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PETITE

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Title: PETITE


1
PETITE  ENFANCE
  • Le nourrisson a une vie mentale et somatique très
    proche du pulsionnel, cest à dire commandée
    presque exclusivement par les besoins archaïques
    du monde qui lentoure et le domine nexiste que
    ce dont il a besoin. Tout ce quil croit et
    ressent existe, car il ne fait pas la part du
    réel et de limaginaire.

2
Définition du  ça  
  • cest le pôle pulsionnel de la personnalité, la
    partie la plus chaotique et la plus obscure.
    Cest entièrement le domaine de linstinctif, du
    biologique qui ne connaît ni règle de temps ou
    despace, ni interdit. De ce fait les choses les
    plus contradictoires peuvent y exister. Le  ça 
    est régi par le seul principe de plaisir deux
    aspects se distinguent  lhéréditaire (sexualité
    et agressivité propres à lespèce) et lacquis
    (formes que prendront cette agressivité et cette
    sexualité).

3
Définition de lImago 
  • Personnage interne que lon a fabriqué. Prototype
    inconscient dun personnage qui va orienter
    toutes nos relations par la suite. Ce quon
    pense, ce quon ressent dun individu na rien à
    voir avec la réalité. Ainsi lImago de la bonne
    mère sexprime dans le personnage de la fée,
    tandis que lImago de la mauvaise mère sera
    représenté par la sorcière.

4
Vers 2 mois
  • Premières réactions en présence de ladulte. Le
    nourrisson fixe les yeux de la mère pendant la
    tétée. A travers le regard de sa mère, il se voit
    lui-même sy reflétant. Il découvre les
    sentiments et se les approprie. Le sourire est
    une réponse (fonction de miroir). Le rythme des
    tétées va amorcer la notion du temps. Il commence
    à découvrir son corps, soriente daprès la voix
    humaine.

5
Vers 6 mois
  • Les sourires sont volontaires. La constitution de
    lAutre sest faite à travers le système
    Présence-Absence. Cest de lexpérience de la
    frustration, due à lattente, que naît lObjet
    extérieur. Cette absence force lenfant à recréer
    mentalement un univers de représentations
    mentales. Cet univers psychique laide à
    patienter jusquau retour effectif de la mère.
    Ainsi, il perçoit lexistence de lAutre sur un
    fond dabsence. Ce mécanisme est la fonction
    symbolique. Un cas pathologique se présente si
    par malheur lenfant de 6 à 12 mois perd trop
    souvent sa mère. On observera premièrement chez
    lui une demande excessive suivie un ou deux mois
    plus tard dun repli puis dun début de
    dépression. Son évolution psychique se bloque
    alors .

6
De 6 à 8 mois
  • Le visage de la mère est reconnu et privilégié.
    LObjet est total, dans toute sa complexité de
    personne. Lenfant fait la différenciation entre
    les diverses personnes qui gravitent autour de
    lui. Tous les visages familiers déclenchent le
    sourire, les autres font naître méfiance et
    évitement. Souvent dailleurs, lenfant déçu de
    ne pas reconnaître la mère dans le visage
    étranger, se mettra à crier.

7
Huitième mois (et langoisse du -)
  • La relation affective que l'enfant entretient
    avec les autres, de symbiotique (relatif à un
    soutien mutuel) devient anaclitique (conscience
    de ce soutien). Désormais l'enfant sait qu'il a
    besoin de la mère. Le "Moi" se forme en même
    temps que se forme l'Objet extérieur, l'un
    n'existant que par rapport à l'autre. C'est une
    période très importante de distinction, que ce
    soit extérieur/intérieur ou Moi/Autre.

8
Anaclitique - Anaclitisme  
  •  
  • - Avec l'angoisse du 8 ème mois, la relation
    affective que l'Enfant entretient avec les Autres
    n'est plus symbiotique et fusionnelle (besoin
    d'un soutien), elle devient anaclitique
    (conscience de ce besoin).
  • - La Mère est le support de l'Enfant.
  • - Le Moi de la Mère étaye et soutient le Moi de
    l'Enfant.
  •  

9
Création du jouet. 
  •   C'est un objet transitionnel, qui sera le plus
    souvent doux, mou, chaud... Cet objet représente
    la mère, dans son absence comme dans sa présence.
    C'est à la fois la frustration et la
    gratification. L'adulte n'abandonne cet objet
    qu'à la condition d'avoir réussi à diffuser sa
    fonction dans l'espace qui l'environne, que ce
    soit à travers les cigarettes, le langage, etc...

