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LES CONDUITES D

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LES CONDUITES D ALCOOLISATION DU SUJET AGE Dr Xavier LOOSFELD Intersecteur d Alcoologie du Hainaut Ann e 2003 Module de G ronto-psychiatrie ( 3 me ann e) – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES CONDUITES D


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LES CONDUITES DALCOOLISATION DU SUJET AGE
  • Dr Xavier LOOSFELD
  • Intersecteur dAlcoologie du Hainaut
  • Année 2003

Module de Géronto-psychiatrie ( 3ème année)
2
PLAN
  • Généralités / Introduction
  • Données épidémiologiques
  • Rappel concernant les conduites dalcoolisation
  • Formes cliniques chez le sujet âgé
  • Facteurs de vulnérabilité liés à lâge
  • Les complications des alcoolisations à cet âge
  • Les comorbidités somatique et psychiatrique
  • Particularité du traitement et de la prise en
    charge

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INTRODUCTION
  • Les conduites dalcoolisation du sujet âgé
    correspondent à une réalité clinique et sociale
    quotidienne.
  • Lalcoolisme du sujet âgé, bien que fréquent
    apparaît le plus souvent minimisé ou méconnu du
    fait de lisolement social ou familial fréquent à
    cet âge.
  • Il sagit essentiellement dune alcoolisation
    solitaire à domicile.
  • Ces conduites dalcoolisation sont rarement
    avouées et fréquemment minimisées par le sujet.

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  • Elles sont la plupart du temps banalisées par
    tous les sujets, lentourage familial
    mais aussi par bon nombre de professionnels de
    soin.
  • Les conséquences de ces alcoolisations sont
    différentes par rapport au sujet plus jeune
  • Moindres conséquences familiales (les sujets
    étant le plus souvent seuls)
  • Absence de conséquences dommageables
    professionnelles
  • Moindres conséquences judiciaires (retrait du
    permis de conduire..)
  • Lessentiel des conséquences est médicale,
    somatique ou psychiatrique

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  • Le diagnostic est le plus souvent tardif et
    évoqué à loccasion dune complication physique
    ou psychiatrique.
  • Les modes de révélation les plus courants sont
  • Des troubles du comportement alertant le
    voisinage ou la famille
  • Des chutes inexpliquées
  • Un accident domestique
  • Une altération de létat général, un état de
    dénutrition ou dincurie
  • Ces troubles conduisent à des hospitalisations
    pour cause médicales ou chirurgicales
    (orthopédiques) voire psychiatrique qui égarent
    ou retardent le diagnostic dalcoolisation
    pathologique.

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Données épidémiologiques
  • Lespérance de vie augmente régulièrement en
    France depuis ces dernière années augmentant de
    fait le nombre de sujets de plus de 65 ans.
  • Par voie de conséquence le nombre de sujet
    consommant de manière excessive est lui aussi
    majoré bien que la consommation dalcool ait
    tendance à diminuer avec lâge.
  • La moyenne dâge des patients hospitalisés
    savère plus élevée que par le passé

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Nbre de sujets hospitalisés en fonction de lâge
Espérance de vie
  • Un grand nombre de pathologies survenant à cet
    âge pourrait être diminué si certains facteurs de
    risques étaient supprimés (alcool, tabac, abus de
    psychotropes erreurs diététiques, sédentarité
    excessive)

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La prévalence
  • Mal connue du fait du peu détudes précises et
    randomisées
  • Vraisemblablement sous-estimées en raison des
    difficultés diagnostiques et de la moindre
    efficacité des méthodes de repérage par rapport à
    ladulte
  • Questionnaire dauto-évaluation peu fiable
  • Moindre sensibilité des marqueurs biologiques
    (gamaGT, VGM)
  • Repérage  physique  difficile en raison
    dinférence possible avec dautres pathologies
    associées (moindre fiabilité de la grille de LE
    GÔ/au sujet jeune)
  • Déni fréquent avec comportement dalcoolisation
    cachée et minimisation par le sujet ou par sa
    famille.

