Cas cliniques toxicomanies et addictions - PowerPoint PPT Presentation

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Cas cliniques toxicomanies et addictions

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Cas cliniques toxicomanies et addictions Journ es validations DES sant au travail Du 12 au 14 d cembre 2005 Dijon Lajarige Marie-C line Strasbourg CC 2002 – PowerPoint PPT presentation

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Title: Cas cliniques toxicomanies et addictions


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Cas cliniques toxicomanies et addictions
  • Journées validations
  • DES santé au travail
  • Du 12 au 14 décembre 2005
  • Dijon
  • Lajarige Marie-Céline Strasbourg CC 2002

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1er cas clinique
  • Mr X âgé de 59ans se présente mardi après-midi à
    14h au centre de médecine du travail pour sa
    visite annuelle.
  • Il est pompiste de nuit dans une station service
    sur une autoroute de France, qui compte
    7salariés. Il a travaillé cette nuit.

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Cas clinique 1 (suite)
  • A lexamen on constate une logorrhée, une
    injection conjonctivale, une halène chargée,
    un examen clinique neurologique modérément
    perturbé (tremblements, Romberg)
  • Que faites-vous?
  • Pour la prise en charge immédiate (clinique et
    par rapport à son retour)
  • / avis daptitude

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Cas clinique 1 (suite)
  • Expliquer que ce quon observe est anormal
  • Mr X est dans le déni complet de son état, il
    souhaite partir en reprenant sa voiture pour
    rentrer chez lui. Que faites-vous?
  • Pour lui montrer un taux anormalement élevé pour
    prendre sa voiture, on peut réaliser un alcotest
    simple et peu coûteux que lon peut avoir au
    centre (qui était ici positif)

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Cas clinique 1 (suite)
  • Pour des raisons médico-légales on ne peut
    laisser Mr X rentrer chez lui.
  • Il faut donc organiser un retour à domicile
  • transport VSL (le mieux, mais plus coûteux)
  • famille qui vient le chercher (à éviter)

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Cas clinique 1 (suite)
  • RQ Si le salarié avait été en poste au moment de
    la visite, on doit prendre contact avec
    lemployeur pour lavertir (tout en respectant le
    secret médical) que Mr X ne retournera pas sur
    son lieu de travail pour des raisons médicales et
    que lon doit organiser un retour à domicile.
    Possibilité quun collègue le ramène chez lui
    (sous couvert de lautorisation de lemployeur)
    voire lemployeur, mais il est préférable que ce
    soit un VSL.

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Cas clinique 1 (suite)
  • RQ suite
  • Il est conseillé que la personne en fonction du
    degré dalcoolémie et de son état clinique, ne
    reste pas sans surveillance à domicile, auquel
    cas il faut ladresser aux urgences hospitalières

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Cas clinique 1 (suite)
  • Pour la rédaction de la fiche daptitude
  • Avis différé
  • ou
  • Dans notre cas inapte ce jour, nécessité de
    soins, à revoir à lissu des soins dans une
    quinzaine
  • (le patient acceptait dêtre pris en charge pour
    un sevrage)

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Cas clinique 1 (suite)
  • Vous revoyez Mr X 3 semaines plus tard, qui ce
    jour nest pas sous lemprise de lalcool il
    trouve notre précédente attitude un peu abusive
    surtout quil est à 6 mois de la retraite (et que
    le problème ne semble pas récent)
  • Il avoue être fragile actuellement , il a des
    conflits familiaux et il sennuie au travail la
    nuit (expliquant donc ainsi laccentuation de son
    éthylisme chronique avec des épisodes aigus)
  • Que faites-vous?
  • (aptitude, suivi, poste de travail)

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Cas clinique 1 (suite)
  • On peut programme une suivi régulier, avec un
    avis daptitude limité dans le temps (2mois), en
    plus de laide extérieure proposée
  • On voit avec lemployeur si on peut le changer de
    poste de travail
  • On lui propose donc de passer à un travail de
    jour le patient refuse (il aime la liberté quil
    a la nuit)

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Cas clinique 1 (suite)
  • Lemployeur dit être embarrassé car des clients
    se seraient plein de son état (agressivité,
    imprégnation) ou de son travail.
  • Il sollicite votre aide. Que lui proposer ?

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Cas clinique 1 (suite)
  • De prendre ses responsabilités!
  • un état débriété constaté sur les lieux du
    travail est une faute grave et en fonction du
    règlement intérieur de lentreprise, passible de
    sanctions lemployeur sil considère quil y a
    faute peut licencier le salarié
  • Ce nest pas à nous de faire une inaptitude
    médicale
  • Dans ce cas présent, une prise en charge plutôt
    sociale a été décidée
  • - pas de licenciement mais avertissement de la
    direction,
  • - suivi médicale régulier à la médecine du
    travail avec un soutien et organisation dun
    relais avec un médecin traitant (le salarié nen
    avait pas la retraite approchant un risque
    daggravation de léthylisme plus déchappatoire
    pour les conflits, possible ennui)

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Remarques
  • Pour un patient plus jeune dans sa carrière
    bilan hépatique et rénale et NFS
  • (VGM, contrôle transaminases car exposition à
    des solvants en parallèle, aggravation des
    risques avec alcoolisme)

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2ème cas clinique
  • Lundi matin vers 11h, vous voyez pour la première
    fois en visite annuelle Mr Y âgé de 40ans qui est
    mécanicien automobile dans un grand garage.
  • Vous constatez un teint blafard, un tremblement
    de repos et des mains moites
  • Mr Y avoue ne pas se sentir très bien aujourdhui
  • Que faites vous?

