Apprendre - PowerPoint PPT Presentation

1 / 66
About This Presentation
Title:

Apprendre

Description:

L enfant entre cinq ans et sept ans – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:129
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 67
Provided by: HENRY235
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Apprendre


1
Lenfant entre cinq ans et sept ans
2
La séparation entre soi et limage de soi
LE CLIN DŒIL DE LA BUÉE À 18 MOIS
3
LOGIQUE ENFANTINE
Depuis lâge de deux ans, il sait la causalité
son corps crée son image et pas linverse ! Il
efface la tache sur son corps pas sur le reflet.
 Mon reflet cest moi, mais je ne suis pas que
mon reflet. Je ne suis pas que ce que je pense de
mon reflet Il nest plus dans la FUSION
Il a quitté lespoir de la CONFUSION entre lui et
sa RE présentation visuelle et imaginaire
4
Lenfant entre cinq ans et sept ans
Il commence à sortir des problématiques liées à
la PRÉMATURITÉ!!! Il a quitter langoisse de
DISSOCIATION. Il a quitté les mécanismes de
défense de lattachement fusionnel et il entre
dans le questionnement sur lintention de
lIMITATION de lautre comme curieux moyen de
devenir plus fort, de devenir SOI. Dans le cas
contraire, les problématiques resurgissent et
infestent son développement psychique.
5
Lenfant entre cinq ans et sept ans
Il vient de quitter langoisse de CASTRATION par
la mère et par le père!!!
6
Lenfant entre cinq ans et sept ans
Il vient de quitter langoisse DES FANTASMES du
MATRICIDE et du PARRICIDE et lINCESTE!!!
7
LOGIQUES ENFANTINE
Entre cinq ans et six ans
Il commence à maitriser lORAGE IMAGINAIRE des
FANTASMES ! Lenfant va être déstabilisé non
plus par des fantasmes violents mais dune façon
différente par le DOUTE et lincertitude. Même
limitation de lautre quand elle est excessive
est source de problèmes A quoi se raccrocher ?A
quoi peut-on se fier ? Il ENTRE dans la
complexité des différenciations Il prend ses
distances avec lui-même. Le DOUTE méfiant ne
concerne pas seulement le rapport aux autres mais
aussi le rapport à lui-même.
8
Lenfant entre cinq ans et sept ans
Il devient plus attentif aux autres. Il est
pris dun DOUTE, dune méfiance à propos de ses
interprétations et à propos des interprétations
des autres. Il va commencer à
questionner ses représentations, ses convictions,
ses choix, ses actions ? Il découvre dans la
COMPLÉXITÉ et lINCERTITUDE lintérêt de
lexercice dun doute créatif.
9
LOGIQUES ENFANTINE
Entre cinq ans et six ans
La traversée des fantasmes de matricide puis du
parricide/incestueux ne peut que rendre méfiant
visà-vis de ses émotions! La découverte des
erreurs liées aux fausses évidences visuelles le
conduisent à se méfier de ses sens, de ses
préjugés, des convictions faciles.
10
Miroirs convexes, miroirs déformants, illusions
Lincertitude, le droit à lerreur et la
tolérance émergent des fausses évidences liées à
nos sens
11
LOGIQUES ENFANTINE
Le ressenti entre en conflit avec ce qui se
voit, lapparence avec la compréhension et sa
représentation (parole, écrits, arts). Même
lémotion sincère peut tromper, comme les
convictions, comme les attachements Trahi par
soi-même ? Le doute méthodique et constructif La
démonstration et la répétition de la preuve par
dautres(la science)
La réalité des évidences est trompeuse  La
terre est plate et immobile 
12
LOGIQUES ENFANTINE
Entre cinq ans et six ans
Existe-t-il une différence dans le semblable,
dans lidentique, dans le comparable, dans le
même, dans le ressemblant, dans le pareil, dans
le superposable ? Quest-ce qui dans le même
est différent un DÉTAIL, une NUANCE, un presque
rien ? Quest-ce qui dans la différence constitue
une communauté ?  LHÉSITATION conduit
à LATTENTION et à la RÉFLEXION, AU BESOIN
DÉCHANGES 
13
Le DOUTE
Comme toujours le DOUTE présente deux FACES.
Le doute DESTRUCTEUR Il simpose de
lexpérience vécue blessante, celle du déprimant
rappel davoir été trompé, trahi, manipulé,
méprisé, du souvenir de sêtre trompé à propos de