10
L'amour maternel.  
  • Avec Rousseau, les choses changent. Vers 1715 on
    a réglementé la profession de nourrisse. Létat
    sest aperçu que lenfant était une richesse
    potentielle. Les statuts de la mère et de
    lenfant changent (Matriarcat mental). Les
    familles nombreuses sont exemptes dimpôts. Les
    mariages se font de plus en plus par amour. La
    mère est devenue génitrice et éducatrice.
  •   Le nourrisson tend souvent à faire régresser
    ses parents. Ces deux mots "amour maternel",
    viennent de Rousseau. Avant, et jusqu'au 12e
    siècle, les parents avaient droit de vie et de
    mort sur leurs enfants. Du 13e au 18e, l'enfant
    n'a aucun statut dans la famille. Les
    manifestations de cajolerie et de tendresse
    étaient considérées comme faiblesse et pêché,
    l'allaitement était ridicule, rendant l'enfant
    vicieux ? Recours aux nourrisses chez qui ils
    restaient 5 ou 6 ans, avant de se trouver placés
    chez les Sœurs ou les Frères. La médecine
    infantile était inexistante 

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La fonction maternelle.
  • Les mères actuelles ont des compétences
    naturelles pour communiquer avec le nourrisson.
    Le bébé est un être social ayant une vie mentale,
    forçant les parents à communiquer avec lui, à
    régresser à un mode dinteractions archaïques.
    Les comportements parentaux sont plus intenses,
    plus répétés que pour une communication entre
    adultes, utilisant ici lexpression faciale, la
    voix, le contact physique

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  • Tout ceci forme des séquences répétitives qui
    facilitent lapprentissage du nourrisson  Il
    devient bientôt capable danticiper sur la
    séquence, contrôlant ainsi une petite mais
    certaine maîtrise sur lAutre. Le bébé est actif
    et possède un répertoire de capacités mentales et
    motrices. Il distingue dabord le mouvement,
    sintéresse à la complexité visuelle ou sonore. A
    trois mois il sait rompre linteraction ?
    coordination occulo-céphalique. Quand lenfant
    est tout seul, il se met en état dinactivité
    alerte. Toutes les stimulations qui pourront
    alors survenir seront source de plaisir.

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Plaisir au stade oral
  • Plaisir au stade oral(réceptivité et appel, faim
    de stimulations). Lenfant oscille dans des états
    diversifiés de symbiose, de retrait sur soi, de
    dépression et déchange. Il lui faut tous ces
    états, et de manière équitable. Le stade oral
    prend fin lorsque le nourrisson est prêt à manger
    du solide (sevrage), époque décidée, car sentie,
    par la mère .

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De quels systèmes de régulation dispose
lenfant ?
  • ? Régulation externe  rôle tenu par la mère.
    Elle stimule les zones érogènes de lenfant ?
    Rôle dexcitation. Elle a aussi un rôle de
    protection, de pare-excitation ? rôle de
    contenant (Quand il pleure et que la mère
    console).
  • ?Régulation interne  forces somatiques et
    psychiques faisant tendre lorganisme vers un but
    qui sera déliminer la tension.

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Définir la pulsion 
  • Elle se manifeste par le fantasme. On distingue 
  • Sa source  organique et somatique
  • Son but  éliminer la tension
  • Lobjet  interne ou externe, partiel ou total

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Nature de la vie fantasmatique de lenfant 
  • Elle est avant tout de nature orale, avec le
    mécanisme dincorporation, sappropriant les
    qualités du lait et ses défauts. Le bébé
    interprète ainsi la relation cause-effet.
    Fantasmes de bien-être après le plaisir du bain,
    le repas

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Stade anal
  • Conditions démergence
  • Loi céphalo-caudale  Elle permet la maturation
    de la tête à la queue, cest à dire entre autre
    le redressement de la tête, lassise, la marche.
    Cette loi permettra léducation sphinctérienne
    une fois la marche acquise

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Aspect éducatif 
  • Lexigence de propreté vient de la mère. Elle
    déplace lintérêt de lenfant de la bouche vers
    le rectum. Il est nécessaire que ces deux aspects
    (loi céphalo-caudale/éducation) interviennent
    dans cet ordre pour quémerge chez lenfant le
    stade anal. La mère déplace chez lui le champ de
    gratification, amenant lenfant à sintéresser à
    lanus comme zone érogène.

