INDICATIONS, MISE EN PLACE et SURVEILLANCE d - PowerPoint PPT Presentation

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INDICATIONS, MISE EN PLACE et SURVEILLANCE d

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Title: Pr sentation PowerPoint Author: CHU de Caen Last modified by: ciit-local Created Date: 1/25/2005 11:14:49 AM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

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Title: INDICATIONS, MISE EN PLACE et SURVEILLANCE d


1
INDICATIONS, MISE EN PLACEetSURVEILLANCE
dune NUTRITION ENTERALE
  • Dr. D. SAMBA
  • Département dAnesthésie Réanimation
  • CHU CAEN

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RAPPELS HISTORIQUES
  • EGYPTE ancienne lavements composés de lait,
    dœuf, de poulet, de bœuf et de sang
  • 3 jours/mois
  • 1790, John HUNTER première alimentation
    intra-gastrique
  • 1837, EGEBERG propose la gastrostomie
    chirurgicale
  • 1846, SEDILLOT réalisation de la gastrostomie
    chirurgicale
  • 1878, SURMAY première jéjunostomie
  • 1939, STENGEL et RAVDIN sonde
    naso-gastro-jéjunale per-opératoire pour
    décompression gastrique
  • 1960-1970, Etienne LEVY le père de
    lalimentation entérale moderne
  • 1980, GAUDER première gastrostomie per-cutanée
    endoscopique

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I N D I C A T I O N S
  • PRE-OPERATOIRES
  • Perte de poids gt 20
  • Perte de poids entre 10 et 20
  • dysfonction dorganes ou hypoalbuminémie lt
    30 g
  • Perte de poids de 5 en 1 mois ou 10 en 6 mois
  • POST-OPERATOIRES
  • Nutrition artificielle préopératoire
  • Dénutrition sévère sans support nutritionnel
  • préopératoire
  • Jeûne gt 7 jours Complications postopératoires
  • DUREE DE LA NUTRITION ARTIFICIELLE
  • gt 7 jours

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M I S E E N P L A C E (I)
  • SUPPORT NUTRITIONNEL PERIOPERATOIRE
  • Utilisation des compléments nutritionnels
    alimentation orale
  • Nutrition entérale
  • complémentaire dune alimentation orale
    insuffisante
  • totale assurant la totalité de lapport
    protéino-énergétique

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M I S E E N P L A C E (II)
  • APPORTS CALORIQUES
  • Formule de Harris-Benedict affectée des facteurs
    de correction pour bien apprécier la dépense
    énergétique
  • Méthodes calorimétriques
  • En pratique 30-35 calories/kg (poids normal) et
    /jour
  • Glucides 60-70 des calories
  • Lipides 30-40 des calories.
  • APPORTS AZOTES
  • 150 à 300 mg dazote/kg/jour (soit 1 à 2
    g/kg/jour dacides aminés)
  • ELECTROLYTES, VITAMINES, OLIGOELEMENTS

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M I S E E N P L A C E (III)
  • TECHNIQUE DE NUTRITION ARTIFICIELLE
  • Elle comprend
  • LA VOIE DABORD
  • LE MATERIEL
  • LES SOLUTIONS NUTRITIVES
  • LES MODALITES DADMINISTRATION

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M I S E E N P L A C E (IV)
  • LA VOIE DABORD
  • 1. La Voie Gastrique
  • Sonde naso ou oro-gastrique
  • Gastrostomie
  • 2. La Voie Duodénale
  • 3. La Voie Jéjunale
  • Sonde naso-jéjunale
  • Sonde gastro-jéjunale
  • Jéjunostomie
  • Chirurgicale
  • Endoscopique percutanée

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M I S E E N P L A C E (V)
  • LE MATERIEL
  • Les sondes digestives
  • La sonde naso-gastrique
  • Sonde en polyuréthane ou en silicone lestée ou
    non, radio-opaque, de petit calibre
  • La sonde naso-duodénale ou naso-jéjunale
  • Les sondes de gastrostomie
  • Les pompes
  • Administration régulière et précise de la
    solution nutritive

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M I S E E N P L A C E (VI)
  • SOLUTIONS NUTRITIVES OU DIETES ALIMENTAIRES
  • CLASSIFICATION EN FONCTION DE LETAT DES
    NUTRIMENTS
  • Diètes élémentaires
  • Diètes semi-élémentaires
  • Diètes polymériques
  • CLASSIFICATION EN FONCTION DE LAPPORT PROTEINO-
  • ENERGETIQUE
  • Diètes normo-énergétiques
  • Diètes hypo-énergétiques
  • Diètes hyper-énergétiques
  • Diètes hyper-protidiques
  • Diètes hyper-protidiques et hyper-énergétiques
  • DIETES AVEC OU SANS FIBRES
  • Rôle des fibres dans la normalisation du transit
    intestinal