lautre, davoir pris plaisir à tromper les
autres, de la blessure de sêtre trompé sur
soi. La connaissance plus ou moins refoulée de
passer son temps à se tromper soi-même à son
propos, de vouloir cacher aux autres sa réalité,
dêtre divisé, de ne pouvoir pas compter sur soi,
dêtre à géométrie variable suivant ses intérêts,
voire débordé par ses désirs suivant les
circonstances conduit à la MÉFIANCE comme cette
PRUDENCE nécessaire, vis-à-vis de son
ALTÉRITÉ Lexistence dun néant, dun manque
térébrant incomblable et incontrôlable ENTRE le
vécu, le raisonné, le raisonnable et le viable
vas entrainer une DÉFENSE source dun FAUX MOI.
14
La représentation
Toute représentation de SOI est source
derreurs, une prison ou un mensonge, un à
postériori de la réalité de son existence, un
point de vue tronqué, déformé, trompeur de la
réalité, un choix volontaire ou subi de sa
réalité. La représentation nest quune
hypothèse que la réalité vient confirmer ou
invalider. Elle na pour but que de se défendre
de soi ou de convaincre les autres ou dêtre la
source dun questionnement partagé
Lintérêt de la représentation de SOI devient
lobjet du DOUTE. Elle se situe alors du côté
dun questionnement et de la dynamique du devenir
de lêtre. Elle inscrit laltérité à soi même
comme une donnée de base essentielle, comme une
possession inaccessible de soi qui sinscrit
comme source dun manque dynamique dans le désir
dêtre.
15
LOGIQUES ENFANTINE
Lenfant se reconnaît dans limage synchrone de
son reflet renvoyé par le miroir. Lenfant ne
se reconnaît pas dans son image désynchronisée en
vidéo La vidéo est le reflet de lintention de
lautre et non pas le reflet des limites de
lobjet le miroir
EXPÉRIENCES du Pr ZAZZO (CNRS)
16
LA RÉALITÉ OBSERVÉE
Le refus de limage de soi donnée par un autre
existe en raison du risque de rester assigné au
discours de lautre. Le refus de sa réalité vue
par un autre (rendue intolérable) est une défense
qui signe la PRUDENCE dans les rapports à
lautre, voire la méfiance, voire le refus de
lautre, avec le risque du repli sur soi, du
monologue narcissique autocentré qui nuira à la
différenciation moi/autre source de lidentité
Limage en vidéo Ce nest pas moi !
La discrimination moi/autre nécessite de
lattention, de la vigilance qui sinaugurent et
vont sintensifier
17
LOGIQUE et MÉFIANCE
De cinq ans à Sept ans, durant deux ans lenfant
explore le DOUTE, lincertitude face à toute
représentation proposée par les autres ou à toute
représentation quil peut se faire de la réalité.
Il découvre que toute RE présentation a ses
limites. Il existe un écart entre le discours et
la réalité. A quoi peut-on se confier ?
EXPÉRIENCES du Pr ZAZZO (CNRS)
18
conscience et simulation
Pr ZAZZO
La maturation de lintention Tardivement vers
18 ans se développera laire frontale pré motrice
qui gère la discrimination entre le fictif et la
réalité.
19
conscience et simulation
Le visuel prévaut sur la réalité recréer la
représentation du membre amputé grâce à la boite
miroir éloigne le souvenir univoque de la douleur
à lorigine du membre fantôme.
 Les neurones miroirs" Une activation
cérébrale s'active aussi bien quand on fait un
geste délibéré ou lorsqu'on voit un d'autre le
faire dans la réalité ou en vidéo. Exutoire
désinhibant ou préparation à lacte?
Limitation intentionnelle dun modèle est un
mécanisme au centre de lapprentissage.
Limitation en écho est automatique.
Vilayanur S. Ramachandran
20
Les conditions troublées de lenjeu du choix.
  • Sous le poids et létreinte de lénigme dune
    problématique venue des ancêtres, de la lignée
    maternelle ou paternelle, lenfant reste lotage
    dun secret, dun non dit, dune honte, dun
    malheur, dune pulsion dans une méconnaissance
    douloureuse, celle de lIRREPRÉSENTABLE, de
    lirreprésenté, de limpensé, du non
    mentalisable, dun flou
  • Lenfant sen défend par un mécanisme de défense
    archaïque trop précocement mis en place ce qui
    bloque lexercice de la discrimination, de la
    différenciation

