Examen neurologique - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Examen neurologique

Description:

La s miologie neurologique La s miologie neurologique est l' tude des sympt mes et des signes des maladies cons quences des l sions du syst me nerveux. – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:249
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 215
Provided by: dominique
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Examen neurologique


1
Sémiologie du système nerveux
2
La sémiologie neurologique
  • La sémiologie neurologique est l'étude des
    symptômes et des signes des maladies conséquences
    des lésions du système nerveux.
  • Les symptômes (ou signes fonctionnels) sont les
    manifestations pathologiques ressenties par le
    malade. Ils sont recueillis par l'interrogatoire
    du malade et/ou de son entourage.
  • Les signes (ou signes physiques) sont constatés
    par le médecin ou linfirmière lors de l'examen
    clinique.

3
Les processus pathologiques
  • Le système nerveux peut être frappé par les
    processus pathologiques qui touchent les autres
    organes, tels que 
  • traumatismes fracture du crâne, du rachis
  • troubles circulatoires accident vasculaire
    cérébral
  • prolifération cellulaire tumorale
  • atrophie et dégénérescence
  • malformation spina bifida
  • infection méningite
  • perturbation métabolique
  • désordre immunologique, etc.

4
Lobservation globale
  •  Aspect général du patient
  • démarche normale ou modifiée, mouvements des bras
    pendant la marche
  • mouvements anormaux du tronc et des membres
  • Aspect du visage
  • symétrique ou asymétrique
  • figé ou expressif
  • animé éventuellement de mouvements
  • anormaux
  • clignement palpébral
  • mimiques d'accompagnement de la parole
  • La parole
  • forte ou faible, scandée, etc.

5
Les déficits neurologiques
  • Ils peuvent porter sur
  • la fonction motrice (parésie ou paralysie),
  • Les troubles de la marche peuvent relever de
    nombreuses causes (motrices, sensitives,
    sensorielles, psychologiques, centrales ou
    périphériques).
  • La fonction sensitive (hypoesthésie ou
    anesthésie),
  • Les fonctions sensorielles (surdité, cécité,
    etc.), léquilibre (ataxie), .
  • Les fonctions supérieures (mémoire, vigilance,
    raisonnement, etc.).

6
SYMPTÔMES DOMINANTS
  • Altération de la Fonction motrice
  • Faiblesse musculaire, paralysie
  • Altération des réflexes
  • - Raideur
  • Altération de la coordination des Mouvements
  • Maladresse, ataxie
  • Démarche titubante et irrégulière avec les jambes
    écartées
  • Tremblements

7
SYMPTÔMES DOMINANTS
  • Altération de la Fonction sensorielle
  • Diminution ou perte de la sensibilité
  • Picotements, fourmillements
  • Sensation de brûlure

8
SYMPTÔMES DOMINANTS
  • Fonction des nerfs crâniens
  • Modification de la vision,
  • Relâchement des muscles du visage
  • Perturbation de l'élocution
  • Perte auditive, acouphènes, problèmes d'équilibre
  • Altération de l'odorat et du goût

9
SYMPTÔMES DOMINANTS
  • Fonction cérébrale générale
  • Altération de la mémoire
  • Altération de la concentration
  • Changements d'humeur

10
SYMPTÔMES ASSOCIES
  • Douleur
  • Nausées
  • vomissements
  • Céphalées

11
SYMPTÔMES DOMINANTS
  • Altération de l'état de conscience
  • Étourdissements
  • Évanouissements
  • Convulsions
  • Blessure antérieure à la tête ayant occasionné
    des pertes de conscience

12
Létude de la fonction motrice
  • Examen du tonus et de la force, du volume
    musculaire
  • Mouvements involontaires tremblements,.

13
Sémiologie des troubles moteurs
  • Amyotrophie  diminution du volume musculaire
    secondaire à une lésion du nerf périphérique, une
    lésion primitive de la fibre musculaire, ou
    encore à la non-utilisation d'un membre.
  • Hypertrophie  augmentation du volume musculaire,
    par exemple hypertrophie des épaules et mollets
    dans certaines myopathies (dystrophies
    musculaires).
  • Fasciculations  au repos, contractions
    involontaires et brèves des fibres musculaires,
    visibles sous la peau, sans déplacement 
    localisées, généralement bénignes, elles sont
    observées dans des lésions nerveuses
    périphériques  généralisées, elles sont plus
    souvent observées dans les maladies de la corne
    antérieure de la moelle.
  • Myokymies  au repos, ce sont des contractions
    involontaires des fibres musculaires qui sont
    plus grossières, plus lentes et plus prolongées
    que les fasciculations. Habituellement bénignes
    (myokymies des paupières).

14
Sémiologie des troubles moteurs
  • Crampe  contraction involontaire, intense et
    douloureuse intéressant tout ou partie du
    muscle  crampe d'effort la plus fréquente ou
    encore ischémique, métabolique ou idiopathique.
    Peut accompagner les hypertonies (pyramidales ou
    extrapyramidales) et révéler certaines
    neuropathies.
  • Myotonie. Persistance d'une forte contraction
    musculaire après percussion du muscle. Elle se
    voit dans les maladies musculaires avec myotonie
    (maladie de Steinert et myotonie congénitale).
  • Myoclonies Contractions musculaires brusques,
    brèves, involontaires, avec ou sans deplacement
    segmentaire.
  • Polymyosite douleur musculaire à la pression

15
L'examen du tonus
16
Létude des réflexes
  • Réflexes détirements ostéotentineux
  • Réflexes superficiels

17
Définition
  • Le réflexe est une contraction musculaire
    involontaire en réponse à une stimulation
    périphérique.
  • Le réflexe myotatique est une contraction
    musculaire à l'étirement du muscle.
  • Le réflexe ostéo-tendineux est provoqué par la
    percussion du tendon d'un muscle (rotulien,
    achillien) et dépend de la moelle épinière. Il
    provoque la contraction du muscle.
  • Le réflexe cutané est un réflexe de préservation.

18
Réflexes ostéotentineux
19
Réflexe triceptal
Réflexe biceptal
20
Réflexe rotulien
Réflexe stylo-radial
21
(No Transcript)
22
Réflexe achilléen
23
TECHNIQUE DE RENFORCEMENT Certaines personnes
semblent navoir aucun réflexe même lorsque la
technique utilisée est appropriée. Dans de tel
cas, le médecin neurologue peut avant de conclure
à labsence de tout réflexe, utiliser une
technique de renforcement, appelée manœuvre de
Jendrassik Si le réflexe rotulien est absent, le
médecin peut demander à la personne daccrocher
les doigts de ses deux mains et dessayer de les
écarter ( 3à10 des personnes normalement
constituées ne présentent pas de réponses aux
réflexes détirement)
24
Réflexes superficiels
25
Les réflexes d'origine cutanée
  • Le réflexe cutané plantaire (signe de Babinski)
    est un temps capital de l'examen .Le signe de
    Babinski est défini par une extension lente et
    majestueuse du gros orteil, parfois associée à un
    écartement en éventail des autres orteils.
  • - Le réflexe neuro-palpébral s'obtient par la
    percussion de la racine du nez provoquant une
    fermeture bilatérale des paupières.

