Les comportements de consommation de substances psychoactives (1) - PowerPoint PPT Presentation

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Les comportements de consommation de substances psychoactives (1)

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Title: Le syst me de r compense (1) Author: psy9841 Last modified by: 6356dd Created Date: 3/30/2001 11:58:37 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les comportements de consommation de substances psychoactives (1)


1
Les comportements de consommation de substances
psychoactives (1)
2
(No Transcript)
3
(No Transcript)
4
(No Transcript)
5
Les comportements de consommation de substances
psychoactives (2)
  • Non consommation
  • Consommation socialement réglée
  • Consommation de substances psychoactives
    nentraînant ni complications somatiques, ni
    dommages
  • ne relevant pas dune problématique pathologique
  • substance illicite ? critère de pathologie

6
Les comportements de consommation de substances
psychoactives (3)
  • Caractère pathologique de cette consommation
    défini par la constatation de dommages induits
    pour la santé ou pour la société
  • Consommation induisant des dommages dans les
    domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux
  • soit pour le sujet lui-même
  • soit pour son environnement proche
  • ou à distance, les autres, la société

7
Abus de substances psychoactives (DSM IV)
  • Mode dutilisation inadéquat dune substance
    conduisant à une altération du fonctionnement ou
    à une souffrance cliniquement significative,
    caractérisée par la présence dau moins une des
    manifestations suivantes au cours dune période
    de 12 mois.
  • Utilisation répétée dune substance conduisant à
    lincapacité de remplir des obligations majeures,
    au travail, à lécole ou à la maison.
  • Utilisation répétée dune substance dans des
    situations où cela peut être physiquement
    dangereux (conduite automobile / maniement de
    machine).
  • Problèmes judiciaires répétés liés à
    lutilisation dune substance (arrestations pour
    comportement anormal).
  • Utilisation de la substance malgré des problèmes
    interpersonnels ou sociaux, persistants ou
    récurrents, causés ou exacerbés par les effets de
    la substance.
  • Les symptômes nont jamais atteint, pour cette
    classe de substance, les critères de la
    dépendance à une substance.

8
Les comportements de consommation de substances
psychoactives (4)
  • Dépendance psychique ou  craving 
  • dysfonctionnement durable des systèmes
    dopaminergique, mésolimbique et opioïde
  • Dépendance physique ou  syndrome de sevrage 
  • liée au dysfonctionnement dautres systèmes
    neurobiologiques
  • Limpossibilité de sabstenir de consommer
  • existence dune tolérance
  • existence dun syndrome de sevrage

9
Dépendance (DSM IV)
  • Mode dutilisation inapproprié dune substance,
    entraînant une détresse ou un dysfonctionnement
    cliniquement significatif, comme en témoignent
    trois (ou plus) des manifestations suivantes,
    survenant à nimporte quel moment sur la même
    période de douze mois
  • Existence dune tolérance, définie par lune ou
    lautre des manifestations suivantes
  • Besoin de quantités nettement majorées de la
    substance pour obtenir une intoxication ou
    leffet désiré
  • Effet nettement diminué en cas dusage continu de
    la même quantité de substance
  • Existence dun syndrome de sevrage, comme en
    témoigne lune ou lautre des manifestations
    suivantes
  • Syndrome de sevrage caractéristique de la
    substance
  • La même substance (ou une substance apparentée)
    est prise dans le but de soulager ou déviter les
    symptômes de sevrage

10
Dépendance (DSM IV)
  • La substance est souvent prise en quantité
    supérieure ou sur un laps de temps plus long que
    prévu.
  • Un désir persistant ou des efforts infructueux
    sont faits pour réduire ou contrôler
    lutilisation de la substance.
  • Un temps considérable est passé à faire le
    nécessaire pour se procurer la substance, la
    consommer ou récupérer de ses effets.
  • Dimportantes activités sociales,
    occupationnelles ou de loisirs sont abandonnées
    ou réduites en raison de lutilisation de la
    substance.
  • Lutilisation de la substance est poursuivie
    malgré lexistence dun problème physique ou
    psychologiquement persistant ou récurrent
    déterminé ou exacerbé par la substance.