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2ème cas clinique (suite)
  • Interrogatoire
  • Examen clinique (bilan malaise)
  • Avec TA, FC, dextro

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Cas clinique 2 (suite)
  • On suspecte un tableau de sevrage alcoolique
  • Mr Y, en instance de divorce avoue que depuis 6
    mois le vendredi ou le samedi il profite avec ses
    copains après le foot
  • Il reconnaît que aujourdhui il nest vraiment
    pas bien (sueurs, astérixis)
  • Que faire?

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Cas clinique 2 (suite)
  • Après avoir expliqué lorigine probable de son
    mal être accru du jour et en accord avec le
    patient qui souhaitait être aidé, j ai pris
    linitiative
  • de le mettre inapte ce jour avec nécessité de
    soins, à revoir après les soins dans une
    quinzaine,
  • dappeler lemployeur pour organiser un retour
    (risque de malaise au volant, le patient nétait
    vraiment pas bien mais peut être un peu abusif)
  • dorganiser une prise en charge médicale par le
    médecin traitant le jour même (en lappelant).
    Nécessité dune aide au sevrage urgente (pré DT).
    En cas dimpossibilité ladresser aux urgences
    par VSL.

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Cas clinique 2 (suite)
  • 15 jours plus tard je revois le patient en visite
    de reprise, il va beaucoup mieux (ne boit plus,
    motivé de poursuivre le sevrage encadré par son
    médecin traitant car effet positif sur son
    entourage, son travail)
  • Du fait quil est bien suivi par son médecin
    traitant le suivi par le médecin du travail nest
    pas aussi primordiale (mais on informe le patient
    que la porte est ouverte sil a besoin)

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3ème cas clinique
  • Vous voyez en visite annuelle (la deuxième) Mr Z
    âgé de 22ans qui travaille dans une petite
    entreprise qui fabrique des panneaux isolants
    acoustiques.
  • Il est agent de fabrication (coupeuse,
    colleuse). Il vous dit quil est amené à
    conduire le chariot automoteur de lentreprise

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Cas clinique 3 (suite)
  • Vous constatez un comportement évitant, à
    lexamen neurologique un syndrome cérébelleux
  • Poussant donc linterrogatoire le salarié vous
    avoue que tous les week-end il sort le vendredi
    et le samedi et quil prend presque
    systématiquement des cuites et quil fume du
    cannabis.
  • Que faites-vous?

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Cas clinique 3 (suite)
  • On recherche lexistence de consommation sur les
    lieux du travail, sil y a des plaintes de
    lemployeur (sur le travail, le comportement)
  • On explique les effets de lalcool (en aigu et en
    chronique) et du cannabis sur lorganisme, les
    risques encourus (accident pour lui et pour les
    autres, licenciement pour faute par lemployeur
    ou une inaptitude médicale à certaines activités
    promulguée par le médecin du travail)

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Cas clinique 3 (suite)
  • Situation un peu délicate
  • - Concerne des déviations dans la vie privée, pas
    au poste de travail (et pas de plainte de
    lemployeur)
  • - Son poste de travail ne comportait pas la
    conduite dengin (pas de CACES et pas dans le
    contrat) cest donc la responsabilité de
    lemployeur qui est engagé en le laissant
    conduire non réglementairement
  • - Il travaillait avec des machines
    potentiellement dangereuses mais elles étaient
    sécurisées (pas de risque pour le salarié ou les
    autres employés)

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Cas clinique 3 (suite)
  • Ce que jai fait émis un avis daptitude limité
    dans le temps (qui a été respecté) pour revoir le
    salarié
  • Sensibilisé lemployeur sur la conduite dengin
    et sa responsabilité, le CACES
  • Lors de la deuxième visite, nette amélioration du
    tableau clinique neurologique, prise de
    conscience du problème mais acceptation difficile
    (surtout vue lâge, linsertion dans un groupe
    socialece qui le tient cest une formation CACES
    à venir)

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Cas clinique 3 (suite)
  • Lavis daptitude nest donc pas gagné! Surtout
    lorsquil faudra se prononcer pour lautorisation
    de passage du CACES
  • Dans cette entreprise en parallèle il y avait un
    problème avec un autre jeune qui souhaitait
    retravailler alors quil gardait des séquelles
    post-AVP (idéo-moteur). Reprise à lessai.
    Lemployeur se plaignait dabsences répétées, de
    troubles du comportement. Il nous la adressé à
    une reprise en urgences sans que lon puisse
    noter quelque chose de plus anormale. Un jour il
    a été surpris au toilette de lentreprise assis
    avec de lhéroïne, il a été licencié pour faute.
  • Que pensez-vous de cette attitude?

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Cas clinique 3 (suite)
  • Il nexiste pas de réglementation pour les
    stupéfiants comme il en existe une pour lalcool.
  • Le salarié a-t-il fait une faute grave?
  • Ce qui est important car sanctionnable avait-il
    un trouble du comportement suite à la prise
    dhéroïne? (possibilité de licenciement)
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