26
(No Transcript)
27
(No Transcript)
28
(No Transcript)
29
(No Transcript)
30
Les réflexes d'origine muqueuse
  • - Le réflexe cornéen par un coton effilé à la
    portion périphérique de la cornée qui entraîne
    une contraction de la paupière (à utiliser avec
    précaution).
  • - Le réflexe nauséeux par la stimulation du
    pharynx ou de la base de la langue.

31
Physiopathologique des réflexes
  • La diminution ou labsence de réflexe peut
    provenir dune interruption quelconque dans larc
    réflexe. Une lésion du nerf sensitif (
    neuropathie diabétique) ou du muscle
    correspondant ( myasthénie) les réflexes peuvent
    être augmentés au début dun coma, mais ils sont
    absents dans les cas suivants
  • - coma profond ou sédation profonde
  • - Sommeil profond
  • Les réflexes ostéotentineux seront absent lors
    dune anesthésie rachidienne

32
Physiopathologique des réflexes
  • Les réflexes hyperactifs peuvent signifier que
    le stimulus nécessaire pour les obtenir est très
    faible, que lapparition est extrêmement rapide
    ou que leur force est augmentée. Une lésion à
    nimporte quel niveau des faisceaux
    cortico-spinaux ( du cortex jusquau segment au
    dessus de lorigine de larc réflexe) entraîne
    une spasticité musculaire et une augmentation des
    réflexes ostéotentineux. Des réflexes hyperactifs
    se présentent lors dune hémiplégie suivant un
    AVC ou lors dune blessure médullaire

33
Etude de la coordination des mouvements
34
  • Un mouvement harmonieux dépend de la
    coordination des muscles agonistes et
    antagonistes. Lorsque cette coordination est
    altérée, on parle dataxie.

35
(No Transcript)
36
  • Une ataxie sobserve dans le maintien de la
    station debout (épreuve de Romberg), à la marche,
    et lors de mouvements volontaires (du talon sur
    le genou).

37
Lexamen de la Coordination
  • Les troubles de la coordination des mouvements
    ne peuvent être correctement interprétés qu'en
    l'absence de déficit moteur ou de troubles
    sensitifs profonds. Les manœuvres doivent être
    exécutées yeux fermés puis ouverts.

38
Étude des mouvements.
  • L'épreuve de renversement répétitif de la main
    peut aussi mettre en évidence un tel trouble de
    la coordination.

39
Les troubles de la coordination dans l'espace
  • L'hypermétrie ou la dysmétrie résulte d'un
    trouble de la coordination dans l'espace. Le
    mouvement dépasse son but ou est instable sur le
    but.
  • Faire faire les marionnettes coordination des
    mouvements.
  • Faire toucher le nez avec les index (yeux ouverts
    et yeux fermés).

40
Les troubles de la coordination dans le temps
  • L'adiadococinésie  est définie par la
    difficulté ou l'impossibilité à effectuer
    rapidement des mouvements alternatifs, au mieux
    mise en évidence par la manoeuvre des
    marionnettes.
  • La dyschronomètrie  est définie par le retard
    à l'initiation et à l'arrêt du mouvement, par
    exemple à la manoeuvre doigt-nez exécutée
    simultanément par les deux index.

41
Sémiologie ataxique
  • LAtaxie correspond à la perturbation du
    mouvement par déficit du contrôle des info
    sensorielles sur son déroulement.
  • La Sémiologie ataxique est dépendante du
    contrôle visuel .

42
Sémiologie ataxique
  • Des oscillations latérales ou d'avant en
    arrière apparaissent plus ou moins rapidement,
    empêchant le maintien correct de la station
    debout. Il en est de même de la marche étudiée
    d'avant en arrière, yeux ouverts, yeux fermés. La
    marche ataxique peut être ainsi décrite comme
    incertaine, instable faite d'embardées et de
    pertes d'équilibre.

43
Les troubles de léquilibre
44
Symptômes
  • Le principal symptôme est le vertige  sensation
    de déplacement des objets autour du patient. La
    rotation peut se faire dans un des trois plans de
    l'espace, le plus souvent horizontal. Des
    bourdonnements d'oreille et des nausées peuvent y
    être associés. Plus rarement, il s'agit
    d'instabilité à la marche.

45
Les Tremblements
  • Oscillations rythmiques involontaires

46
Les mouvements anormaux
  • Les plus fréquents sont les tremblements.
  • Les mouvements anormaux doivent être observés
    (tremblements, myoclonies, mouvements choréiques,
    dyskinésies, etc.).
  • Les tics sont des Mouvements involontaires
    intéressant des muscles synergiques dans une ou
    plusieurs partie du corps. Brusques, stéréotypés
    et itératifs.
  • Ces mimiques disparaissent lors du sommeil et
    par la volonté sauf dans maladie de Gilles de la
    Tourette tics phénomènes vocaux (bruits
    glottiques, grognements (aboiement) ou émission
    d'interjections ordurières.

47
Les Tremblements
  • Tremblement de repos
  • segment de membre en position de repos, cesse
    pdt mouvement volontaire, caractérise syndrome
    parkinsonien.
  • Tremblement d'attitude
  • pas au repos, présent lors de maintien de
    position qui fait intervenit activation muscles
    proximaux (maintien des 2 index devant le nez),
    ample et amplitude croissante si attitude
    mainetnue, plus rapide que celui de repos, il est
    influencé par émotion
  • Tremblement "physiologique"
  • exacerbé par hyperthyroïdie, sevrage
    alcoolique, médicaments, toxiques.

48
Les Tremblements
  • Tremblement essentiel
  • développement à tout âge, si en âge avancé il est
    qualifié de sénile. 50 des cas familiale. Pas
    handicapante aussi longtemps qu'il reste
    d'attitude mais son évolution en tremblement
    d'action peut empecher tout mouvement précis. Il
    touche aussi le cou avec tremblement de la tête
    (Neinsäger) et des cordes vocales (voix tremble).
    Dépendant de la fatigue et des émotions,
    favorablement influencé par une petite dose
    dalcool. TTT BZD, Barbit, bêta- bloquants
    (propranolol)
  • Tremblement d'action
  • perturbe les mouvements aussi dit intentionnel,
    handicap important.
  • Flapping tremor
  • tremblement attitude particulier, touche membre,
    face, machoîre, langue deux composantes lente
    (abaissant la main tendue) et rapide (relevante),
    d'où aspect en battement d'aile. Decrit dans
    encéphalopathie hépatique, métabolique, toxique.

