LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER - PowerPoint PPT Presentation

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LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER

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LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER Emmanuelle Martin Personne Sp cialis e en Radiophysique M dicale Centre Hospitalier Belfort-Montb liard – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER


1
LA RADIOPROTECTION EN MILIEU HOSPITALIER
  • Emmanuelle Martin
  • Personne Spécialisée en Radiophysique Médicale
  • Centre Hospitalier Belfort-Montbéliard
  • Tel 03 81 98 88 10 ou 03 81 98 89 60

2
Introduction
Radioprotection Protection contre les
rayonnements ionisants (Radiothérapie,
Radiologie, Médecine Nucléaire)
  • Radioprotection du personnel et du public
  • Justification de lacte médical, Optimisation de
    lacte médical, Limitation des doses
  • Personne Compétente en Radioprotection
  • Monsieur Aurélien TACCONI 03 81 98 89 60
  • Monsieur Jean-Michel ROUVIER 03 81 98 57 08
  • Radioprotection du patient
  • Justification et Optimisation de lacte médical
  • Personne Spécialisée en Radiophysique Médicale
    (ou Radiophysicien)
  • Madame Emmanuelle MARTIN 03 81 98 88 10 ou 03
    81 98 89 60
  • Monsieur Jean-Michel ROUVIER 03 84 98 57 08

3
Introduction
Les règles de la radioprotection ne sappliquent
pas de la même manière aux travailleurs, aux
patients et aux personnes du public !
4
PRINCIPES GENERAUX
5
Principes généraux
Les rayonnements ionisants nont pas dodeur, ne
sont pas visibles Ils sont indétectables par
les sens de lhomme
Il faut suivre le principe ALARA (As Low As
Reasonable Acceptable)
  • Dose Efficace (E) Evaluation du détriment à un
    agent exposé aux rayonnements ionisants
  • Dose Efficace Grandeur
  • Unité de la dose efficace Sievert (Sv)

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Principes généraux
  • Effets cliniques des Rayonnements ionisants
  • Mort cellulaire
  • Lésions de lADN non ou mal réparées
  • Effets dus à la mort cellulaire
  • Seuil pratique au dessous duquel ces effets ne
    sont pas observés
  • Effets déterministes
  • Plus la dose est au dessus du seuil, Plus leffet
    est grave
  • Effets dus aux lésions de lADN
  • Pas de dose seuil au dessous de laquelle le
    risque est nul
  • Cancers et Effets héréditaires Effets
    aléatoires
  • Probabilité dapparition augmente avec la dose
  • Apparition 5 à 40 ans après lirradiation

7
Principes généraux Effets déterministes
  • Effets se produisant de façon systématique à
    partir dune certaine dose efficace
  • 4 500 mSv au corps entier Mort dans un cas sur
    deux
  • 8 000 mSv aux organes génitaux Stérilité
    définitive
  • 4 000 mSv au cristallin Cataracte
  • Corps entier Pas deffet déterministe en
    dessous de 300 mSv
  • Manifestation des effets
  • Au moment de la mort cellulaire qui intervient
    quand la cellule tente de se diviser
  • Délai dépendant de la nature des cellules
    atteintes 15 jours pour les cellules de la
    peau, 74 jours pour les spermatozoïdes
  • Tissus à division très rapide (foetus ) Très
    Radiosensibles

8
Principes généraux Origine des RI
Exposition naturelle 2,4 mSv
Exposition artificielle 1,1 mSv
Rayonnement tellurique 13
Rejets des installations nucléaires 0,03
Rayonnement cosmique 11
Irradiation médicale 30
Ingestion (alimentation) 5
Essais atomiques Tchernobyl 0,8
Radon (habitations) 40
Source UNSCEAR
9
Principes généraux Production des RI à lhôpital
  • Production électrique
  • RI Rayons X basse énergie (radiologie), Rayons
    X haute énergie (radiothérapie), Electrons
    (radiothérapie)
  • Production commandée par un interrupteur dès
    que linterrupteur est déconnecté, les RI
    disparaissent immédiatement
  • Patient recevant des RI Diffusion vers
    lextérieur dans toutes les directions
  • Patient recevant des RI Nest pas radioactif

10
(No Transcript)
11
Principes généraux Production des RI à lhôpital
  • RI dorigine radioactive
  • Domaine de la médecine nucléaire
  • Injection dun produit radioactif au patient
  • Patient recevant le produit Patient radioactif
    et émettant des RI
  • Disparition progressive du produit radioactif
    Décroissance radioactive et Elimination biologique

