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L'histoire de l'agriculture

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Le niveau marin remonte, et les vastes espaces nagu re recouverts de glace et ... On admet actuellement que l' levage en est le facteur d terminant, m me si la ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: L'histoire de l'agriculture


1
L'histoire de l'agriculture
2
Sommaire
  • La fin du paléolithique.
  • Linvention de lagriculture.
  • Lémergence de lagriculture au néolithique.
  • Les outils.
  • Lévolution et perfectionnement de loutillage .
  • Lélevage.

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La fin du paléolithique
C'est vers -12.000 que s'achève la dernière
glaciation, l'une des plus rigoureuses. Cette
date marque la fin des temps du Paléolithique, ou
Age de la pierre ancienne. Le réchauffement
entraîne la fonte des glaciers qui libère
d'énormes quantités d'eau. Le niveau marin
remonte, et les vastes espaces naguère recouverts
de glace et dépourvus de couverture arborée sont
reconquis par les forêts de genévriers et de pins
dans une première étape, puis par les taxons
végétaux thermophiles comme le chêne à feuilles
caduques.
4
L'extension du couvert forestier au détriment de
la steppe ou de la toundra rend la chasse plus
difficile. Les grands troupeaux de boeufs et de
chevaux sauvages régressent, les hardes de rennes
émigrent vers le septentrion. Ils sont suivis par
les Magdaléniens, les derniers chasseurs du
Paléolithique. Les groupes humains restés sur
place sont alors confrontés à un milieu naturel
qui se modifie. Cette période est dénommée par
les préhistoriens le Mésolithique.
5
  • Ils chassent le gros et le petit gibier ,
    ramassent des escargots , pêchent les petits
    mollusques et les poissons deau douce et salée
    et pratique la cueillette .
  • Laugmentation de la population va réduire les
    territoires de chasse et donc les ressources du
    milieu.

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Les conditions sont réunies pour que certains
groupes passent du stade de prédateur à celui de
producteur. Cette transformation radicale du mode
de vie n'apparaît pas partout en même temps. Elle
s'amorce dès le VIIIe millénaire avant J.C au
Moyen-Orient, en Anatolie, où apparaissent les
premiers villages, et au VIe et au Ve millénaires
en Méditerranée occidentale. C'est une nouvelle
période qui commence, dite du Néolithique.
L'élevage et l'agriculture vont peu à peu occuper
une place prépondérante pour la production de
nourriture, au détriment des activités de chasse
et des récoltes fruitières.
7
L'invention de l'agriculture
Les fouilles minutieuses conduites depuis une
vingtaine d'années sur les sites archéologiques
ont montré avec certitude l'appoint non
négligeable de la cueillette dans le menu des
Mésolithiques. En période de disette, les
aliments d'origine végétale ont suppléé aux aléas
de l'approvisionnement par la chasse d'un gibier
plus rare et plus farouche.
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Les légumineuses sont abondantes sur les habitats
du Mésolithique final à la Balma de l'Abeurador
(Felines Minervois, Aude), à la Baume de
Fontbrégoua (Salernes, Var), au point que les
préhistoriens ont pu formuler à ce sujet
l'hypothèse d'une proto-agriculture et même d'une
horticulture. La cueillette des légumineuses a
conduit les hommes du Mésolithique à entretenir
les milieux naturels favorables à ces espèces,
puis à réserver une sélection de graines pour
ensemencer. C'est ainsi qu'est née l'agriculture,
qui prendra de plus en plus d'importance dans les
activités humaines.
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Le changement radical du mode de vie est bien
établi à partir du Ve millénaire dans le bassin
occidental de la Méditerranée. C'est à cette
époque qu'apparaissent les céréales, dont on a
retrouvé les grains carbonisés dans les foyers
des habitats du Néolithique ancien l'orge et
plusieurs variétés de blé (engrain, blé
amidonnier, blés tendres). L'extension de la
culture des céréales va entraîner de profondes
mutations dans l'organisation des groupes
humains. La mise en culture des sols contraint
les populations à se fixer pour surveiller les
récoltes. Les premiers villages groupant quelques
cabanes s'établissent à proximité des terrains
sablonneux faciles à travailler.
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Les préhistoriens ont étudié les structures de
ces cabanes, qui plus tard deviendront maisons.
On en connaît l'agencement avec divers types de
foyers . On y a retrouvé aussi les premières
céramiques, des poteries décorées à l'aide de
coquilles de Cardium destinées à la conservation
des aliments, ainsi que des meules pour la
transformation des grains en farine. Mais si on a
multiplié les observations sur l'espace
domestique, tout ce qui concerne la répartition
des tâches dans la cellule familiale nous est
inconnu. Cette remarque nous ramène au monde
rural traditionnel, celui qui a perduré jusqu'aux
lendemains de la seconde guerre mondiale en zone
pyrénéenne. Outre les tâches domestiques telles
que la préparation des repas et les soins donnés
aux enfants, c'est la femme du paysan qui
s'occupe du poulailler et du clapier.