21
LOGIQUES DÉFENSIVES
La COMMUNICATION au niveau INCONSCIENT diminue à
mesure où la RAISON sintensifie. Lenfant
cherche le VRAI derrière le miroir. Il se méfie
et dans lincertitude se défend comme il peut
22
LOGIQUE ENFANTINE
Le double et linconscient cognitif
Linconscient refoulé et Le RÉEL
Dr Henry THOMAS
La réalité
La représentation
LAUTHENTIQUE perdu est derrière le miroir
23
LOGIQUE ENFANTINE
Si je ne vois pas lautre, je suis CACHÉ
Comment ne pas se tromper et ne pas se laisser
dominer par son imaginaire ou se laisser
manipuler par limaginaire des autres, au nom de
leur soit disant objectivité, de leur pouvoir, de
leur autorité ?
24
La séparation entre soi et son image en reflet
25
La séparation entre soi et son image en reflet
La découverte de la LATÉRALITÉ impose lALTÉRITÉ
de limage/reflet avec soi-même
26
LOGIQUES ENFANTINE
Lenfant va intégré la LATÉRALISATION et
linversion de son reflet, et LALTÉRITÉ de
limage, et celle de son imaginaire vis-à-vis de
la réalité Que de renoncements, Que de
séparations, Que de frustrations, Que de
dépassements Que de complexités !
27
Comment vous voyez-vous?
Dr Henry THOMAS
Nous allons tenter dappréhender le style de nos
rencontres avec notre reflet pris comme RELAIS,
comme moyen de nous appréhender, de comprendre
nos mécanismes de défense, ces prismes/filtres
déformant la réalité.
28
La REPRÉSENTATION de SOI
Dr Henry THOMAS
La représentation de soi et les confrontations
aux regards des autres est enrichissante ou
devaluante? Êtes-vous soumis à un stéréotype
dévalorisant imposé par les autres? Savez vous
résister ou vous affirmer?
29
LE REFLET et la REPRÉSENTATION de SOI
Dr Henry THOMAS
Nous allons tenter de découvrir lorigine de nos
PROJECTIONS et de nos INTROJECTIONS au travers de
nos mécanismes de défenses contre la souffrance
dans nos relations à notre reflet, à la
représentation, à notre vécu.
30
La réalité masquée
 Ne rien en savoir de la réalité, pour EXISTER,
pour survivre psychiquement 
Confronté au mépris, à lindifférence à la
maltraitance psychique, à la maltraitance
physique, à la misère, à la solitude, au déni, au
rejet chacun suivant son tempérament se défend
comme il peut de ses pulsions, de ses souvenirs
31
TRANSITIONS vers un VISAGE HUMAIN
PULSIONS
INTERDITS Castrations symboliques Renoncements Sub
limations
DÉSIRS
Quel mode de différenciation MOI/AUTRE ?
32
EN PÉRIODE de CRISE
Les RÉGRESSIONS
PULSIONS
DÉSIRS
Quel mode dindifférenciation MOI/AUTRE ?
33
REFLEXE et PROGRAMME
 Tous les enfants pleurent durant le premier
trimestre. Le fait de les rassurer rapidement
diminue la recrudescence des pleurs au 10ème
mois, lors du rebond naturel. Un rebond amplifié
est à craindre dans le cas contraire.  Marie
Ainsworth 1979 Peut-on dire quune non
résolution des problématiques enfantines qui
scandent la maturation durant les 4 premières
années rebondira plus sévèrement vers
ladolescence?
34
LOGIQUE ENFANTINE
Et pourtant nous assisterons à des
REBONDISSEMENTS, à des retour en arrière, à des
régressions. Il est rare que tous les problèmes
de la petite enfance se soient résolues
complètement. Ils vont resurgir tel une ÉNIGME
!!! Ils reviendront exiger une réponse, un vrai
renoncement comme lexpression dun programme
psychique inévitable
35
LE CHOIX ?
Chaque MÉCANISME de DÉFENSE comprend une part
positive (ladaptation à la réalité) une part
négative (les refus de la réalité) La tendance
de tout mécanisme de défense, lexcès, cest de