11
La dépendance à une substance
  • Ce terme ne correspond pas simplement à la
    tolérance ou à lexistence dun syndrome de
    sevrage.
  • Désignant un  usage compulsif , il est plus
    léquivalent de notre classique  toxicomanie 
    ou du terme actuel daddiction.
  • Les critères de la dépendance tiennent en effet
    compte dun élément primordial le sentiment de
    perte de contrôle, laliénation subjective, qui
    donne au sujet la conviction dêtre aux prises à
    un processus qui échappe à sa volonté. Cette
    dépendance devient envahissement, au détriment
    des investissements affectifs ou sociaux.
  • La  drogue  nest pas seulement devenue un
    besoin, mais le centre de lexistence du sujet.

12
La dépendance physique le syndrome de sevrage
  • Ce sont des troubles physiques intenses qui
    apparaissent lorsque la consommation de la
    substance est suspendue.
  • Troubles neurovégétatifs sueurs, tremblements,
    tachycardie, HTA.
  • Troubles digestifs anorexie, nausées,
    vomissements.
  • Troubles de lhumeur / troubles anxieux /
    troubles su sommeil anxiété, agitation,
    irritabilité, insomnie, réveils fréquents,
    cauchemars (cocaïne, amphétamines, opiacés,
    nicotine).
  • Démence, troubles amnésiques (alcool, sédatifs,
    solvants).
  • Troubles psychotiques (cocaïne, amphétamines /
    alcool, sédatifs).

13
Une conséquence de la dépendance la dangerosité
sociale
  • Toxicomanies et délinquance
  • La drogue, quelle quelle soit, peut entraîner
    une perte de contrôle, une facilitation du
    passage à lacte.
  • Malades, les toxicomanes sont conduits à la
    délinquance par la nécessité impérieuse de se
    procurer leur drogue (héroïne, cocaïne).
  • Le cas de lalcool

14
Les différents facteurs de risque des drogues
15
Rapport (Pr Bernard Roques)17/06/98
  • 1er groupe
  • héroïne, opiacés, cocaïne, alcool
  • 2ème groupe
  • psychostimulants, hallucinogènes, tabac
  • benzodiazépines (anxiolytiques et hypnotiques)
  • 3ème groupe
  • cannabis

16
(No Transcript)
17
Le système de récompense (1)
18
Le système de récompense (2)
  • Système limbique (cerveau des émotions)
  • Lieu de naissance des réactions cérébrales
    primaires,
  • Lieu de naissance des désirs et besoins vitaux
  • Système de récompense (dopaminergique)
  • Rôle récompenser les fonctions vitales par une
    sensation agréable ou de plaisir
  • Hypothalamus, hippocampe et amygdale
  • Aire tegmentale ventrale / nucleus accumbens

19
Mise en jeu du système de récompense
  • Larrivée dun signal annonçant une récompense,
    après traitement sensoriel par le cortex, modifie
    lactivité de certains neurones de laire
    tegmentale ventrale.
  • Ceux-ci libèrent de la dopamine
  • Dans le nucleus accumbens, qui intervient dans
    lactivation motrice,
  • Dans le cortex préfrontal, qui est impliqué dans
    la focalisation de lattention.
  • Ces différentes zones sont interconnectées et
    innervent lhypothalamus, linformant de la
    présence dune récompense.

20
(No Transcript)
21
La synapse chimique
?
Arrivée du message nerveux
?
?
Recapture secondaire
?
?
?
?
Transmission du message nerveux
22
Les synapses excitatrices et inhibitrices
  • Excitatrices
  • DOPAMINE
  • SEROTONINE
  • NORADRENALINE
  • Inhibitrices (GABA)
  • Récepteurs GABA inhibition de la voie
    dopaminergique
  • (Alcool, Benzodiazépines, Barbituriques)
  • Récepteurs opioïdes, qui court-circuitent
    linhibition et augmentent la libération de
    DOPAMINE
  • (Alcool, Morphine, Héroïne)