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Principes généraux Production des RI à lhôpital
  • Période radioactive
  • Temps au bout duquel la moitié des noyaux
    radioactifs a disparu 6 heures pour le
    Technétium 99, 14 heures pour liode 123, 30 ans
    pour le Césium 137, 24 100 ans pour le plutonium
    239
  • Elimination biologique
  • Les atomes radioactifs administrés sont
    métabolisés préférentiellement par la thyroïde
    pour liode, par les os pour le technétium
  • Elimination des atomes radioactifs par les urines

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Principes généraux 3 règles de RP élémentaires
  • Règle 1 Temps
  • Minimiser le temps de production des RI ou le
    temps de présence dans les zones sensibles
  • Exemple Ne pas rester dans la salle quand un
    cliché radiologique est réalisé
  • Règle 2 Ecran
  • Utiliser des protections individuelles plombées
    qui absorbent les RI
  • Exemple Port de tabliers plombés, de lunettes
    plombées et de cache-thyroïde, utilisation de
    paravents plombés mobiles

14
Principes généraux 3 règles de RP élémentaires
Lunettes en verre au Pb
Cache-thyroïde
Tabliers plombés
15
Principes généraux 3 règles de RP élémentaires
Ecran droit
Ecran semi bombé
Ecran bombé
www.arplay.com
16
(No Transcript)
17
PROTECTION DU PERSONNEL CONTRE LES RAYONNEMENTS
IONISANTS
18
Protection du personnel contre les RI
  • Décrets 2003-296 du 31 mars 2003 et 2007-1570 du
    5 novembre 2007
  • Responsabilité du chef détablissement
  • Fait partie des mesures générales de prévention
    des accidents du travail et des maladies
    professionnelles
  • Assurée par le Service Compétent en RP ou la
    Personne Compétente en RP (sous la responsabilité
    de l'employeur)
  • Repose sur
  • Surveillance dosimétrique des travailleurs
  • Conception des locaux
  • Définition de zones (arrêté zonage)
  • Respect du réglement intérieur
  • Gestion des déchets nucléaires
  • Contrôle qualité des appareils
  • Formation du personnel à la RP

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Conception des locaux
  • Calcul des protections autour des appareils
    délivrant des RI
  • Calculs réalisés avec les hypothèses les plus
    défavorables (40h de faisceau par semaine, débit
    maximum, énergie maximum, champ maximum etc.)
  • Prise en compte des caractéristiques du faisceau
    primaire (type de rayonnement, énergie, débit et
    durée de l'émission etc.)
  • Prise en compte du rayonnement de fuite, du
    rayonnement diffusé par le patient et les
    accessoires (table etc.)
  • Prise en compte de la disposition de l'appareil
    dans la salle, des possibilités d'orientation du
    faisceau dans la salle
  • Prise en compte des locaux attenants
  • Signalisation lumineuse à l'entrée de la salle
    pour la mise sous tension du générateur de RI et
    l'émission de RI

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Conception des locaux
  • Cas particulier de la curiethérapie et de la
    médecine nucléaire
  • Services à l'écart des circulations générales de
    l'hôpital afin de simplifier la RP des locaux et
    éviter un déplacement des sources ou des malades
    chargés (radioactifs)
  • Regroupement des locaux pour former un ensemble
    d'un seul tenant (délimitation aisée d'une zone
    contrôlée)
  • Chambres d'hospitalisation Chambres protégées
  • Protections supplémentaires sur les murs,
    planchers et sols
  • Cabinet de toilette indépendant
  • Médecine nucléaire toilettes reliées à des
    cuves de dilution et de décrossance
  • Protections individuelles (paravents plombés
    mobiles)

21
Définition de zones
  • Arrêté Zonage
  • Arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de
    délimitation et de signalisation des zones
    surveillées et contrôlées et des zones
    spécialement réglementées ou interdites compte
    tenu de l'exposition aux rayonnements ionisants,
    ainsi qu'aux règles d'hygiène, de sécurité et
    d'entretien qui y sont imposées
  • Sous la responsbilité du chef d'établissement
    avec le concours de la Personne Compétente en
    Radioprotection
  • Délimitation continue, visible et permanente
    permettant de distinguer les différentes zones
    Trèfles de différentes couleurs
  • Définition de zones surveillées (trèfle
    bleu-gris), de zones contrôlées (vertes, jaunes,
    oranges et rouges)

