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CHUTES DU SUJET AGE

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Title: CHUTES DU SUJET AGE


1
CHUTES DU SUJET AGE
2
Chutes du Sujet Agé
  • 2 millions de sujets âgés de plus de 65 ans
    chutent chaque année en France
  • Un sujet de plus de 80 ans sur 2 chute dans
    lannée
  • Le risque de décès est multiplié par 4 pour les
    chuteurs
  • 30 des motifs dhospitalisation du sujet âgé
  • Chutes très fréquentes en hébergement collectif
  • en hôpital gériatrique
  • 12000 décès par an en France
  • 6 à 8 des chutes sont responsables de fractures
  • 1 de fractures du col fémoral

3
  • Evènement grave pour la Personne Agée
  • ne pas sarrêter trop facilement aux
    explications mécaniques
  • Nécessité dans tous les cas dune enquête
    étiologique

4
  • Nécessité dune enquête étiologique précise
  • avec observation minutieuse de la marche
  • et examen clinique complet.
  • Possibilités de prise en charge étiologique et
    rééducative.

5
  • Les conséquences sont graves
  • chutes, fractures
  • sédentarité, isolement, dépression
  • aggravation de lincontinence
  • institutionnalisation.

6
Facteurs favorisant la chute
7
Facteurs favorisant la chute
  • Modifications de la marche
  • Troubles de léquilibre
  • Chute souvent latérale (risque pour la hanche)
    en raison de la réduction de la vitesse de
    déplacement etvdu mécanisme des transferts
     lit-fauteuil 
  • Diminution du mécanisme damortissement des
    chutes
  • Rôle aggravant des troubles sensoriels et de
    certains traitements (psychotropes)
  • Mauvaise dissipation de lénergie cinétique
  • - capitons graisseux
  • - masse musculaire

8
Les troubles de la marche
  • La marche est un élément essentiel de lautonomie
    de la personne âgée.
  • Les troubles de la marche sont fréquents et très
    souvent négligés.

9
Eléments dont lintégrité est nécessaire à la
marche
10
  • Afférences
  • - vision, oculomotricité, vestibule
  • - sensibilité superficielle et profonde des
    pieds
  • - proprioception rachidienne

11
  • Intégration centrale
  • - cortex frontal
  • - cervelet
  • - noyaux grix de la base

12
  • Efférences
  • - pyramidale, extra-pyramidale
  • - cérébro-spinale, vestibulo-spinale

13
Effecteurs de la marche
  • Muscles
  • Appareil ostéo-articulaire
  • Cœur, vaisseaux, poumons

14
Trois étapes du vieillissement de la marche
15
Stade pré-sénile
  • Après 60 ans, avec modifications
    temporospatiales minimes, diminution du
    déroulement du pas et de lamplitude des
    mouvements des membres supérieurs.

16
Stade sénile
  • Après 75 ans, avec posture en légère flexion de
    la tête et du tronc, équilibre plus précaire aux
    demi-tours, importante concentration (le sujet
    sarrête de marcher quand on lui parle), pas
    raccourcis et traînants, risque de chutes.

17
Astasie-abasie primitive du vieillard
  • Au-delà de 85 ans, caractérisée par une
    attitude et une démarche dallure
    parkinsonnienne, rétropulsion, peur, perte de
    réactions déquilibration et chutes.

18
Causes neurologiques des troubles de la marche
19
  • Spastique
  • hémiplégie ou hémiparésie
  • paraparésie
  • Parkinsonien
  • maladie de Parkinson
  • syndrome extrapyramidal-neuroleptiques
  • Ataxique
  • syndrome cérébelleux
  • syndrome cordonal postérieur
  • troubles de la sensibilité profonde

20
  • Steppage
  • Astasie-abasie
  • Marche dandinante
  • Déafférentations multiples

21
Affections ostéo-articulaires responsables de
troubles de la marche
22
  • Arthrose coxarthrose
  • gonarthrose
  • Affections du pied
  • Pathologie inflammatoire PPR
  • PR
  • goutte-CCA

23
(No Transcript)
24
  • Pathologie traumatique
  • fracture engrenée du col fémoral
  • fracture du cadre obturateur
  • fracture du sacrum
  • Affections rachidiennes

25
Autres affections pouvant entraîner des
troubles de la marche
26
  • Syndrome post-chute
  • Médications
  • Syndrome de régression psychomotrice
  • Insuffisance cardiaque, artérite des membres
    inférieurs, atteintes métaboliques

