LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DIGESTIVE - PowerPoint PPT Presentation

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LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DIGESTIVE

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... Informer le patient sur la prise en charge de la ... pr op ratoire ou bain de lit Brossage des dents Donner du linge de toilette propre ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DIGESTIVE


1
LES SOINS INFIRMIERS EN CHIRURGIE DIGESTIVE
2
INTRODUCTION
  • Les soins pré-opératoires ont pour but damener
    le patient à lintervention chirurgicale dans les
    meilleures conditions possibles de sécurité et de
    confort
  • Demander au patient si un événement médical
    imprévu en rapport ou non avec la future
    intervention est survenu depuis les consultations
    (anesthésie et chirurgie)
  • (problème vu avec les médecins chirurgie
    repoussée si non urgente)

3
PREPARATION PSYCHOLOGIQUE (1)
  • La relation soignant-soigné est basée sur
    lécoute, le dialogue et la disponibilité
  • Important dire au patient que sa famille pourra
    demander des nouvelles à léquipe soignante mais
    quil sera préférable de désigner un
    interlocuteur unique de façon à éviter la
    répétition des communications téléphoniques

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PREPARATION PSYCHOLOGIQUE (2)
  • Le patient doit pouvoir à tout moment exprimer
    ses craintes et son manque de connaissance
  • LIDE comme lAS doit expliquer le déroulement
    des soins ainsi que leur objectif
  • La relation de confiance établie permettra au
    patient de verbaliser ses angoisses et de poser
    les questions éventuelles

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PREPARATION PSYCHOLOGIQUE (3)
  • LIDE est souvent le relais entre le patient, sa
    famille et le chirurgien
  • Les craintes du patient peuvent être liées à
    lanesthésie (peur de ne pas se réveiller), et à
    la maladie (peur de linconnu tel que le cancer)
  • Le patient sera rassuré sil obtient des réponses
    claires et cohérentes (dialogue dans léquipe,
    transmissions ciblées précises écrites et orales)

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LE BILAN PREOPERATOIRE
  • Comporte lensemble des examens nécessaires que
    le patient a eu ou doit avoir lors de son arrivée
    avant son intervention
  • Les examens demandés sont prescrits par le
    chirurgien ou lanesthésiste
  • Pour la chirurgie lourde des patients fragiles,
    il peut être nécessaire de les hospitaliser
    quelques jours plus tôt pour les préparer
    (alimentation parentérale, kiné respiratoire)

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BILAN BIOLOGIQUE
  • Réaliser le bilan sanguin
  • NFS éventuelle anémie, hyper leucocytose,
    thrombopénie
  • IONO fonction rénale, troubles ioniques
  • Protides dénutrition
  • CRP surveillance de linflammation
  • TP, TCA surtout si anticoagulant
  • Groupe sanguin (2 déterminations), RAI

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BILAN RADIOLOGIQUE
  • Récupérer ou faire réaliser les examens demandés
  • Radio pulmonaire
  • TOGD, lavement opaque
  • Scanner abdominal

9
BILAN COMPLEMENTAIRE
  • Récupérer ou faire réaliser les examens demandés
  • ECG si antécédents cardio, plus de 45 ans, ou
    traitement médicamenteux
  • Écho cœur si ATCD cardio
  • EFR si ATCD pneumo

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PREPARATION DU DOSSIER
  • Vérification du dossier du patient la veille au
    soir de lintervention
  • Le rôle de lIDE nest pas seulement de réaliser
    les bilans et de ranger les résultats dans le
    dossier mais aussi de regarder sil y a des
    anomalies et de communiquer les résultats au
    médecin (chirurgien ou anesthésiste)

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PREPARATION DU PATIENT (1)
  • Informer le patient sur la prise en charge de la
    douleur post-opératoire, lui montrer le
    fonctionnement dune PCA sil est susceptible
    den avoir une en post-op (souvent pour les
    interventions lourdes type gastrectomie ou
    colectomie)

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PREPARATION DU PATIENT (2)
  • Préparation cutanée en fonction de la voie
    dabord (champ opératoire) Dépilation à la
    tondeuse chirurgicale
  • Ablation du vernis à ongles
  • Douche préopératoire ou bain de lit avec un
    antiseptique (Bétadine scrub1/2 flacon par
    douche)
  • Signaler au patient quil doit insister sur
    certaines parties du corps lombilic les
    plis et les parties génitales

