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HANDICAP et TROUBLES

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HANDICAP et TROUBLES COMPORTEMENTAUX Chez les patients pileptiques En FAM et MAS TROUBLES PSYCHOTIQUES Alt ration profonde des rapports du sujet avec soi- meme et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: HANDICAP et TROUBLES


1
  • HANDICAP et TROUBLES
  • COMPORTEMENTAUX
  • Chez les patients épileptiques
  • En FAM et MAS

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  • UNE MALADIE GRAVE,   HANDICAPANTE 
  • Quelques minutes de maladie par an, semaine,
    jour
  • Mais imprévisible anxiété permanente de la
    crise
  • Risque daccident, de décès supérieur à la
    population
  • générale
  • Handicap permanent social, professionnel,
    familial
  • Maladie stigmatisante.

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  • La population de personnes accueillies en FAM et
  • MAS présentent pour la plus grande partie une
  • épilepsie active dans le cadre dune
    encéphalopathie
  • affectant la motricité, la cognition et parfois
    le
  • psychisme.

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  • Objectif de Laccueil en FAM ou MAS spécialisés
    dans prise en charge des patients épileptiques
    pharmacorésistants
  • DIAGNOSTIC et TRAITEMENT
  • SECURITE, BIENVEILLANCE
  • EPANOUISSEMENT de la personne,
  • 1) diagnostic du syndrome épileptique,
    adaptation thérapeutique, prise en compte des
    difficultés psychologiques, motrices
  • -

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  • 2)Sécurité Accompagner le handicap lié à la
    maladie au quotidien requiert une vigilance de
    tous les instants, caractère imprévisible de la
    survenue de la crise et de ses conséquences
  • 3) Qualité de vie apporter bien etre au patient
    en fonction de ses capacités et de ses centres
    dintérêt dans lexpectative d un meilleur vécu
    de ses troubles . Aménagement du
    quotidien.Dédramatiser, redonner confiance

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  • Evaluation du handicap pour chaque patient
    suivant
  • 1) crises, types de crises
  • 2)Troubles neurologiques déficits moteurs,
    troubles de léquilibre
  • 3) Troubles cognitifs déficits mentaux
  • 4) troubles psychiques

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  • Dialogue avec famille fondamental, renforcer
  • Lien familial,
  • Sens de laccueil en institution.

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  • 1) PROTECTIONS GLOBALES
  • 2) PROTECTIONS INDIVIDUELLES
  • Epilepsies et crises variées, mesures adaptées.

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  • 1) Penser environnement pour accueillir
    personnes épileptiques
  • Comment diminuer les conséquences des crises
    avec chute ?
  • Environnement
  • Murs en placoplatre, revetements muraux choisis
    en
  • fonction texture afin damortir les chocs des
    crises
  • avec chute.
  • Mobilier et divers équipements à angles ronds
    en
  • raison des crises avec chute violente
  • .

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  • - Salle de bains chaises dans douches?
    Baignoires avec siège, avec accès sur le coté.
    Bains surveillés en permanence par tierce
    personne.( décès par noyade 1ére cause de mort
    accidentelle.
  • - Toilettes doivent souvrir vers lextérieur
    , afin que le patient en cas de crise ne se
    retrouve pas coincé dans endroit exigu et quil
    soit possible de lui apporter assistance au plus
    vite.
  • - évier sans obturation

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  • Prudence lors de proximité cuisinières,
    dappareils chauffants,
  • -Pièces spacieuses en prévision dun fauteuil
    roulant
  • Eviter les escaliers, si possible.
  • Oreillers alvéolés(pour que patient ne
    sétouffe pas dans son oreilller)

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  • 2) Protections individuelles
  • port dun casque de protection en position debout
    en cas de crises avec chute brutale (plaies,
    TC), habillage du casque pour meilleure
    acceptation)
  • masque exceptionnellement pour protéger menton
    et dents lors de crises avec chute vers lavant.

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  • 2) coudières, genouillères lors de traumatismes
    répétés.
  • 3) Fauteuil roulant lors de crises
    traumatisantes répétées ou de chutes en lien
    avec déficit moteur ou lors de troubles de
    léquilibre (moment toujours extremement
    douloureux pour le patient)

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  • Autres mesures
  • Suivant horaire des crises
  • - Les crises nocturnes ont moins de conséquences
  • traumatiques mais nécessitent une vigilance
    accrue
  • (risque majoré de mort subite chez patient
  • épileptique)
  • - Parfois chute du lit lors de crise barrières
    de lit, matelas près du lit pour amortir chute
    voire faire dormir patient sur un matelas sur le
    sol.