27
  • Troubles de la marche liés à lenvironnement
  • chaussages
  • caractéristiques du sol
  • éclairage insuffisant
  • Troubles sensoriels
  • Intrication fréquente de plusieurs causes

28
  • La chute

29
Lieu
  • Domicile 52
  • Intérieur 31
  • Extérieur 21
  • En dehors du domicile 48
  • Rue 12
  • Lieu public (intérieur) 9
  • Lieu public (extérieur) 21
  • Autres 5

30
Direction des chutes
  • En avant 48
  • En arrière 21
  • Sur le côté 26
  • Ne sait pas 4

31
Point dimpact
  • La main 26
  • Le bassin 22
  • La tête 14
  • Les genoux 12
  • Les bras 11
  • Autres 15

32
Conséquences immédiates
  • Aucune 42
  • Contusions ou abrasions 46
  • Fractures 6
  • col du fémur 1
  • Ne sait pas 6
  • Soins durgence nécessaires 24
  • Conséquences psychologiques
  • a peur de chuter 35
  • considère que la chute a changé sa vie 16

33
Mesures durgence
  • Mise en décubitus
  • Ablation des prothèses dentaires (LVA)
  • Reconnaître et traiter
  • - syncope cardiaque
  • - état asphyxique
  • - hypoglycémie
  • - prise du pouls et de la TA
  • - dextros
  • - ECG
  • Rechercher une lésion traumatique
  • - fracture du col fémoral parfois engrenée
  • du bassin
  • du sacrum
  • - tassement vertébral
  • - hématome sous dural (surveillance
    neurologique)
  • En cas de maintien prolongé au sol
  • - déshydratation
  • - rhabdomyolyse
  • Nécessité dune enquête étiologique

34
(No Transcript)
35
(No Transcript)
36
(No Transcript)
37
(No Transcript)
38
(No Transcript)
39
Enquête étiologique
  • Importance de linterrogatoire du patient et de
    lentourage
  • Circonstances de la chute (lever, toux, )
  • Premier épisode ?
  • Horaire
  • Perte de connaissance ?
  • Symptômes associés
  • Antécédents pathologiques
  • Traitements en cours
  • Arrêt récent dun traitement habituel
  • Examen clinique (conscience, amnésie, signes
    neurologiques, auscultation cardiaque et
    vaisseaux du cou, auscultation pulmonaire, examen
    des mollets, prise de la température)
  • Examens complémentaires de première intention
    NF, SMA, glycémie, ECG
  • Les autres examens complémentaires (EEG, holter,
    doppler des TSA) sont guidés par la clinique.
    Leur rentabilité est faible en labsence de
    signes dorientation.

40
Si on peut interroger le patient ou lentourage,
poser les questions suivantes
  • La chute a-t-elle été précédée dun malaise ou
    dune perte de connaissance ?
  • si oui, un bilan cardiologique est
    indispensable.
  • La chute a-t-elle été précédée dun trouble de
    léquilibre survenue lors dun mouvement de
    rotation de la tête ?
  • Existe-t-il des troubles de la marche ou de
    léquilibre habituellement ?
  • Préciser la consommation médicamenteuse
  • - les possibilités derreur lors de la prise
  • - lautomédication
  • - lintroduction de traitements récents
  • - les collyres.
  • Préciser les facteurs mécaniques associés.
  • Sintéresser aux fonctions supérieures
  • - à la vision
  • - à létat podologique.

41
Classification générale des causes de chutes
Facteurs de risque pathologies chroniques
conséquences du vieillissement
Facteurs extrinsèques (environnementaux)
Facteurs intrinsèques (personnels)
CHUTE
42
Causes iatrogènes
  • psychotropes (neuroleptiques, antidépresseurs,
    benzodiazépines)
  • hypotenseurs
  • diurétiques
  • dérivés nitrés
  • antalgiques de classe II
  • anti-parkinsoniens (anticholinergiques,
    Dopa, agonistes Dopaminergiques)
  • AINS
  • digitaliques
  • Béta-bloquants
  • sulfamides hypoglycémiants

43
Causes cardio-vasculaires
  • hypotension orthostatique de causes variées 
    hypovolémie, varices, médicaments
    (anti-hypertenseurs, psychotropes,
    anti-parkinsoniens..)
  • troubles du rythme
  • rétrécissement aortique
  • malaise vagal