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  • Selon les études la prévalence varie de 10 à 30
    des sujets de plus de 65 ans (consommation
    excessive supérieure à 5 UIA par jour)
  • Variable selon les lieux où sont effectuées les
    études
  • 20 dans les maisons de retraite
  • 9 à 30 chez les sujets âgés hospitalisés
  • 5 à 20 chez les malades psychiatriques âgés
  • Près de 15 chez lhomme de plus 65 ans en
    population générale.
  • Modification du sex-ratio avec lâge
  • 1 femme pour 5 hommes chez ladulte
  • 1 femme pour 1,5 hommes chez les plus de 65 ans

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  • Le pourcentage de sujets consommant de manière
    excessive ou alcoolo-dépendant a tendance à
    diminuer après 60 ans
  • En vieillissant un certain nombre de buveurs
    excessifs diminue leur consommation dalcool pour
    plusieurs raisons
  • Diminution des ressources
  • Modification du style de vie sorties et
    tentations moins nombreuses
  • Pression sociale moins importante
  • Tolérance moindre de lentourage

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  • Lorganisme du sujet âgé devient moins tolérant
    aux effets de lalcool en raison des
    modifications liées à lâge
  • augmentation de la masse grasse au dépend de la
    masse maigre,
  • diminution des fonctions de métabolisme hépatique
  • diminution des fonctions dépuration rénale
  • Tout ceci a pour conséquence que lalcoolémie est
    plus importante chez le sujet âgé pour la même
    quantité consommée par rapport au sujet adulte.

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Rappel sur les conduites dalcoolisation et leurs
particularités chez le sujet âgé
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LES COMPORTEMENT DE CONSOMMATION DALCOOL
  • NON-USAGE
  • USAGE
  • MESUSAGE

IVRESSE
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  • Consommation dalcool socialement admise ne
    posant pas de problème où le risque sil nest
    pas toujours nul, est considéré comme acceptable
    pour lindividu et la société.

USAGE
USAGE ARISQUE
Comportements de Consommation dalcool
Induisant - un ou plusieurs risques
objectifs et/ou - des dommages
MESUSAGE
USAGE NOCIF
USAGE AVEC DEPENDANCE
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LUSAGE
  • Il sagit dune conduite dalcoolisation
  • Nentraînant aucun dommage
  • Avec une consommation
  • Qui reste inférieure ou égale aux seuils
    recommandés par lO.M.S.
  • Qui seffectue en dehors de toute situation à
    risque
  • ou de risque individuel

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Les seuils de lO.M.S. chez ladulte
  • Jamais plus de 4 verres pour lusage ponctuel
  • Pas plus de 21 verres par semaine pour lusage
    régulier chez lhomme (soit 3 verres par jours en
    moyenne)
  • Pas plus de 14 verres par semaine pour lusage
    régulier chez la femme (soit 2 verres par jours
    en moyenne)
  • Au moins un jour par semaine sans aucune boisson
    alcoolique

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  • Chez le sujet âgé ces seuils doivent être minorés
    compte tenu de la plus faible tolérance à
    lalcool en raison de lâge
  • Jamais plus de 2 verres pour lusage ponctuel
  • Pas plus de 14 verres par semaine pour lusage
    régulier (soit 2 verres par jours en moyenne)
  • Au moins un jour par semaine sans aucune boisson
    alcoolique

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Le mésusage lusage a risque
  • Consommations supérieures aux seuils recommandés
    par lO.M.S.
  • et/ou
  • Consommation en cas de situations à risque ou en
    cas de risque individuel.