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Définition de la saleté 
  • La saleté dépend dun système codé suivant (et
    relativement à) lindividu, le lieuetc. Elle est
    ainsi le sous-produit dun ordre, dun triage,
    plus culturel quautre chose. Lenfant ne connaît
    pas cette sélection. Cest la mère qui lui
    transmettra lattitude à adopter vis-à-vis des
    saletés, et qui lui indiquera où elles sont.

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Primauté de la zone anale 
  • Cest une zone de passage, de communication entre
    lintérieur (le corps de lenfant) et lextérieur
    (un individu de la réalité). La source
    pulsionnelle sera lanus et, par extension, tout
    lintérieur du corps (tandis que loralité
    valorisait lextérieur en tant que surface).
    Lobjet de plaisir de lenfant sera le boudin
    fécal .

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Le boudin fécal 
  • Cest un excitant de la zone érogène
  • Cest une partie du corps, vivante et valorisée.
  • Cest enfin une monnaie déchange.
  • Désormais lenfant maîtrise son corps  Laspect
    volontaire est très important. Lenfant se rend
    compte quil y a quelque chose qui veut sortir.
    Il se rend compte quil est possible dempêcher
    cette sortie .

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  • Puis il se rend compte quil devient agréable de
    laisser sortir ? plaisir dexpulsion.
  • Liée à ce plaisir, il y a limpression de perdre
    chaque fois une partie de son corps. Cela lui
    donne langoisse de perdre quelque chose
    dimportant, qui touche à lintégrité de son
    corps (cest à cette période que lenfant
    démonte, et regarde à lintérieur des jouets).
    Lenfant na aucune répugnance pour son produit 
    il lexplore activement, le montreetc. Cest la
    mère qui transmettra sa répugnance.

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Stade phallique (vers 4 ans)
  • Jusque là le père était vécu comme une mère
    auxiliaire. Lenfant va découvrir que le père a
    en fait une fonction bien particulière. Il
    apparaît menaçant, car inconnu, représentant une
    menace potentielle. Lenfant se rapproche de la
    mère. Il vient de se rendre compte que le père
    intéresse beaucoup la mère, et quelque fois
    malgré ses revendications denfant ? Attitude de
    colère et dadmiration pour ce personnage qui
    accapare la mère.
  • Lenfant vient de juxtaposer la fonction
    parentale du père vis à vis de lui, avec la
    fonction damant vis à vis de la mère. Cest un
    partage difficile que celui qui lui est demandé.
    Lenfant se trouve plongé dans sa première
    solitude dhumain. Il se replie vers lui-même

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Découverte du corps 
  • Lenfant se focalise sur un point très important
    de son corps  ses organes génitaux. Déplacement
    entre érotisme anal et érotisme urétral. Lenfant
    découvre que certaines personnes ont un pénis et
    dautres nen ont pas. Il y a donc ainsi ceux qui
    en ont, et ceux qui nen ont pas. Toutes les
    grandes personnes doivent avoir un pénis.
  • Il pose beaucoup de questions sur la procréation,
    la sexualité, la grossesse, les relations entre
    les parents Faute de comprendre les réponses, il
    répondra à sa manière. Il ne peut pas admettre ce
    qui ne correspond pas à sa croyance fondamentale.
    La fécondation est reliée pour lui à ce quil
    connaît déjà, comme lingestion daliments, le
    baiser

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Découverte du corps ( suite)
  • Pour certains il suffit dexhiber ses organes
    génitaux pour avoir un bébé. La naissance est
    anale, ou par lombilic. Ils élaborent aussi le
    phantasme de la  scène primitive . Lenfant
    peut avoir été témoin dun coït des parents, ou
    seulement imaginer ce quil peut se passer quand
    il est exclus (arrivé à lage adulte on retrouve
    ce ressenti quand, à entendre chuchoter 2
    personnes connues, on simagine être exclus et
    persécuté)

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Les 4 fantasmes originaires
  • Fantasme de la scène primitive.
  • Fantasme de séduction.
  • Fantasme de castration.
  • Fantasme dabandon.