44
Causes neurologiques
  • confusion, démence
  • maladie de Parkinson
  • séquelles AVC.

45
Causes métaboliques
  • Déshydratation
  • hypoglycémie

46
Causes infectieuses
  • chute le matin 39 le soir.

47
Causes diverses
  • troubles sensoriels
  • pathologies articulaires (hanche, genoux, pieds
    )
  • troubles de la marche en général
  • alcool
  • oxyde de carbone

48
Pied du sujet âgé
  • Hallux valgus bursite souvent infectée
  • Avant-pied plat durillons dappui
  • atrophie du capiton plantaire
  • Griffes dorteil cors dorsaux ou pulpaires
  • Cor sous unguéal du gros orteil
  • Pied plat
  • Valgus calcanéen
  • Hallux rigidus
  • Troubles unguéaux ongle incarné
  • onychauxis ou épaississement de longle
  • onychogryphose

49
(No Transcript)
50
CAUSES EXTRINSEQUES
  • obstacles,
  • éclairage,
  • escaliers,
  • chaussage

51
Environnement à risque
52
  • Mauvais éclairage
  • - surtout dans les lieux de passage couloir,
    escalier
  • Sol instable
  • - revêtement glissant
  • Parquet trop ciré
  • Carrelage (sol ou baignoire) mouillé
  • Trajet lit-WC, en cas dincontinence
  • Tapis non fixé
  • Descente de lit
  • - revêtement irrégulier
  • Inégalités (dalles, parquet)
  • Barres de seuil
  • Dénivellation imprévue  syndrome de la
    dernière marche , door step
  • Tapis usé aux coins retournés

53
LES CAUSES SONT SOUVENT INTRIQUEES
54
Les principaux médicaments pouvant entraîner une
malaise, des troubles de léquilibre ou de la
marche
LES PRODUITS LES TROUBLES
Anti-hypertenseurs Diurétiques Inhibiteurs de lenzyme de conversion Inhibiteurs calciques à fortes doses Anti-hypertenseurs centraux Dérivés nitrés Hypotension orthostatique
Sels de lithium Neuroleptiques Benzodiazépines Antidépresseurs tricycliques TEGRETOL Ataxie Syndrome extrapypramidal Hypotension orthostatique Ataxie Hypotension orthostatique Vertiges-ataxie
Antibiotiques ototoxiques (Gentamycine, etc) Atteinte labyrinthique bilatérale et définitive
55
Les principaux médicaments pouvant entraîner une
malaise, des troubles de léquilibre ou de la
marche (suite)
LES PRODUITS LES TROUBLES
Antiparkinsoniens (anticholinergiques L. Dopa Parlodel) Métronidazole Hypotension orthostatique Complications tardives du traitement avec déséquilibre et chutes brutales Neuropathie périphérique
Anti-inflammatoires non stéroïdiens Anémie-vertiges
Antalgiques de classe II Sensations vertigineuses
56
  • Se méfier également des interactions
    médicamenteuses 
  • psychotropes entre eux
  • hypotenseurs psychotropes
  • alpha-bloquants hypotenseurs
  • AVK AINS
  • fénofibrates
  • Tégrétol antidépresseurs sérotoninergiques
  • macrolides
  • Di-Antalvic
  • Théophylline quinolones
  • macrolides.
  • TramadolIRS
  • TramadolAVK
  • Anticholinestérasiques médicaments
    bradycardisants
  • Se méfier de lautomédication
  • Se méfier des neuroleptiques cachés 
  • Noctran

57
Hypotension orthostatique
  • Particulièrement fréquente chez le grand
    vieillard
  • Multifactorielle
  • Souvent aggravée par les médicaments
  • Baisse de TA systolique 20 mmHg
  • diastolique 10 mmHg
  • en position debout mesurée 1et 3 mn après le
    lever.
  • plus fréquente le matin au réveil
  • et en période post-prandiale
  • Favorisée par lanémie
  • la déshydratation
  • Certains médicaments
  • antiparkinsoniens, tricycliques,
    neuroleptiques, diurétiques, antihypertenseurs,
    dérivés nitrés
  • Diabète, maladie de Parkinson
  • Alitement prolongé

58
Facteurs de risque de chute
  • 3 chutes durant lannée précédente
  • 1 chute avec blessure durant lannée précédente
  • Difficulté à se lever dune chaise
  • Anomalie de léquilibre et de la marche
  • Hypotension orthostatique
  • Faiblesse musculaire
  • Problèmes podologiques
  • Atteinte cognitive
  • Usage de psychotropes