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Respect du réglement intérieur
  • Apposé à l'intérieur de la Zone Contrôlée
  • Y figure le nom et l'adresse du médecin du
    travail
  • Signé par la Personne Compétente en
    Radioprotection
  • Toute personne affectée en ZC est tenue de
    prendre connaissance du réglement
  • Remis par l'employeur après émargement
  • Consignes générales
  • Accès réservé aux personnels de l'unité, tout
    autre personne ne peut y pénétrer qu'après accord
    du responsable
  • Curiethérapie et Radiothérapie métabolique Pas
    de visite aux patients en cours de traitement et
    Traitements en cours signalés sur les portes des
    chambres (voyant rouge et/ou pannonceau)
  • Consignes spécifiques (médecine nucléaire)
  • Interdiction de boire, manger et fumer en Zone
    Contrôlée
  • Respects des consignes en matière de déchets

23
Formation du personnel
  • Décret n2003-296 du 31 mars 2003 relatif à la
    protection des travailleurs contre les dangers
    des rayonnements ionisants
  • Article R 231-89
  • Concerne
  • Tout travailleur susceptible d'intervenir en zone
    surveillée ou en zone contrôlée
  • Organisée par le Chef d'Etablissement et portant
    sur
  • Risques liés à l'exposition aux rayonnements
    ionisants
  • Procédures générales de radioprotection mises en
    oeuvre dans l'établissement
  • Règles de prévention et de protection
  • Procédures particulières de RP touchant au poste
    de travail occupé
  • Règles de conduite à tenir en cas de situation
    anormale

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Formation du personnel
  • Information complémentaire sur
  • Effets potentiellement néfastes de l'exposition
    aux rayonnements sur l'embryon, en particulier
    lors du début de grossesse et sur le foetus
  • Sensibilisation des femmes à la nécessité de
    déclarer le plus précocement possible leur état
    de grossesse
  • Renouvellement périodique de la formation
  • Au moins tous les 3 ans
  • Au Centre Hospitalier Belfort-Montbéliard
  • Dispensée par Monsieur Aurélien TACCONI, Personne
    Compétente en Radioprotection
  • Plusieurs sessions (20-30 participants)
    organisées par la Formation Continue

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SURVEILLANCE DOSIMETRIQUE DES PERSONNELS
26
Evolution du Parc Médical Français
Source IRSN
27
Répartition des professionnels médicaux
Répartition des 110 000 professionnels du
secteur médical (hors secteur dentaire)
Source IRSN
28
Les différents types d'exposition du personnel
  • 2 Types dexpositions aux Rayonnements Ionisants
  • Exposition externe (radiothérapie, radiologie,
    médecine nucléaire)
  • Exposition interne (médecine nucléaire)

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Surveillance de l'exposition externe
  • Surveillance passive Référence en cas
    daccident ou dincident
  • Films, Détecteurs thermoluminescents (thorax et
    extrémités)
  • Surveillance mensuelle pour les personnels
    Catégorie A et trimestrielle pour les personnels
    Catégorie B
  • Lecture en différé et envoi du récapitulatif au
    médecin du travail

Film photographique Plus il reçoit de RI, Plus il
sera noir après développement Seuil de mesure
0,1 mSV Evaluation de la dose efficace reçue à la
poitrine gt le dosifilm doit être porté au niveau
de la poitrine sous les protections
30
(No Transcript)
31
Surveillance de l'expostion externe
  • Zone Surveillée
  • Dosimétrie Individuelle passive (durée
    trimestrielle recommandée) au niveau de la
    poitrine pendant les heures de travail
  • En dehors des heures de travail Dosimètre rangé
    dans un tableau spécifique
  • Analyses radiotoxicologiques et
    anthropogammamétrie (exposition interne)
  • Zone Contrôlée
  • Dosimétrie Individuelle passive et active
    (exposition externe) au niveau de la poitrine
    pendant les heures de travail
  • En dehors des heures de travail Dosimètre rangé
    dans un tableau spécifique
  • Analyses radiotoxicologiques et
    anthropogammamétrie (exposition interne)

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Surveillance de l'exposition interne
  • Concerne essentiellement la médecine nucléaire
    car manipulation de sources radioactives non
    scellées
  • ?Risque dingestion, dinhalation, de
    contamination via des plaies
  • Contrôle obligatoire par mesures radio
    toxicologiques (élimination par les urines)
  • ?Fréquence dépendant du service
  • ?Non efficace pour les radioéléments à demi-vie
    courte
  • Contrôle possible par anthropogammamétrie
    (contrôle annuel)
  • ?Comptage sur le corps entier
  • ?Identification des contaminants (spectrométrie)
    Quantification de la contamination (mesure de
    lactivité)