49
Autres types de mouvements anormaux
  • L astérixis est la présence de secousses
    involontaires, anormales, irrégulières et très
    souvent distales ce dysfonctionnement se
    rencontre chez des personnes atteintes de
    troubles cérébraux métaboliques ou toxiques comme
    ceux causés par une intoxication par les
    salicylés ou le monoxyde de carbone ou par labus
    dalcool. Il se manifeste lorsque la personne
    tient ses bras tendus devant elle.
  • Les fasciculations sont des mouvements fins,
    rapides, saccadés qui ne concernent
    habituellement,t quun petit nombre de fibres
    musculaires. Ces mouvements peuvent être causés
    par un traumatisme des nerfs périphériques, mais
    ils peuvent découler dun déséquilibre du
    métabolisme en calcium, potassium, magnésium ou
    sodium

50
Autres types de mouvements anormaux
  • À côté du syndrome parkinsonien, il existe
    d'autres types de mouvements anormaux, citons les
    principaux
  • - Les tremblements, plus banals. Ils prédominent
    à l'attitude et s'exagèrent lors des émotions.
    lis peuvent parasiter les gestes de la vie
    courante. Ils sont fréquents dans l'alcoolisme ou
    l'hyperthyroïdie, il peut s'agir de tremblements
    dits essentiels ou émotifs.
  • - Le mouvement choréique est plus particulier,
    rapide, brutal, de grande amplitude intéressant
    toutes les parties du corps, il n'y a pas
    d'hypertonie.
  • - Les myoclonies sont des contractions brèves,
    involontaires.

51
Les convulsions
  • Les convulsions sont des contractures
    musculaires rythmiques, plus ou moins
    importantes, involontaires. On trouve des
    convulsions dans la maladie épileptique, mais
    aussi dans beaucoup d'autres affections, tumeurs
    cérébrales, accidents vasculaires cérébraux,
    troubles métaboliques, état de manque à certaines
    drogues ou molécules, intoxications. Certaines
    maladies métaboliques néonatales peuvent donner
    des convulsions. La fièvre enfin est à l'origine
    de certaines convulsions du nouveau-né.

52
Le syndrome parkinsonien
  • Dans les cas évolués, toute autonomie peut être
    perdue.
  • Le tremblement. C'est un tremblement de repos
    disparaissant lors du sommeil et exagéré par
    l'émotion. Il est lent, d'amplitude régulière,
    prédominant aux extrémités, parfois au menton.
  • Il y a d'autres troubles associés ceux de
    l'élocution et de l'écriture. La voix est faible,
    monotone, d'émission rapide, les mots mal
    articulés parfois inintelligibles, l'écriture est
    micrographique.
  • Enfin, on constate souvent une constipation et
    une tendance dépressive. L'intelligence est
    conservée, des troubles psychiques peuvent
    survenir tardivement.

Marche dune personne atteinte dune maladie de
parkinson
53
Steppage
Marche dun patient hémiplégique
54
Sémiologie du cervelet
  • Le cervelet est placé en dérivation sur les
    voies motrices. Il contrôle la station debout et
    l'équilibre. Il a une action importante sur la
    coordination des mouvements.
  • Le syndrome cérébelleux comporte
  • - L'hypotonie qui se manifeste par une
    augmentation du ballant lors de la mobilisation
    passive des segments de membres, une hyperlaxité
    des mouvements, un caractère exagéré des réflexes
    ostéotendineux
  • - Les troubles de l'équilibre avec oscillations
    brusques. La station debout est impossible les
    pieds joints, la marche est désordonnée,
    déséquilibrée, parfois impossible sans appui.
    L'occlusion des yeux ne modifie pas la marche, ni
    la station debout. Le patient se tient debout les
    jambes écartées.
  • - L'incoordination est une perturbation des
    mouvements qui perdent leur caractère harmonieux
    et précis. Les épreuves couramment employées sont
    le doigt sur le nez, le talon sur le genou
    opposé, le geste dépasse le but et la correction
    est excessive. Les gestes alternatifs rapides
    sont impossibles (marionnettes).
  • - La dysarthrie. L'élocution est irrégulière,
    scandée, explosive et hachée
  • Perturbations des gestes propositionnels
  • maladresse, patient heurte, renversem lâche les
    objets surtout les objets petits.
  • Tremblement intentionnel, de grande amplitude,
    accentue à mesure du deroulement du geste,
    sensible aux émotions. Associé à tremblement tête
    et yeux.
  • ecriture grandes lettres, inégales.
  • parole traînante, mal articulé, scandée,
    explosive.

55
Létude de l''altération de la sensibilité
56
La fonction sensitive
  • La fonction sensitive permet à lêtre humain
    dêtre en contact étroit avec son environnement.
  • Une altération de la fonction sensitive prend
    généralement lune des trois formes suivantes
  • Une hyperesthésie une augmentation de la
    sensation se traduisant souvent par une douleur
  • Une paresthésie une perversion de la sensation
    se traduisant par une perception anormale dune
    sensation en labsence de stimulus spécifique (
    ex perception dune douleur intense au simple
    effleurement du pied chez une personne atteinte
    de diabète)
  • Une hypoesthésie diminution de la sensation ou
    une absence de sensation ( anesthésie)

57
L'examen de la sensibilité extéroceptive
  • Sensibilité cutanée
  •         Sensibilité tactile  le tact s'explore
    à l'aide d'un coton effleurant la peau.
  •         Sensibilité thermique  elle est
    explorée à l'aide de tubes chauds et froids.
  •         Sensibilité douloureuse  elle est
    étudiée à l'aide d'une piqûre d'épingle.

58
(No Transcript)
59
La sensibilité proprioceptive 
  • Etude du sens de position et de mobilisation
    des segments de membres (par exemple position des
    orteils).

60
La sensibilité proprioceptive 
  • La pallesthésie est l'étude de la perception du
    diapason appliqué sur des surfaces osseuses.

61
La sensibilité proprioceptive 
  • L'ataxie proprioceptive se recherche en demandant
    au sujet de se tenir debout, de marcher avant et
    pendant l'occlusion des yeux qui aggrave toujours
    les troubles proprioceptifs  il en est de même
    des gestes plus finalisés (mettre l'index sur le
    nez, le talon sur le genou).

62
La sensibilité élaborée
  • Elle concerne par exemple la stéréognosie
    (capacité de reconnaître un objet placé dans la
    main) et la graphesthésie (capacité de
    reconnaître un symbole écrit sur la peau), et
    nécessite linégrité du lobe pariétal . Elle ne
    peut sétudier que si la sensibilité élémentaire
    est normale.

63
La sensibilité combinée 
Stéréognosie
  • L'astéréognosie est définie comme l'impossibilité
    de reconnaître les objets  elle est le plus
    souvent due à des lésions cérébrales pariétales
    controlatérales. La reconnaissance des objets
    placés dans la main relève d'une activité plus
    complexe qui met en jeu plusieurs types de
    sensibilité.

Graphesthésie
64
Sémiologie des nerfs crâniens
65
Les nerfs crâniens ont leur d'origine dans le
tronc cérébral à l'exception des nerfs olfactif
et optique.
66
Nerf Optique
67
Sémiologie
  • Le scotome, lacune du champ visuel d'un ou des
    deux yeux, central ou périphérique. Il correspond
    à une lésion de la rétine ou du nerf optique
  • Les hémianopsies   il s'agit de la perte de la
    vision dans la moitié du champ visuel. C'est donc
    un déficit visuel bilatéral supprimant tout ou
    partie d'un hémichamp. Malgré l'importance
    parfois du déficit, l'acuité visuelle n'est pas
    altérée, ce qui implique que le médecin doit la
    chercher attentivement, elle peut en effet être
    méconnue du patient.
  • Paralysies des muscles oculomoteurs
  • La diplopie  c'est la vision double,
    horizontale, verticale ou oblique, s'exagérant
    quand
  • l'œil est maintenu dans une direction où le
    muscle atteint est en action. Elle disparaît en
  • vision monoculaire.
  • Le mode d'installation et évolutif d'une diplopie
    est un élément indispensable au diagnostic.