59
Causes des chutes nocturnes
  • Les levers nocturnes favorisés par la nycturie
  • Lhypotension physiologique nocturne
  • Le noir dans la chambre
  • Les somnifères altérant la vigilance
  • La descente de lit
  • Lincontinence urinaire rendant le sol glissant

60
Effets de quatre facteurs de risque de chute et
de la densité minérale osseuse du col fémoral
sur le risque de fracture de hanche chez 7323
femmes (73)
  • Risque relatif (IC 95 )
  • Petite circonférence du mollet 1,2 (0,8-1,7)
  • Diminution de la vitesse de marche 1,3 (1,1-1,6)
  • Difficultés lors de la marche en funambule 1,2
    (1,0-1,5)
  • Diminution de lacuité visuelle
  • 5-7/10 1,6 (1,0-2,6)
  • 3-4/10 1,9 (1,1-3,1)
  • 2/10 2,0 (1,1-3,7)
  • Diminution dune déviation standard de la
  • DMO du col fémoral 1,8 (1,5-2,2)

61
Conséquences à distance des chutes Fréquentes et
graves Elles risquent daboutir en labsence de
prise en charge rapide et adaptée à une
dépendance lourde et à un état grabataire. Elles
réalisent Le Syndrome post-chute qui
associe Des conséquences motrices  sidération
des automatismes acquis perte des réactions
dadaptation posturale troubles de la statique en
position assise position debout non
fonctionnelle rétropulsion du tronc, hyper-appui
talonnier soulèvement des orteils marche
impossible ou très difficile élargissement du
polygone de sustentation, flexion des genoux,
tendance à la chute vers larrière, marche à
petits pas. Des conséquences psychologiques  an
xiété, peur de la chute, refus du lever syndrome
dépressif authentique Le risque de syndrome
post-chute est dautant plus important  que les
chutes se répètent que le patient est resté
longtemps au sol quil na pas pu se relever
seul.
62
La chute appelle la chute
  • Chute
  • Conséquences Conséquences
  • psychomotrices traumatiques
  • Oubli des automatismes
  • Perte des réactions posturales
  • Désadaptation
  • Conséquences
  • Psychologiques
  • Inhibition, anxiété

63
  • EVALUATION DU RISQUE DE CHUTE
  • Station monopodale
  • Tinetti
  • Get up and go test
  • Test Moteur Minimum

64
  • Station monopodale

65
Evaluation de Tinetti de léquilibre
  • 1 équilibre en . Sincline ou glisse sur la
    chaise 0
  • position assise . Stable, sûr 1
  • 2. Lever . Incapable sans aide 0
  • . Capable mais utilise les bras pour
    saider 1
  • . Capable sans utiliser les bras 2
  • 3. Essaie de se . Incapable sans aide 0
  • relever . Capable mais nécessite plus
    dune tentative 1
  • . Capable de se lever après une tentative
    2
  • 4. Equilibre en position . Instable (titube,
    bouge les pieds, présente un balancement 0
  • debout (5 premières) accentué du tronc)
  • . Stable mais doit utiliser un déambulateur
    ou une canne ou 1
  • saisir dautres objets en guise de support
  • . Stable en labsence dun déambulateur,
    dune canne 2
  • ou dun autre support
  • 5. Equilibre en position . Instable 0

66
Evaluation de Tinetti de léquilibre (suite)
  • 6. Au cours dune poussée . Commence à
    tomber 0
  • (sujet en position debout . Chancelle,
    sagrippe, mais maintient son équilibre 1
  • avec les pieds rapprochés . Stable 2
  • Autant que possible,
  • lexaminateur pousse 3 fois
  • légèrement le sternum
  • du patient avec la paume
  • 7. Les yeux fermés . Instable 0
  • (même position quen 6) . Stable 1
  • 8. Rotation 360 . Pas discontinus 0
  • . Pas continus 1
  • . Instable (sagrippe, chancelle) 0
  • . Stable 1
  • 9. sasseoir . Hésitant (se trompe sur la
    distance, tombe dans la chaise 0
  • . Utilise les bras ou le mouvement est
    brusque 1