33
(No Transcript)
34
Rôle de la médecine du travail
  • Le médecin du travail établit le dossier médical
    spécifique comprenant
  • Fiche des conditions de travail
  • Résultats et dates des examens
  • Carte individuelle de suivi médical (Arrêté du 30
    décembre 2004)
  • Résultats de la dosimétrie passive, active et
    interne

Le dossier médical doit être conservé par
l'empoyeur (ou l'IRSN) pendant 50 ans après la
cessation d'activité ou jusqu'à l'âge de 75 ans
  • Le médecin du travail organise les visites
    médicales du personnel
  • 1 fois par an au minimum pour les personnels de
    catégorie A et B
  • Délivrance du certificat d'aptitude après examen
    médical

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Rôle de la médecine du travail
  • Informe les femmes enceintes sur les risques
    encourus par l'embryon en cas de dépassement des
    limites
  • Toute femme enceinte est invitée à lui déclarer
    sa grossesse dès qu'elle en a connaissance
  • Participe à l'élaboration de la formation du
    personnel à la radioprotection
  • L'employeur doit donner aux salariés
  • Le nom et l'adresse du médecin du travail
  • Le lieu où sont pratiqués les examens médicaux

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Bilan de l'exposition professionnelle
Bilan de lexposition professionnelle de
lensemble des travailleurs du milieu médical
(année 2000)
Source IRSN
En moyenne Doses parmi les plus faibles Mais
plus fortes expositions individuelles
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ROLE INFIRMIER DANS L'ELIMINATION DES DECHETS
RADIOACTIFS
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Gestion des déchets radioactifs
  • Médecine Nucléaire Principale source de déchets
    et effluents radioactifs en milieu hospitalier
  • Déchets solides, liquides et parfois gazeux
  • Déchets aqueux ou organiques
  • Déchets putrescibles, inflammables et infectieux

Circulaire DGS / SD 7 D / DHOS / E 4 n 2001-323
du 9 juillet 2001 relative à la gestion des
effluents et des déchets d'activités de soins
contaminés par des radionucléides
  • Problème complexe (implication de nombreux
    acteurs au sein de l'hôpital) nécessitant la
    rédaction d'un plan de gestion des déchets
  • Registre de gestion des déchets indiquant leur
    nature et les radioéléments contenus dans chaque
    sac, l'activité à la mise en dépôt, l'activité
    avant élimination, la date d'élimination et le
    devenir final des déchets

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4 principes fondamentaux
  • Principe 1 Tri et Conditionnement
  • Déchets triés et conditionnés le plus en amont
    possible, dans chaque unité de production, en
    tenant compte de la période radioactive des
    radionucléides présents
  • Déchets issus de radioéléments de période
    radioactive lt 100 jours distingués des autres
    déchets
  • Principe 2 Stockage distinct
  • Traitement local par décroissance radioactive
    pour les effluents et déchets provenant de
    radionucléides de période lt 100 jours
  • Prise en charge des autres déchets par ANDRA
    (Agence Nationale pour la gestion des Déchets
    RAdioactifs)

40
4 principes fondamentaux
  • Principe 3 Contrôle de la radioactivité
  • Radioactivité des effluents et déchets contrôlée
    avant évacuation
  • Principe 4 Evacuation vers des filières
    identifiées
  • Evacuation vers la filière des déchets ménagers
    en l'absence de risque infectieux et chimique en
    Sacs noirs (Tlt100 jours)
  • Si risque infectieux et chimique Filière DASRI
    (Déchets d'Activités de Soins à Risques
    Infectieux) en Sacs jaunes (Tlt100 jours)
  • Effluents liquides dirigés vers réseau public de
    collecte des eaux usées urbaines
  • Tgt100 jours Reprise des déchets liquides et
    solides par ANDRA

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Les différents types de déchets radioactifs
  • Déchets solides
  • Matériels ou matériaux coupants ou piquants
    (seringues, aiguilles)
  • Articles de soins ou objets souillés par des
    produits biologiques (flacons d'élution, tubes,
    cotons, chiffons, gants, papiers)
  • Résidus de repas et de linge porté ou placé en
    contact des personnes traitées
  • Déchets liquides
  • Forme aqueuse de produits scintillants (sources
    liquides non utilisées)
  • Solvants organiques
  • Récupération dans des bonbonnes particulières
  • Effluents liquides
  • Liquides rejoignant les effluents urbains (urines
    de patients, eau de rinçage)