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M I S E E N P L A C E (VII)
  • LES DIETES ALIMENTAIRES (Suite)
  • DIETES PARTICULIERES
  • Selon les pathologies
  • Insuffisance respiratoire, hépatique, rénale
  • Intolérance au glucose
  • Traumatisé grave
  • ? Absence dadéquation parfaite entre létat
    nutritionnel, le métabolisme de ces patients et
    les différentes diètes
  • Avec des nutriments spécifiques
  • Intérêt de certains nutriments dans des
    situations dagression sévère
  • Glutamine
  • Arginine et précurseurs (Alpha-cétoglutarate
    dornithine)
  • Huile dolive et huile de poisson
  • Les nucléotides

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M I S E E N P L A C E (VIII)
  • VOIES DADMINISTRATION
  • En préopératoire
  • Sonde naso-gastrique
  • Diètes polymériques ou semi-élémentaires
  • Gastrostomie (chirurgie carcinologique ORL ou
    maxillo-faciale)
  • Diètes polymériques
  • En postopératoire
  • Chirurgie extra-digestive
  • Sonde nasogastrique
  • Gastrostomie
  • Sonde naso-duodénale ou naso-jéjunale
    (gastroparésie postopératoire)
  • Chirurgie digestive
  • Jéjunostomie chirurgie oesophagienne ou étage
    sus- mésocolique
  • Sonde naso-jéjunale

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M I S E E N P L A C E (IX)
  • MODALITES DADMINISTRATION
  • Modes dadministration
  • 1. Apport discontinu, fractionné ou cyclique
  • 2. Apport à faible débit continu
  • Techniques dadministration
  • Instillation par gravité
  • Instillation par une pompe débit régulier
  • Quand débuter la nutrition ?
  • En préopératoire
  • En postopératoire

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M I S E E N P L A C E (X)
  • Débit dadministration
  • 1. Méthode starter augmentation progressive
  • a. Site gastrique début 500 cc et de 500
    cc/jour
  • b. Site jéjunal début 250-300 cc puis de
    250-300 cc/j
  • ? Reproches retard pour atteindre des apports
  • calorico-azotés adéquats
  • 2. Débit maximum demblée
  • La surveillance de la tolérance digestive doit
    être accrue.
  • En site gastrique, surveillance du résidu
    gastrique.

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SURVEILLANCE NUTRITION ENTERALE (I)
  • CONTRÔLE DE LEFFICACITE NUTRITIONNELLE
  • Evaluation clinique
  • Examen cardio-pulmonaire, neurologique, cutané
  • Recherche de
  • Nausées, vomissements
  • Distension et ballonnement abdominaux
  • Douleurs abdominales
  • Transit qualité et quantité
  • Diurèse Hydratation

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SURVEILLANCE NUTRITION ENTERALE (II)
  • CONTRÔLE DE LEFFICACITE NUTRITIONNELLE
  • Evaluation biologique
  • Adéquation entre les besoins et les apports
    intérêt bilan azoté
  • Dosage préalbumine C Reactive Proteine
  • Dosage Phosphore et Magnesium sanguins
  • Biologie classique
  • NFS Plaquettes
  • Ionogramme sanguin
  • Bilan hépatique
  • Hémostase

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SURVEILLANCE NUTRITION ENTERALE (III)
  • MODALITES DADMINISTRATION
  • Respect des mesures dhygiène dans la
    manipulation des sondes, des tubulures et des
    raccords
  • Débit de la pompe
  • Régulier, augmenté progressivement afin déviter
    les phénomènes dintolérance
  • Les sondes
  • Contrôle radiologique de la bonne position après
    mise en place
  • Le passage trachéal de la sonde ne saccompagne
    pas toujours dun réflexe de toux
  • Sonde gastrique en position antrale
  • Fixation à deux endroits aile du nez et sur la
    joue
  • Mettre marque indélébile pour sassurer du bon
    positionnement
  • Rincer la sonde après usage

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SURVEILLANCE NUTRITION ENTERALE (IV)
  • MODALITES DADMINISTRATION
  • Le Malade
  • Position demi-assise pour faciliter la vidange
    gastrique et éviter le reflux ou le vomissement
  • Vidange gastrique surveillance du résidu
    gastrique
  • Surveillance cutanée aile narinaire, orifices
    de gastrostomie ou de jéjunostomie

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SURVEILLANCE NUTRITION ENTERALE (V)
  • RESIDU GASTRIQUE
  • Indications
  • Méthode débit maximum demblée
  • 48-72 premières heures du début de la nutrition
    entérale
  • Technique
  • Toutes les 2 heures pendant 12 heures puis 1 fois
    par équipe
  • Résidu lt 150 cc poursuite de la nutrition
  • Résidu gt 400 cc arrêt de la nutrition
  • Résidu entre 150 et 400 cc réévaluation 4
    heures après. Si persistance, usage de
    prokinétiques. Et si persistance 4 heures après,
    arrêt de la nutrition