67
Evaluation de Tinetti de la marche (suite)
  • 12. Symétrie des pas . Inégalité entre la
    longueur des pas
  • du pied droit et gauche 0
  • . Égalité des pas du pied droit et gauche
    1
  • 13. Continuité des pas . Arrêt ou discontinuité
    des pas 0
  • . Egalité des pas du pied droit et gauche
    1
  • 14. Trajectoire (estimée . Déviation
    marquée 0
  • par rapport à un carreau . Déviation légère ou
    modérée ou utilise un
  • de 30 cm observer le déambulateur 1
  • mouvement des pieds . Marche droit sans aide
    2
  • sur environ 3 m de trajet)
  • 15. Tronc . Balancement marqué ou utlisation
    dun
  • déambulateur 0
  • . Sans balancement mais avec flexion des
  • genoux ou du dos ou élargit les bras pendant
  • la marche 1
  • . Sans balancement, sans flexion, sans
    utilisation

68
Evaluation de Tinetti de la marche
  • 10. Initiation de la marche . Hésitations ou
    tentatives multiples 0
  • (immédiatement après . Sans hésitation 1
  • lordre de marcher)
  • 11. Longueur de hauteur du pas
  • Balancement du pied droit . Le pas ne dépasse pas
    le pied dappui gauche 0
  • . Le pas dépasse le pied dappui gauche 1
  • . Le pied droit ne quitte pas complètement
  • le plancher 0
  • . Le pied droit quitte complètement
  • le plancher 1
  • Balancement du pied gauche . Le pas ne dépasse
    pas le pied dappui droit 0
  • . Le pas dépasse le pied dappui droit 1
  • . Le pied gauche ne quitte pas complètement
  • le plancher 0
  • . Le pied gauche quitte complètement
  • le plancher 1

69
Evaluation de Tinetti de la marche (suite)
  • 16. Attitude pendant . Talons séparés 0
  • la marche . Talons presque se touchant
  • pendant la marche 1
  • SCORE DE LA MARCHE /12
  • SCORE TOTAL (équilibre marche) /28
  • Un score total lt 26 indique habituellement un
    problème plus le score est bas, plus le problème
    est sévère.
  • Un score total lt 19 indique un risque de chutes
    augmenté de 5 fois.

70
le get up and go test dans sa version
chronométrée a lavantage dêtre plus simple et
plus rapide le sujet assis dans un siège à
accoudoirs, doit, lorsquon lui demande, se
lever, rester debout quelques instants, marcher
trois mètres, se retourner et regagner le
fauteuil quil contournera avant de
sasseoir. - cotation de 1 à 5 - si le sujet
met plus de 20 secondes pour réaliser lépreuve,
il peut être considéré comme un chuteur
potentiel.
71
Conduite pratique à distance de la chute
72
  • Évaluation des troubles de léquilibre (station
    monopodale, get up and go test)
  • Remettre à la marche le plus vite possible
  • Réévaluer les traitements en cours
  • Kiné à domicile ou en institution
  • Aménagement du domicile, télé-alarme
  • Aides techniques, chaussage, contention élastique
  • Lutter contre les conséquences psychologiques de
    la chute
  • Éviter la surprotection qui va conduire à létat
    grabataire

73
  • Verticalisation rapide
  • Psychothérapie de soutien
  • Kinésithérapie
  • Aménagement de lenvironnement

74
  • VERTICALISATION RAPIDE

75
  • PSYCHOTHERAPIE DE SOUTIEN

76
  • kinésithérapie

77
Prise en charge rééducative
  • Travail de léquilibre et de la station debout
  • Rééducation analytique de la marche
  • Rééducation fonctionnelle de la marche avec mise
    en situation
  • Prescription dune aide technique adaptée
  • Apprendre à se relever

78
Principes généraux de prescription de
kinésithérapie
  • Évaluation médicale complète, notamment sur les
    facteurs de perte dautonomie.
  • Intérêt dune intervention très précoce, dans
    toutes les situations entraînant une
    immobilisation.
  • Prévention secondaire immédiate (remise en
    confiance) au décours dune chute.
  • Co-prescription simultanée et coordonnée en cas
    de prise en charge multidisciplinaire.
  • La prescription indiquera les objectifs
    fonctionnels précis pour chaque patient.
  • La séance devra durer au moins 45 mn.
  • Le bilan initial du masseur kinésithérapeute sera
    transmis au médecin prescripteur.

79
Au terme des séances
  • Le masseur kinésithérapeute décrira les
    possibilités fonctionnelles du patient, donnera
    son avis sur la possibilité datteindre
    lobjectif et transmettra son rapport au médecin
    prescripteur.
  • Lors de la consultation de contrôle, le médecin
    prescripteur évaluera la progression ou la
    stagnation par rapport aux objectifs fonctionnels
    fixés.