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la scène primitive
  •  Souvent, dans le fantasme de la scène primitive,
    lenfant sidentifie à lun des partenaires. Soit
    le  passif , soit l  actif . Il linterprète
    souvent comme une scène agressive de laquelle
    résulte pour lui un fantasme dabandon énorme.
    Période de cauchemars, de besoin daffection de
    la part de la mère

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Fantasme de séduction.
  • Cest à cette période quil demande à dormir dans
    le lit parental. Naissance du voyeurisme, visuel
    et auditif. Il recherche les différences
    anatomiques, il aime montrer son corps et se
    promener tout nu. Besoin de savoir, il cherche un
    objet précieux, inaccessible. Ce sont les
    prémices de la curiosité intellectuelle. Lenfant
    reste dans un registre très narcissique. Il
    investit le pénis de plusieurs qualités, entre
    autres celle de toute puissance.

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  • Avec limportance quil accorde au pénis,
    survient la peur de le perdre, langoisse de
    castration. (de même quil a eu peur de perdre la
    mère, puis les excréments, à ce stade il craint
    la perte de son pénis). Il ny a aucune
    possibilité dégalité entre les adultes et
    lenfant. Il ne peut y avoir quun renversement
    de rôle, et appropriation des attributs supposés
    spécifiques à ladulte (par ex  Il met les
    chaussures de papa, le collier de maman ).

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Langoisse de castration
  • Quand lenfant aura grandi, les parents seront
    devenus petits à leur tour. Pour lenfant, la
    castration est un manque imaginaire, une angoisse
    dincomplétude. Cela concerne aussi bien le
    garçon que la petite fille. Lenfant se demande
    si ladulte peut manquer aussi de quelque chose,
    sil est vraiment aussi complet que lenfant
    limagine.

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  • Langoisse de castration se focalise sur le père,
    celui-là même qui le rivalise auprès de la mère,
    celui qui  force  la mère à le délaisser (Quand
    le père réel est inexistant, le rôle paternel est
    tenu par tout ce qui sépare la mère de lenfant,
    que ce soit le travail dans la journée, ou un
    membre de la famille). La figure paternelle va
    récupérer à son compte toutes les anciennes
    frustrations vécues par lenfant.On nomme
     angoisse de castration  le phénomène
    transitoire, bénéfique et structurant.

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complexe de castration
  • Le  complexe de castration  est la fixation
    inconsciente de cette angoisse, future source de
    souffrances et dauto punitions . 

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Le garçon
  • Il se sait détenteur du pénis. Cela lui permet de
    se valoriser, en l'exhibant pour se réassurer. Il
    s'identifie à son pénis et a très peur de la
    castration paternelle. Pour lutter contre cette
    castration, il pourra d'abord refuser
    psychiquement la réalité "C'est pas vrai que les
    filles n'en ont pas On ne le voit pas mais c'est
    à l'intérieur". Il pourra aussi penser que le
    pénis poussera chez les personnes qui n'en ont
    pas "Il n'y a pas de différences entre les
    petites filles et les petits garçons". Il pourra
    enfin voir le manque de pénis comme une punition
    "c'est ceux qui le méritent bien qui n'en ont
    pas".Le petit garçon résorbera le conflit par
    l'identification au père.

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La fille
  • Elle sait qu'elle n'en a pas. Mais elle pourra
    aussi se persuader qu'il suffit d'attendre et
    qu'il poussera. Revendications phalliques "Je
    veux faire comme les garçons, je veux grimper aux
    arbres..."Elle commence ensuite à accepter son
    manque, mais contre un avantage Possibilité
    d'avoir des enfants. Elle demandera cet enfant au
    père (ce dernier est considéré comme séducteur).
    L'enfant est l'équivalent du pénis, celui-là même
    qui ressortira dans la tête de la future mère,
    comme enfant imaginaire qu'elle demande à son
    propre père Il faut que le deuil ait eu lieu à
    la naissance pour qu'elle reconnaisse le vrai
    père (son mari) comme père de l'enfant.