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Le jardin potager est aussi son domaine exclusif.
A Mosset, à Rabouillet, les enfants secondent
leurs parents à partir de la dixième année. Ils
gardent le petit troupeau familial, moutons ou
chèvres, enfermé dans les cortals de moyenne
altitude. Ils partent le matin, accompagnés d'un
chien et munis du sarrou, le sac en grosse toile
avec un cordon fixé aux deux extrémités
inférieures et coulissant dans le passant de
l'ouverture, en somme l'ancêtre du sac tyrolien
ou de montagne.
12
Les garçons, à partir de 13 ou 14 ans, aident le
chef de famille aux gros travaux, la fenaison et
la moisson. Dans d'autres régions, ce sont les
enfants qui gardent les oies ou mènent les porcs
à la glandée, selon un usage établi depuis le
Moyen-âge, mais qui nous semble beaucoup plus
ancien bien avant Jeanne d'Arc, à l'aurore des
civilisations agro-pastorales, alors que la
chasse prenait encore une large place dans les
activités de l'homme, il ne paraît pas hasardeux
de supposer que la femme et les enfants aient
joué un rôle essentiel dans le développement de
l'élevage et de l'agriculture.
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l'emergence de l'agriculture au néolithique
14
(No Transcript)
15
  • Nord par une population très organisée
    construisant les fameuses maisons danubiennes de
    plusieurs dizaines de mètres de longueur, faites
    de poteaux en bois, de torchis et de chaume,
  • possédant un outillage agricole primitif encore
    utilisé de nos jours en Papouasie (bâton à fouir
    le sol, houe, maillet à écraser les mottes,
    faucille à lame de silex) et pratiquant l'élevage
    du bouf et aussi de la chèvre et du porc

16
le courant méditerranéen au Sud se caractérisant
par de petits groupes nomades vivant dans des
abris saisonniers. Ici le boeuf est remplacé par
le mouton. Parallèlement des cités lacustres (les
palafittes) voient le jour autour de tous les
lacs des Alpes et du Jura. Le mode de culture est
celui de l'abattis brûlis sur forêt et abandon
des parcelles après épuisement du sol. Les
plantes cultivées sont les céréales comme le blé
(engrain, blé amidonnier), l'orge, le millet et
quelques légumineuses (le pois, les fèves, les
lentilles). La propagation des techniques de
culture va se faire progressivement en évitant
les terres trop lourdes, les zones trop
montagneuses, les marécages, et d'im-portants
massifs forestiers. Ces peuples avaient donc
déjà acquis les rudiments de l'art agricole avec
le travail du sol en surface, les semailles des
graines, la conduite des troupeaux et le stockage
des récoltes en prévision de l'hiver.
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Vers -2500, fin du Néolithique, on compte environ
500 000 habitants. Avec le Chalcolithique (âge du
cuivre de -2500 à -1800) et l'âge du bronze
(-1800 à -725) commence l'âge des métaux durant
lequel se perfectionnent outils agricoles et
techniques. L'araire tirée par des boeufs (la
charrue primitive), en provenance du Moyen-Orient
aussi, devient l'instrument de labour par
excellence comme en témoignent les milliers de
gravures sur roches datant du début de l'âge du
bronze dans le Massif du Tende au dessus de Nice
(la Vallée des Merveilles). De même les fouilles
archéologiques ont prouvé l'utilisation de la
faucille en bronze pour la moisson, des
faisselles en poterie pour la fabrication du
fromage et le filage de la laine. A l'âge du
bronze, on estime la population à 5 millions
d'habitants, chiffre considérable pour le niveau
technique atteint, probablement un plafond
démographique sans de nouveau défrichement et de
nouveaux outils.
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Les outils
Les pratiques agricoles n'ont pu se développer
qu'avec de nouveaux moyens techniques,
c'est-à-dire avec un outillage approprié.
Celui-ci reste très limité et rudimentaire
l'outil essentiel au Néolithique est la hache en
silex, dont le tranchant est rendu plus efficace
lorsqu'il est poli. Elle est utilisée pour
abattre les arbres ou débroussailler l'espace
réservé aux premiers champs. Dans le Cardial,
civilisation du Néolithique ancien de la
Méditerranée occidentale de faciès côtier, qui se
développe durant tout le Ve millénaire, les
premières haches apparaissent.