23
(No Transcript)
24
Activation de la voie dopaminergique
ETHANOL NICOTINE AMPHETAMINES ECSTASY (MDMA)
?
?
AUGMENTATION DE LA LIBERATION
Recapture secondaire
?
?
?
25
Activation de la voie dopaminergique
COCAÏNE AMPHETAMINES
?
?
Recapture secondaire
INHIBITION DE LA RECAPTURE
?
?
?
26
Le mécanisme de dépendance (1)approche
comportementale
Un comportement motivé repose sur
  • Une motivation, ou tonalité émotionnelle,
  • Des informations nécessaires au déclenchement du
    comportement,
  • Un apprentissage,
  • Une étape de modulation et de décision volontaire
    autorisant et commandant la réalisation du
    comportement

27
Le mécanisme de dépendance (2)approche
comportementale
28
Le mécanisme de dépendance (3)le modèle de
renforcement positif
  • Substance consommée pour ses effets positifs
  • Reproduction du comportement pour en retrouver
    les effets
  • Apprentissage, mémorisation, renforcement (mois,
    années)
  • Développement de la dépendance psychologique

Dépendance psychique liée aux effets positifs sur
le système de récompense
29
Le risque de dépendance
  • Cest la résultante de linteraction entre 3
    facteurs
  • La vulnérabilité V
  • Les caractéristiques liées au produit P
  • Lexposition E
  • DEP V . P . E

30
La vulnérabilité (1)
  • Chez la majorité des sujets, la consommation
    produit des effets agréables, mais ils peuvent en
    consommer de façon contrôlée (régulière ou
    épisodique). Dautres ressentent peu deffets,
    parfois même la sensation est désagréable. Dans
    ces cas, le comportement est contrôlé, ne
    provoquant pas de dépendance, ni de problèmes.
  • Pour un petit nombre de sujets, dès les premières
    rencontres avec le produit, les effets sont
    intenses, conduisant rapidement à la perte de
    contrôle de la consommation.
  • Facteurs individuels
  • psychologiques
  • génétiques
  • Facteurs environnementaux
  • famille
  • facteurs socioculturels
  • évènements douloureux de la vie

31
La vulnérabilité (2) les facteurs individuels
  • Psychologiques
  • Personnalité dépendante, difficulté à dire non,
    suggestibilité, sensibilité à lenvironnement,
    faiblesse du moi.
  • Manque de confiance en soi.
  • Recherche du danger, dexpérience, de sensations
    fortes (sensation seeking).
  • Désinhibition, susceptibilité à lennui.
  • Génétiques
  • Etude de jumeaux (Pickens, 1991)
  • Etudes dadoption (Cadoret, 1978)
  • Etudes de marqueurs génétiques (Smith, 1992
    Blum, 1995)

32
Facteurs génétiques et addictions
  • Les études de jumeaux
  • Analyse de la concordance chez les jumeaux
    monozygotes et dizygotes pour la dépendance à
    lalcool et aussi aux autres toxiques.
  • Lorsquun sujet souffre de dépendance (alcoolisme
    ou autre toxicomanie), le risque de dépendance
    chez le frère (ou la sœur) augmente. On note un
    excès de concordance chez les monozygotes (par
    rapport aux dizygotes) pour lalcoolisme (76 vs
    61) comme pour les autres toxicomanies (63 vs
    44).
  • Les études dadoption
  • Les parents biologiques denfants adoptés
    toxicomanes sont plus fréquemment atteints que
    les parents adoptifs, et ce quel que soit le
    produit.
  • LO.R. de toxicomanie chez les parents
    biologiques est au moins égal à 2.
  • Les études de marqueurs génétiques
  • Forte association entre lallèle A1 (codant pour
    le récepteur D2 de la dopamine) et les
    comportements addictifs.
  • Pour Blum, cet allèle représenterait un facteur
    de risque pour un syndrome de  déficit des
    systèmes de récompense  plutôt que pour telle ou
    telle addiction.
  • Lhétérogénéité de la maladie alcoolique a
    conduit à abandonner lidée dun simple gène de
    lalcoolisme.