80
Limite des prescriptions
  • Labsence dobjectifs fonctionnels précis ne
    permet pas de proposer des soins de
    massokinésithérapie.
  • Labsence de réponse à des soins
    kinésithérapeutes bien conduits conduira à une
    réévaluation des objectifs par le prescripteur
    qui devra estimer utile ou non la poursuite de la
    kinésithérapie.
  • A lissue de chaque cycle de 15 séances,
    lévolution doit être estimée au cours dune
    consultation de contrôle. Le cas échéant, de
    nouveaux objectifs seront proposés pour un
    nouveau cycle.

81
Aménagement de lenvironnement
82
Les modifications environnementales suffisent à
éliminer de nombreuses éventualités de chutes.
Les conseils dun ergothérapeute peuvent être
utiles.En pratique, on peut les résumer en 10
points.
  • Dégager les espaces de circulation escamoter les
    fils du téléphone et autres retirer les appuis
    instables, les tapis, les objets encombrants
  • Veiller à la bonne stabilité des chaises et des
    fauteuils ils doivent avoir une assise rigide
    et haute (50 cm environ) et posséder des
    accoudoirs.
  • Vérifier que la lampe de chevet éclaire
    suffisamment la chambre afin de faciliter les
    déplacements nocturnes et que son interrupteur
    soit accessible et lumineux si possible.
  • Installer une barre dappui dans les toilettes.
  • Placer un tapis antidérapant dans la douche et/ou
    la baignoire. Installer une barre dappui pour en
    faciliter laccès.
  • Mettre une chaise percée dans la chambre afin
    déviter les grands déplacements nocturnes.
  • Avoir une pince de préhension pour éviter de se
    baisser, de perdre léquilibre et de tomber.
  • Placer un téléphone sur la table de chevet et, si
    possible, précoder les numéros durgence.
  • Veiller à ce que les chaussures tiennent bien les
    chevilles et possèdent des semelles
    antidérapantes.
  • Placer une chaise devant le lavabo.

83
Mesures de prévention
84
(No Transcript)
85
Marche
  • Marche active, soit marche décidée, sans temps
    darrêt, 3 fois par semaine pendant 30 minutes

86
Gymnastique à domicile
  • Celle-ci aura pour but daméliorer léquilibre,
    dentretenir la force musculaire et la mobilité
    de la cheville.
  • Les exercices proposés sont, pour la plupart,
    simples et courants.
  • Cependant, il est recommandé, les premiers temps,
    de prendre appui sur un support de façon
    systématique.

87
1 travail de léquilibre
  • Equilibre bipodal
  • Maintenir léquilibre debout, pieds joints,
    pendant 5 à 10 secondes, dans les conditions
    suivantes
  • pieds nus sur le sol
  • 1 - Yeux ouverts, tête en position neutre
  • 2 - Yeux fermés, tête en position neutre
  • 3 - Yeux ouverts, tête en extension arrière
  • 4 - Yeux fermés, tête en extension arrière
  • Equilibre monopodal
  • pieds nus sur un sol dur, maintenir léquilibre
    5 à 10 secondes les yeux ouverts, puis 5 à 10
    secondes les yeux fermés.
  • Refaire lexercice sur lautre jambe, lensemble
    étant réalisé une à deux fois.
  • Cet exercice ne sera pas répété sur tapis de
    mousse pour éviter les risques de chute.
  • Pour les deux types dexercice ci-dessus, la
    personne pourra, en fonction du niveau
    dexercice, prendre légèrement appui sur un
    support (table, évier).
  • La séquence entière devrait durer environ 5
    minutes.

88
2 entretien musculaire
  • Pour entretenir la force musculaire des membres
    inférieurs, en particulier des muscles
    quadriceps, on demandera à la personne de se
    lever dune chaise (dure, dossier droit) 5 à 15
    fois de suite sans saider des bras.

89
3 entretien de la mobilité de la cheville
  • Cet entretien consiste en la réalisation, en
    position assise, dune à quatre séries de
    mouvements de flexion-extension de la cheville.
  • Lensemble du programme de gymnastique est à
    effectuer 3 fois par semaine, en alternance avec
    la marche.

