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EPILEPSIES

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EPILEPSIES docteur mahmoud boudar ne psychiatre tizi ouzou d finitions 1 - la crise pileptique manifestations cliniques de l hyperactivit paroxystique d un ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: EPILEPSIES


1
EPILEPSIES
  • docteur mahmoud boudarène
  • psychiatre
  • tizi ouzou

2
définitions
  • 1 - la crise épileptique
  • manifestations cliniques de lhyperactivité
    paroxystique dun groupe (ou de la totalité) des
    neurones cérébraux. Elle se manifeste par une
    modification brutale de la conscience, par des
    phénomènes moteurs et/ou sensitivo-sensoriels et
    par une altération de la réponse de lindividu à
    son environnement.
  • 2 - la maladie épileptique
  • conditions dans lesquelles les crises ainsi
    définies tendent à se répéter de façon chronique.
  • loiseau et jallon

3
prévalence - incidence
  • 1 - prévalence
  • (nombre de nouveaux cas à un moment donné)
  • - 3,5/1000 5 à 8/1000 à
    lâge scolaire
  • Algérie 5/1000 (Ait Kaci)
  • - 1/20 a présenté au moins une crise dans sa
    vie
  • 2 incidence
  • (nouveaux cas pour 100000 habitants)
  • - 50/100000 habitants
  • - Algérie 56/100000 (Ait Kaci) soit 16800
    sujets (30M hab)

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  • Prédisposition génétique lésion
    cérébrale acquise
  • ou une agression
  • épilepsie
  • - héritage hyperexcitabilité neuronale
  • - lésion souffrance cérébrale acquise,
    évolutive, cicatricielle
  • épilepsie secondaire
  • - lésion non mise en évidence épilepsie
    primaire
  • - agression métabolique, toxique, etc.
  • lésion minime
    épilepsie si prédisposition

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épilepsie héréditaire ?
  • - ¼ épilepsies primaires notion familiale
  • proportion supérieure si anomalies EEG
  • - pas dhérédité mendeléenne multifactorielle
  • - hérédité concerne les maladies qui provoquent
    lépilepsie
  • épilepsie symptôme
  • - mariage non déconseillé mais information
    éclairée
  • - un parent malade 2,5 à 6 de risque
  • - 2 parents malades 25 de risque

6
épilepsie (S) ?
  • - crises différentes dun sujet à lautre
  • - expressions sémiologiques multiples
  • tous les systèmes fonctionnelles de lencéphale
    peuvent être concernés par les crises
  • - modes évolutifs variables
  • classification régulièrement révisée

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classification
  • épilepsies généralisées / primaire
  • partielles / secondairement généralisées
    ou non
  • focale lésion
  • aura valeur localisatrice
  • partielle simple/complexe (semiologie)
  • partielles (primaires)
  • épilepsie à paroxysme rolandique
  • - morpheique, bénigne, sans lésion
  • - deuxième enfance (15)
  • - guérison spontanée ado.., EEG typique
  • formes occipitales visuelles

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épilepsies généralisées principales variétés
  • grand mal
  • absences (petit mal)
  • - 8 des épilepsies dâge scolaire
  • - EEG typique
  • - différencier des absences temporales
    (partielles)
  • myoclonies massives bilatérales
  • encéphalopathies West, Lennox-Gastaut
  • - EEG parlant
  • - épilepsies généralisées secondaires
    (troubles neuro-psychiques associés)

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convulsions fébriles
  • relation avec une hausse brutale de la t
  • prédisposition génétique/familiale (30 atcdts
    familiaux)
  • récidives
  • 2 à 5 prélude à un épilepsie généralisée
  • maximum 2ième année, rare après cinq ans
  • - écarter crise dépilepsie sur souffrance
    cérébrale évolutive
  • (ex. méningite)
  • - avant 6 mois si fièvre modérée et si doute
  • hospitalisation

attention
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âge et épilepsie
  • 1 - nouveau né
  • - clonies localisées, erratiques
  • - causes dorigine péri/prénatales
  • anoxie, traumatismes, malformations, etc.
  • métaboliques (hypocalcémie, hypoglycémie,
    etc)
  • infectieuses (méningites)
  • 2 - nourrisson
  • - crises toniques, myocloniques (hémi,
    partielles)
  • - causes métaboliques, encéphalopathies (west,
    lennox)
  • 3 - enfant dâge scolaire
  • - absence petit mal, EPR
  • - épilepsie secondaire (lésions cérébrales
    acquises)
  • 4 adolescent
  • - grand mal primaire et secondaire
  • - myoclonies massives