33
La vulnérabilité (3) les facteurs
environnementaux
  • Facteurs familiaux
  • Acquisition dhabitudes alimentaires
  • Influence de lusage parental dalcool ou
    dautres drogues sur le comportement des enfants
  • Education (trop rigide / trop permissive)
  • Facteurs socioculturels
  • Patrimoine culturel voire religieux (vin en
    France, cannabis au Moyen Orient)
  • Enjeux économiques (alcool et tabac en France,
    pavot en Colombie, )
  • Apprentissage à consommer en groupe
  • Métiers à risque (métiers pénibles, peu
    qualifiés, en contact avec le public)
  • Evènements douloureux de la vie
  • Facteur déclenchant du recours au produit
  • Sensibilisation, fragilisation de lindividu,
    adaptation du comportement

34
SUBSTANCE PSYCHOTROPE
ADDICTION
35
Les caractéristiques liées au produit
  • Ses potentialités toxicomanogènes (capacités à
    induire plus ou moins rapidement une dépendance)
  • Opiacés (morphine, héroïne, opium, codéine)
  • Tolérance dès la première administration,
    significative cliniquement au bout de 2-3
    semaines
  • Dépendance psychologique et physique
  • Cocaïne (syndrome dépressif majeur)
  • Tabac (dépendance dans les 12 mois)
  • Les quantités consommées
  • Les durées de consommation
  • Les modes de consommation (ivresse, conduite auto)

36
Les facteurs dexposition à un produitdans une
société ou une micro-société
  • Plus lexposition est élevée (alcool), moins il
    est nécessaire davoir une forte vulnérabilité. A
    linverse, lorsque lexposition est faible
    (héroïne), on retrouve dimportants facteurs de
    vulnérabilité.
  • Lorsque le facteur produit est important (tabac,
    qui induit une dépendance rapidement), les
    paramètres sociaux ou personnels passent au
    second plan.
  • La loi de Ledermann (lien entre la consommation
    moyenne et limportance des problèmes liés à
    lalcool)

37
Le pouvoir addictif des drogues
Dépendance Héroïne Cocaïne Amphétamines Alcool Cannabis Tabac
absente 18 14 57 47 59 13
faible 9 10 18 14 18 27
moyenne 9 10 11 12 13 40
forte 64 57 15 27 10 20
G.E. Woody, Addiction, 1993. (Selon les critères
du DSM IV)
38
Lalcool (éthanol)
  • Dépendance psychologique
  • Lalcool, produit psychotrope, peut modifier le
    psychisme dun individu.
  • Lalcool, au début, est un objet de plaisir 
    plaisir du groupe, plaisir intérieur organique,
    impression de moindre fatigue, sensation de
    bien-être etc
  • Lalcool est un produit désinhibiteur  il lève
    les barrières psychologiques que nous avons tous,
    à des degrés divers en nous, et qui à la fois
    nous protègent et nous gênent.
  • Lalcool provoque linflation de la pensée  il
    rend euphorique, permet de vivre dans
    limaginaire ce qui ne peut être vécu dans la
    réalité.
  • Surtout, lalcool est un médicament, le meilleur
    connu actuellement contre lanxiété et la
    dépression, et que lon peut soffrir en société
    pour le moindre prétexte.
  • Petit à petit, cet alcool qui ne résout pas les
    problèmes mais ne fait que les éluder dans les
    situations difficiles  les problèmes non résolus
    vont saccumuler, et la prise dalcool va
    augmenter pour toujours faire face en éludant.
  • Le syndrome de dépendance se caractérise par une
    combinaison plus ou moins complète des symptômes
    suivants 
  • - désir compulsif de boire de lalcool qui rend
    le sujet incapable de maîtriser sa consommation,
  • - recherche de la consommation dalcool qui prend
    le pas sur la plupart des activités du sujet,
  • - phénomène dévitement  le sujet consomme de
    lalcool, souvent dès le matin, dans lintention
    de prévenir ou de supprimer les symptômes de
    sevrage,
  • - fixation progressive des modalités de
    consommation de lalcool, dictée par la nécessité
    de maintenir une alcoolémie suffisante,
  • - augmentation de la tolérance amenant le sujet à
    consommer des quantités croissantes dalcool
    (pour obtenir un même effet).