68
Motilité des paupières La chute de la paupière
supérieure est appelée ptôsis.
69
Le strabisme  c'est la perte du parallélisme des
globes oculaires. Déviation en dehors (strabisme
divergent) ou en dedans (strabisme convergent).
70
Réflexe photomoteur
71
Lexamen des pupilles
  • Les pupilles normales sont de même diamètre.
  • Elles peuvent de dilater en mydriase
  • dans lobscurité
  • Les pupilles peuvent être contractées en
    myosis lors dintensité lumineuse

72
Lexamen des pupilles
Il y a   myosis bilatéral quand - beaucoup de
lumière - clignement de l'oeil - passage de la
vision de loin à la vision de près - chez les
usagers de dérivés morphiniques
(haschich). myosis unilatéral quand - présence
d'un corps étranger dans l'oeil (poussière...) -
kératite (inflammation de la cornée) - paralysie
des voies optiques.
  • Il y a
  • mydriase bilatérale quand
  • - excitation d'un nerf sensitif (ouïe, vue,
    odorat)
  • - dans l'obscurité
  • - lors de coma ou de mort
  • - chez les diabétiques, les épileptiques
  • - chez les usagers de cocaïne.
  • mydriase unilatérale quand
  • - glaucome ou décollement de la rétine.

73
Nerf V trijumeau
74
Nerf V trijumeau
  • Cest le nerf de la sensibilité de la face et
    de la cornée, et de la motricité de la machoire
    (masseter). Son examen est celui de la
    sensibilité de la face

75
(No Transcript)
76
Nerf VII facial
77
  • Il est responsable de la motricité de la face,
    Le VII est aussi responsable de la sensibilité
    gustative des 2/3 antérieurs de la langue, et de
    la sensibilité du conduit auditif externe.

78
(No Transcript)
79
Sémiologie
  • L'atteinte unilatérale et totale du nerf facial
    est facile à reconnaître.
  • Tous les muscles de la face sont paralysés. Au
    repos l'asymétrie est frappante, les rides du
    front et le pli naso-génien sont effacés. La
    commissure labiale est abaissée du côté paralysé,
    la bouche déviée du côté sain.
  • La paralysie s'accentue lors de la mimique et du
    mouvement volontaire.
  • La fermeture des paupières est impossible du côté
    paralysé, tandis que le globe oculaire se déplace
    en haut et en dehors  c'est le signe de Charles
    Bell. Le réflexe cornéen est aboli, mais la
    sensibilité cornéenne est normale.
  • Il existe parfois une hyperacousie, une agueusie
    des 2/3 antérieurs de la langue.
  • L'exemple le plus typique est représenté par la
    paralysie faciale dite  a frigore .

80
(No Transcript)
81
Le nerf acoustiquevestibulo-cochléaire VIII
82
Le nerf acoustiquevestibulo-cochléaire VIII
  • Le nerf vestibulaire participe au contrôle
    postural. Son atteinte se traduit par un vertige
    vrai (rotatoire), une ataxie latéralisée avec
    tendance à la chute et un nystagmus.
  • Le nerf cochléaire est celui de laudition. Sa
    lésion entraîne une hypoacousie, voire une
    surdité
  • On distingue la surdité de transmission (conduit
    auditif externe, tympan, oreille moyenne) et la
    surdité de perception (cochlée, nerf cochléaire,)

83
Le nerf acoustiquevestibulo-cochléaire VIII
  • Nerf cochléaire
  • L'atteinte nerveuse se manifeste par une surdité
    ou une hypoacousie dites de perception par
    opposition aux surdités de transmission dues à
    une atteinte de l'oreille moyenne.
  • Les acouphènes sont des bruits surajoutés, le
    plus souvent des bourdonnements. Ils sont parfois
    associés à la surdité.

84
Les nerfs du carrefour aéro-digestif(IX, X, XI
bulbaire)
85
Les nerfs du carrefour aéro-digestif(IX, X, XI
bulbaire)
  • Ils servent à la motricité du pharynx (IX), du
    voile du palais (X), des cordes vocales
    (X-récurrent). Leur atteinte détermine une
    dysphonie et des troubles de déglutition. Le
    glosso-pharyngien (IX) est aussi responsable de
    la sensibilité gustative du tiers postérieur de
    la langue, de la sensibilité du pharynx et du
    voile, et du réflexe nauséeux.

86
Le nerf spinal (XI)
87
Le nerf spinal (XI)
  • Exploration
  • On étudie les mouvements contrariés de flexion et
    de rotation de la tête en regardant et palpant la
    corde du sterno-cléïdo-mastoïdien. On examine le
    moignon de l'épaule, et en particulier la
    position de l'omoplate, on étudie le haussement
    contrarié de l'épaule.
  • Sémiologie  Son atteinte entraîne une paralysie
    du SCM (rotation de la tête) et du trapèze
    (difficultés à hausser l'épaule).

88
Le grand hypoglosse (XII)
89
Le grand hypoglosse (XII)
  • Il sert à la motricité de la langue. Son atteinte
    entraîne une déviation de la langue protactée
    vers le côté paralysé.

90
Fonction cérébrale générale
  • Étude des fonctions supérieures

91
Fonctions mnésiques
92
  •  La mémoire est un système de stockage et de
    récupération d'informations qui permet à
    lindividu de connaître, de se repérer et
    d'évoluer dans le monde qui lentoure. Dans le
    système mnésique, les informations traitées
    superficiellement se mémorisent bien moins que
    les informations traitées en profondeur et
    associées à des connaissances existantes. Plus il
    y a d'association entre nouveautés et ce qui est
    déjà connu, meilleur est l'apprentissage.

93
Mémoire
  • Stades de mémoire
  • Mémoire à court terme
  • Mémoire à long terme
  • Catégories de la mémoire
  • Déclaratives (faits)
  • Procédurale (apprentissage)

94
. CLASSIFICATION NEUROPSYCHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
  • Selon le type d'enregistrement
  • Mémoire à court terme   C'est la mémoire Iaire
    ou mémoire de travail (mémoire tampon), sa
    capacité est limitée mais elle permet de
    manipuler des informations afin de réaliser des
    taches cognitives comme le raisonnement et la
    compréhension . Elle correspond au stockage
    labile des données pendant une durée brève
    (15-20").  Cette mémoire n'est pas le passage
    obligatoire vers les autres types de mémoires
    regroupés sous l'appellation " mémoires à long
    terme".