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causes des épilepsies tardives secondaires
  • - tumeurs cérébrales surtout à dvpt
    lent, bénigne
  • métastases
  • abcès
  • crise partielle avec déficit
    post-critique
  • - post-traumatiques crise
    généralisée/partielle
  • pc favorable mais alcool?
  • - vasculaires augmentent avec lâge
  • accidents hémorragiques et
    ischémiques/cicatrices
  • encéphalopathie hypertensive
  • crise généralisée/partielle

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  • - causes infectieuses méningo-encéphalites
  • - causes métaboliques hypoglycémie
  • hypocalcémie
  • hyponatrémie
  • - causes médicamenteuses/toxiques
  • - alcool épilepsie des buveurs habituels
  • forme autonome dépilepsie
  • sans anomalie EEG
  • sans rapport avec alcoolémie
  • sevrage crise/délirium

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diagnostic difficile ?
  • - facile pour la crise grand mal
  • - délicat quand absence de manifestations
    motrices
  • - encore plus délicat quand symptômes insolites
  • - caractère paroxystique
  • - durée brève
  • - sémiologie stéréotypée
  • suspecter lépilepsie

mais
feront
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état de mal ?
  • crise qui persiste suffisamment longtemps ou
  • répétition subintrantes et sans rémission des
    crises
  • condition épileptique fixe et durable
  • - formes non convulsives état confusionnel
  • durée plusieurs heures, jours
  • intérêt de lEEG pour le Dc
  • - état de mal inaugural (50 des cas ?)
  • - épilepsies secondaires (70)
  • attention au pc vital (crise grand mal décès)
  • EEG urgent devant coma de cause non précise
  • - facteurs déclenchants multiples

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lélectroencéphalogramme
  • EEG examen complémentaire de base mais
    lépilepsie diagnostic clinique
  • - tracé intercritique normal nexclut pas
    lépilepsie 50 de normaux
  • - figures paroxystiques isolées, sans
    manifestations cliniques nautorisent pas le
    diagnostic
  • LEEG aide à
  • préciser le type de crise (formes atypiques
    et complexes)
  • reconnaître le début focal et déceler une
    souffrance localisée
  • confirmer un PM, une EPR, myoclonies, West,
    Lennox
  • reconnaître un etat de mal non convulsif,
    coma épileptique
  • Ne pas en abuser
  • EEG répétés inutiles

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  • - EEG vidéo
  • - Cartographie EEG
  • - EEG quantifié
  • aident à la localisation du
  • point de départ de la crise et du mode de
    propagation
  • chirurgie de lépilepsie

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imagerie cérébrale
  • 1 - Le scanner
  • indication impérative si
  • crise partielle
  • signe de souffrance cérébrale
  • épilepsie généralisée tardive
  • crise comitiale suspecte lésion cérébrale
    possible
  • processus expansif
  • accidents vasculaires
  • abcès
  • 2 - IRM fiabilité gt 80à90 fois celle du
    scanner
  • mêmes indications
  • foyer cérébral suspect

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imagerie cérébrale 2
  • 3 - PET scan (tomographie par émission de
    positons)
  • basée sur les variations du flux sanguin
  • épilepsie augmentation du débit sanguin
  • point de départ de la crise et sa propagation
  • aide à la chirurgie de lépilepsie

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faut-il instituer un traitement ?
  • question absurde?
  • certainement pas,
  • car il est des situations où linstitution dun
    traitement nest pas une nécessité absolue
  • faut-il traiter une première crise?
  • peser le risque encouru du fait de
    lépilepsie
  • peser le risque encouru du fait du
    trairement

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risque encouru du fait de lépilepsie
  • - perte de connaissance ou non
  • - crise nocturne (morphéique)
  • - fréquence, crise rares ou répétées
  • - facteurs de risque associés, alcool,
    conditions de travail
  • Ne pas oublier que beaucoup de crises guérissent
    spontanément en particulier chez lenfant

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risque encouru du fait du traitement
  • - le traitement est une contrainte
  • - sa durée est toujours longue ou très longue
  • - des effets indésirables peuvent émerger au bout
    de plusieurs mois (années) de traitement
  • - grossesse et allaitement peuvent poser problème
  • - contraception quelques fois délicate
  • avant linstitution du traitement toujours
    envisager avec le sujet ces différents aspects du
    problème

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faut-il traiter une première crise?
  • - il ny a pas de recette particulière, chaque
    cas est un cas
  • - traitement systématique empêche lévolution
    spontanée
  • crise qui ne récidive jamais
  • crise de fréquence rare
  • - traitement et risque encouru ?
  • - poser le diagnostic, vrai crise dépilepsie?
  • - être sûr quil ne sagit pas dune crise
    occasionnelle déclenchée
  • (métabolique, diabète toxique, alcool, autres)

pour décider du traitement
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il faut traiter
  • - le petit mal absence
  • crises répétées
  • - les myoclonies
  • - les crises grand mal risques daccidents?
  • - chez le nouveau né risques de séquelles
  • nourrisson, petit enfant neuropsychiques
  • - convulsions fébriles formes à haut risque
  • (avant 18 mois, crise sévère ou prolongée,
    anomalies neuro, etc)