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Les situations à risque et les risques
individuels
  • Les situations à risque
  • Conduite automobile, travail sur machine
    dangereuse
  • Poste de sécurité, situation qui requiert
    vigilance et attention
  • Les risques individuels
  • Consommation rapide et/ou associée a dautres
    produits, notamment psycho-actifs, qui
    potentialisent les effets psychotropes de
    lalcool
  • Pathologies organiques et/ou psychiatriques
    associées, notamment celles qui impliquent la
    prise dun traitement médicamenteux
  • Situations physiologiques particulières
    grossesse, dette de sommeil

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Problème de la poly-consommation médicamenteuse
chez le sujet âgé
  • Lalcool est responsable dinteractions
    pharmacocinétique et pharmacodynamique
    susceptible de modifier lefficacité
    thérapeutique des médicaments et de favoriser la
    survenue deffets indésirables
  • sédation, somnolence voire confusion avec les
    psychotropes(BZD, anti-dépresseurs,
    neuroleptiques, anti-histaminiques)
  • majoration des hypoglycémie chez les sujets sous
    insuline ou sous anti-diabétiques oraux
  • augmentation ou diminution de leffet des
    anti-coagulants oraux

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Le mésusage lusage nocif
  • Conduite dalcoolisation caractérisée par
  • Lexistence dau moins un dommage dordre
    médical, psychique ou social induit par lalcool,
    quels que soient la fréquence et le niveau de
    consommation.
  • Labsence de dépendance.
  • On parle de consommateurs à problèmes

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Le mésusage lusage avec dépendance
  • Conduite dalcoolisation caractérisée par la
    perte de la maîtrise de sa consommation
  • Besoins irrésistibles de boire
  • Incapacité de sabstenir
  • (La dépendance ne se définit ni par rapport à des
    seuils de consommation, ni par lexistence de
    dommages induits qui, néanmoins, sont souvent
    associés).
  • Dépendance psychique ou psychologique
  • Dépendance physique

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  • Dépendance psychologique caractérisée par le
     CRAVING 
  • besoin compulsif et incontrôlable de boire de
    lalcool, contre la raison et la volonté, pour
    écarter une sensation de malaise interne.
  • Dépendance physique marquée par
  • Lapparition dune TOLERANCE à lalcool
  • laugmentation des doses est indispensable pour
    maintenir les effets de lalcool.
  • Lexistence dun SYNDROME DE SEVRAGE à larrêt
  • apparition de symptômes physiques en cas de
    manque.

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LES RAISONS DUTILISER LALCOOL(LES EFFETS
RECHERCHES)
  • Dans lusage
  • deux effets sont habituellement recherchés
  • Leffet GUSTATIF
  • Leffet CONVIVIAL

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  • Dans le mésusage
  • leffet principalement recherché est leffet
    psycho-actif
  • Leffet psychotrope de lalcool (effet
     médicament )
  • lalcool permet momentanément de se détacher de
    la réalité et doublier temporairement les
    problèmes ou les difficultés
  • Le besoin de retrouver cet état devient de plus
    en plus fréquent et cest le début dun véritable
    cercle vicieux

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  • Lalcool nest plus consommé par plaisir mais
    devient le remède à un certain  mal de vivre 
  • Il est utilisé dans le but datténuer une
     souffrance 
  • Pour combattre
  • - lennui
  • - langoisse
  • - la déprime

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  • Dans lusage avec dépendance, cest leffet
    drogue de lalcool qui est en cause
  • Lalcoolo dépendant a perdu le contrôle de sa
    consommation dalcool, et la liberté de pouvoir
    sen abstenir.
  • Il est en quelque sorte devenu toxicomane de
    lalcool.

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Effet euphorisant
USAGE
MESUSAGE SANS DEPENDANCE
NON-USAGE
Effet psychotrope
MESUSAGE AVEC DEPENDANCE
Effet drogue
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Description clinique
  • Identique à celle de ladulte
  • Pour livresse
  • apparition plus rapide des signes cliniques pour
    des quantités ingérés moindre (fragilité
    physiologique liée à lâge)
  • Évolution classique en 4 phases
  • Phases inapparente
  • Phase dexcitation psychomotrice
  • Phase dincoordination
  • Phase comateuse
  • Risque important daccidents domestique, de
    chutes, de troubles du comportement (fugues,
    exhibitionnisme)

