LITHIASE URINAIRE - PowerPoint PPT Presentation

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LITHIASE URINAIRE

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La d finition biologique repose sur l'examen cytobact riologique des urines (ECBU)suite auquel on mettra en vidence un ou de deux germes au maximum, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LITHIASE URINAIRE


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LITHIASE URINAIRE
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LITHIASE URINAIRE
  • DEFINITION
  • La lithiase urinaire est une maladie qui consiste
    en la formation de calculs dans la voie urinaire.
    La voie urinaire comprend dans le sens de
    l'écoulement des urines les calices supérieur,
    moyen et inférieur, le bassinet, l'uretère
    lombaire, iliaque,et pelvien pour la voie
    urinaire supérieure

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LITHIASE URINAIRE
  • et la vessie et l'urèthre pour la voie urinaire
    inférieure.
  • Un calcul urinaire est constitué de substances
    cristallines mais aussi dune
  • trame organique qui représente environ 2 à 3 du
    poids sec de la plupart des calculs

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LITHIASE URINAIRE
  • La cristallisation dépend étroitement de la
    saturation des urines en produits cristallisables
    comme le calcium, loxalate, le phosphore, le
    magnésium,les bicarbonates, lacide urique,
    lurate, le sodium ou la cystine.

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LITHIASE URINAIRE
  • FREQUENCE
  • 2 à 3 de la population générale sont concernés
    par la lithiase urinaire.
  • C'est une maladie qui concerne les pays
    développés mais aussi certains pays en voie de
    développement
  • L'homme est un peu plus touché que la femme.
  • Le rein gauche est plus souvent concerné que le
    rein droit.

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LITHIASE URINAIRE
  • Les facteurs prédisposants
  • - L'alimentation une alimentation riche en
    protéine prédispose, ainsi que tous les
    déséquilibres alimentaires.

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LITHIASE URINAIRE
  • Les boissons une faible absorption de boissons
    est à l'origine d'une diurèse faible avec des
    urines concentrées et saturées en substances
    cristallisables ce qui favorise la formation des
    calculs.
  • On admet que lorsque la densité des urines est
    inférieure à 1012, il ne peut pas se former de
    calculs.

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SIGNES CLINIQUES
  • Ils sont au nombre de trois principaux
  • la douleur,
  • l'hématurie et
  • l'infection urinaire.

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SIGNES CLINIQUES
  • 1) La douleur
  • La colique néphrétique qui désigne une douleur
    lombaire à début aigu et brutal qui évolue par
    crise, qui irradie typiquement selon le trajet de
    l'uretère vers les organes génitaux externes,
    pour laquelle le patient ne trouve pas de
    position antalgique et qui réagit bien au
    traitement médical.

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SIGNES CLINIQUES
  • Douleurs lombaires isolées, moins intenses sans
    irradiation ou
  • des douleurs plus antérieures de la fosse iliaque
    accompagnée de signes d'irritation vésicale qui
    traduisent la proximité du calcul par rapport à
    la vessie.

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SIGNES CLINIQUES
  • 2) L'hématurie
  • C'est la présence de sang en quantité anormale
    dans les urines. Normalement il ne doit pas y
    avoir plus de 10 globules rouges par mm3 d'urine
    ou pas plus de 10000 globules rouges par
    millilitre d'urine.

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SIGNES CLINIQUES
  • Si ces taux sont dépassés, on parle d'hématurie
    microscopique.
  • Pour des taux encore supérieurs, on parle
    d'hématurie macroscopique.
  • L'hématurie macroscopique en rapport avec un
    calcul urinaire est souvent totale c'est à dire
    qu'elle intéresse toute la miction.

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SIGNES CLINIQUES
  • 3)L'infection urinaire
  • Linfection urinaire se définit par des signes
    biologiques et par des signes cliniques.

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  • La définition biologique repose sur l'examen
    cytobactériologique des urines (ECBU)suite auquel
    on mettra en évidence un ou de deux germes au
    maximum, en nombre supérieur à 100000/ml d'urine
    et des globules blancs (leucocyturie) en nombre
    supérieur à 10/mm3 d'urine ou à 10000/ml d'urine.

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  • La présence de plus de deux sortes de germes ou
    la présence de germe sans leucocyturie est en
    général la traduction d'une contamination des
    urines entre le prélèvement et son analyse et
    nécessite de refaire l'ECBU.

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SIGNES CLINIQUES
  • Les signes cliniques de linfection urinaire
    dépendent du siège du calcul et de la partie de
    lappareil urinaire qui sera intéressée par cette
    infection.
  • Lorsque le calcul est situé dans le bas appareil
    urinaire (vessie) les signes sont ceux de la
    cystite avec brûlures mictionnelles, mictions
    plus fréquentes pollakiurie, pyurie aspect
    trouble des urines en raison de la présence en
    grand nombre de germes et de leucocytes et
    absence de fièvre.

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SIGNES CLINIQUES
  • Chez l'homme, une cystite peut se compliquer
    d'une prostatite à l'origine d'une fièvre à
    39-40C.