95
. CLASSIFICATION NEUROPSYCHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
  • Selon le type d'enregistrement
  • Mémoire à long terme  permet le codage et le
    stockage définitif des informations de manière
    organisée dans un système à capacité illimitée
    pendant une durée illimitée.
  • Cette mémoire se divise en
  • 1- Mémoire explicite (déclarative) concernant les
    souvenirs consciemment exprimés, elle garde les
    événements liés à l'apprentissage. Elle regroupe
    les mémoires sémantiques et épisodiques.
  • a) Mémoire épisodique (autobiographique,
    affective) c'est l'histoire personnelle du
    sujet, elle est essentielle à l'orientation
    spatio-temporelle et à ce titre les amnésies qui
    la touchent sont particulièrement invalidantes en
    causant une désorientation spatio-temporelle.
  • b) Mémoire sémantique le savoir, la culture
    d'un sujet, elle peut être considérée comme étant
    un résidu de la mémoire épisodique dégagée de son
    contexte affectif et de ses références
    personnelles.  Ce type de mémoire permet
    l'apprentissage et une consolidation variable des
    souvenirs en fonction de leur poids émotionnel et
    de leur répétition.

96
. CLASSIFICATION NEUROPSYCHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
  • Selon le type d'enregistrement
  •     2)  Mémoire implicite qui est inconsciente,
    on apprend sans retenir l'expérience de
    l'apprentissage. Elle est impliquée dans le
    conditionnement. Elle nous permet de réaliser des
    taches automatiques comme jouer au tenis,
    attacher un lacet...) Elle se subdivise en
             a) Mémoire procédurale ou mémoire
    motrice car elle assure l'acquisition de savoir
    faire, de compétence du sujet. Elle n'est pas
    touchée par l'amnésie mais elle est affectée par
    des lésions du cervelet survenant par exemple
    dans des maladies neurodégénératives comme
    Huntington         b) Mémoire émotive Son
    centre névralgique est l'amygdale qui reçoit des
    informations par deux circuits (thalamique et
    cortical). Les informations thalamiques
    véhiculent une perception grossière et rapide
    d'une situation, alors que les réseaux corticaux
    donnent une représentation détaillée. Ces
    derniers circuits sont longs, ils passent par le
    thalamus puis le cortex avant d'atteindre
    l'amygdale ils sont donc lents.

97
. CLASSIFICATION NEUROPSYCHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
  • Selon le type d'enregistrement
  •   3) Mémoire IIIaire est constituée par les
    souvenirs ayant fait l'objet d'une consolidation.
    C'est la mémoire des faits anciens
  • Les souvenirs sont alors localisés dans des
    zones spécifiques du cortex qui correspondent aux
    zones où les informations sensorielles qui sont à
    l'origine des souvenirs, ont été reçues (le
    cortex occipital pour les souvenirs visuels,
    temporale pour les souvenirs auditifs ....). En
    fait ce qui permet la consolidation des souvenirs
    épisodiques est leurs poids émotionnels.
  •  

98
. CLASSIFICATION NEUROPSYCHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
  • Selon le type d'information à stocker
  • Mémoire verbale  stockage d'informations
    préférentiellement verbal, comme pour un texte,
    sous dominance hémisphérique gauche.
  • Mémoire visuospatiale  stockage ou encodage
    préférentiellement non verbal comme pour un
    visage ou une forme, sous dominance hémisphérique
    droite

99
Troubles du langage
  • aphasies

100
(No Transcript)
101
Qu'est-ce que l'aphasie ?
  • L'aphasie est la perte total ou partiel de la
    capacité de communiquer.
  • L'aphasie peut toucher les capacités de parler,
    d'écrire, de calculer et, dans certains cas, la
    capacité de comprendre un message écrit ou
    verbal.
  • L'aphasie n'est pas une maladie, mais la
    conséquence d'un dommage au cerveau dans les
    zones responsables du langage. Il s'agit d'un
    trouble acquis chez une personne qui avait dans
    le passé un langage normal.

101
102
Qu'est-ce que l'aphasie ?
  • Laphasie est une déficience du langage et doit
    être distinguée dune déficience de la parole.
    Lorsquun individu éprouve des difficultés à
    prononcer, à articuler ou encore, à utiliser
    correctement sa voix on parlera dune déficience
    de la parole. Par ailleurs, lorsque lindividu
    éprouve des difficultés à choisir ses mots, à les
    combiner pour faire des phrases ou encore, à
    comprendre le sens des mots, on dira plutôt quil
    a une déficience du langage

102
103
Causes de l aphasie
  • Dans le cadre de certaines pathologies
    invalidantes touchant l'encéphale, des troubles
    du langage peuvent s'associer aux troubles
    moteurs et créer un retentissement propre,
    parfois au premier plan du fait de la gêne
    sociale occasionnée. C'est notamment le cas des
    accidents vasculaires cérébraux (aphasie le plus
    souvent), des traumatismes crâniens (dans lequel
    les éléments aphasiques et dysarthriques
    (élocution) peuvent se mêler) et des infirmités
    motrices cérébrales (dans lequelles l'atteinte
    peut être également celle du (développement du)
    langage - dysphasies - mais aussi souvent celle
    de l'expression motrice de la parole -
    dysarthrie). La dyarthrie touche également assez
    fréquemment les personnes atteintes de sclérose
    en plaques et d'ataxie cérébelleuse ainsi que
    celles touchées par la maladie de Parkinson.

104
2 types daphasies 
  • Non fluente (au débit réduit ou ralenti)
  • Les aphasies de type non fluent sont
    généralement caractérisées par un manque de mots
    de plus en plus important accompagné de
    distorsions phonémiques et articulatoires. Le
    débit verbal est alors de plus en plus réduit,
    allant jusquau mutisme, des éléments de
    dysorthographie sont notés dans le langage écrit
    qui se détériore progressivement.
  • Fluente (au débit normal ou exagéré)
  • Les aphasies de type fluents sont caractérisées
    par de la logorrhée et du jargon, des troubles
    importants de la compréhension orale et écrite
    ainsi que des troubles de la lecture à haute-voix
    et de la répétition

105
Aphasie de Broca (non-fluente)
  • laphasie de Broca est liée à une atteinte
    frontale gauche chez un sujet droitier associée à
    une hémiplégie droite à prédominance
    brachio-faciale (ou au moins une paralysie
    faciale centrale droite) est généralement
    associée.
  • Cette forme d'aphasie  est caractérisée par une
    diminution des fluences verbales, elle se
    reconnaît par une réduction de l'expression, un
    manque de mots, une dysarthrie, une compréhension
    conservée à laquelle s'ajoute habituellement un
    trouble arthrique  l'individu parle peu,
    lentement, et cherche ses mots. Il peut avoir des
    difficultés semblables lorsqu'il essaie d'écrire.
    Ces difficultés à écrire ne sont pas uniquement
    liées au fait de devoir réapprendre à écrire de
    la main gauche ( lorsqu'il s'agit, de personnes
    qui étaient droitières avant le traumatisme ou
    l'accident ) l'autre main étant paralysée, mais
    sont plutôt comparables aux difficultés
    observées, dans le langage parlé. La
    compréhension est généralement assez bien
    conservée.