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C O M P L I C A T I O N S (I)
  • COMPLICATIONS LIEES AU MODE DE NUTRITION
  • Les sondes nasogastrique ou nasoduodénale ou
    nasojéjunale
  • a) Lésions oesophagiennes
  • Oesophagites avec risque dhémorragie ou de
    sténose
  • Rôle du reflux gastro-oesophagien
  • b) Fausses routes
  • Passage sous-muqueux
  • Passage intra-trachéal, bronchique voire
    intra-pleural
  • c) Obstructions
  • d) Déplacement secondaire de la sonde
  • e) Lésion aile narinaire, inflammation locale
  • f) Gène naso-pharyngée
  • g) Sinusites - Otites

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C O M P L I C A T I O N S (II)
  • La Gastrostomie
  • a) Infection pariétale
  • b) Désunion de la cicatrice
  • c) Hématome de paroi
  • d) Fuite de stomie, péritonite localisée
  • e) Ponction colique (GPE)
  • f) Perforation de lestomac
  • g) Hémorragie intra-gastrique
  • h) Occlusion mécanique du grêle par un tube de
    gastrostomie
  • La jéjunostomie
  • a) Sonde déplacée ou bouchée
  • b) Volvulus dune anse grêle sur la sonde
  • c) Abcès de paroi
  • d) Fuites intra-péritonéales des nutriments

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C O M P L I C A T I O N S (III)
  • COMPLICATIONS DIGESTIVES
  • La diarrhée
  • a) Définition-Fréquence
  • Poids des selles Consistance
  • 40 avec des extrêmes entre 2,3 et 70
  • b) Etiologie des diarrhées
  • Modalités de la nutrition entérale
  • Osmolalité - Vitesse dinfusion
  • Lactose - Lipides (apport excessif)
  • Apports insuffisants de micro-nutriments
  • Surinfection des nutriments
  • Préparation des nutriments

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C O M P L I C A T I O N S (IV)
  • COMPLICATIONS DIGESTIVES
  • La diarrhée
  • b) Etiologie (suite)
  • Administration des nutriments
  • Hygiène des mains
  • Température de conservation et dadministration
  • Durée dadministration
  • Contamination rétrograde
  • Agressions aiguës Sepsis sévère Foyer
    infectieux intrapéritonéal
  • Déséquilibre de la flore intestinale
  • Antibiotiques
  • Hypo-albuminémie

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C O M P L I C A T I O N S (IV)
  • La diarrhée
  • c) Traitement
  • Respect des modalités dadministration
  • Modifications des apports
  • Morphinomimétiques (Codéine, Lopéramide)
  • Fibres
  • Saccharomyces Boulardii (diarrhée due aux
    antibiotiques)
  • Chélateur des acides biliaires (Cholestyramine)
  • Nausées Vomissements
  • Rôle de Losmolalité qui ralentit le transit
  • Ulcère gastro-duodénal
  • Malades graves
  • Vitesse excessive dinfusion - Sonde mal placée
  • Ballonnements
  • Rôle de trouble de motricité digestive ou
    fermentation due aux bactéries gazogènes
  • Constipation
  • Formules pauvres en résidus

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C O M P L I C A T I O N S (V)
  • COMPLICATIONS PULMONAIRES
  • Définition Pneumopathie dinhalation
  • Fréquence Variable de 5 à 60
  • Etude de Metheni et coll. Patients de
    réanimation 89 des patients ont au moins un
    épisode dinhalation
  • Malades trachéotomisés 50
  • Facteurs de risque
  • a) Sujets âgés, altération de la conscience
  • b) Diminution du péristaltisme
  • c) Modification du PH gastrique
  • d) Positionnement de la sonde
  • e) Position du patient
  • f) Reflux gastro-oesophagien
  • g) Résidu gastrique

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C O M P L I C A T I O N S (V)
  • Prévention de lintolérance digestive haute
  • Bonne position de la sonde gastrique
  • Malade demi-assis
  • Erythromycine 200-250 mg en 30 mn X 3-4/jour
    (ou 3 mg/kg)
  • Cisapride efficace mais non utilisé en raison
    de troubles du rythme cardiaque
  • Metoclopramide (Primperan) 10 mg X 3jour
  • AUTRES COMPLICATIONS
  • Troubles hydro-électrolytiques et métaboliques
  • Troubles carentiels vitamines et/ou
    oligo-éléments.

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CONCLUSION
  • Les indications dune nutrition artificielle sont
  • actuellement bien précises.
  • Cette nutrition artificielle sadressera d abord
    au
  • site entérale car la nutrition entérale est
  • généralement facile à mettre en route sous
  • couvert dune bonne surveillance.
  • En cas dimpossibilité dutiliser le tube
    digestif, la
  • nutrition artificielle sera alors parentérale.
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