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PREPARATION DU PATIENT (3)
  • Préparation colique administration (bien donner
    les explications au patient) dun lavement par
    Normacol pour toutes les interventions de
    proctologie pour vider lampoule rectale
    vérifier la bonne prise par le patient et son
    efficacité
  • Administration de la préparation colique par voie
    orale et vérification de son efficacité

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PREPARATION DU PATIENT (4)
  • Prise des constantes
  • Informer le patient quil devra rester à jeun à
    partir de minuit (ni boire, ni manger, ni fumer,
    ni chewing-gum ou bonbon)
  • Informer le patient de lheure possible de son
    intervention
  • Administrer la prémédication pour calmer
    lanxiété (anxiolytiques, anti-histaminiques) par
    voie orale (pas de traumatisme de lIM)

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LE JOUR OPERATOIRE (1)
  • Avant le départ au bloc
  • Réveiller le patient
  • Sassurer quil soit bien à jeun
  • Prise des constantes
  • Douche préopératoire ou bain de lit
  • Brossage des dents
  • Donner du linge de toilette propre
  • Habillage avec la tenue de bloc

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LE JOUR OPERATOIRE (2)
  • Réfection de lit complète avec du linge propre
  • Vérification ultime du champ opératoire et de
    létat cutané du patient
  • Faire uriner le patient juste avant le départ au
    bloc
  • Lui demander de retirer les prothèses dentaires
    et auditives, les lentilles oculaires, les bijoux
    et percings

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LE JOUR OPERATOIRE (3)
  • Administration de la prémédication
  • Vérification ultime du dossier
  • Mettre un bracelet didentification au poignet
    droit
  • Remplir la feuille de liaison bloc-service
  • Si le patient est arrivé en urgence, la démarche
    sera identique sauf quil faudra débuter et
    planifier le traitement prescrit
  • Patient descendu au bloc sur appel

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LE JOUR OPERATOIRE (4)
  • Avant le retour du bloc
  • Préparation de la chambre
  • Aérer et faire lentretien quotidien de la
    chambre
  • Installer le débit-litre à oxygène
  • Installer le régulateur de dépression suivant le
    type dintervention
  • Prévoir les tubulures nécessaires
  • Mettre un pied à perfusion, un bassin ou un urinal

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LE JOUR OPERATOIRE (5)
  • Le retour du bloc
  • Prendre connaissance du compte rendu de
    lintervention, des prescriptions
    post-opératoires, des médicaments déjà reçus
    avant son retour dans le service

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LE JOUR OPERATOIRE (6)
  • Installation du patient
  • Donner la sonnette
  • Le prévenir quil ne doit pas se lever seul la
    première fois même sil se sent bien
  • Lui laisser les barrières jusquà son réveil
    complet
  • Lui proposer de fermer le store pour quil se
    repose mieux car la luminosité peut être
    désagréable

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LE JOUR OPERATOIRE (7)
  • Installer le patient en décubitus dorsal à plat
    ou légèrement demi-assis pour les laparotomies.
    Pour les coelioscopies, installation du pied du
    lit un peu surélevé pour limiter les douleurs des
    épaules (liées au pneumopéritoine)
  • Procéder au branchement des différents appareils
    oxygène, aspiration gastrique sur prescription
    médicale

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LE JOUR OPERATOIRE (8)
  • Surveillance neurologique état de conscience,
    motricité
  • Surveillance hémodynamique pouls, TA,
    coloration des muqueuses
  • Surveillance respiratoire recherche dune
    cyanose, dun encombrement bronchique
  • Fréquence et amplitude respiratoire (surtout si
    morphine)
  • Surveillance de la coloration des téguments

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LE JOUR OPERATOIRE (9)
  • Surveillance de la douleur EVA ou autre mode
    dévaluation de la douleur
  • Pour la proctologie, important de prévenir que la
    douleur peut être due au pansement qui comprime
    la zone opérée (souvent douleur similaire à
    lenvie daller à la selle)
  • Souvent 2 à 3 antalgiques sont prescrits
    systématiquement quelque soit la douleur un
    antalgique supplémentaire est prescrit si besoin
    le plus souvent

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LE JOUR OPERATOIRE (10)
  • Surveillance du risque hémorragique
    surveillance de labdomen, du pansement (décollé,
    tâché,) de la perfusion et du point de ponction
    (rougeur, chaleur, douleur), des différents
    drainages (quantité, aspect et couleur du liquide
    )
  • Pour la proctologie, des saignements peuvent
    survenir en général, ils sont de faible
    abondance et nécessitent une réfection du
    pansement