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  • Pour les conduites dalcoolisation chronique
  • laspect physique du sujet (faciès
    enluminé,varicosités des pommettes, suboedème
    facial avec bouffissure du visage, odeur
    particulière de lhaleine  fruitée , sueurs,
    tremblement dattitude
  • Perte de la sensibilité de certains signes
    clinique en cas de pathologie associée
    (tremblements liés à un syndrome parkinsonien
    débutant, bouffissure liée à une surcharge
    hydrosodée)
  • la grille de LE GÔ est beaucoup moins pertinente
    que chez ladulte

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(No Transcript)
32
(No Transcript)
33
(No Transcript)
34
  • Perte de la sensibilité de certains signes
    biologiques
  • Laugmentation de la gamaGT peut être liée à une
    insuffisance hépatique dune autre origine
  • La macrocytose peut être rattachée à une carence
    en folate due à une malabsorption ou à une
    dénutrition.
  • Les symptômes somatique tous les stigmates des
    complications hépato-gastro-entérologiques,
  • neurologiques, cardio-vasculaires peuvent être
    observés.

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  • En cas de dépendance
  •  obsession alcoolique  ou  craving  désir
    irrépressible de boire, besoin impérieux de
    consommer de lalcool
  • diminution de lintérêt pour toute autre
    activité.
  • Signes mineurs du sevrage
  • tremblements des mains et de la langue, crampes,
    nausées, pituites, sueurs, tachycardies,
    anxiétés, irritabilités, insomnies avec
    cauchemars, dintensité maximum 24 à 36 heures
    après le sevrage total
  • accidents de sevrage
  • crises convulsives
  • pré delirium
  • delirium tremens

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Formes cliniques chez le sujet âgé
  • Lalcoolisation peut être régulière, quotidienne
    ou intermittente (par exemple quand il reçoit sa
    pension)
  • Alcoolisation au vin ou à la bière en cas
    dalcoolisation dhabitude ou alcoolisation avec
    des alcools plus fortement titrés en cas dune
    recherche dun effet psycho-actif.
  • Alcoolisation préférentiellement seul au domicile
    pour les couples ou les femmes seules, parfois au
    café chez les hommes ( reconstitution dune
    famille de  substitution )

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  • Dans les 2/3 des cas il sagit de conduites
    dalcoolisation pathologiques sétant constituées
    à lâge adulte et aggravées au cours du 3ème âge
    (alcoolisme  ancien  qui saggrave)
  • Consommateurs excessifs qui avaient pu modérer
    leur consommation, mais qui se ré-alcoolisent
    plus massivement avec les vicissitudes du
    vieillissement
  • Dans 1/3 des cas il sagit dalcoolisme à début
    tardif chez des sujets qui étaient antérieurement
    des consommateurs modérés ou occasionnels
    dalcool.
  • Ce mode dalcoolisation apparaît comme une
    tentative pour résoudre, à laide de lalcool,
    des difficultés sociales et affectives inhérente
    à lâge.

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Facteurs de vulnérabilité liés à lâge
  • Les facteurs précipitants des conduites
    dalcoolisation du sujet âgé sont essentiellement
  • dordre socio-familial
  • dordre médical

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Facteurs dordre socio-familial
  • Mise à la retraite avec perte du statut social,
    sentiment dinutilité, inactivité et ennui qui en
    découle
  • Pertes affectives divorce ou séparation du
    couple, perte du conjoint, perte dun enfant,
    perte du  cercle  relationnel et amical
  • solitude, isolement
  • Perte du sens de sa propre existence

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  • Conditions de vie défectueuse (logement
    inconfortable ou inadapté, ressources
    insuffisantes)
  • Éloignement des enfants ou situation
    conflictuelle avec eux
  • présence au foyer dun conjoint infirme ou malade
  • Déracinement du domicile
  • Entrée forcée en institution ( placement )
  • Condition de vie parfois difficile en institution
    promiscuité, manque de loisir et de distraction

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Facteurs dordre médical
  • maladies physiques, notamment les plus
    douloureuses.
  • Incapacité physique avec difficulté à assumer les
    handicaps
  • Affections chroniques type rhumatismales
    diminuant les capacités motrices
  • Certaines affections cérébrales (AVC, parkinson)
  • Les syndromes dépressifs assez souvent
    réactionnels.