39
Lalcool (éthanol)
  • La dépendance physique
  • Cest un état dadaptation tel quapparaissent
    des troubles physiques intenses lorsque la
    consommation déthanol est suspendue  ces
    troubles constituent le syndrome de sevrage 
  • - - troubles subjectifs  anxiété, agitation,
    irritabilité, insomnie, réveils fréquents,
    cauchemars,
  • - troubles neurovégétatifs  sueurs,
    tremblements, tachycardie, HTA,
  • - - troubles digestifs  anorexie, nausées,
    vomissements,
  • - - à un degré plus prononcé  signes
    confusionnels, hallucinations, delirium,
    convulsions, hyperthermie.
  •  
  • Ce syndrome est rapidement résolutif,
    spontanément ou sous traitement, en deux à cinq
    jours. Lapparition plus tardive ou la
    persistance de ces troubles au-delà de ce délai
    doit faire évoquer dautres addictions associées,
    aux benzodiazépines en particulier.

40
Le questionnaire D.E.T.A.
D (Pour C) avez-vous déjà eu besoin de Diminuer
votre consommation dalcool (...Cut down your
drinking), E (Pour A) votre Entourage vous
a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre
consommation dalcool (have people Annoyed you
...), T (Pour G) avez-vous limpression que
vous buvez Trop (...Guilty about your
drinking), A (Pour E) avez-vous le besoin
dAlcool le matin pour vous sentir en forme (Eye
opener). A partir de 2 réponses positives
consommation à risque (abus et/ou dépendance)
41
Les sujets D.E.T.A. 2
42
Le questionnaire short-MAST
  1. Pensez-vous que vous consommez de lalcool en
    quantité plus importante que la normale ?
  2. Vos parents ou amis vous considèrent-ils comme un
    buveur normal ?
  3. Avez-vous déjà assisté à une réunion des
    Alcooliques Anonymes (A.A.) ?
  4. Avez-vous déjà eu des ennuis au travail à cause
    de la boisson ?
  5. Vous est-il arrivé de négliger vos obligations,
    votre famille ou votre travail pendant deux jours
    de suite ou plus pour vous adonner à la boisson ?
  6. Avez-vous jamais recherché de laide auprès de
    quelquun à cause de votre habitude de boire?
  7. Avez-vous jamais été hospitalisé à cause de la
    boisson ?
  8. Avez-vous déjà été arrêté pour ivresse au volant
    ou pour conduire après avoir bu ?
  9. Vous êtes-vous déjà senti coupable au sujet de
    votre consommation d'alcool ?
  10. Vos proches vous ont-ils déjà fait des reproches
    au sujet de votre consommation d'alcool?
  11. Arrivez-vous toujours à stopper votre
    consommation d'alcool quand vous le voulez ?
  12. L'alcool a-t-il déjà créé des problèmes entre
    vous et votre conjoint ?
  13. Avez-vous déjà été inculpé d'ivresse au volant ?

1 point 2 points 5 points Score de 5
alcoolodépendance
43
Prise en charge thérapeutique du malade alcoolique
  • Médicale
  • Hospitalisation
  • En ambulatoire
  • Produits de substitution
  • Acamprosate (Aotal)
  • Naltrexone (Revia)
  • Psychothérapie (pendant et après)