remplacer complétement le jeu normal du
psychisme Ainsi très tôt émerge la question
centrale de la LIBERTÉ intérieure qui trouve ses
limites en raison des erreurs de la
représentation de soi liées à nos sens et aux
déformations dû à nos mécanismes de défenses en
réponse à des troubles relationnels lors de la
construction de notre identité.
36
Vers SEPT ANS
Lenfant a renoncer à limitation oedipienne, il
a accepter le temps, il arrive à mettre des
limites aux prétentions de son imaginaire et ce
faisant aux pulsions qui lagitent. Il poursuit
une maturation du doute et de la pensée. il
arrive à faire la part des choses, à se faire une
raison, il tolère les frustrations, les échecs,
les déceptions, le partage. Il va
progressivement mettre des limites à limitation
de lautre comme curieux moyen de devenir soi.
il met des limites à lenvie, à la jalousie.
Il a appris à se détacher dun point de vue
autocentré, des attachements à la mère dans son
unique intérêt.
37
DEVENIR Vers SEPT ANS
Lenfant va apprendre à gérer ses mécanismes de
défenses. Il les adapte, les utilise et non pas
en resté lotage et lobjet, celui qui ne les
contrôle pas, celui qui ne sait pas faire
autrement, que dune façon univoque. Il va
apprendre à gérer la plasticité de ses émotions,
de ses interprétations et de ses réactions.  IL
EXISTE cette capacité en lui qui soppose à  JE
SUIS parce que je ne change pas, parce que JE
SUIS . CHANGER le type de relation à nous-mêmes
remet en cause la représentation de SOI consacrée
par nos mécanismes de défense qui renforcent le
piège dune mauvaise conception de soi. JE SUIS
parce que je DEVIENS
38
DEVENIR Vers SEPT ANSune représentation dynamique
IL EXISTE cette capacité en lui qui soppose
aux résonnances de la terreur  tu hais toi à la
place de tu es toi   Il choisit entre le
doute destructif, térébrant, répétitif porteur du
déni, du rejet, du mépris de lindifférence des
autres dont il a été lobjet. Le Mythe de
SISIPHE Il choisit la confiance en soi, lestime
de soi et le doute constructif porteur de son
adaptabilité vivante. Il ne se met pas en cause
pour sautodétruire mais pour se construire!!!
39
La dureté
40
Assigné à une image mortifère
41
LA REPRÉSENTATION de
LENSEIGNANT EST CONFRONTÉ À DES ENFANTS ayant un
trouble de la représentation de SOI. La perte
de lestime de soi, la perte de la confiance en
soi, de la tranquillité dêtre soi entraîne UN
DOUTE de SOI AUTODESTRUCTEUR térébrant qui
fragilise dans la compétition scolaire.
42
TRANSMETTRE
Il ya une différence entre lacquisition des
interdits au niveau psychique et lapprentissage
de la discipline au niveau des rapports sociaux
et dans la compétition. Lenseignement de
lobéissance, de lintérêt de la discipline, de
la civilité, de la soumission à lautorité
interfère avec les convictions, les mécanismes de
défense mis en œuvre vis-à-vis des désirs
infantiles, des renoncements nécessaires qui sont
ceux que nous avons évoqués dans les quatre
premières années du développement
psychique. Cest de la confusion des genres ou
de la négation des genres que surviennent les
problèmes, les conflits, les incompréhensions,
lincommunicabilité, le trouble.
43
TRANSMETTRE
Le DOUTE sur soi-même, la fragilité, le refus ou
lincapacité de renoncer aux désirs infantiles ne
peut pas sannuler par la soumission à un leader,
à une idéologie simpliste ou simplifiante,
BINAIRE, de type sectaire qui camoufle la
régression dépressive et favorise la violence
excluante. Cest dire lintérêt de connaître les