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Les complications somatiques de lalcoolisation
du sujet âgé
  • Toutes les complications physiques de
    lalcoolisme de ladulte peuvent se rencontrer
    chez le sujet âgé
  • Les complications hépatiques
  • La stéatose hépatique
  • Lhépatite alcoolique aiguë
  • La cirrhose alcoolique
  • Les complications digestives
  • Cancer des V.A.D.S.
  • Gastrite
  • Troubles du transit
  • Hémorragies digestives

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  • 3. Les complications pancréatiques
  • Pancréatite aiguë
  • Pancréatite chronique
  • 4. Les complications cérébrales et neurologiques
  • 5. Les complications cardio-vasculaires
  • Les complications neuro-psychiatrique de
    lalcoolisme chronique
  • Le syndrome de sevrage
  • Les troubles cognitifs
  • Les encéphalopathies alcooliques carentielles
  • Lencéphalopathie de Gayet-Wernicke
  • Le syndrome de Korsakoff
  • Latrophie cérébelleuse et Latrophie cérébrale
  • La démence alcoolique

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Particularité de ces complications chez le sujet
âgé
  • Dune manière générale, lalcool contribue à
    précipiter la déchéance organique et psychique du
    vieillard.
  • Dun point de vue somatique,
  • Lalcool accélère la sénescence, entraînant un
    vieillissement prématuré physique et
    neuro-psychologique
  • Il perturbe le sommeil
  • Il entraîne et favorise les chutes
  • Il favorise les infections celles-ci sont plus
    fréquentes, plus graves et répondent moins bien
    au traitement
  • Il interfère sur le métabolisme et la tolérance
    de très nombreux médicaments, notamment les
    somnifères et les anxiolytiques

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  • Dun point de vue psycho-comportemental,
  • Lalcool altère les fonctions cognitives
  • Il génère ou aggrave les troubles mnésiques
  • Des troubles sphinctériens peuvent apparaître
  • Lalcool est responsable de bon nombre
    dencéphalopathies carentielles chez le sujet âgé
    (syndrome de Korsakoff)
  • Lalcool peut fréquemment entraîner des états
    confusionnels
  • Il peut entraîner la survenue de négligence
    corporelle, dun  laisser aller général 
    pouvant aboutir à un syndrome de glissement
  • Il peut être à lorigine de troubles caractériels
    querelles avec lentourage ou la famille, avec
    le personnel soignant, ou dautres pensionnaires
    avec passage à lacte agressif possible.
  • Tout ceci aggrave lisolement du vieillard en
    favorisant les attitudes de rejet de la part des
    autres intervenants.

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Les comorbidités somatiques
  • La maladie alcoolique est rarement reconnue comme
    telle mais sassocie aux autres pathologies
    physiques nombreuses et variées à cet âge.
  • Le problème alcool nest pratiquement jamais le
    motif de consultation ou dhospitalisation.

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  • Lalcool peut à lui seul générer des troubles
    somatiques mais aussi aggraver ou renforcer des
    pathologies préexistantes
  • Les problèmes physiques peuvent apparaître à
    distance alors que le problème alcool a été
    résolu, ce qui peut à nouveau déstabiliser le
    patient ( ex survenu dun cancer)

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Les comorbidités psychiatriques
  • Chez le sujet âgé les conduites dalcoolisation
    sont fréquemment associées à des pathologies
    psychiatriques qui peuvent être primaire ou
    secondaire par rapport à lalcool.
  • Les troubles dépressifs
  • Les troubles anxieux
  • Les états démentiels

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Alcool et dépression du sujet âgé
  • Les conduites dalcoolisation peuvent être
    secondaires à une dépression et vont laggraver
  • Les actes suicidaires ne sont pas exceptionnels à
    cet âge.