106
(No Transcript)
107
Aphasie de Wernicke (fluente)
  • Laphasie de Wernicke est liée à une atteinte
    temporo-pariétale gauche chez un droitier.
  • L'aphasie de Wernicke se caractérise par des
    difficultés importantes à comprendre ce qui est
    dit et ce qui est écrit. Elle est caractérisée
    par la fluence verbale. La personne atteinte de
    l'aphasie de Wernicke parle facilement ou même
    abondamment. Elle fait des paraphasies et,
    parfois même, elle jargonne. Si elle essaie
    d'écrire, elle rencontre généralement les mêmes
    difficultés que lorsqu'elle parle. Il arrive que
    certaines personnes, tout au moins au début, ne
    soient pas toujours conscientes de leurs erreurs.
    On l'appelle aussi aphasie de réception, aphasie
    sensorielle, aphasie réceptive, aphasie
    postérieure.

108
L'aphasie de conduction 
  • Elle se manifeste par un langage entrecoupé
    d'hésitations, d'arrêts occasionnés par une
    difficulté à trouver les mots et, surtout, par la
    production de nombreuses paraphasies  l'individu
    mêle les sons dans les mots et, comme il en est
    habituellement conscient, il tente de se corriger
    au fur et à mesure par des essais successifs.
  • Contrairement à l'aphasie de Wernicke, à
    laquelle elle peut parfois ressembler, l'aphasie
    de conduction ne s'accompagne généralement pas de
    troubles importants de la compréhension.

109
Les conséquences de laphasie
  • Laphasie vient perturber considérablement les
    liens qu'entretient un individu avec son
    entourage. De ce point de vue, elle peut être
    perçue comme un trouble de la communication
    confrontant la personne aphasique, ses proches et
    notamment son conjoint à des changements profonds
    et inattendus dans toutes les facettes de la vie.

110
QUE SE PASSE-T-IL
  • quand laphasique veut communiquer?

111
Lorsqu'il est émetteur (c'est-à-dire quand il
essaie de parler),
  • sa pensée n'arrive pas à se mettre en mots
  • soit il ne peut pas articuler
  • soit sort de sa bouche un message inintelligible.

112
Lorsqu'il est récepteur (c est-à-dire quand
on lui parle),
  • ses oreilles captent le message
  • mais c'est à l'arrivée dans le cerveau que
    celui-ci n'est pas décrypté.

113
On voit donc que l'aphasique peut à la fois
  • ne pas parler
    ou parler de façon incorrecte
  • ne pas comprendre ou
    mal comprendre ce qu'on lui dit

114
Troubles typiques de la parole chez les personnes
aphasiques
  • Très rares sont les aphasiques qui ne
    comprennent plus rien. Très souvent
  • ils ont l'impression de vaguement connaître de
    nombreux mots, mais ils ne sont pas capables de
    les classifier de façon sûre
  • ils utilisent un mot pour un autre
  • ils éprouvent des difficultés à saisir le sens de
    phrases longues de construction grammaticale
    complexe
  • ils ne peuvent plus trouver le "bon" mot (en
    médecine, on dit qu'ils présentent un manque du
    mot)
  • ils déforment des mots "pite" pour "pipe", par
    ex.
  • ils nomment une chose pour une autre table au
    lieu de chaise, par ex.
  • ils ont du mal à s'exprimer en phrases complètes
  • ils parlent en style télégraphique accident ...
    camion ... cycliste ... insconscient... fini.
  • Souvent, le langage de l'aphasique paraît étrange
    et mal adapté.

115
Mais...
  • le patient a gardé son
    intelligence!

116
QUELS TROUBLES PEUVENT ACCOMPAGNER L'APHASIE?
  • Selon la ou les parties du cerveau atteintes,
    d'autres troubles que l'aphasie peuvent
    apparaître, par ex.
  • difficultés à planifier et à exécuter des gestes
    de la vie pratique quotidienne (apraxie)
  • troubles de la mémoire et de l'attention
  • paralysie de la moitié droite du corps
    (hémiplégie), paralysies au visage, troubles de
    la déglutition
  • diminution du champ visuel (troubles visuels,
    perte de la vision dans la moitié droite de
    chaque oeil hémianopsie)
  • troubles de la parole (dysarthrie) et de la voix
  • fluctuations de l'humeur, diminution de la charge
    supportée, fatigabilité rapide
  • difficultés de calcul.

117
On peut noter sur le plan
moteur
  • une hémiplégie
  • des apraxies diverses

118
sur le plan visuel
  • une hémianopsie
  • une négligence visuelle

119
sur le plan auditif
  • une agnosie auditive
  • un trouble de l'attention auditive
  • une surdité verbale et/ou corticale

120
sur le plan psychologique
  • un trouble de l'humeur
  • une altération du caractère
  • les traits de caractère antérieurs sont
    conservés, mais accentués en mal comme en bien.

121
(No Transcript)
122
COMPORTEMENT DE L'APHASIQUE
  • L'aphasique peut changer de personnalité et de
    comportement.
  • Il est très vite fatigué (concentration et
    attention).
  • Il a une perte d'énergie et d'intérêt pour ses
    activités antérieures.
  • Il a tendance à vouloir s'isoler de son entourage
    comme s'il avait honte.
  • Il est vite irrité et agacé parce qu'on ne le
    comprend pas.
  • Il est vite perdu dès que l'imprévu se produit
    (changement d'horaire, de lieu...).
  • Il attache plus d'importance qu'avant aux
    détails.
  • Il rit et pleure avec excès et pas toujours en
    harmonie avec la situation.
  • Il se néglige souvent quant à son aspect
    extérieur.

123
Conseils à observer pour faciliter la
compréhension avec les aphasiques
  1. Sadresser à la personne aphasique comme à tout
    autre personne
  2. ne pas découper artificiellement les syllabes
  3. Ecouter signifie attendre. L'aphasique a besoin
    de plus de temps pour s'exprimer.
  4. Parler influe sur l'aphasique. Ce que dit
    l'aphasique est souvent influencé par son
    interlocuteur. Ne pas vouloir aider trop tôt en
    lui proposant des mots!
  5. Ecouter. Veiller à bien avoir compris ce que
    l'aphasique veut dire.
  6. Ne pas considérer les mots qui sont
    incompréhensibles ou inadéquats comme dépourvus
    de sens. Essayer de trouver quel mot se cache
    derrière ce "lapsus".
  7. Laisser parler les choses. Réfléchir à la
    situation et observer aident à comprendre.
  8. Cerner le sujet traité. Avec l'aphasique,
    chercher à identifier ce dont il a voulu parler.

124
Conseils à observer pour faciliter la
compréhension avec les aphasiques
  1. Savoir comprendre au-delà des mots. Ne pas
    interrompre l'aphasique dès qu'il dit quelque
    chose d'incompréhensible - attendre que le sens
    apparaisse.
  2. Ne se concentrer que sur le contenu - pas sur la
    forme. Ne pas corriger sans arrêt.
  3. Répéter n'est pas une vraie forme de
    communication. Ne pas exiger de l'aphasique qu'il
    ne communique que par la parole accepter aussi
    une communication non verbale.
  4. Se concentrer ne sert à rien. Phrase-clé
    "Peut-être pourrez-vous me le dire plus tard!"
  5. Détourner l'attention en cas de persévération.
    Interrompre et faire diversion au cas où le même
    mot est répété plusieurs fois de suite.
  6. Ne pas abandonner. Phrase-clé "Nous allons
    trouver la solution - recommencez!"

