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EPILEPSIE DE L

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... S miologie Absences typiques ... D veloppement intellectuel et neurologique reste normal Raret des crises Epilepsies partielles Crises partielles : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: EPILEPSIE DE L


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EPILEPSIE DE LENFANT
  • Dr Isabelle HUSSON
  • Service de Neuropédiatrie et Maladies
    Métaboliques
  • Hôpital Robert Debré

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Définitions, Généralités (I)
  • Les épilepsies sont des états pathologiques
    chroniques relevant de causes multiples qui sont
    caractérisées par la répétition dévénements
    paroxystiques (les crises) induits par un brusque
    dysfonctionnement de neurones cérébraux
  • Crises ? motrices / sensitives / sensorielles /
    psychiques etc
  • ? Crises déclenchées occasionnellement par
    certaines maladies bénignes et qui ne se
    répéteront plus après guérison de celles-ci.

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Définitions, Généralités (II)
  • Crises ? début et fin brusques durée limitée
  • Convulsions ou crises convulsives
  • ? lorsque les phénomènes toniques ou cloniques
    (secousses musculaires rythmiques) sont au
    premier plan
  • Expression électro-clinique dépend
  • ? Facteurs étiologiques
  • ? Degré de maturation cérébrale bcp dépilepsie
    de lenfant napparaissent que dans une tranche
    dâge relativement étroite
  • ? Prévalence de lépilepsie de lenfant 3-5 /
    1000

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Définitions, Généralités (III)
  • Distinction crise généralisée / crise partielle
  • ? crise généralisée
  • la décharge paroxystique est demblée propagée
    aux 2 hémisphères, et semble de ce fait
    intéresser simultanément lensemble du cortex
    cérébral.
  • Aucun signe clinique de ces crises ne les
    rattachent à un système anatomo-fonctionnel
    localisé dans lun des 2 hémisphères.
  • perte de connaissance brutale et/ou
    manifestations motrices si elles existent sont
    demblée bilatérales et symétriques ou avec une
    atteinte de laxe corporel

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Définitions, Généralités (IV)
  • ? crises partielles ou focales
  • la décharge paroxystique intéresse initialement
    un secteur limité des structures corticales, la
    zone épileptogène. Cette zone est constituée par
    une population neuronale confinée à une partie
    dun seul hémisphère.
  • Grande valeur localisatrice des1ers signes de la
    crise
  • traduction de la désorganisation de la zone
    épileptogène et / ou des strucures trés proches
  • En fonction du siège de la zone (foyer)
    épileptogène, manifestations motrices,
    sensitives, sensorielles, végétatives,
    psychiques, affectives

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Définitions, Généralités (V)
  • Distinction crises partielles simples / complexes
  • ? simples ces phénomènes se déroulent en pleine
    conscience
  • ? complexes altération de la conscience, pouvant
    survenir demblée ou 2ndairement. Lexistence
    dun trouble de la conscience na pas en soi de
    valeur localisatrice. Reflète le caractère étendu
    de la décharge critique

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Définitions, Généralités (V)
  • Epilepsies primaires ou idiopathiques
  • ? cause est génétique ou inconnue
  • ? pronostic en général favorable
  • Epilepsies symptomatiques 2ndaires
  • ? à une maladie cérébrale déterminée
  • ? à une encéphalopathie de nature inconnue
    (cryptogénétique)

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Epilepsies généralisées
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Crises Généralisées Sémiologie
  • Absences typiques (absences Petit Mal) ou
    atypiques
  • Crises myocloniques contraction simultanée des
    muscles agonistes et antagonistes, entraînant une
    secousse soudaine et brève de topo et dI
    variables. Interférence avec la fonction motrice
    maladresse, lâchage dobjets, chute brutale
  • Crises toniques contraction musculaire
    soutenue, non vibratoire, durant au moins
    quelques sec, associée à une altération de
    conscience, une apnée ou dautres troubles
    végétatifs
  • Crises cloniques secousses musculaires brèves,
    rythmiques, bilatérales parfois asymétriques,
    progressivement ralenties, altération de létat
    de conscience et dune obnubilation post-critique
  • Crises tonicocloniques (Crises Grand Mal) (cf)
  • Crises atoniques dissolution du tonus postural
    entraînant une chute brutale et traumatisante

