de relance monétaire
  • Le mécanisme fonctionne aussi dans lautre sens 
  • Supposons que la BC veuille relancer
    lactivité (politique monétaire expansionniste)
  • Elle baisse ses taux dintérêt
  • les capitaux sortent,
  • pression à la baisse sur le taux de change,
  • la BC est obligée dacheter des , elle vend des
    devises,
  • baisse de ses réserves de change, réduction de la
    masse monétaire-? hausse des taux dintérêt.
  • Autre manière de le dire  quand elle achète des
    , elle les retire de la circulation, ce qui est
    exactement lopposé de la politique de relance
    quelle avait menée initialement. Et elle doit le
    faire jusquà ce que les taux remontent et
    arrêtent lhémorragie des capitaux.

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Un objectif un instrument
  • La politique monétaire ne peut pas être au
    service de deux objectifs
  • la régulation de la quantité de monnaie pour des
    motifs de conjoncture nationale
  • et la défense de la parité du taux de change
  • Sauf si on interdit aux capitaux de bouger, ce
    qui revient à empêcher le fonctionnement du
    marché des devises.

41
Un objectif - un instrument - suite
  • Cest la nécessité de défendre la parité en
    présence des effets des mouvements de capitaux
    qui neutralise complètement la politique
    monétaire.
  • La politique monétaire fait varier les taux
    dintérêt,
  • ce qui provoque des flux de capitaux,
  • et exerce une pression sur le taux de change.
  • Pour neutraliser cette pression, la banque
    centrale est obligée dintervenir sur le marché
    des changes de manière à contrecarrer leffet en
    question,
  • ce qui contrecarre aussi du même coup leffet
    initial, et voulu, lui, de la politique monétaire.

42
Changes fixes et capitaux mobiles
  • les flux de capitaux sont extrêmement sensibles
    aux variations des taux dintérêt
  • les marchés des changes sont étroitement liés aux
    marchés de taux,
  • ? la Banque centrale, si elle veut défendre la
    parité de la monnaie, est obligée de surveiller
    en continu les marchés des changes et dy
    intervenir.
  • Elle na donc plus aucune marge de manuvre pour
    faire varier le taux dintérêt en fonction
    dautres objectifs (des objectifs de conjoncture
    intérieure),
  • elle perd donc le contrôle de la masse monétaire.

43
Trilogie - suite
  • Le problème disparaîtrait si les capitaux
    nétaient pas mobiles 
  • contrôle des changes effectif en France jusquen
    1989.
  • Ou si on renonçait à défendre une parité de
    change fixe.

44
Contrôle des changes et taxe à la Tobin
  • Mesures administratives destinées à rendre plus
    difficile les entrées et les sorties de devises
  • limite des sorties de devises par les résidents,
  • interdiction de la spéculation sur les devises
  • restriction des importations.
  • ? perte d'efficacité économique.
  • ? développement de pratiques souterraines et de
    trafics divers pour contourner les dispositifs
    contraignants mis en place.
  • Le contrôle des changes est aujourd'hui interdit
    par le traité de l'Union européenne.

45
Taxe sur les mouvements de capitaux
  • Mesures prudentielles possibles instauration
    d'une taxe sur les mouvements de capitaux de
    court terme (Tobin)
  • Elles butent sur les difficultés qu'il y a à
    distinguer les mouvements de couverture de risque
    et d'arbitrage, auxquels les entreprises ont
    recours pour se protéger du risque de change, de
    la spéculation pure.
  • En outre, la taxe Tobin, dont le taux ne pourrait
    être que modeste, ne serait pas efficace en cas
    de mouvements spéculatifs de grande ampleur.
  • La taxe Tobin empêche les mouvements rapides de
    capitaux, mais pas les mouvements de défiance
    durables (Argentine).

46
La trilogie impossible en actes  les choix des
pays européens depuis laprès-guerre
  • Lhistoire du SME et du passage à lUEM , cest
    celle des choix faits dans le cadre de la
    trilogie impossible.
  • Les années 60 forte stabilité des changes au
    sein du système de Bretton Woods, couplée à un
    contrôle des mouvements de capitaux.
  • Années 70 davantage d'autonomie pour la
    politique monétaire au prix d'un flottement des
    changes.
  • Le SME est créé en réaction à cette situation
    vécue comme trop instable et génératrice de trop
    de volatilité.
  • Première période du SME contrôle des changes
  • Deuxième période  perte de souveraineté
    monétaire.
  • En Europe, la liberté de circulation des capitaux
    ne date que de 1990.
  • Cest pour cela quon parle parfois de deux SME 
    deux périodes pendant lesquelles le SME a
    fonctionné de manière complètement différente.
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