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SIGNES CLINIQUES
  • En cas de calcul situé dans le haut appareil
    (rein, uretère) des signes de cystite peuvent
    être notés mais surtout, l'infection urinaire
    donnera des signes de pyélonéphrite avec syndrome
    infectieux général, fièvre, frissons et des
    douleurs lombaires spontanées ou à la percussion
    lombaire.

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SIGNES CLINIQUES
  • Une pyélonéphrite peut également se développer
    par contamination rétrograde à partir d'une
    cystite développée sur un calcul du bas appareil.

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Examens complementaire
  • 1) L'échographie urinaire
  • image hyperéchogène accompagnée en arrière, d'un
    cône d'ombre acoustique.
  • Tous les calculs sont hyperéchogènes mais toutes
    les images hyperéchogènes ne sont pas des calculs.

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Examens complementaire
  • 2) La radiographie de l'abdomen sans préparation
  • -image dense plus ou moins blanche et qui se
    projette en regard de la voie urinaire. Il existe
    cependant d'autres calcifications situées dans le
    corps humain qui peuvent se projeter de face en
    regard de l'appareil urinaire.

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Examens complementaire
  • - les calculs constitués dacide urique ne sont
    pas radio-opaques.
  • 3) Lurographie intraveineuse (UIV)
  • -Cétait lexamen de référence dans la lithiase
    urinaire

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Examens complementaire
  • LUIV confirme donc la présence dun calcul,
    précise sa localisation et renseignera sur son
    retentissement sur la voie urinaire damont.
  • LUIV localise également les calculs
    radiotransparents par la lacune quils forment au
    sein du produit de contraste.

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Examens complementaire
  • La réalisation dune UIV devra respecter les
    contre indications que sont linsuffisance rénale
    avancée, lallergie au produit de contraste ou la
    prise de certains antidiabétiques oraux .
  • .
  • 4) La tomodensitométrie (TDM)
  • La TDM abdominale avec ou sans injection est
    devenue l'examen de référence dans la lithiase
    urinaire

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Examens complementaire
  • elle permet le diagnostic de petits calculs
    urétéraux peu ou pas radio opaques qui sont
    souvent difficiles à voir sur une UIV
  • montre aussi des signes indirects de la présence
    d'un calcul (la dilatation urétéropyélocalicielle
    , l'infiltration péri-rénal l'augmentation de la
    taille du rein,l'oedème de la jonction
    urétérovésicale).

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Examens complementaire
  • 5) Lurétéropyélographie rétrograde
  • Lopacification de la voie urinaire par voie
    rétrograde en plaçant une sonde urétérale dans le
    méat grâce à un cystoscope est nécessaire en cas
    de rein muet pour

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LE TRAITEMENT
  • Les mesures hygiéno-diététiques
  • Elles sont toujours recommandées.
  • Lapport hydrique doit être suffisant cest à
    dire compris entre 1,5 l et 2 l ou plus par jour
    en fonction des pertes par la transpiration.
    Cette prise de boissons simpose dès que les
    douleurs dune colique néphrétique sont calmées
    par le traitement médical.
  • Lalimentation doit être équilibrée. En aucun cas
    il ne faut supprimer le calcium

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LE TRAITEMENT
  • Enfin en cas de calculs doxalate de calcium il
    convient de limiter la consommation de chocolat
    (riche en oxalate)si celle-ci est excessive.
  • 3) Le traitement médical Il comprend la
    dissolution des calculs dacide urique et le
    traitement médicaldes symptômes cliniques.

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LE TRAITEMENT
  • a) La dissolution
  • Seuls les calculs dacide urique peuvent être
    dissous médicalement par alcalinisation des
    urines. Cette alcalinisation sobtient par
    lingestion de bicarbonates en préparation
    pharmaceutique ou en solution dans certaines eaux
    minérales

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LE TRAITEMENT
  • b) La colique néphrétique
  • Le meilleur traitement est ladministration
    intraveineuse lente de Kétoprofène 5mg/kg.

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LE TRAITEMENT
  • Ces traitements sont contre-indiqués en cas de
    maladies gastriques (ulcères ou gastrite)
    antérieures et au cours des premiers et
    troisièmes trimestre de la grossesse. Ils ne
    seront administrés que quelques jours si
    nécessaire.

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LE TRAITEMENT
  • En cas de contre indication, pourront être
    utilisés d'autres antalgiques à base de
    paracétamol ou de morphine.
  • Un moyen antalgique additionnel simple et bien
    connu est constitué par le bain chaud.

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LE TRAITEMENT
  • c) L'infection urinaire
  • Elle nécessite une antibiothérapie adaptée à
    l'antibiogramme. De façon probabiliste on
    utilisera préférentiellement les fluoroquinolones
    ou une céphalosporine de 3è génération associés
    en cas de syndrome infectieux sévère avec fièvre
    à un aminoside.

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LE TRAITEMENT
  • La durée de lantibiothérapie est au maximum de 5
    jours pour les aminosides et en général de 8 à 10
    jours sans signes infectieux parenchymateux ou de
    3 semaines dans le cas contraire.

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LE TRAITEMENT
  • 4) Le traitement "chirurgical"
  • Il comprend la lithotritie extracorporelle ou
    LEC, les traitements endoscopique(urétéroscopie)
    et la lithotomie chirurgicale
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