125
Conseils à observer pour faciliter la
compréhension avec les aphasiques
  • Le calme est important. Le bruit de fond gêne la
    compréhension de l'aphasique. Une conversation à
    deux est plus facile à suivre que dans un groupe.
  • Utiliser des signaux non verbaux. En dehors de
    l'intonation, de la mimique et du langage
    corporel, avoir recours à des textes écrits et
    des images.
  • Ne pas élever la voix. Parler calmement, pas trop
    vite, mais de façon naturelle.
  • Varier votre façon de vous exprimer. Choisir
    d'autres formulations au cas où l'aphasique ne
    comprend pas.
  • Faire des phrases courtes peut s'avérer utile.
    Selon les possibilités de l'aphasique, faire des
    pauses après des courts passages (partie d'une
    phrase, paragraphe, texte).
  • Poser des questions dont la réponse est oui ou
    non. Des questions ouvertes et des questions
    alternatives sont souvent difficiles.

126
Conseils à observer pour faciliter la
compréhension avec les aphasiques
  • Il faut avoir de la patience, prendre le temps de
    sassurer quon a bien compris ce que laphasique
    veut dire. Pour cela essayez de deviner en
    posant des questions dont la réponse peut
    seulement se faire par oui ou par non des
    questions dont la réponse nécessite une phrase ou
    un choix entre plusieurs possibilités sont
    souvent trop difficiles.
  • Ne considérez pas les mots qui sont
    incompréhensibles ou inadéquats comme dépourvus
    de sens.
  • Essayez de trouver quel mot se cache derrière
    cette production erronée. Ninterrompez pas
    laphasique dès quil dit quelque chose  de
    travers 

127
Conseils à observer pour faciliter la
compréhension avec les aphasiques
  • Ne le corrigez pas sans arrêt et ne le faite pas
    répéter constamment, sinon vous risquez de le
    décourager essayez de vous concentrer sur le
    contenu, sans trop tenir compte de la forme. La
    communication peut aussi passer par dautres
    moyens que la parole, comme les gestes, la
    mimique, le dessin
  • Souvent le mot ne peut pas être évoqué au moment
    précis où laphasique le souhaite - ou alors il
    répète toujours le même mot (persévération). Le
    mieux est dessayer de détourner lattention et
    de faire diversion. On peut aussi proposer de
    revenir sur le sujet plus tard.

128
Les conditions les plus favorables pour
communiquer avec un aphasique sont réalisées
quand
  • Linterlocuteur sexprime de façon calme sans
    élever la voix, avec un débit naturel, mais avec
    des pauses fréquentes
  • Laphasique est au centre de la discussion (seul)
    et quil peut éventuellement lire sur les lèvres
  • Linterlocuteur répète son message en variant les
    formulations afin de sassurer que le sens est
    compris et en sappuyant sur tous les moyens de
    communication à disposition (textes écrits,
    images, intonations, mimiques, langage corporel)
  • Linterlocuteur ou laphasique signale
    immédiatement quil a un manque de compréhension.
    Linterlocuteur vérifie que le message est bien
    compris.
  • Ne restez jamais sur un échec ! Essayez toujours
    de terminer une conversation sur une réussite !

129
Conseils à l'entourage Communiquer à tout
prix!
  • Parler par phrases courtes et simples (sujet /
    verbe)
  • Sans hurler ni découper artificiellement les
    syllabes
  • Poser des questions fermées appelant une réponse
    oui / non
  • Prendre conscience des fonctions non atteintes et
    les utiliser pour établir la communication
  • Développer des stratégies de substitution
    (ardoise, tableaux de lettres ou de phrases à
    montrer...)
  • Avoir des sujets de conversation liés à ses
    passions

129
130
Croire en ses possibilités!
  • Impliquer le patient comme acteur de sa
    récupération
  • Attester de la réalité de ses progrès
  • Le dynamiser, le rassurer
  • L'encourager à parler s'il est peu prolixe, mais
    le faire taire s'il jargonne constamment
  • Lui laisser le temps de parler
  • Ne pas parler pour lui, ne pas l'interrompre pour
    le corriger
  • Ne pas trop le "materner" (en devançant ses
    besoins)

130
131
Troubles du geste (apraxies)
132
définition
  • Une apraxie est un trouble acquis du
    comportement gestuel volontaire, intentionnel,
    empêchant la réalisation sur commande de certains
    gestes, alors qu'il n'existe ni déficit moteur ou
    sensitif, ni incoordination, ni troubles majeurs
    de la compréhension.

133
types de gestes
  • Gestes transitifs et gestes intransitifs Les
    praxies sont des gestes propositionnels adaptés à
    un but
  • la manipulation le geste agit réellement sur
    les objets du monde extérieur mouvements
    transitifs.
  • le mime le geste figure l'utilisation d'un
    objet absent mouvements intransitifs.
  • Le geste peut aussi être une activité graphique
    ou constructive permettant de représenter
    l'espace.

134
types de gestes
  • Les gestes symboliques Ce sont des gestes
    conventionnels au sein d'une culture donnée
    salut militaire, pied de nez, signe de croix, ...
    Les gestes expressifs dits aussi iconiques ou
    encore imagés Le geste traduit une sensation,
    une impression, un sentiment (le froid, la peur,
    une mauvaise odeur, ...) Les gestes
    arbitraires Ces gestes sont sans signification
    particulière, sans référence culturelle
    anneaux, opposition des doigts, ... Les
    pantomimes Ces gestes reproduisent, en l'absence
    de l'objet réel, les différentes manipulations
    nécessaires à son utilisation mime
    d'utilisation d'un marteau, d'un peigne, ... Ces
    gestes sont aussi appelés intransitifs. Les
    gestes d'utilisation effective d'objets réels
    Soit le geste est "simple", où un seul outil est
    à manipuler (ex ciseaux), soit il est
    "complexe", impliquant une série d'actes
    élémentaires (allumer une bougie avec une
    allumette, fermer une enveloppe et la timbrer
    ...).

135
Principaux syndromes apraxiques
136
Principaux syndromes apraxiques
  • Un mouvement est la résultante d'une série des
    gestes élémentaires. Cela implique la conception,
    puis la réalisation de la série. Plusieurs
    théories concernant la désorganisation des
    praxies existent Pour certains, chaque forme
    d'apraxie correspond à l'atteinte de l'une des
    trois étapes successives impliquées dans la
    réalisation d'un geste propositionnel complexe.
  • la première étape est la représentation mentale
    de l'acte à accomplir, décomposé en une
    succession de gestes simples. L'altération de
    cette phase de conception ou d'idéation définit
    l'apraxie idéatoire.
  • la deuxième étape est la communication du projet
    moteur aux régions effectives, où sont stockés
    les schémas moteurs. L'altération de la
    transmission entre idéation et motricité définit
    l'apraxie idéo-motrice.