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Crises généralisées Crises tonico-cloniques
  • Stéréotypées, débutent sans prodromes par une PC
    soudaine précédée dun cri. Phénomènes moteurs
    bilatéraux et symétriques
  • Phase tonique généralisée raideur du corps
    dabord en flexion puis en ext, apnée (10-30s).
    Troubles végétatifs tachy, ?TA, mydriase,
    rougeur du visage, hypersécrétion bronchique et
    salivaire. Morsure de langue possible.
  • Phase clonique secousses musculaires brèves,
    rythmiques, bilat et sym, violentes, ,intéressant
    les membres et la face. Pfs morsure de langue.
    Les clonies sespacent progressivement et
    disparaissent en 30 sec à 2 mn. Cyanose du visage
  • Phase résolutive ou post-critique (qq mn à qq
    10aines de mn voir ). Hypotonie avec un
    relâchement musculaire complet, sujet immobile
    avec une obnubilation profonde de la conscience.
    Enurésie possible. Respiration ample, bruyante,
    gênée par lhyperventilation et lhypersécrétion
    bronchique et salivaire.

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Epilepsie généralisées
  • Cryptogéniques ou symptomatiques
  • 4 syndromes épileptiques rares et de pronostic
    réservé
  • Syndrome de West, de Lennox-Gastaut, Epilepsie à
    crise myoclono-astatique, épilepsie avec absences
    myocloniques
  • Généralisées idiopathiques
  • convulsions néonatales familiales bénignes,
    néonatales bénignes, E myoclonique bénigne du
    nourrisson, épilepsie-absence de lenfant et de
    ladolescent, E myoclonique juvénile, E avec
    crise grand mal du réveil, E avec mode spécifique
    de provocation

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Epilepsies généralisées cryptogéniques ou
symptomatiques
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Syndrome de West, spasmes infantiles
  • Se voit entre le 2e et le 15ème mois, 15 des
    épilepsies de la 1ère année
  • Brusques et brèves contractions de tout le corps,
    habituellement en flexion parfois en extension,
    survenant par salves de 4 à 5 contractions voir
    . Au décours ci, pleurs, rare rire. Pfs
    brève période de moindre réactivité
  • Arrêt ou régression du développement mental
  • EEG toujours profondément perturbé, hypsarythmie
  • Traitement Vigabatrin, ACTH, corticoïdes
  • Pronostic ? selon la forme. 30-60 des formes
    idiopathiques garderaient une intelligence
    normale

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Syndrome de Lennox-Gastaut
  • Forme dépilepsie généralisée sévère débutant
    entre les âges de 18 mois- 8 ans (max 3-5 ans)
  • Crises de plusieurs types atoniques, toniques,
    absences atypiques, myocloniques, états de mal
    non convulsifs
  • Stagnation ou régression des fonctions sup
    pratiquement cste et saffirme avec les années.
    Lenteur didéation et troubles du comportement
  • EEG intercritique typique salves bilatérales de
    pointes-ondes lentes denviron 2 cycles / sec..
    Rythme de base svt ralenti. Anomalies activées
    par la somnolence et le sommeil
  • Epilepsie pharmaco-résistante

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Syndrome de Doose ou épilepsie avec crises
myoclono-astatiques
  • Forme dépilepsie généralisée débutant entre les
    âges de 6 mois- 6 ans (surtout le garçon)
  • Crises de plusieurs types astatiques ou
    myoclono-astatiques, absences brèves avec
    composante clonique ou tonique et des crises
    tonicocloniques les acompagnant. Crises toniques
    pures tardives, concernant uniquement les cas
    défavorables. EME dans 1/3 des cas
  • EEG, normal au début, montre des pointes-ondes ou
    de polypointes ondes rapides irrégulières
    dexpression généralisée
  • Epilepsie pharmaco-résistante, moins
    régulièrement défavorable que dans le SLG

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Epilepsie avec absences myocloniques
  • Forme dépilepsie généralisée débutant autour de
    7 ans survient surtout chez le le garçon)
  • Répetition dabsences myocloniques. Le tout
    réalisantun aspect clinique évocateur avec
    mouvement rythmique des épaules, de la tête et
    des bras, responsable dun vacillement
  • EEG, décharge bilatérale synchrone et symétrique
    de PO à 3Hz superposable à celle rencontrée dans
    les absences typiques
  • Epilepsie souvent pharmaco-résistante.
    Lévolution est vriable détérioration
    intellectuelle, évolution vers un autre type
    dépilepsie, parfois guérison sans séquelles.