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LE JOUR OPERATOIRE (11)
  • Surveillance des drainages installation des
    drainages en déclive (redon, poche de drain),
    surveillance de la quantité, de la couleur et de
    laspect du liquide de drainage (bile, sang pur)

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LE JOUR OPERATOIRE (12)
Drain siliconé
Lame multitubulaire
27
LE JOUR OPERATOIRE (13)
Lame multitubulaire
Lame de Delbet
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LE JOUR OPERATOIRE (14)
  • Surveillance de la fonction rénale diurèse,
    couleur et aspect des urines
  • Pour la proctologie, le risque de rétention
    urinaire post-opératoire est important, même
    transitoire il est en général maîtrisé par la
    prise de médicaments décontracturants en cas de
    persistance, la sonde vésicale est utile pour 2 à
    3 jours son ablation sera faite lors de la
    reprise de transit

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LE JOUR OPERATOIRE (15)
  • Surveillance des signes dinfection
    température, aspect de la cicatrice, surveillance
    des liquides de drainage
  • Surveillance des troubles digestifs nausées,
    vomissements, pouvant être des effets secondaires
    des antalgiques, ou un dysfonctionnement du
    matériel daspiration gastrique

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LE JOUR OPERATOIRE (16)
  • Surveillance biologique sur prescription
    médicale, rare le jour même de lintervention
    (NFS, TP TCA, ionogramme, BH, troponine)
  • Protection gastrique prescrits pour plusieurs
    raisons
  • Risque dulcère de stress
  • Traitement par AINS
  • Patient à jeun
  • Sonde gastrique irritative pour la muqueuse

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LE JOUR OPERATOIRE (17)
  • Traitement antibiotique soit curatif soit
    prophylactique
  • Traitement anticoagulant le plus souvent en
    préventif sauf en cas danticoagulant antérieur
    (curatif)
  • Lever précoce pour diminuer le risque
    thrombo-embolique, les escarres et les
    pneumopathies

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LE JOUR OPERATOIRE (18)
  • Le premier lever doit être réalisé en présence
    dune IDE et se fait à J1 post op, parfois le
    jour même pour favoriser les mictions
  • En cas danticoagulant par HBPM, une prescription
    de NFS doit être faite deux fois par semaine pour
    le taux de plaquettes (thrombopénie à lhéparine
    avec risques de phlébite)

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LE JOUR OPERATOIRE (19)
  • Traitement anti-émétique souvent associé au
    traitement antalgique afin dinhiber son effet
    secondaire il peut être associé dans la même
    seringue ou prescrit en  si besoin 
  • Lhydratation systématiquement prescrite en
    post-op durée variable selon la chirurgie, 24
    heures à plusieurs jours voire semaines pour les
    interventions lourdes

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LE JOUR OPERATOIRE (20)
  • Une nutrition parentérale est associée pour les
    interventions lourdes de type gastrectomie,
    oesophagectomie, DPC, résection rectale ou
    colique
  • La reprise de lalimentation peut avoir lieu le
    soir tenant compte de lheure de retour du bloc,
    de létat du patient, de la prescription
    médicale, de la contre-visite (de
    bouillon-dessert à léger voire normal)

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LE JOUR OPERATOIRE (21)
  • Les hernies, cholécystectomies par coelioscopie,
    peuvent être réalimentés le soir
    (bouillon-dessert à léger)
  • Les appendicectomies peuvent boire le soir
    parfois
  • Pour les interventions plus lourdes, la
    réalimentation se fera à la reprise du transit
  • Réalisation de la planification des soins pour 24
    heures

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (1)
  • Au cours des premiers jours post-opératoires, les
    soins vont contribuer au rétablissement du
    patient et son adaptation à la nouvelle situation
    créée par lintervention
  • LIDE aura un rôle primordial dans la prévention
    et la détection des éventuelles complications

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (2)
  • Surveillance des constantes
  • Pouls, TA, température, saturation si patient
    sous O2
  • De J1 jusquà la fin du séjour
  • Surveillance de la douleur
  • EVA afin dadapter le traitement antalgique et le
    faire modifier par le médecin si nécessaire
  • De J1 à la fin du séjour
  • Expliquer la prise des antalgiques et donner des
    horaires de prise