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Gestion des effluents liquides
  • Gestion des effluents radioactifs liquides
  • Radionucléides de Tlt100 jours stockés dans des
    cuves tampons (décroissance suffisante avant
    rejet)
  • Différents types d'effluents radioactifs
    liquides
  • Issus des laboratoires de préparation et de
    manipulation de sources non scellées Dirigés
    vers 2 cuves-tampons fonctionnant alternativement
    en remplissage et en stockage de décroissance
  • Issus des sanitaires de l'unité de Médecine
    Nucléaire Transitent par 1 fosse de décroissance
    (type fosse septique) interposée entre les
    sanitaires patients injectés et le collecteur de
    l'établissement (2 m3 minimum pour 25 personnes /
    jour)
  • Issus des chambres protégées (radiothérapie
    métabolique) Dirigés vers 2 cuves-tampons
    (distinctes de celles du labo chaud) fonctionnant
    alternativement en remplissage et en stockage de
    décroissance

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Elimination des effluents liquides
  • Elimination des effluents radioactifs liquides
  • Labo chaud Radionucléides de courte période et
    Concentration Calculée ? 7 Bq/l
  • Sanitaires de MN Fonctionnement en continu et
    Aucune valeur limite pour l'activité volumique
  • Sanitaires des chambres protégées I-131 et
    Concentration ? 100 Bq/l
  • A l'émissaire de l'établissement
  • Effectuer une mesure régulière (autosurveillance)
    Etablissement ou organisme agréé (ex ALGADE au
    CHBM)
  • Bilan sur 8 heures au moins 4 fois / an (cas du
    CHBM) ou Mesure en continu
  • Valeurs guides pour l'activité volumique moyenne
    1000 Bq/l pour le Tc-99m et 100 Bq/l pour l'I-131

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Gestion des déchets radioactifs solides
  • Gestion des déchets radioactifs solides
  • Déchets produits dans service de MN et labo de
    recherche collectés, triés et gérés par service
    de MN
  • Déchets provenant des activités thérapeutiques
    conduites hors du service de MN collectés, triés
    et gérés dans les locaux de l'unité accueillant
    le patient ou rapatriés vers le service de MN
  • Le service de MN non tenu d'assurer le suivi des
    déchets produits hors de l'établissement par des
    patients ayant subi un examen scintigraphique.
    Doit fournir des conseils et informations
    permettant au service d'accueil de réduire les
    activités rejetées

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Gestion des déchets solides dans les services de
soin du CHBM
  • En pratique, dans les services de soins du CHBM
  • Application directe du premier principe de tri
    des déchets
  • Patient ayant eu un examen de médecine nucléaire
    remonte dans le service adéquat avec un sac
    poubelle de couleur bleue, une étiquette
    d'identification (patient et radioélément) et une
    notice explicative à conserver
  • Collecte des déchets solides dans le sac bleu
    selon une durée dépendant du radioélément injecté
    (exemple 3 jours pour le Technétium, 3 semaines
    pour l'Iode)
  • Le sac bleu est stocké dans la chambre du patient
  • Quand le sac est plein, il doit être fermé et
    l'étiquette d'identification collée sur le sac.
    Le sac est sorti de la chambre et déposé au local
    poubelle du service de soins afin de procéder à
    son enlèvement (container spécifique).
  • Le sac est enlevé par les service de transport et
    déposé dans le local déchet spécifique (au
    sous-sol) où il sera stocké et géré par la
    Personne Compétente en Radioprotection.
  • Si le sac est plein avant la fin de la durée de
    collecte, il faudra utiliser un second sac.

46
Elimination des déchets solides
  • Tous les déchets solides radioactifs issus du
    service de médecine nucléaire ou des services de
    soins sont stockés dans un local spécifique
  • Les sacs sont déposés sur des étagères en
    fonction de l'activité contenue dans les sacs
    (les plus actifs sont rangés au fond du local)
  • Chaque dépôt de sac et enregistré dans un cahier
    spécial (registre)
  • Les déchets sont éliminés si leur activité est
    inférieure à 1,5 à 2 fois le bruit de fond
    ambiant
  • Les déchets à éliminer sont mis dans des sacs
    jaunes et suivent la filière DASRI (Déchets des
    Activités de Soins à Risque Infectieux)
  • En sortie d'établissement
  • Systèmes à poste fixe de contrôle de la
    radioactivité pour les services de Catégorie L1,
    réglés sur 1,5 à 2 fois le bruit de fond ambiant
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