90
  • TAI CHI CHUAN

91
(No Transcript)
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  • Etude FICSIT
  • programme rééducatif sur 12 semaines
  • - 21 de chutes
  • Etude de Robertson (2002) sur de 1000 sujets de
    65 à 97 ans
  • 3 fois 30 mn dexercices par semaine
  • - 30 de chutes
  • Taï chi chuan
  • 2 fois par semaine
  • - 40 de chutes

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Corrections des autres facteurs de risque
  • Réduction du risque iatrogène
  • Troubles visuels
  • Incontinence
  • Prévention de la sarcopénie

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PROTECTEURS DE HANCHE
  • Ainsi donc, chez les personnes âgées
    institutionnalisées, les protecteurs de hanche
    apparaissent capables de réduire les risques de
    fracture de lextrémité supérieure du fémur mais
    à la stricte condition quils soient portés
    régulièrement et correctement grâce à la
    surveillance dune équipe soignante motivée et en
    ayant compris lintérêt.
  • Leur utilisation est désormais facilitée depuis
    la parution de larrêté du 18 juin 2002 fixant le
    prix de vente publique à 123 euros TTC des
    modèles HIPS (Médiris) et KPH (HRA Pharma).
  • Ils sont remboursés par lassurance maladie
    pour les sujets institutionnalisés de plus de 70
    ans.

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Utiliser les mesures daccompagnement
  • télé-alarme
  • Aménagement du domicile
  • PACT ADRIM de la Somme
  • 13 bd Maignan Larivière
  • AMIENS
  • Tél. 03.22.71.84.10
  • Renforcer laide à domicile
  • aide ménagère
  • service de soins infirmiers à domicile
  • garde de nuit
  • kinésithérapie à domicile
  • portage de repas.

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La chute inaugure souvent la dépendance La chute
du sujet âgé nest pas une fatalité Une enquête
étiologique est toujours nécessaire Se méfier
des médicaments.
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Cas clinique 1
  • Madame Emma HESSE, 78 ans, alerte et valide vit
    seule à son domicile depuis le décès de son mari.
  • Elle a présenté il y a un an un zona
    intercostal à la suite duquel elle souffre
    dimportantes douleurs résiduelles et pour
    lesquelles elle reçoit un traitement par TEGRETOL
    600 mg par jour associé à DI-ANTALVIC 6 par jour.
  • En outre, son hypertension artérielle est bien
    jugulée sous TILDIEM.
  • Depuis environ 3 mois, elle se plaint de
    troubles de léquilibre et a fait plusieurs
    chutes à son domicile.
  • La dernière chute remonte à 3 semaines et
    depuis Madame F. se plaint de douleurs fessières
    bilatérales pour lesquelles vous avez fait
    pratiquer un bilan radiologique qui est normal.

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  • Quels peuvent être les mécanismes de la chute ?

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  • Chute dorigine centrale due au TEGRETOL
  • Potentialisation par le DI-ANTALVIC
  • Association TEGRETOL-TILDIEM contre-indiquée (CI
    relative)

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De quoi faut-il se méfier devant ces douleurs
fessières persistantes ?
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  • Fréquence des fractures radiologiquement non
    visibles

des branches ischio-pubiennes et/ou du sacrum
102
Cas clinique 2
  • Vous êtes appelé chez Monsieur Jean TOMBE par
    son aide ménagère qui sinquiète, car il a fait
    plusieurs chutes dans sa chambre sans conséquence
    traumatique.
  • Ce patient de 81 ans, vit seul. Il est
    hypertendu de longue date, traité par AMLOR 5 1
    comprimé le matin.
  • Devant la persistance de chiffres tensionnels à
    17/10, un nouveau traitement par LASILIX 40 1
    comprimé par jour et DIFFU K 1 comprimé par jour
    a été introduit.
  • Monsieur T. prend également depuis le décès de
    son épouse du XANAX 0,25 matin et soir car il est
    anxieux, ainsi que XATRAL LP x 2 pour des
    difficultés urinaire et CERVOXAN pour des
    plaintes mnésiques (sans trouble manifeste des
    fonctions intellectuelles).
  • Il est enfin suivi par lOphtalmologue pour un
    glaucome et prend 1 comprimé de MEPRONIZINE le
    soir au coucher depuis de nombreuses années.

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Que pensez-vous de son traitement médical ?