DEPRESSION
ALCOOLISATION
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  • symptômes dépressifs habituels
  • tristesse, apathie, troubles du sommeil,
    sentiment dinutilité ou dincapacité
  • Perte des pôles dintérêts, désinvestissement
    affectif
  • Dépression atypique assez fréquente chez le sujet
    âgé
  • Troubles du comportement
  • Asthénie
  • Plaintes somatiques sans support organique
  • Troubles de la mémoire
  • Intérêt primordial de repérer ces dépressions car
    elles répondent favorablement à la mise en route
    dun traitement antidépresseur après avoir initié
    un sevrage.

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Alcool et troubles anxieux du sujet âgé
  • Anxiété primaire ou secondaire par rapport aux
    conduites dalcoolisation.

ANXIETE
ALCOOLISATION
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  • Anxiété liée au vieillissement
  • Crainte par rapport à la perspective de la mort
  • Peur de la survenue de problèmes physiques
  • Sentiment dimpuissance devant la réalité
  • Perte des repères identitaires
  • Symptômes somatiques les angoisses
  • Troubles du sommeil (peur de sendormir par
    crainte de ne pas se réveiller)
  • Tremblements, sueurs, tachycardie
  • Troubles de la sphère digestive, notamment les
    troubles du transit (colopathie fonctionnelle)
  • troubles atypiques  tétaniformes  ou malaise
    mal défini
  • Manifestations hypochondriaques

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Alcool et troubles démentiels
  • Lalcool peut être responsable dun syndrome
    démentiel le plus souvent en cas dalcoolismes
    anciens mais aussi parfois en cas dalcoolisme à
    début tardif.
  • La démence alcoolique est une cause fréquente de
    démence à côté des démences dégénératives (
    alzeihmer) et des démences vasculaires.
  • Le scanner montre une atrophie cortico-sous-cortic
    ale profonde.
  • Il sagit dun affaiblissement intellectuel,
    global, progressif, irréversible.

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  • Plusieurs formes cliniques peuvent se rencontrer
  • Tableau de type Korsakoff avec
  • Trouble de la mémoire de fixation
  • Fabulation
  • Fausse reconnaissance
  • Troubles de lattention, désorientation, troubles
    du jugement.
  • Tableau de type frontal avec
  • Désinhibition et perte du contrôle supérieur
    familiarité, libération des pulsions sexuelles
    (exhibitionnisme, trouble du comportement ),
    trouble de lalimentation avec gloutonnerie.
  • Négligence corporelle (hygiène et vestimentaire)

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Traitement des conduites dalcoolisations du
sujet âgé
  • Dans lusage à risque ou lusage nocif
  • le but du traitement est de réduire les
    consommations de sorte à réduire le risque de
    survenue des complications liées à lalcool
  • En cas dalcoolodépendance le traitement reposera
    sur
  • Le sevrage alcoologique
  • Laide pour maintenir labstinence
  • laccompagnement ambulatoire
  • La cure alcoologique

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Le sevrage
  • Chez la personne âgée il est le plus souvent
    accidentel, survenant à loccasion dun
    changement radical du mode de vie (placement en
    institution, hospitalisation non programmée pour
    un autre motif)
  • Il est primordial de savoir repérer les signes
    cliniques de début afin déviter les
    complications aiguë de sevrage (crise
    dépilepsie, pré-DT, délirium tremens)
  • Mise en route très précoce du traitement adapté
    et surveillance de lévolution.