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Elles sont de dimensions moyennes, une dizaine de
centimètres, à emmanchement transversal et
dissymétriques elles ont pu servir de lames de
houe. Le bâton à fouir est aussi utilisé. Il est
parfois lesté d'une pierre percée pour enfoncer
l'instrument. Il travaille le sol
superficiellement et brise la motte. Deux poids
de bâton à fouir ont été découverts à la grotte
Gazel (Sallèles Cabardès, Aude), dans un horizon
du Cardial. Cet outil était encore en usage au
XXe siècle chez les Bochimans d'Afrique du
Sud. F. Bourdier considère que certains bois de
cerf ont servi de pioches pour le travail du sol.
On en a découvert dans les puits d'extraction de
silex, ce sont les premiers pics de l'histoire de
la mine. Les pics en silex sont connus sur les
sites du Mésolithique et perdurent au
Néolithique. Ils sont souvent cassés, à usage
indéterminé, cependant ils sont considérés comme
des instruments aratoires.

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L'usage de la faucille est attesté par la
découverte d'armatures de silex portant le lustré
caractéristique de la coupe des céréales. C'est
un outil composite, les pièces en silex sont
fixées à l'aide d'un goudron végétal sur un
support en bois ou en bois de cerf. Le procédé
est connu au Paléolithique supérieur les
Magdaléniens armaient la pointe de leurs sagaies
de pièces trapézoïdales en silex. Au
Mésolithique, les microlithes géométriques,
triangles, trapèzes, des pièces de 5 à 7
millimètres, arment les pointes des flèches.
L'arc est une invention des Mésolithiques, il
remplace la sagaie à tir courbe utilisée sur les
espaces découverts c'est une arme à tir tendu
qui permet de frapper le gibier entre les troncs
de la forêt. Plus tard, au Chasséen, ce sont de
longues lames de silex qui sont montées sur un
support.
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Evolution et perfectionemment de l'outillage
Il faut attendre l'avènement de la
métallurgie du bronze, pour que progressent armes
et outils. Les premiers objets en métal sont une
imitation des modèles en silex, ensuite ils vont
se diversifier. A vrai dire, ce perfectionnement
concerne d'abord la panoplie du guerrier ou les
objets de parure. Dans les tombes ou dans les
cachettes de fondeurs qui se découvrent encore
fortuitement, ce sont les haches qui figurent en
grand nombre, avec les poignards, les pointes de
lance, les bracelets. L'outil agricole connu est
la faucille , aucune publication ne mentionne la
houe, qui existe en Mésopotamie et en Egypte au
moins dès le IIe millénaire.
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Par contre, les représentations de faux existent
au Mont Bégo . Franck Bourdier en signale
plusieurs figurations sur les supports des
dolmens Bretons avec un petit râteau semblable à
ceux qu'on trouvait dans nos campagnes sur les
faux à moissonner, les restillos en occitan
C'est aussi au Mont Bégo, dans les
Alpes-Maritimes, qu'apparaissent les premières
figurations d'attelages d'araires, parfois avec
le laboureur, parmi une centaine de milliers de
gravures rupestres qui, sur les dalles de schiste
polies, représentent essentiellement des profils
de bovidés, les "cornus", ainsi que des poignards
Ces gravures s'échelonnent du début à la fin de
l'Age du Bronze.
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C'est au deuxième Age du Fer (450 av. J.C) que
tous les types d'outils figurent dans la panoplie
du paysan. Pics, pioches, divers types de houes
et de serpes sont utilisés . Cela ne signifie pas
pour autant qu'ils seront présents dans toutes
les chaumières à l'époque romaine et au Moyen-âge
la pauvreté du paysan ne lui permet pas, sur
les terroirs ingrats, de posséder la gamme
complète des instruments aratoires. Les fouilles
en Bretagne, à Melrand, sur le site d'un vieux
village habité au Xe siècle, ont conduit les
archéologues à reconstituer une ferme du
Moyen-âge . Les habitations sont dites de type
mixte, hommes et bêtes y cohabitent. L'équipement
est très limité il y a peu d'objets en fer,
l'outillage est très rudimentaire il comporte
l'araire, la bêche en bois, le sarcloir et la
faucille.
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L'auteur de l'article mentionne un soc d'araire
en granit découvert dans le village médiéval de
Karhaes (Finistère). L'outillage ne s'améliore et
ne se diversifie qu'au fil des siècles, avec la
lente amélioration du niveau de vie en dépit des
périodes de récession. Il n'en demeure pas moins
qu'au XIXe siècle, dans le monde pyrénéen, seuls
les propriétaires aisés, qui accaparent les
meilleures terres, sont bien pourvus en outils
agricoles. Une grosse partie de la population
rurale reste très démunie, celle des brassiers
mentionnés dans les premières matrices
cadastrales, qui retournent les champs à la force
de leurs bras. Ce n'est que pendant la première
moitié de notre siècle, jusqu'aux lendemains de
la seconde guerre mondiale, que chaque paysan est
en possession de la gamme complète des
instruments aratoires, à la veille de la
disparition du monde rural traditionnel.