enjeux des étapes psychologiques que vient de
traverser lenfant et de comprendre là où cela a
été évité, nié, refusé, raté, remplacé par un
mécanisme de DÉFENSE Cest dire lintérêt de
permettre à lenfant à loccasion de la lecture
des mythes grecques de repenser sa position, son
rapport aux autres.
44
TRANSMETTRE
Lenseignant se situe à la croisée des chemins
entre lidentitaire et le social dans
lobligation de transmettre, quoi, des
connaissances ou de transmettre la capacité de
gérer le doute dans la stabilité et de prendre
plaisir à penser et non pas aggraver une
déstabilisation préexistante liée au stress de la
vie familiale de lenfant. Délicate position de
lenseignant, de la pédagogie, du maitre à
penser, du modèle extra familial. Donner une
victoire pédagogique se confond parfois avec
redonner confiance à lenfant, redonner lestime
de soi, le goût de vivre, un espoir Cest dire
lintérêt de connaître les enjeux des étapes
psychologiques que vient de traverser lenfant et
de comprendre là où cela a été évité, nié,
refusé, raté, là où cela bloque
45
LA REPRÉSENTATION de
46
LA NÉVROSE
Est
Un conditionnement, un automatisme,
un RÉFLEXE
RÉFLEXE de PAVLOV
le doute NÉVROTIQUE
47
Pas dAMOUR
AMOUR
Pas dAMOUR/AMOUR
le doute NÉVROTIQUE
48
Plus lovale se rapproche du cercle, plus
lincertitude et le doute sinstallent, plus
langoisse Névrotique sintensifie
49
DÉSIR névrotique DÊTRE RECONNU pour ÊTRE
Sans dette AUTONOME Un écart vis-à-vis
de SOI et des AUTRES
DETTE CULPABILITÉ SOUMISSION
CONTENTIEUX JALOUSIE COLÈRE PLAINTES DÉNONCER
50
DÉSIR dÊTRE et RÉSILIENCE
Sans dette AUTONOME Un écart vis-à-vis
de SOI et des AUTRES
DETTE CULPABILITÉ SOUMISSION
CONTENTIEUX JALOUSIE COLÈRE PLAINTES DÉNONCER
51
LE SIGNIFIANT en vérité la COLÈRE
Doù vient la colère daujourdhui, dun hier
? MÉTONYMIE Dans les oubliettes des
forteresses se cache la dépression, le chagrin,
la peine intolérable de ne pas avoir eu de mère
mais davoir été confronté à une personne
indifférente, agressive, voire sadique
mentalement ou physiquement, qui a été en colère
dêtre enceinte, de devoir accepter votre
naissance, qui vous en a voulu dêtre là, qui a
refusé de vous reconnaître, de vous aimer. De
leffondrement à la RAGE, vous avez choisi la
COLÈRE désespérée de JUSTICE qui vous taraude et
qui OBSCURCIT obscurément vos jours dans ses
tenailles à nen point démordre dexister ou vous
êtes dans la PLAINTE obscur.
52
LE SIGNIFIANT en vérité la COLÈRE
Doù vient la colère daujourdhui, dun hier ?
MÉTONYMIE Facile de taxer la COLÈRE de la
jalousie, de lenvie, facile de jeter lopprobre
ou la honte sur ceux qui se révoltent contre
leurs parents apparemment dévoués Les
interprétations du SIGNIFIANT ségarent loin de
lintolérable MANQUE DAMOUR, de la DOULEUR de ne
pas avoir été au regard de lautre, pire davoir
été méprisé, rejeté, dénié.
53
De la MALTRAITANCE Psychique à la
Maltraitance Physique
54
SILVERMAN LENFANT BATTU
  • PEUT-ON SÉPARER le jeune enfant battu de son papa
    ? NON
  • Au demeurant le contrôle du père violent simpose
    et le soutien de la mère et de lenfant aussi !
  • Lenfant battu se vit comme en camp, sans
    possibilité de sortie, sans espoir, pris au
    piège.
  • Léducation se fait uniquement par le bâton sans
    carotte La terreur, la menace, une tension
    perpétuelle impose son oppression la soumission
    et lobéissance.
  • Les volontés du père simposent comme la loi,
    comme tombée du ciel, incontestable, vraie.