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  • Handicap moteur apparait progressivement
  • Accompagner le patient dans lacceptation de
    laide,
  • nécessitant parfois des années.
  • Mais refuser prises de risques inconsidérées
  • Au fauteuil, parfois ceinture de contention en
    raison de
  • Crises avec projection violente, de patients qui
    se lèvent
  • méconnaissant leurs difficultés et la chute
    assurée.
  • Troubles de la déglutition eau pétillante puis
    eau
  • gélifiée, alimentation mixée, Gastrostomie ,
    alimentation
  • parentérale.

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  • Troubles de la déglutition eau pétillante puis
    eau
  • gélifiée, alimentation mixée, Gastrostomie ,
  • alimentation parentérale.

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  • Horaires des crises
  • Crises survenant le matin au petit déjeuner
  • donner le traitement antiépileptique une heure
  • avant le lever.
  • Aménager horaires de distribution de Tt en
    fonction
  • des horaires de survenue des crises.
  • Respect du rythme des patients ( fatigabilité)

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  • Lors de fetes en famille ou de sorties, conseil
    de
  • donner un protocole de benzodiazépines pour que
  • résidant puisse profiter pleinement de ce moment
  • Sans faire de crise.

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  • Prise en charge pluridisciplinaire
  • Prise en charge globale
  • 1)Personnel encadrant (AMP, AS) description des
    crises, observation du comportement, fatigabilité
    du patient repérer difficultés motrices,
    souffrances psychiques
  • 2) Personnel infirmier, médecins, kiné,
    psychologue

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  • Prise en charge pluridisciplinaire
  • Interaction permanente entre le Personnel
  • encadrant les résidants au quotidien et le
  • personnel infirmier dès survenue dun évènement
  • Inhabituel
  • Intervention rapide du personnel infirmier
    suivant
  • problématique

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  • Application des protocoles prescrits si crises,
    ou
  • troubles du comportement urgences pour sutures
    si
  • plaie profonde
  • Si situation plus complexe gt appel médecin
    ou hospitalisation

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  • Situations à risque pour la population concernée
  • -1 )Fausses routes (premiers gestes dispensés
    par AMP et Aide- soignants)
  • -2)Crises en série (protocole BZD)
  • -3)Traumatismes craniens consécutifs à chute
    (surveillance de 24 heures)
  • - 4) Troubles du comportement avec violences
    physiques ou verbales(séparer, apaiser, Tt ?)

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  • Principales situations à risques, nécessitant
  • grande vigilance de la part des Soignants et
  • encadrants
  • 1)Crises en série avec Menace d état de
    mal épileptique application du protocole de
    benzodiazépines. Hospitalisation si crises non
    jugulées

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  • -2) Crises avec chute brutale traumatisante
    (plaies)Bilan fractures ? (hospitalisation ?)
  • Surveillance des traumatismes craniens
    (détecter signes de gravité gt scanner cérébral
    (hématome intracranien ?)et hospitalisation en
    service spécialisé
  • 3)Troubles du comportement accès maniaque avec
    excitation , agressivité majeure
    incontrolable gt hospitalisation en psychiatrie

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  • Troubles du comportement avec auto et hétéro
    agressivité
  • Séparer les protagonistes, isoler, apaiser si
    possible, application dun protocole
    médicamenteux si nécessaire.

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  • EPILEPSIE ET RETENTISSEMENT PSYCHIQUE
  • Un grand nombre de patients épileptiques
  • pharmacorésistants ont des difficultés
  • soit dordre cognitif, soit dordre émotionnel
    ou
  • affectif.
  • Comorbidité troubles psychiatriques et
    épilepsie bien
  • documentée.
  • Troubles témoins dune souffrance, de la
    détresse du
  • patient

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  • 1) Difficultés cognitives
  • Existence de troubles de lattention, de la
    concentration
  • et de la mémoire (ceux-ci en rapport avec le
    type
  • dépilepsie, les lésions causales, certains
    AE), évaluation neuropsy.
  • 2) Difficultés émotionnelles, affectives et
    relationnelles
  • Rôle déstructurant de la crise par son
    caractère
  • imprévisible et soudain dans le quotidien et
    dans les
  • relations à autrui.