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (3)
  • Surveillance de la diurèse
  • Diurèse des 24h pour tous les patients perfusés
    (bilan entrées-sorties), voire diurèse horaire si
    nécessaire (traitement diurétique, oedèmes ou
    troubles de la diurèse)
  • Surveillance de la sonde vésicale pour les
    interventions lourdes
  • Ablation de la SV sur prescription médicale
  • Quand le patient est déperfusé sauf traitement
    particulier ou troubles persistants
  • En procto, ablation après transit normal

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (4)
  • Surveillance de la reprise du transit
  • Reprise des gaz et des selles (délai variable en
    fonction de lintervention)
  • Pour la procto un traitement par laxatifs est
    débuté dès J1 pour faciliter lévacuation apport
    hydrique nécessaire (2 l par jour en dehors
    repas)
  • Si à J3 pas de selles, 1 l de PEG sera donné
  • Troubles locaux de perception du passage des
    selles peuvent persister pour un mois rassurer
    le patient, ils disparaîtront avec la
    cicatrisation

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (5)
  • Surveillance des différents drainages
  • Quantification des drainages (redons, lames,
    drains, etc)
  • Surveiller la couleur et laspect du liquide)
  • Le tout jusquà ablation
  • Lablation ou la mobilisation sera faite sur
    prescription médicale

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (6)
  • Surveillance de la sonde naso-gastrique
  • Quantité, aspect et couleur du liquide
  • Vérifier le bon fonctionnement de la sonde et du
    matériel daspiration
  • Effectuer les soins de sondes (nettoyer la
    narine, fixer la sonde), afin déviter les
    escarres
  • A réaliser jusquà lablation
  • Celle-ci se fera sur prescription médicale, elle
    dépendra de la quantité quotidienne, de laspect
    du liquide et de la reprise du transit

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (7)
  • Surveillance de labord veineux
  • Il peut être périphérique ou central
  • Surveillance du point de ponction
  • Surveillance du débit de la perfusion
  • Changement du cathlon et de ligne de perfusion
    suivant le protocole
  • Lablation se fera sur prescription médicale

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (8)
  • Surveillance des pansements
  • Vérifier quil soit en place et occlusif
  • Les refaire à J1 sils sont tâchés puis remettre
    un pansement sec
  • Les refaire à J3 puis mettre la cicatrice à lair
    si elle nest pas suintante
  • Refaire les pansements de drainages si nécessaire
  • Les opérés dune hernie inguinale ont parfois un
    pansement compressif, il sera retiré à J1
  • Un slip serré est recommandé aux hommes pour
    limiter le risque dhématome

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (9)
  • Pour les opérés déventration, une ceinture de
    contention abdominale est prescrite soit en
    consultation (le patient vient avec) soit en
    post-opératoire (mesures prises par lIDE) et
    lordonnance remise à la famille
  • Apprendre au patient à mettre correctement sa
    ceinture

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (10)
  • Pour la procto, 2 types de soins possibles
  • Bains de siège pour les opérés dhémorroïdes ou
    de fissures anales (4 à 6 fois par jour)
  • Donner le matériel et les explications (cuvette
    pour le bain de siège, compresses non stériles,
    tube de thronothane ou éosine)
  • Pansements au tulle gras ou aux alginates pour
    les patients opérés de fistules anales ou de
    kyste pilonidal

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (11)
  • Important de signaler au patient que les plaies
    ne sont pas suturées (milieu septique)
  • Parfois des fils longs sont laissés en place pour
    les hémorroïdectomies très difficiles, ces fils
    sont coupés à J1 par le chirurgien ou par
    linfirmière
  • Surveillance biologique
  • Sera réalisée sur prescription médicale de
    lanesthésiste ou du chirurgien

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (12)
  • Les soins de nursing
  • Aide à la toilette pour certains patients
  • Soins de bouche pour ceux qui doivent rester à
    jeun longtemps
  • Réfection du lit, hygiène du lit
  • Prévention descarres
  • 1er lever précoce à J1 post-op en présence de
    linfirmière

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (13)
  • Reprise de lalimentation sur prescription
  • Précoce et normale pour la chirurgie pariétale
  • Plus légère et progressive pour les
    cholécystectomies et appendicectomies
  • Plus tardive à la reprise du transit pour les
    résections digestives
  • La diététicienne intervient dès le début de la
    réalimentation pour informer le patient du régime
    et léduquer
  • Conseiller larrêt des aliments à fermentation et
    boissons gazeuses