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Epilepsies généralisées idiopathiques
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Epilepsies généralisées idiopathiques
caractéristiques communes
  • Fréquentes en règle générale bénigne, début le
    svt dans lenfance et ladolescence
  • ATCD familiaux dépilepsie frqts, transmisssion
    semble génétiquement déterminée
  • Crises généralisées demblée, lors de la veille
    , consistant en crises tonico-cloniques et / ou
    absences et / ou myoclonies bilatérales
  • Etat intercritique normal, pas danomalie de
    lexamen neuro ou neuroradio
  • EEG intercritique évocateur activité
    fondamentale normale, des décharges généralisées,
    bilat, synch et sym de P, polyP, PO ou gt 3Hz
  • Réponse au traitement med de bonne qualité

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Absence  Petit Mal 
  • Trouble transitoire de la conscience qui peut
    prendre différents aspects et survenir dans
    sieurs types dépilepsie
  • Absence typique,  petit mal-absence 
  • ? 2-10 des E de lenfance. Début 3-10 ans avec
    un pic entre 4-6 ans. Enfants en général nx
    jusque là
  • ? Brève et brutale suspension de conscience.
    Enfant déconnecté du monde, immobile, figé, les
    yeux fixes et vagues. 5-10 sec ne dépasse
    pratiquement jamais 25 sec. Amnésie totale et le
    sujet reprend normalement ses activités. Très
    grande fréquence des absences au cours de la
    journée. En général, isolé, pfs qq phénomènes
    moteurs associés / végétatifs
  • ? EEG bouffées bilatérale synchrones de PO à 3
    c/ s à début et fin brusques avec dans
    lintervalle un rythme normal. Hyperventilation

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Absence  Petit Mal 
  • Absence typique,  petit mal-absence 
    traitement et pronostic
  • ?Valproate de sodium / ethosuximide /
    Lamotrigine
  • ? Pronostic en général favorable avec
    disparition des crises spontanément à
    ladolescence
  • ? Pronostic mental est bon mais pas uniformément
    favorable
  • ? Des crises de grand Mal (svt au réveil)
    peuvent survenir après qq années surtout après
    lâge de 10 ans ou lorsque les absences ont
    débutées tardivement

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Epilepsie myoclonique Juvénile (EMJ)
  • Epilepsie héréditaire dont le pronostic est
    favorable.
  • 4-11 des épilepsies
  • Début entre 8-20 ans avec un pic à la puberté
  • Myoclonies apparaissant surtout au réveil sous
    forme de salves de secousses musculaires
    symétriques, très bréves, en éclair, pouvant se
    répéter pendant sieurs mn. Touchent
    essentiellement, les membres sup.
  • La conscience est généralement intacte mais
    lorsque les myoclonies se prolongent, il y a pfs
    obnubilation voir continuation avec une crise
    tonico-clonique.
  • Crises favorisées par la privation de sommeil.
    SLI fréquemment
  • EEG intercritique PO et polyPO généralisées gt
    3Hz
  • Réponse au traitement brillante mais
    pharmacodépendance

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Epilepsie avec crises de grand mal du réveil de
ladolescent
  • Epilepsie génétique débutant pendant
    ladolescence chez un enfant normal
  • Crises tonico-cloniques survenant dans la ½ h qui
    suit le réveil.
  • Provocation par la privation de sommeil (pfs
    alcool)
  • Développement intellectuel et neurologique reste
    normal
  • Rareté des crises

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Epilepsies partielles
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Crises partielles caractéristiques communes
  • Ont pour origine lactivation dune zone limitée
    du cortex dun des hémisphères cérébraux.
  • Selon le siège du foyer, manifestations
    motrices, sensitives, sensorielles, végétatives,
    psychiques, affectives
  • Crises partielles simples ? pleine conscience
  • Crises partielles complexes ? altération de la
    conscience
  • Classification en idiopathique, cryptogénique ou
    symptomatique
  • Dans lenfance (? ladulte), ces E sont très loin
    dexprimer tjs une lésion cérébrale focale, la
    majorité dentre elles surviennent sans
    substratum connu, O génétique probable, évolution
    en général bénigne

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Crises partielles simples sémiologie (I)
  • Phénomènes moteurs
  • - Crises rolandiques activation E dun segment
    de la zone motrice dun hémisphère ? secousses
    musculaires localisées /- brèves contractions
    toniques, pouvant siéger en un endroit qcq dun
    hémicorps surtout extrémité dun membre mais
    aussi la face, la langue, le pharynx et le
    larynx.
  • Elles restent localisées ou sétendent au reste
    du corps
  • Possible hémiplégie ou paralysie localisée au
    décours
  • Crises  inhibitrices pures  rares, possible
    accompagnement par des paresthésies ou des
    douleurs dans la même localisation,
    manifestations pharyngo-laryngées (dysarthrie,
    anarthrie, vocalisation) associées /- à qq
    clonies brachio-faciales
  • EEG intercritique souvent normal en cas de
    crises idiopathiques ou foyer dondes lentes
    possible en cas dépilepsie lésionnelle