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Histoire d'Oedipe
  • Laïos est roi de Thèbes. Marié à Jocaste, il a un
    enfant Oedipe. Les oracles annoncent que cet
    enfant, quand il aura grandi, tuera son père et
    épousera sa mère. Evidemment, Laïos n'est pas
    d'accord et décide de tuer l'enfant. Il confie
    cela à un guerrier qui, au lieu de le tuer, va le
    perdre dans la forêt. Un couple de bergers le
    recueille et l'élève. A la puberté, il va à la
    ville de Thèbes, sans savoir qui il est. Il
    rencontre un vieillard qui, pour ne lui avoir pas
    laissé le passage, le combat. Oedipe le tue. A
    l'entrée de la ville, il rencontre le sphinx
    femelle défenseur de la cité, la terrorisant même
    complètement Elle a l'habitude de poser des
    énigmes aux habitants qui ne doivent la vie sauve
    qu'à une bonne réponse. Jusque là personne n'a pu
    répondre à ses énigmes. Le sphinx pose la
    devinette suivante à Oedipe "Quel est l'animal
    qui marche à 4 pattes le matin, à 2 pattes à midi
    et à 3 pattes le soir ?" Oedipe trouve la réponse
    (l'homme) et rentre en héros à Thèbes. La ville
    lui propose de monter sur le trône, puisque la
    place est libre. Il épouse Jocaste, en a des
    enfants et durant 15 ans vit le bonheur. Puis la
    peste ravage la ville qui demande pourquoi à
    l'oracle "La peste est la punition des Dieux
    vis à vis d'un parricide et d'un inceste". Oedipe
    découvre qu'il s'agit de lui. Il se crève les
    yeux de désespoir, Jocaste se pend. Antigone sa
    fille l'accompagne hors de la ville qui l'a
    chassé.

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Oedipe du garçon. (3 à 5 ans)
  •  Il reste attaché à son premier objet d'amour, la
    mère, mais cet attachement n'est pas entier. Il
    est ambivalent. Il veut la séduire.Hostilité
    envers la mère qui lui a demandé beaucoup (aux
    divers stades) contre peu en échange estime
    t'il.Rivalité envers le père, jalousie de sa
    puissance, de ses droits. Il y mêle l'amour,
    l'attachement Cette affection plus la crainte
    de la castration fait qu'il devient un "Oedipe
    inversé" où, paradoxalement, il a des phases
    durant lesquelles il séduit le père et rejette la
    mère. L'enfant s'identifie aussi à la mère et au
    père. (Impression de "complicité" entre hommes).
    Position homosexuelle. Etre en bons termes avec
    le père atténue indéniablement la peur de
    castration. C'est l'identification au père qui va
    permettre au garçon de sortir de l'Oedipe. (Donc
    d'abord désir Oedipien, tempéré par la menace
    fantasmatique de castration, l'angoisse surmontée
    grâce à l'identification et fin de l'Oedipe).

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Oedipe de la fille. 
  • Au contraire chez elle c'est l'angoisse de
    castration qui la fait entrer dans l'Oedipe. Il y
    a changement d'objet d'amour. L'ambivalence de la
    fille vis à vis de la mère est plus accentuée que
    celle du garçon vis à vis du père. (Plus tard,
    les rapports entre femmes seront toujours plus
    compliqués, tandis que ceux entre hommes seront
    plus simples). L'agressivité de la fille vis à
    vis de la mère s'est élaborée au cours des
    expériences de sevrage, permettant plus
    facilement l'Oedipe inversé. Phénomènes plus
    compliqués, plus forts. Sentiments très mitigés
    vis à vis de la mère, présence de culpabilité.
    L'Oedipe traîne plus longtemps car il n'y a
    aucune menace extérieure pour l'obliger à arrêter
    la séduction vers le père. Elle renoncera par
    identification à la mère, lui permettant enfin
    d'habiter sa personnalité féminine. L'enfant
    Oedipien (enfant imaginaire) est un fantasme qui
    restera très longtemps chez la femme.

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La fonction symbolique de l'Oedipe
  •  Le désir Se différencie du besoin en ce qu'il
    n'est jamais véritablement assouvi. On ne sait
    d'ailleurs jamais comment y répondre. L'enfant
    désire être tout pour sa mère Il cherchera quel
    peut être le manque de la mère pour le combler.
    Son désir est d'être le désir de la mère. Ce
    manque fondamental est, au niveau symbolique, le
    phallus. Désir originaire Fusionner avec la
    mère. 