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LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE J1 (14)
  • Information du patient lors de sa sortie
  • Informer la famille du patient communiquer la
    date de sortie (le patient le fait le plus
    souvent)
  • Se préoccuper du transport (en semaine, rôle de
    la secrétaire, en week end, rôle de lIDE), la
    famille du patient peut venir le chercher
  • Remettre les papiers de sortie et leurs
    explications
  • Redonner les conseils sur lhygiène, les
    pansement, lalimentation (consignes comprises
    par le patient et sa famille)
  • Pas de port de charges lourdes pendant 3 sem

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LE ROLE EDUCATIF (1)
  • Education du patient pour les soins dhygiène au
    niveau de sa cicatrice linformer quil peut
    prendre une douche, pas de bains pendant 3
    semaines
  • Éducation pour les bains de siège
  • Éducation pour lappareillage des stomies (en
    coordination avec les stomathérapeutes)

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LE ROLE EDUCATIF (2)
  • Explications et éducation pour les prises
    médicamenteuses (antalgiques, traitement de la
    constipation, etc)
  • Éducations pour lalimentation et le respect du
    régime prescrit par le chirurgien.
  • Lintervention de la diététicienne devra se faire
    dès le début de la réalimentation

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LES COMPLICATIONS POST-OP (1)
  • Tout patient peut présenter une complication
    locale ou générale dans les suites dune
    intervention
  • Les facteurs de survenue sont
  • Le geste opératoire
  • Lanesthésie
  • Lalitement
  • Létat général du patient

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LES COMPLICATIONS POST-OP (2)
  • Elles sont dominées par les problèmes infectieux
    et mécaniques
  • Elles peuvent avoir un retentissement local ou
    général pouvant compromettre la guérison voire le
    pronostic vital, doù limportance de les
    dépister rapidement grâce à une surveillance
    post-op rigoureuse et une parfaite connaissance
    des complications

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LES COMPLICATIONS POST-OP (3)
  • Certaines manifestations sont transitoires
  • Irritation de la muqueuse oro-pharyngée due à
    lintubation ou à la sonde gastrique
  • Troubles digestifs et nausées
  • Certains troubles neurologiques chez le sujet âgé
    (désorientation transitoire, somnolence et état
    dagitation)

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LES COMPLICATIONS POST-OP (4)
  • Complications respiratoires
  • La principale cause est le syndrome infectieux
    pleuro-pulmonaire
  • Sont favorisées par lanesthésie, linhibition de
    la mécanique ventilatoire (douleur, distensions
    abdominale), par un sepsis pré ou post-op
    (péritonite, abcès profond), ou par linhalation
    de liquide gastrique
  • Le kiné aura un rôle important, de la kiné
    respiratoire sera prescrite par les médecins

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LES COMPLICATIONS POST-OP (5)
  • Complications cardio-vasculaires
  • Elles peuvent être cardiaques, hémorragiques ou
    thrombo-emboliques
  • Les complications cardiaques sont des troubles du
    rythme, un OAP, une poussée dinsuffisance
    cardiaque, un infarctus du myocarde, une crise
    dangor
  • Elles surviennent en général chez des sujets
    ayant un passé cardiologique

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LES COMPLICATIONS POST-OP (6)
  • La thrombose veineuse est une complications qui
    peut compromettre le pronostic vital en raison du
    risque dembolie pulmonaire
  • Cest la raison pour laquelle un traitement
    préventif est mis en place dès le post-op
    immédiat
  • Une douleur du mollet associé à un fébricule à
    38 doit lévoquer et le patient doit rester
    allongé jusquà lavis du médecin
  • Elle peut être favorisée par le terrain (obésité,
    insuffisance cardiaque)ou la chirurgie (cancer,
    infection profonde)

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LES COMPLICATIONS POST-OP (7)
  • Complications hémorragiques
  • Elles peuvent être dues à des problèmes
    techniques (sutures, lésions dartérioles), des
    troubles de lhémostase (hémophilie, traitement
    anticoagulant, allergie à lhéparine, autres)
  • Elles peuvent être internes ou extériorisés par
    la cicatrice ou les drainages
  • Elles peuvent nécessiter une réintervention

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LES COMPLICATIONS POST-OP (8)
  • Pour la procto lhémorragie secondaire après
    hémorroïdectomie peut survenir entre le 8ème et
    le 15ème jour post-op
  • Pour les kystes pilonidaux, le saignement peut
    être tardif, lié à la chute descarres après
    coagulation parfois il est nécessaire de mettre
    un point dhémostase

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LES COMPLICATIONS POST-OP (9)
  • Complications intra-péritonéales
  • Infectieuses péritonite post-op localisée
    (abcès) ou généralisée (fistule, infection dun
    épanchement ou dun hématome)
  • Hémorragique
  • Occlusion précoce
  • Pancréatite réactionnelle
  • Autre pathologie se décompensant (cirrhose)