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Le développement et le perfectionnement du
machinisme agricole, comme la désertification de
nos campagnes, en ont condamné l'emploi.
Quelques-uns sont encore utilisés, mais beaucoup
ont totalement disparu on ne les trouve plus
que dans les musées régionaux, ou encore dans les
collections de quelques particuliers qui ne
veulent pas voir sombrer dans l'oubli ces
précieux témoins de notre histoire rurale.
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L'élevage
Il apparaît dès 6.000 avant notre ère en
Méditerranée occidentale, avant l'agriculture.
Les premiers ossements d'ovinés, mouton ou
chèvre, ces deux animaux étant difficiles à
différencier par les éléments du squelette,
figurent dans les restes de cuisine (abri de
Châteauneuf-les-Martigues dans le Var, abri du
Roc de Dourgne dans l'Aude, grotte Gazel dans la
Montagne Noire). Le porc et le petit boeuf
viennent ultérieurement.
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L'élevage serait l'aboutissement d'une chasse
sélective d'animaux de moeurs grégaires, qui
n'aurait prélevé qu'une partie du potentiel
cynégétique dans le souci de conserver une
réserve de viande sur pied en prévision des
périodes de pénurie. L'élevage a pu aussi se
pratiquer à partir de la capture de très jeunes
animaux. Le fait est que peu à peu le chasseur
devient berger. Le bétail exige une surveillance
quotidienne et des soins attentionnés. Il suppose
aussi des déplacements au rythme des saisons sur
le territoire occupé par la communauté. Ce
nomadisme restreint est nécessité par la
recherche des pâturages.
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Au printemps, lorsque la végétation se régénère,
le problème ne se pose pas, mais en été, en zone
méditerranéenne, lorsque la canicule a grillé la
strate herbacée, c'est en altitude que se
localisent les pelouses. la transhumance
s'instaure vraisemblablement dès le Néolithique
elle est attestée à l'Age du Bronze au Mont Bégo,
dans les Alpes-Maritimes. En hiver, le stock
végétal diminue encore et, en prévision de la
pénurie, le berger doit prévoir des réserves de
fourrage proportionnelles à l'importance du
troupeau. Les premiers agriculteurs éleveurs ont
pu utiliser la paille des céréales, car ils
n'avaient pas les moyens techniques de récolter
le foin l'invention de la faux est tardive, les
premières n'apparaissent qu'à l'âge des métaux.
F. Bourdier mentionne des représentations de faux
sur les dolmens bretons , il en existe aussi au
Mont Bégo.
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Les réserves ont pu être constituées à partir de
fagots de branchages. Dans les années Cinquante,
en zone de moyenne montagne en Fenouillèdes et en
Conflent, on élaguait encore, dans la deuxième
quinzaine d'août, les grands peupliers en bordure
des cours d'eau pour confectionner des centaines
de fagots mis à sécher et rentrés au pailler. On
ébranchait aussi le saule et le frêne à l'aide
d'une hachette à manche court maniée d'une main,
le picassó. Le libre usage de l'autre main était
indispensable pour s'accrocher à l'arbre. En
hiver, lorsque les chèvres ou les moutons
rentraient à la bergerie, le propriétaire donnait
quelques fagots aux bêtes en complément de la
pâture journalière insuffisante, le foin étant
réservé aux vaches
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Cette pratique de la "rame" est attestée au
XVIIIe siècle le baron de Sournia, dans un
mémoire de 1760, se plaint de l'état de
dégradation de son bois de Palmes "C'est un
bois de chênes verts, les arbres sont rabougris,
impropres et vieux de plus les dits fermiers se
servent du branchage et du feuillage pour la
nourriture des boeufs et autres bestiaux." Divers
indices la font remonter à des temps beaucoup
plus anciens, peut-être au Néolithique, au moment
où les hommes inventent la hache polie. Les
débris végétaux, bois et feuilles, mêlés aux
déjections des animaux, pourraient être à
l'origine des sols de bergerie de la Caune de
Bélesta, épais de plusieurs centimètres, qui
s'interstratifient dans ce gisement du Bronze
ancien jusqu'à l'Age du Fer.
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Le fait est que la destruction de la forêt sur le
pourtour méditerranéen est pratiquement effective
dès les temps de la protohistoire. On admet
actuellement que l'élevage en est le facteur
déterminant, même si la mise en culture des sols
y a aussi largement contribué.
FIN
32
Cet exposé vous a été présenter par
Thomas
Guillaume
Camille
Coralie
Marc
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