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Crises partielles simples sémiologie (II)
  • - Crises adversives déviation tonique forcée
    de la tête et des yeux dun côté. Accompagnement
    possible par une abduction et flexion dun membre
    généralement du côté de ladversion de la tête
    (foyers E de laire motrice sup, foyers frontaux,
    rare foyer temporal)
  • Manifestations non motrices comprenant
  • - troubles sensitifs (paresthésies, douleurs)
  • - sensations visuelles simples (taches colorées,
    scotome) dues à lactivation du cortex visuel
  • - hallucinations visuelles plus élaborées,
    sensations auditives, gustatives, divers
    phénomènes psychiques généralement liés à
    lactivation du lobe temporo-limbique ? crise
    partielle complexe (dissolution de la conscience,
    automatismes moteurs)

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Epilepsie partielle bénigne à pointes
centrotemporales ou épilepsie à paroxysme
rolandique
  • 15-20 des épilepsies de lenfant, grande
    majorité des EPI
  • Début 4-12 ans chez un enfant  nomal 
  • Origine génétique probable, pronostic excellent,
    guérison (puberté)
  • Survenue habituelle au cours du sommeil nocturne,
    prédominance facio-linguo-pharyngée. Association
    possible à des troubles sensitifs
  • Phénomènes toniques ou cloniques atteignant une ½
    face phénomènes oropharyngés anarthrie, veut
    parler mais ne le peut pas, émission de sons
    gutturaux inarticulés, pfs sialorrhée et
    sensation détouffement. Possibles paresthésies
    lèvres, langue, bouche
  • Crises en pleine conscience, brèves, peuvent
    sétendrent au bras voir à lhémicorps voir
    généralisation 2ndaire
  • EEG intercritique foyer dondes Ä ou de P en
    bouffées , localisé dans la région
    centrotemporale controlatérale aux crises sur un
    fond de tracé normal. ? des anomalies pendant le
    sommeil

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Epilepsie partielle complexe sémiologie (I)
  • Un trouble /- profond de la conscience
    accompagné dautomatismes moteurs. Des phénomènes
    psychiques, sensoriels, affectifs ou dysphasiques
    de grande valeur localisatrice peuvent précéder
    le trouble de la conscience et les automatismes
    moteurs
  • Sujet déconnecté du monde, regard fixe, amnésie
    complète. Toujours gt 1mn une période de
    confusion fatigue peut suivre
  • Automatismes moteurs
  • oropharyngés ? mvts de mastication, déglutition,
    gustation, claquement de langue ou des lèvres,
    salivation excessive.
  • gestuels ? cherche un objet, se frotte les mains
    etc, tente de se déshabiller
  • ambulatoires

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Epilepsie partielle complexe sémiologie (II)
  • Phénomènes psychiques qui peuvent précéder le
    trouble de la conscience
  • - troubles dysmnésiques
  • - troubles cognitifs ? état de rêve, phénomènes
    cognitifs complexes, phénomènes affectifs
    (sensation dangoisse, de peur extrême avec ou
    sans hallucinations)
  • - troubles psychosensoriels ? hallucinations
    visuelles, auditives, gustatives ou olfactives
  • - manifestations végétatives pâleur, sueurs,
    douleurs abdo
  • - crise aphasique

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Epilepsie partielle complexe
  • Résulte de lactivité épileptique du lobe
    temporal et du lobe limbique rarement du cortex
    frontal
  • Epilepsie symptomatique
  • Dans de nombreux cas EEG standard normal ? EEG
    vidéo de 24h
  • Traitement
  • ? médicamenteux carbamazépine, valproate
  • ? parfois chirurgical

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  • Epilepsies comportant à la fois des crises
    généralisées et des crises partielles

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Epilepsies comportant à la fois des crises
généralisées et des crises partielles
  • 4 syndromes sont bien individualisés
  • ? Crises néonatales
  • ? Epilepsie myoclonique sévère du nourrisson
  • ? Epilepsie avec pointes-ondes continues pendant
    le sommeil lent (POCS)
  • ? Syndrome de Landau-Kleffner