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LES COMPLICATIONS POST-OP (10)
  • Complications urinaires
  • Le plus souvent, infections urinaires secondaires
    à la présence dune sonde vésicale
  • Rétention aiguë durines (médicamenteuse, liée à
    la douleur, à un fécalome)
  • Insuffisance rénale (circulatoire sur bas-débit,
    infectieuse ou médicamenteuse)

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LES COMPLICATIONS POST-OP (11)
  • Complications pariétales
  • Hématomes de paroi, qui peuvent sinfecter
    (parfois pose dun drain sous scanner)
  • Abcès de paroi localisés à la cicatrice le plus
    souvent, le traitement local est suffisant
    enlever des agrafes et mécher le drainage sous
    scanner est rare (sous-cutané profond,
    intervention relativement ancienne)
  • Désunions ou éviscérations liées à une infection
    locale ou le plus souvent profonde

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LES COMPLICATIONS POST-OP (12)
  • Autres complications
  • Les complications de décubitus (sujets affaiblis
    et dénutris, alitement prolongé)
  • Complications psychiques (état dagitation
    post-op delirium tremens de lalcoolique, sevrage
    des benzodiazépines, dépression)
  • Désordres métaboliques dus à une décompensation
    dun diabète, à des troubles hydro-électrolytiques

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LES SOINS RELATIONNELS (1)
  • Le soin relationnel débute dès larrivée du
    patient (accueil patient, famille)
  • Il faut établir une relation de confiance
  • Le dialogue doit être possible dès que le patient
    exprime le besoin (infos médicales,
    administratives ou aide psychologique)
  • En cas dindisponibilité momentané de lIDE,
    expliquer quelle a bien compris lattente et
    proposer den discuter plus tard

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LES SOINS RELATIONNELS (2)
  • En post-op, le patient va avoir son image
    corporelle modifiée (nouveau schéma corporel à
    reconstruire)
  • Si intervention simple, étape rapide car la seule
    trace visible sera la cicatrice
  • Si intervention lourde ou mutilante, passage du
    patient par la phase dacceptation de la perte
    dun organe ou dune fonction

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LES SOINS RELATIONNELS (3)
  • Cette phase est plus longue et douloureuse
    psychologiquement
  • Le patient peut traverser plusieurs phases le
    refus (aggressivité ou passivité), le déni
    (pouvant aller jusquà la dépression) puis
    lacceptation et la reconstruction.
  • Une relation daide pourra alors être réalisée

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LES SOINS RELATIONNELS (4)
  • LIDE et lAS seront les personnes proches du
    patient, leur regard et leurs remarques vis à vis
    de lui auront de limportance (recherche de la
    modification du corps à travers leur regard) le
    patient exprimera ses craintes par rapport à
    lavenir
  • Savoir écouter et aider à reprendre confiance
    pour quil se prenne en charge
  • Tenir compte de la vie future familiale et
    professionnelle et de la sortie prévisible

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LES SOINS RELATIONNELS (5)
  • Lannonce du diagnostic est faite par le
    chirurgien soit au patient seul soit avec la
    famille. Il est important que lIDE soit
    présente, ou doit être informée par le chir afin
    davoir connaissance de ce qui a été dit (faire
    transmissions écrites et orales)
  • Attention particulière à accorder au patient le
    jour de lannonce

69
LES SOINS RELATIONNELS (6)
  • Le patient peut redemander des explications, ou
    exprimera son angoisse
  • Parfois il nen parlera pas spontanément et il
    faut essayer dengager le dialogue
  • Un psychologue pourra également intervenir dans
    les situations difficiles

70
LES DIFFERENTS DIAGNOSTICS INFIRMIERS (1)
  • Douleur aiguë
  • Douleur chronique
  • Constipation
  • Diarrhée
  • Vomissement
  • Manque de connaissance
  • Hypo ou hyperthermie
  • Altération de la mobilité physique
  • Atteinte de lintégrité de la peau ou de la
    muqueuse buccale

71
LES DIFFERENTS DIAGNOSTICS INFIRMIERS (2)
  • Anxiété
  • Perte despoir
  • Perturbation de limage corporelle
  • Incapacité de sadapter à un changement dans
    létat de santé
  • Perturbation de la dynamique familiale
  • Fatigue
  • Perturbation des habitudes de sommeil
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