137
Troubles du geste (apraxies)
  • Ils ne peuvent sévaluer quen labsence de
    déficit moteur.
  • On distingue quatre grands types dapraxie
  • lapraxie idéo-motrice
  • lapraxie idéatoire
  • lapraxie constructive
  • lapraxie de lhabillage

138
Apraxie idéo-motrice
  • L'apraxie idéo-motrice est la difficulté de
    concrétiser des gestes pourtant correctement
    conçus sur le versant idéatoire. Il s'agit donc
    d'un trouble de la réalisation des gestes
    élémentaires.
  • L'apraxie idéo-motrice se manifeste dans les
    gestes arbitraires (salut militaire, signe de
    croix, etc.) ou lorsque lon demande au patient
    de mimer un geste (utilisation dun marteau),
    alors que ces gestes sont correctement réalisés
    si lobjet est réellement utilisé. La lésion
    responsable intéresse le lobe pariétal gauche.
  • Tantôt le patient est incapable de toute
    gestuelle, tantôt il réalise des mouvements
    inadaptés, approximatifs, mal orientés.

139
Dissociation automatico-volontaire
  • Cette apraxie apparaît sur un ordre ou sur
    imitation. L'exécution des gestes est donc
    meilleure
  • lorsqu'ils ont été automatisés par de multiples
    répétitions,
  • lorsqu'ils surviennent spontanément, en réponse à
    un besoin réel, à un désir personnel, et non pas
    pour obéir à un ordre arbitraire,
  • lorsqu'ils sont effectués dans leur contexte
    habituel, et en particulier lorsque l'utilisation
    des objets est autorisée. Ainsi, le sujet peut
    se signer correctement en rentrant dans une
    église, alors qu'il ne peut pas faire un signe de
    croix à la demande, au moment de l'examen. De
    même, il peut clouer correctement une planche en
    utilisant réellement un marteau et des clous,
    alors qu'il est incapable de mimer l'enfoncement
    d'un clou. De ce fait, cette maladresse passe
    relativement inaperçue dans la vie courante et
    est souvent une découverte d'examen.

140
Apraxie bucco-linguo-faciale
  • Elle se manifeste par une incapacité à exécuter
    correctement sur commande des mouvements des
    lèvres, de la langue, de la face tirer la
    langue, claquer la langue, faire un bruit de
    baiser, réaliser une mimique de colère, éteindre
    une allumette en soufflant...
  • La dissociation automatico-volontaire est
    notable, ces gestes étant mieux réalisés
    spontanément pas de gêne pour mâcher ou pour
    avaler.

141
Apraxie idéatoire
  • L'apraxie idéatoire est une désorganisation de la
    représentation mentale des gestes. L'apraxie
    idéatoire se manifeste même en présence de
    lobjet, dabord pour des actes complexes
    (allumer une bougie) puis pour des actes simples
    (le sujet tente de couper sa viande avec une
    cuiller)
  • L'apraxie idéatoire affecte
  • D'un point de vue moteur, les mouvements
    élémentaires sont bien effectués, mais l'idée du
    geste est incohérente le patient gratte la
    bougie directement sur la boîte d'allumettes,
    tente d'écrire avec des ciseaux... Le trouble
    apparaît déjà à domicile dans la vie courante
    le patient est incapable d'utiliser sa clef pour
    ouvrir sa porte, ou de manger à l'aide d'un
    couteau et d'une fourchette.

142
Apraxie idéatoire
  • Le trouble peut varier d'un moment à l'autre. Un
    effort d'attention, un besoin intense peuvent
    "réveiller" l'aptitude. Des mouvements ni trop
    longs, ni trop compliqués, peuvent être
    grossièrement imités. Cette gêne donne
    l'impression d'une détérioration intellectuelle,
    d'une démence. Cette impression peut être fausse,
    mais l'analogie entre apraxie idéatoire et idée
    démente des gestes à faire est utile pour des
    raisons mnémotechniques. La gêne est
    bilatérale, elle peut être associée à une apraxie
    idéo-motrice. Les lésions responsables sont
    souvent diffuses, et impliquent assez
    systématiquement le carrefour temporo-pariéto-occi
    pital dominant, notamment le pli courbe

143
Apraxie visuo-constructive
  • L'apraxie constructive désigne l'incapacité à
    assembler des éléments unidimensionnels en
    figures bi- ou tri-dimensionnelles (carré,
    triangle, cube). Elle apparaît dans les
    activités graphiques, écriture, dessin, lors des
    tâches de réalisation spontanée, ou d'après
    modèle. La page est mal utilisée, les éléments
    graphiques ont des relations spatiales
    incorrectes. Le sujet est incapable d'assembler
    des traits, des lignes pour former une figure
    simple. Elle apparaît aussi dans l'utilisation de
    puzzles et de cubes, ou dans le modelage. La
    lésion est pariétale, droite, gauche ou
    bilatérale
  • droite les troubles sont souvent sévères, avec
    perturbations visuospatiales. Il n'y a pas
    d'amélioration avec les repères. il existe
    souvent une négligence gauche.
  • gauche on note alors une perturbation de la
    programmation. La structure du dessin est
    simplifiée, les repères ou la copie améliorent la
    réalisation.

144
Apraxie visuo-constructive
  • Apraxie constructive lors d'une lésion
    hémisphérique gauche. Le trouble porte sur la
    programmation de l'action (en haut), le dessin
    est facilité lorsque des repères sont fournis au
    patient (en bas).

145
Apraxie de l'habillage
  • L'habillage est particulier à l'espèce humaine.
    Cette activité joue un rôle non seulement
    utilitaire, mais aussi culturel, et remplit en
    outre une fonction identitaire. L'apraxie de
    l'habillage est un trouble singulier qui altère
    uniquement cette aptitude. Le sujet est incapable
    de se vêtir correctement, c'est-à-dire de
    manipuler de façon appropriée les vêtements, en
    relation avec son propre corps. L'apraxie de
    l'habillage peut être isolée et survenir en
    l'absence d'autres altérations des fonctions
    cognitives.

146
Troubles de la connaissance (agnosies)
147
Bases
  • Reconnaître les diverses composantes du monde
    extérieur est un acte mental élaboré qui dépend
    des perceptions sensorielles actuelles, des
    souvenirs antérieurement acquis, et d'un
    traitement cognitif complexe. Les qualités
    propres de chaque objet (luminosité, couleur,
    forme, sonorité, consistance ...) constituent des
    stimuli spécifiques qui, par l'intermédiaire des
    organes des sens, vont exciter les aires
    réceptrices primaires. Pour que ces informations
    élémentaires prennent un sens, elles doivent être
    analysées puis intégrées et comparées à des
    formes déjà rencontrées au cours d'expériences
    passées. Ce traitement des perceptions, qui
    conduit de la sensation brute à la connaissance
    de notre environnement, est décrit sous le terme
    de "gnosies".

148
définition
  • L agnosie est l'incapacité à analyser et à
    reconnaître ce que l'on voit, entend ou touche,
    alors que la vision, l'audition et le tact ne
    sont pas perturbés. Cette perception, dépourvue
    de signification, ne doit pas être confondue avec
    un handicap sensoriel. Elle survient en
    l'absence d'un affaiblissement intellectuel
    important

149
Sémi
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com