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Epilepsie myoclonique sévère du nourrisson
  • ? Débute pendant la 1ère année de vie
  • ? Crises cloniques ou tonicocloniques,
    unilatérales ou généralisées, de longue durée,
    /- ambiance fébrile. Crises partielles et
    absences atypiques survenant plus tardivement
  • ? EEG normal au début puis décharges
    généralisées, photosensibilité et des anomalies
    multifocales
  • ? Développement psychomoteur retardé à partir de
    la 2ème année
  • ? Pronostic cognitif comme le pronostic
    épileptologique défavorable au long terme

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Epilepsie avec pointes-ondes continues pendant le
sommeil lent
  • ? Survient chez lenfant dâge scolaire
  • ? Caractérisée par 3 étapes
  • - Autour de 4 ans crises généralisées ou
    partielles, le plus souvent nocturnes
  • - Vers 8 ans crises deviennent fréquentes et
    saccompagnent dune stagnation voir une
    régression des acquisitions. EEG POCS occupant
    au moins 85 du sommeil lent
  • - Vers 12 ans guérison de lépilepsie et
    amélioration des performances intellectuelles
    avec possibilité de déficits cognitifs
    séquellaires parfois sévères
  • ? EME  infraclinique  responsable dune
    régression psychomotrice ou encéphalopathie non
    spécifique sous-jacente?

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Syndrome de Landau-Kleffner ou Aphasie acquise
avec épilepsie
  • ? Caractérisée par lassociation
  • aphasie acquise activité EEG paroxystique à
    type de P, PO plurifocales, bilatérales occupant
    les régions temporo-pariétales
  • - Anomalies activées pendant le sommeil
  • - Crises épileptiques inaugurales dans 1 cas /2
    seulement, présentes dans 75 à 85 des cas.
    Consistent en des crises tonico-cloniques ou
    partielles somato-motrices, disparaissant à la
    puberté
  • - Début par une agnosie auditive verbale,
    sétendant parfois aux bruits familiers,
    saccompagnant souvent de troubles de la
    personnalité et dune hyperkinésie
  • ? Souvent confondu avec une hypoacousie acquise
    ou un comportement autistique
  • ? Séquelles aphasiques dintensité variable

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Diagnostic différentiel des épilepsies
  • Syncope
  • Hypoglycémie
  • Lipothymie
  • Crises dhyperventilation spontanée /
    pseudo-épileptiques
  • Spasmes du sanglot
  • Tétanie
  • Troubles paroxystiques du comportement
  • Cauchemars, terreurs nocturnes
  • Attaques de panique
  • Vertiges, Migraine
  • Syndromes extra-pyramidaux paroxystiques
  • Colique (West), ataxie ou une intoxication dans
    les EME non convulsifs Etc.

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Etiologie des épilepsies
  • ? Facteurs génétiques
  • ? Facteurs acquis
  • - Facteurs périnataux
  • - Anomalies du développement cortical
  • - Lésions cicatricielles (sclérose
    hippocampique, post-traumatiques,
    post-vasculaires, post-infectieuses
  • - Maladies infectieuses
  • - Tumeurs cérébrales
  • - Traumatismes crâniens
  • - Maladies cérébro-vasculaires
  • - Facteurs toxiques, médicamenteux et
    métaboliques

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Epilepsie et maturation cérébrale
  • ? Période néonatale malformation du
    développement cortical, infection, causes
    métaboliques
  • ? 3 mois-4 ans susceptibilité à la fièvre aux
    agressions exogènes, syndromes épileptiques rares
    mais graves révelant des anomalies structurelles
    du SNC, des affections génétiques ou des maladies
    métaboliques
  • ? 4 ans- début de ladolescence surtout
    certains syndromes de lépilepsie idiopathique
    généralisée (épilepsie-absence de lenfant) ou
    partielle (EPR). Encéphalopathies épileptogènes
    rares mais graves (SLG par ex)
  • ? début de ladolescence- début de lâge adulte
    épilepsies généralisées idiopathiques (EMJ, E à
    crises grand mal du réveil).
  • ? de la fréquence des épilepsies partielles
    symptomatiques

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Conclusion
  • Pas une mais des épilepsies
  • Age de début, symptomatologie, EEG, pronostic
    épileptique, fonctionnel et cognitif variable

40
  • Topo très largement inspiré du livre
  • Epilepsies par P Thomas et A Arzimanoglou
  • Collection Abrégés chez Masson
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