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mono ou polythérapie
  • chaque cas est un cas
  • - privilégier la monothérapie
  • - si possible monoprise et cest possible pour
    certains produits
  • - parce que le traitement est de longue durée, il
    faut le rendre aisé
  • - parce que un traitement efficace taux
    circulant suffisant.
  • plusieurs molécules à doses réduites
    inefficacité
  • - parce que les associations exposent à des
    compétitions entre les substances
  • - parce que la polythérapie accentuent les effets
    secondaires
  • - parce que le coût est toujours élevé dans ces
    cas

pourquoi?
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  • - la posologie efficace doit être atteinte
    progressivement
  • - la posologie est fonction du poids
  • - prévenir des effets secondaires
  • - attendre au moins un mois à dose efficace avant
    de conclure à léchec de la molécule
  • - ne pas ajouter un autre médicament, choisir un
    autre
  • - la polythérapie doit être du ressort du
    spécialiste

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les molécules
  • choix de plus en plus large
  • 1 - les benzodiazépines dans les états
    de mal et les convulsions
    fébriles (diazépam et clonazépam)
  • myoclonies, west,
    lennox-gastaut ?
  • (clonazépam, clobazam)
  • 2 - phénobarbital toutes
    formes dépilepsie
  • moins utilisé coût bas
  • effets secondaires (enfant)
  • 3 - phénytoïne nest plus utilisé
  • effets secondaires

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  • 4 - carbamazépine toutes formes /surtout
    partielles
  • LP 200 /400
  • 5 acide valproïque toutes formes/ PM
  • valproate chrono monoprise
  • compatible avec contraception
  • 6 - lamotrigine toutes formes dépilepsies
  • les autres non connus et ne remplacent pas la
    carbamazépine et le valproate de sodium
  • gabapentine pour les épilepsies partielles
  • vigabratine pour les épilepsies rebelles, en
    association

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la chirurgie de lépilepsie
  • - énormes progrès
  • - grâce à leeg et à limagerie dynamique
  • localisation du foyer - point de départ
  • - efficacité prouvée
  • - concerne les épilepsies graves, invalidantes et
    rebelles au traitement médical

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hygiène de vie
  • sommeil/privation
  • excitants/alcool et toxiques divers
  • exercice poussé - hyperpnée surtout enfant et PM
    absence
  • télévision effet de SLI crises photosensibles
    (myoclonies)
  • émotions positives/négatives
  • autant que possible, mener une vie normale
  • éviter notamment de couver les enfants pour ne
    pas induire un handicap et des troubles du
    caractère
  • épilepsie et conduite automobile
  • épilepsie et travail posté (3X8) et travail sur
    machine

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surveillance du traitement
  • - clinique surveiller les crises et leur
    fréquence
  • surveiller les effets secondaires
  • attention aux interactions médicamenteuses
  • - eeg il est inutile de répéter cet examen.
    Intérêt si réapparition ou aggravation des
    crises après une période de rémission
  • - dosage sanguin utile pour vérifier si la
    concentration efficace du produit est en rapport
    avec la posologie prescrite en cas déchec du
    traitement
  • - examens biologiques (FNS, tests hépatiques) ?
  • privilégier la surveillance clinique

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arrêt du traitement
  • durée moyenne de lépilepsie 12 ans
  • - 60 de rémission 10 ans après le début du
    traitement
  • - 70 de rémission 20 ans après
  • - 25 de rechute après arrêt du traitement chez
    lenfant
  • - 50 de rechute chez ladulte
  • - EPR, arrêt du traitement avant 16 ans
  • - PM isolé, un à deux ans après disparition des
    crises
  • - autres cas prudence, éclairer le sujet,
    baisser le trt par pallier dun mois,
    surveillance clinique et eeg.

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conclusion
  • Lépilepsie est une maladie chronique qui peut
    être invalidante du fait des crises et de leur
    répétition mais aussi du fait des effets
    indésirables du traitement.
  • Cest pourquoi linstitution du médicament doit
    être mûrement réfléchie afin de ne pas aggraver
    lhandicap et hypothéquer lautonomie du sujet.
  • Il faut donc traiter lépilepsie et prendre
    soin de lépileptique. Car si lépilepsie
    apparaît comme une affection exclusivement
    organique, elle est aussi un événement
    psychologique et social vécu par le sujet dans
    une émotion particulièrement intense.
  • Ainsi, la meilleure attitude thérapeutique est
    celle qui dépasse léquation crise pilule
    et qui jette un regard plus juste sur la
    signification de la crise, sur son vécu et sur
    lexistence même du malade.
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