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  • Il existe plusieurs médicaments pouvant
    favoriser les chutes
  • Le traitement antihypertenseur qui peut entraîner
    une HTA orthostatique
  • Lassociation de ce traitement avec un
    alpha-bloquant
  • Se méfier du traitement ophtalmologique (collyre
    bétabloquant)

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Quelles modifications thérapeutiques peut-on
envisager ?
106
  • Ajustement du traitement antihypertenseur
  • Arrêt du CERVOXAN
  • Reconsidérer le traitement à visée prostatique
  • Arrêt BZD XANAX
  • Lhypnotique MEPRONIZINE contre-indiqué avec
    glaucome et adénome prostatique

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Cas clinique 3
  • Madame DUSUCRE, âgée de 91 ans vit chez sa
    fille.
  • Celle-ci vous appelle parce que sa mère a
    effectué plusieurs chutes et que depuis elle
    refuse de se déplacer . Il est même difficile de
    la convaincre de sinstaller son fauteuil.
  • Il sagit dune patiente qui présente une
    gonarthrose bilatérale et pour laquelle vous
    venez de prescrire du CELEBREX.
  • Elle présente par ailleurs un diabète ancien
    traité par HEMIDAONIL 2 comprimés par jour.

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Quelles peuvent être les causes de la chute ?
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HTA orthostatique Hypoglycémies itératives par
déséquilibre du DNID (91 ans) Possible
potentialisation du sulfamide hypoglycémiant par
lAINS
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Comment expliquer laggravation des difficultés à
la marche ?
111
  • Le syndrome  post-chute 

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Quelles mesures thérapeutiques pouvez-vous
envisager ?
  • Arrêt AINS avec sulfamide hypoglycémiant
  • Arrêt du sulfamide car à 91 ans mieux vaut
    insuliner (RMO !)
  • Kinésithérapie
  • Rassurer, ne pas surprotéger

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CAS CLINIQUE N 4
  • Monsieur A. DENOME, âgé de 79 ans vit à son
    domicile avec son épouse.
  • Il sest cassé le col du fémur il y a un an et
    depuis, se déplace avec difficultés, dautant que
    la pédicure nest pas venue le voir depuis 6
    mois.
  • Il a fait une chute la nuit en se rendant aux
    toilettes car il se lève souvent deux à trois
    fois la nuit pour uriner. Les toilettes sont
    situées au bout dun couloir de 5 mètres environ
    et mal éclairé.
  • Il reçoit habituellement un traitement par 
  • STILNOX 0 0 1
  • DI-ANTALVIC 2 0 2 pour ses douleurs arthrosiques
  • SECTRAL 1 0 1 pour une HTA bien contrôlée
  • TUSSISEDAL pour une toux chronique.

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Quelles peuvent être les causes de la chute ?
115
  • Hypotension orthostatique SECTRAL B bloquant
    blocage de la réaction adrénergique
  • DI-ANTALVIC troubles de la conscience et
    vertiges possibles dextropropoxyphène
  • TUSSISEDAL contient de la prométhazine
  • Cause mécaniques éloignement des WC, éclairage
    du couloir, troubles de la marche durillons,
    séquelles de fracture

116
Quelles mesures prendre ?
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Arrêt des médicaments responsables éventuels de
troubles de la vigilance Le traitement
antihypertenseur est-il bien adapté ? Mesures
daménagement du domicile chaise percée, soins
des pieds, etc
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TESTS
  • lhypotension orthostatique est définie par une
    baisse en position debout
  • de 4 points pour la systolique
  • de 2 points pour la diastolique.
  • les facteurs suivants peuvent favoriser
    lhypotension orthostatique 
  • diabète
  • maladie de Parkinson
  • antidépresseurs sérotoninergiques
  • Benzodiazépines
  • immobilisation prolongée
  • varices des membres inférieurs.
  • les neuroleptiques sont globalement bien tolérés
    chez le sujet âgé .
  • 10 des chutes du sujet âgé saccompagnent de
    fracture du col du fémur.

119
TESTS (suite)
  • le tassement vertébral est exceptionnel après une
    chute après 80 ans.
  • En cas de troubles de la marche du sujet âgé,
    lANAES recommande 2 séances de kinésithérapie
    hebdomadaires pendant 3 mois.
  • Un traitement anti-épileptique peut favoriser les
    chutes chez les personne âgée.
  • Le Timoptol peut être facteur favorisant de chute
    chez la personne âgée.
  • Citez les mesures daccompagnement médicosocial
    qui vous semblent pouvoir être utilisées chez la
    personne âgée qui  chute 
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