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Cas pathologique
  • Si la mère répond entièrement à cette demande, il
    devient objet de la mère. Il ne sera jamais
    sujet. C'est l'entrée dans la psychose.

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La Loi du Père
  • Le Père sera ici le médiateur. Il interviendra
    comme privateur, séparant l'Enfant de la Mère. Il
    interdit à l'Enfant de fusionner avec la Mère
    ("Tu ne coucheras pas avec ta mère!" C'est
    l'interdit de l'inceste) et retient la Mère de
    s'approprier son Enfant. Cet interdit s'appelle
    La Loi du Père. Pour que ceci s'effectue, il faut
    que la fonction du Père soit reconnue par la
    Mère, puis par l'Enfant. La place de séparateur
    doit donc exister déjà dans l'esprit de la Mère.
    Le Père pourra être tyrannique, soumis, volage ou
    fidèle, il faudra néanmoins que la Mère le
    reconnaisse comme séparateur (et non comme
    géniteur). Cette fonction Paternelle doit exister
    dans l'esprit de la Mère dés le début. L'Enfant
    lui, ne la découvrira qu'au moment de l'Oedipe.

41
  • Par l'interdit, l'enfant entre dans la culture.
    Il devient sociétaire. Il s'incère dans une
    structure familiale. Il ne peut y avoir
    coïncidence entre las liens d'alliance et de
    parenté. Cette loi de limitation préserve la
    famille, assure les générations contre la
    compétition continuelle et oblige l'individu à
    aller chercher ailleurs ses relations ? Loi de
    communication et d'ouverture du clan. L'enfant
    vit, au moment de l'Oedipe, une puberté
    psychologique fondamentale pour la conservation
    de l'ordre culturel. Il passe d'une histoire
    individuelle à une histoire collective, car il
    connaît sa juste position dans la société, ses
    droits et ses limites.

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Fonctions du conflit Oedipien
43
  • 1? L'enfant passe d'une relation d'objet duelle à
    une relation d'objet triangulaire. C'est la
    relation adulte génitale par excellence.
  •  ?/ Par l'interdit du parricide et l'interdit de
    l'inceste, l'enfant passe de la nature à la
    culture. Il est soumis à la loi commune sociale,
    loi d'échange et d'interdiction.

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? ? différence des sexes
  • Il accède à la différence des sexes grâce à
    l'identification au Parent du même sexe que lui.
    L'identification se fait sur les plans
    morphologique et psychique. Il reconnaît par la 
    même occasion l'Autre comme différent.   

45
?/ le Surmoi
  • Une partie de la personnalité de l'enfant va
    assumer cet interdit et cette identification.
    C'est le Surmoi, héritier de l'Oedipe. C'est
    l'intériorisation des interdits et exigences
    parentales et sociales, censeur du futur adulte.
    Une fois formé, le Surmoi va remplacer les
    parents dans la vie sociale. Il rentrera
    continuellement en conflit avec les pulsions, et
    entraînera la culpabilité. 

46
? /Emergence de l'idéal du Moi
  • c'est un modèle idéalisé auquel le sujet cherche
    à se conformer, résultat de l'identification aux
    parents idéalisés. C'est une instance très
    narcissique, substitut de la toute puissance de
    l'enfant (de "je peux tout" à "je voudrais tout
    pouvoir"). Le Moi se compare à un idéal, nous
    permettant de nous dépasser. 

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moi, surmoi, idéal du moi,
  • Le moi est l'héritier du complexe d'Oedipe
  • l'établissement du surmoi peut être considéré
    comme un cas d'identification réussisse
  • l'identification
  • ce terme désigne un processus psychologique par
    lequel un sujet assimile un aspect, une
    propriété, un attribut de l'autre et se
    transforme, totalement ou partiellement sur le
    modèle de celui-ci. La personnalité se constitue
    et se différencie par une série d'identification.