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  • Maladie se déroulant sous le regard de
    lautre,
  • Sentiment de gene, perte de confiance.
  • Absence de maitrise des moments de crises
  • Image cassée quil faut aider à reconstruire

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  • EPILEPSIE est aux
    confins
  • de la
  • neurologie et de la
    psychiatrie

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  • TROUBLES PSYCHIATRIQUES
  • - 1) Dépression (40 à 60 )
  • - 2)Troubles anxieux (13 à 30 )
  • - 3)Troubles psychotiques (7 à 10 )

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  • 1)DEPRESSION
  • Principal trouble de lhumeur chez lépileptique
  • dépression chronique réactionnelle aux
    difficultés
  • rencontrées dans la vie quotidienne réactions
    aux
  • interdits, à la dépendance, aux situations
    déchecs
  • répétés
  • Mais aussi une dépression chronique étroitement
    liée à une estime de soi dévalorisée

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  • Le risque suicidaire est 4 à 5 fois plus élevé
    chez les
  • patients épileptiques que dans la population
  • générale
  • Humeur dépressive sévère en post-critique
  • immédiat épisodes très brefs mais pouvant se
  • révéler dangereux car pulsion suicidaire

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  • Epilepsie et Anxiété revêtent différents
  • aspects manifestations aigues dangoisse,
    anxiété
  • généralisée, attaque de panique
  • Les manifestations anxieuses sont liées
  • - aux crises elles-mêmes dans les épilepsies
    partielles temporales et frontales (10 à 15),
    durée brève
  • - au développement de processus névrotiques en
    relation avec la peur de survenue dune crise
    (parfois fantasmatique) et fonction de lattitude
    de lentourage (surprotection, rejet,)

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  • TROUBLES PSYCHOTIQUES
  • Altération profonde des rapports du sujet avec
    soi-
  • meme et avec le monde lentourant,
    méconnaissance
  • pathologique des troubles.
  • Epilepsie souvent active
  • 1)-Episodiques
  • 2)-chroniques

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1) Troubles psychotiques aigus, en relation
directe avec un processus épileptique critique
-critique, post-critique
-Etats de Mal non convulsivants réalisant de
véritables états confusionnels reconnus
uniquement à lEEG et cédant sous injection IV de
BZD 2) Troubles psychotiques chroniques
délires, impulsivité, auto et hétéroagressivité,
déficitaire, profil bipolaire. Psychose
schizophréniforme
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  • 2) Troubles psychotiques chroniques
  • délires, impulsivité, auto et
    hétéroagressivité, déficitaire, profil
    bipolaire. Psychose schizophréniforme
  • Imposant Tt antipsychotique pour asssurer une
    vie plus sereine et compatible avec collectivité

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  • Autres troubles
  • Traits caractériels fréquents, opposition,
    intolérance
  • à la frustration, immaturité affective,
    irritabilité
  • La déficience mentale participe à
  • lémergence de certains conflits en raison de
  • troubles de la compréhension (troubles neuropsy)
  • Troubles de développement avec s autistiques,
  • angoisse massive

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  • Quand déficience mentale moyenne ou profonde
  • Comportement impulsif agressif (pas de
  • mentalisation, pas dabstraction)
  • Troubles du développement avec s autistiques,
  • angoisse massive

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  • Face à toute modification comportementale
  • Dans un premier temps, toujours éliminer une
  • cause iatrogène secondaire au traitement
  • antiépileptique devant un comportement singulier
  • ou modifié ou un changement dhumeur.
  • Savoir reconnaitre les troubles comportementaux
  • conséquences des éventuelles lésions cérébrales
    sous
  • jacentes responsables de lépilepsie troubles
    neuropssy

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  • Au terme de cette évaluation, un traitement
    psychotrope approprié simpose parfois pour aider
    le patient enfermé dans une souffrance quil ne
    peut parfois pas verbaliser
  • Souffrance décryptée par les encadrants qui
    connaissent bien les patients. Milieu doit etre
    contenant, empathique, chaleureux et aidant.

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Le statut dépileptique est très lourd à
porter et le soutien psychologique de toute
léquipe médicale et paramédicale est essentiel
pour ces patients fragilisés par une pathologie
éprouvante au quotidien. LEpilepsie reste
encore méconnue de nos jours et fait toujours
peur
42
LENNOX disait Il nexiste pas dautre
affection que lépilepsie dans laquelle les
préjugés sociaux soient plus graves que la
maladie elle-même
43
(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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