55
Réaction de lenfant battu
  • trois types de scenarï didentification
  • 1 Il peut sidentifier à lagresseur pour
    sattaquer lui-même.
  • Lauto persécution
  • 2 Il peut sidentifier à la victime quil a été
    en conduisant ses nouveaux interlocuteurs à
    devenir des agresseurs à son endroit.
  • Sa persécution par un autre
  • 3 Il peut aussi sidentifier à lagresseur et
    agresser à son tour dautres personnes.
  • Devenir un violent, un persécuteur

56
LENFANT BATTU
  • De même la dévaluation, le mépris, le rejet sont
    des vérités.  Tu ne vaux rien, ton destin est
    celui du vaurien 
  • La HONTE, la CULPABILITÉ, lINCOMPRÉHENSION
    imposent de toujours devoir faire mieuxla
    perfection pour être aimé ou lespoir.
  • Même les succès scolaires ne changent rien
  •  Cest normal, sans intérêt, il y a une erreur
    ou une indulgence des profs, ce ne sont pas tes
    résultats, ce sont ceux de ta sœur ou de ton
    frère. 
  •  Tiens apprends tes leçons comme il faut
    par cœur, ce nest pas ça, une gifle, un coup de
    torchon, un coup de fouet, cest pour ton bien 

57
LENFANT BATTU
  • Interdire de lire.
  • Il ne faut pas que sa fille se fasse des idées
    de grandeur, lautorisation à lire porte
    uniquement sur les livres scolaires, elle doit
    vite retourner à faire la cuisine et le ménage, à
    soccuper de lui, les coups pleuvent
  • Je fais un cauchemar, je vais me réveiller. Il
    faut tenir
  • Je me crée un compagnon fictif avec qui je parle,
    qui maccompagne
  • Lincapacité de faire face à une rupture en
    amour, tant cela rime avec un effondrement doù
    la soumission

58
LENFANT BATTU
  • Comment tout cela est enregistré ?
  • Lautre ne peut être que la source de coups, de
    souffrance
  • Je suis fait pour le malheur ! Léquilibre nest
    que dans le malheur.
  • Le bonheur est interdit doù il tombe malade, se
    punit du plaisir, se plaint dun malheur fictif
    pour ne pas perdre le peu de bonheur qui passe
    Il se fracture pour se punir de la haine envers
    son père qui le bat.
  • Le rapport au corps du désir, à la sexualité peut
    sen trouver atteint, le corps frigidifié,
    robotisé, reste étonné comme interdit. Qui peut
    prendre corps ?
  • Dans un monde Corps ROMPUS.

59
LENFANT BATTU
  • Comment tout cela est enregistré ?
  • Le rêve dêtre ORDINAIRE, de passer inaperçu,
    cest celui de ne pas devenir le bouc émissaire
    dun persécuteur, la victime désignée et pourtant
    lattirance pour les persécuteurs simpose dans
    lespoir enfantin de changer le type de relation,
    ce qui se résume à offrir son cou au bourreau en
    attente
  • Battu, méprisé, fragilisé il restera sans défense
    en vers ceux qui considèrent son corps comme un
    objet, objet de jouissance. Violé, il ne fera
    appel à la justice que tardivement

60
LENFANT BATTU
  • Comment tout cela est enregistré ?
  • AA quand on le pense, on dit, on le fait, cest
    simple.
  • Le dire du parent castre lenfant.
  • Devant une situation je le disais voilà ce que
    je dois faire, mais la crainte me conduit à ne
    pas le faire parce que ma mère dirais le
    contraire doù je ne savais plus quoi faire, je
    tergiversais, je restais floue, interdite, dans
    le doute, lhésitation. Avant de retrouver mon
    désir cela prenait du temps.
  • Cest une secondaire, disait-on.

61
LENFANT BATTU
  • Comment tout cela est enregistré ?
  • Mes parents me disaient des choses qui ne
    correspondaient pas à ce quils pensaient et à ce
    quils faisaient. Doù les mots nont aucune
    signification. Il ny a plus de parole vraie il
    ny a que des mots. Ce que lon dit ne correspond
    plus à ce que lon va faire. On pense que cela
    est la réalité. Tout est devenu comme si, faux
    semblant, trahison, tromperie.
  • Doù lattrait pour les fabulateurs, les
    enjôleurs, les traitres, les menteurs dans
    lespoir de changer le type de relation connue.

62
STRUCTURE de la PSYCHÉE
Dr Henry THOMAS
LIDENTITÉ MULTIPLE
63
Les miroirs et les pulsions
La diffusion des miroirs conduit aux yeux de
tous à considérer la pulsion, laltérité
inhumaine comme venant de soi. Elle oblige à
mentaliser lirreprésentable de nos pulsions
incontrôlées. Cette représentation oblige à
une une humanisation par le LOGOS.
64
Souffrances denfance de la MYTHOLOGIE à la
PSYCHANALYSE
65
(No Transcript)
66
(No Transcript)
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com