44
(No Transcript)
45
Le tabac et le confort psychologique
46
(No Transcript)
47
Le tabac (nicotine)
  • La dépendance tabagique est triple 
  • - pharmacologique (vis à vis de la nicotine), en
    agissant sur le système cortico-méso-limbique,
  • - physique, comportementale, et
  • - psychologique.
  •  
  • Le DSM IV nous propose les critères suivants 
  • - utilisation quotidienne de nicotine pendant au
    moins plusieurs semaines.
  • - arrêt brutal de lutilisation ou réduction de
    la quantité de nicotine utilisée, suivie dans les
    heures dau moins des signes suivants (syndrome
    de sevrage)
  • humeur dysphorique ou dépressive
  •  insomnie
  • irritabilité, frustration, colère
  •  anxiété
  • difficulté de concentration
  • fébrilité
  • diminution du rythme cardiaque
  • augmentation de lappétit ou prise de poids
  • - les symptômes ci-dessus causent une souffrance
    cliniquement significative ou une altération du
    fonctionnement social, professionnel ou dans
    dautres domaines importants.
  • - les symptômes ne sont pas dus à une affection
    médicale générale et ne sont pas mieux expliqués
    par un trouble mental.

48
Le tabac (nicotine)
  • Le tabagisme est un comportement  il sacquiert
    et se maintient renforcé par de nombreux stimuli
    internes (émotions) ou environnementaux (pression
    sociale).
  • Il fait intervenir à la fois un renforcement
    positif (recherche deffets liés à la pratique
    tabagique) procurant du plaisir, de la détente et
    du lien social, et un renforcement négatif (pour
    éviter linconfort du manque).
  • Ce comportement est évolutif et il passe par
    plusieurs stades  préparation, action, et
    maintenance.
  • Prochaska et Di Clemente ont proposé une
    identification du stade de maturité dun
    patient 
  • Je fume et je nai pas lintention darrêter de
    fumer dans les 6 prochains mois (indétermination
    / non motivation)
  • Je fume, mais jenvisage sérieusement darrêter
    de fumer dans les 6 prochains mois (intention /
    expectation)
  • Je fume, mais jai décidé darrêter de fumer dans
    les 30 prochains jours (préparation)
  • Jai arrêté de fumer il y moins de 6 mois
    (action / arrêt)
  • Jai arrêté de fumer il y a plus de 6 mois
    (consolidation / maintenance).
  •  
  • 2.      

49
Test de Fagerström
  •  Combien de cigarettes fumez vous par jour ?
  • Moins de 15
  • De 15 à 25
  • Plus de 25
  • Quelle est la teneur en nicotine de la marque que
    vous fumez ?
  • Faible lt 0.6 mg
  • Moyenne 0.6 à 1 mg
  • Elevée gt 1 mg
  • Avalez-vous la fumée ?
  • Jamais
  • Parfois
  • Toujours
  • Après le réveil, vos premières cigarettes
    sont-elles plus rapprochées que celles du reste
    de la journée ?
  • Oui
  • Non
  • Quand fumez-vous votre première cigarette ?
  • Dés le réveil
  • Après le petit déjeuner
  • Quelle est pour vous la meilleure cigarette de la
    journée ?

50
Prise en charge thérapeutique du patient
tabacodépendant
  • Médicale substitut nicotinique
  • Score de Fagerström 5 ou consommation 20/j
  • Dosage fort 1 mois/ moyen 1 mois / faible 1 mois
  • Score de Fagerström lt 5 ou consommation lt 20/j
  • Dosage moyen 1 mois / faible 1 mois
  • Psychocomportementale
  • Troubles anxio-dépressifs, troubles du sommeil,
  • Modifications du comportement
  • Cas de la double dépendance alcool-tabac (80 )

51
(No Transcript)
52
Le cannabis (T.H.C.)
  • Lexistence dune dépendance au cannabis prolonge
    lusage du cannabis et augmente donc le risque de
    voir advenir les autres effets nocifs sur la
    santé.
  • Lapparition de cette dépendance est corrélée
    avec les quantités consommées, la fréquence de
    consommation et la durée de consommation.
  • Le risque dinstallation de cette dépendance est
    également corrélé avec les facteurs de
    vulnérabilité suivants sujet jeune, sujet
    présentant une comorbidité dépressive.
  • La consommation régulière (10 fois par an et
    plus) concerne 2 des garçons et 1 des filles de
    14 ans, et 29 des garçons et 14 des filles de
    18 ans (ESPAD99).