48
deux grands mouvements de identificateurs quoi
constitutifs de la personnalité et la
différenciant
  • -- identification primaire, mode primitif de
    constitution du sujet sur le modèle de l'autre
    qu'aux relatives à la relation la corporation
    orale, visant avant tout à assurer l'identité du
    sujet la constitution du soir et du je. Donc aux
    ressortissants essentiellement au registre
    narcissique.
  • -- identification secondaire, contemporaine du
    moment oedipien, se faisant successivement aux
    deux parents dans leur caractère sexués,, est
    constitutif de l'identité sexuelle et de la
    différenciation sexuelle.

49
La destruction du complexe d'Oedipe laisse place
à deux instances morales
  • --idéal du moi, héritier du narcissisme fait
    ceci soit comme ton père pensent comme lui
    sens comme lui.
  • -- le surmoi, héritier de l'Oedipe ne fait pas
    ceci ne fait pas comme ton père (soit comme
    lui, mais choisis un autre objet).

50
Le développement du surmoi
  • c'est donc l'intériorisation de tous les
    interdits passés et présents (notamment à l'égard
    de la pulsion sexuelle) qui parachève la
    formation de l'instance psychique appelait
    surmoi.
  • Il faut noter que, pour échapper aux conflits
    centrés sur le mot n'est que le là elle, la
    culpabilité et l'angoisse, ce n'est pas avec des
    parents tels qu'ils sont en réalité que
    s'identifie l'enfant, mais avec des parents
    idéalisés, purs, sans défauts.

51
Les fonctions du moi, du surmoi et de l'idéal du
moi.
  • a/fonction du mois son centré autour de la
    relation avec la réalité.
  • b/des fonctions du sûr mois son centré autour des
    exigences morales. Sa constitution transforme de
    nombreuses fonctions mentales. Ainsi l'angoisse
    se change en partie en sentiment de culpabilité.
    Autrement dit l'estime de soi (et sa recharge
    permanente en apport narcissique) ne dépend plus
    de l'approbation ou du rejet par des objets
    extérieurs, mais plutôt du sentiment intérieur
    d'avoir fait ou de ne pas avoir fait ce qu'il
    fallait.
  • c/l'idéal du moi. En tant qu'instance
    différenciée, idéal du moi constitue un modèle
    auquel le sujet cherche à se conformer.

52
Aspect métapsychologique
  • Le terme métapsychologie recouvre les aspects
    théoriques de la psychanalyse.
  • Elle s'oppose qu'une part, à la psychologie
    contemporaine qui s'intéresse uniquement aux
    phénomènes psychiques conscients et, d'autre
    part, aller métaphysique qui introduit le recours
    à l'irrationnel de l'élucidation de
    fonctionnement mental.
  • La métapsychologie fait intervenir trois
    considérations
  • une dynamique qui amène à considérer les
    phénomènes psychiques comme résultant d'une
    composition, ou une combinaison de force plus ou
    moins antagoniste.
  • Un point de vue économique, s'attachant toujours
    considéré l'énergie psychique sous un angle
    quantitatif, comment elle s'investit, se répartit
    entre les différentes instances, les différents
    objets ou les différentes représentations.
  • Une considération Topic de reconsidérer
    l'appareil psychique comme l'organisation de
    divers systèmes assurant respectivement des
    fonctions différentes.

53
La première Topique
  • l'esquisse d'une psychologie scientifique
    (1895).
  • inconscient, préconscient, conscient
  • Le préconscient il appartient au système des
    traces amnésiques et il est fait de
    représentation de mots .
  • L'inconscient c'est la partie la plus archaïque
    de l'appareil psychique, la plus proche de la
    source pulsionnelle. L'inconscient est régi par
    le principe de plaisir.

54
La deuxième Topique
  • c'est dans au-delà du principe de plaisir
    qu'apparaissent les premières lignes de cette
    seconde Topique. (1923)
  • le moi le ça , le surmoi
  • le Ça il est la partie obscure, impénétrable de
    personnalités pour, donne le représentant
    débouchant d'un côté dans le somatique et y
    recueillant les besoins pulsionnels qui trouvent
    en lui leur expression psychique. Les lois qui le
    régissent sont les mêmes que celles déjà énoncé
    pour le conscient.
  • Le moi est le pôle défensif de l'individu il est
    pris entre les exigences pulsionnelles du Ça, des
    contraintes de la réalité extérieure et les
    exigences du surmoi.
  • Le surmoi il est l'héritier du complexe d'Oedipe
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