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  • Le traitement médicamenteux du sevrage associe
  • Hydratation suffisante per-os (3 litres par jour)
  • Benzodiazépines (VALIUM ou SERESTA) à une
    posologie parfois plus faible que chez ladulte
  • Vitaminothérapie du groupe B (VITAMINE B1 B6)
  • Le temps du sevrage permettra un bilan
    alcoologique plus complet tant somatique que
    psychologique et social.
  • Il est nécessaire daider la personne âgée à
    prendre conscience du problème alcool en
    effectuant un travail de motivation avec laide
    déquipes dalcoologie de liaison

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  • Lalcoologie dite de liaison permet
  • De sensibiliser les équipes médicales et
    para-médicales de tous types de service au
    problème de la maladie alcoolique et de sa prise
    en charge.
  • De ne pas occulter le problème alcool et de
    savoir laborder sans culpabiliser le patient et
    sans renforcer son  déni 
  • De proposer une écoute au lit du malade
  • De proposer au patient une prise en charge
    adaptée à sa pathologie et à sa demande
  • De travailler en partenariat avec dautres
    équipes de soin
  • De savoir ou orienter les patients
  • Cette alcoologie  de liaison  est proposée par
    les équipes du CCAA dans tous les centres
    hospitaliers généraux et par les structures de
    soin en alcoologie.

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La cure alcoologique
  • Comme chez ladulte, elle sera proposée lorsque
    le sujet âgé aura pris conscience de son rapport
    pathologique à lalcool et lorsquil sera motivé
    au changement
  • La cure alcoologique programmée est aussi
    efficace chez la personne âgée que pour les
    individus plus jeunes
  • Elle sera adaptée en fonction de lâge, selon les
    possibilités notamment physique du sujet

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  • Après un temps de sevrage, la cure permettra un
    travail de reconstruction de lindividu en se
    basant sur
  • Les thérapies à médiation corporelles
  • Gymnastique douce
  • Marche possible en modulant lactivité
  • Relaxation (méthode de shultz ou de jacobson)
  • Linformation concernant le produit et ses effets
  • Les psychothérapies de type cognitivo-comportement
    ales
  • Thérapies de groupe
  • Groupe de parole
  • Film débat

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Laccompagnement en post-cure
  • Essentiel pour vivre labstinence de la manière
    la plus favorable possible.
  • Poursuite de la prise en charge de manière
    séquentielle sous forme
  • Dhospitalisation de jour
  • Dactivité thérapeutiques à temps partiel
  • Psychothérapie de soutient
  • Consultations médicales régulières
  • Entretiens infirmiers
  • Visites à domicile
  • Prise en charge psychologique en cas de besoin

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  • Ne pas oublier le travail avec les familles et le
    réseau social
  • Mesure pour rompre lisolement
  • Aide à domicile
  • Activité ou groupe du 3ème âge
  • Psychologiquement on retrouve fréquemment chez la
    personne âgée
  • Une dépendance affective avec besoin dun
     maternage 
  • Des réactions souvent puériles ou infantiles
  • Une grande difficulté à exprimer des sentiments
    et à verbaliser des émotions
  • Un langage passant préférentiellement par le
    corps (somatisation, exagération de troubles
    existants)

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En conclusion
  • Les conduites dalcoolisation du sujet âgé sont
    fréquentes mais malheureusement mal reconnues par
    les soignants, faute de savoir faire.
  • Il est important de les garder à lesprit et dy
    penser systématiquement chez la personne âgée,
    notamment devant des symptômes dépressifs ou un
    début de démence.
  • Trop souvent la problématique alcool, lorsquelle
    est repéré, nest prise en charge que lorsque les
    autres problèmes somatiques psychiatriques ou
    sociaux ont été réglés.

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  • lalcoolisation abusive altère notablement létat
    physique et mental des sujets âgés.
  • elle précipite la détérioration et lisolement
    tant affectif que social de ces patients
  • elle altère en somme la qualité de vie des sujets
    âgés.
  • Les attitudes de complaisance excessive sont
    néfastes

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Les sites Internet intéressants en alcoologie
  • ANPA www.anpa.asso.fr
  • CFES www.cfes.sante.fr
  • CDPA nord www.alcoolinfo.com
  • GRA nord/pas-de-calais www.alcoosite.com
  • Cnamts www.cnamts.fr
  • Mildt www.drogues.gouv.fr
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