53
Le cannabis (T.H.C.)
  • Connu depuis 1990, le syndrome de sevrage
    cannabique est bien décrit. Il associe agitation,
    troubles du sommeil, irritabilité, nausées,
    troubles digestifs, diminution de lappétit.
  • Ce syndrome est léger et disparaît rapidement
    (Wiesbeck, 1996). Il concerne 16 des gros
    fumeurs réguliers.
  • Cependant, ce syndrome (qui traduit la tolérance)
    favorise le maintien de la consommation.
  • Il peut saccompagner de comportements
    dagressivité (J3 J7).

54
Lhéroïne (Diacétylmorphine)et les opiacés
  • Les dépendances psychique et physique
    sinstallent rapidement. La tolérance est rapide
    pour lanalgésie, la dépression respiratoire et
    les vomissements.
  • Le sevrage (état de manque) se caractérise par
    des frissons, des bâillements, un larmoiement,
    des pupilles dilatées, des douleurs musculaires,
    de la diarrhée, des vomissements et de lanxiété.
  • Il survient 6 à 10 heures après la dernière prise
    dhéroïne , atteint un pic autour de 36-48 heures
    et disparaît au bout de 5 jours (Jaffe, 1990).
  • Le syndrome de sevrage du nouveau-né (insomnie,
    irritabilité, tachypnée, tachycardie,
    hyperréflexie, diarrhée, détresse respiratoire,
    apnée, perte de poids, alcalose, larmoiement).

55
La prise en charge des héroïnomanes
  • Lhéroïnomane qui le désire peut bénéficier de
    soins sevrage, suivi psychologique et social,
    traitement de substitution.
  • Les traitements à la méthadone ou à la
    buprénorphine (Temgésic, Subutex) sont
    administrés par voie buccale.
  • Ils sont prescrits soit dans les centres de soins
    spécialisés en toxicomanie, soit par un médecin
    de ville.
  • Ces traitements de substitution ont pour objectif
    de stabiliser la dépendance de manière médicale
    et légale.
  • Le bilan de ces programmes montre une
    amélioration notable de létat de santé des
    personnes qui favorise leur stabilisation sociale
    et leur insertion professionnelle.

56
La cocaïne et le crack
  • La cocaïne est lune des drogues les plus
    addictives. On estime que 10 des personnes qui
    ont débuté une consommation récréationnelle
    seront consommateurs compulsifs (Roques, 1998).
  • La dépendance est essentiellement psychique et le
    sevrage ne semble pas produire de symptômes
    physiques. Il produit un état dépressif avec
    adynamie, un sommeil prolongé, des réaction
    paranoïaques. Cet état dépressif associé à létat
    de manque est amplifié chez le consommateur
    régulier et peut conduire au suicide.
  • La durée de ce syndrome varie de 4 heures à 6
    jours.

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Gérer les envies de fumer après larrêt
  • Contrôle du stimulus (vue du tabac, vision des
    autres fumeurs, situations associées à la prise
    du tabac)
  • Stratégies cognitives dopposition
  • Se souvenir que les envies vont par vagues et
    sont brèves,
  • Dédramatiser ces difficultés  passagères  au
    regard des grandes souffrances
  • Se répéter la liste de ses motivations (bénéfices
    liés à labstinence, inconvénients de fumer)
  • Penser à autre chose de plaisant
  • Stratégie cognitive daccompagnement
  • Il sagit de contrôler toutes les manifestations
    (physiques et psychologiques) en faisant
    linventaire, mesurant lintensité,
    laugmentation-stabilisation-diminution-disparitio
    n des symptômes
  • Stratégies comportementales
  • Sengager dans une activité brève (dautant plus
    efficace que lactivité est plaisante)
  • Les activités physiques sont particulièrement
    efficaces pour réduire ou prévenir les envies
  • Faire des exercices de relaxation respiratoire

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Réduction du risque de rechute
Intra-personnelles
Inter-personnelles
Première consommation
Modèle de Marlatt et Gordon (1985) Risque de
rechute.
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