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Title: Mercredi 14 Avril 2004 Author: Nadia Last modified by: Nadia Created Date: 4/18/2004 9:22:47 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

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Title: N


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N 363 du 07/04 au 1/04/2004
Maghrébin n 363 du 07/04 au 21/04/2004
Executive MBA Esprit, Dauphine, Paris I
Sorbonne Un partenariat au Sommet
Tahar Ben Lakhdar (au centre) signant la
convention de coopération avec les présidents de
Dauphine (à droite) et de Paris I Sorbonne (à
gauche)
2
  • Léconomiste Maghrébin  Esprit est une école
    dingénieurs, et vous venez de signer une
    convention avec les Universités de Dauphine et de
    Paris I-Sorbonne pour démarrer un  Executive
    MBA . Quelle peut être la relation avec ces
    institutions aux vocations apparemment différente
    de la vôtre ?

Tahar Ben Lakhdar La relation logique, cest
lExecutive MBA. En effet, cette formation est
relativement atypique. Formation
professionalisante et non académique, elle nous a
dailleurs été demandée par nos partenaires
industriels pour lesquels le besoin sen faisait
sentir avec acuité, et elle est destinée à des
cadres techniques assurant de facto des tâches de
management dans leur entreprise. Or, les bons
techniciens ne sont pas nécessairement
dexcellents managers, en tous cas, ils ne lont
pas appris à lécole Et notre pays, qui a formé
une pléthore dexcellents ingénieurs, aussi bien
en Tunisie quà létranger, a aujourdhui besoin
que ces techniciens, lorsquils prennent en
charge des responsabilités de gestion, les
assument avec le même souci de performance et
dexcellence que leurs tâches techniques. Lexecut
ive MBA sadresse en particulier à eux, et il
était donc naturel quune telle formation prenne
place non seulement au sein dune école
dingénieurs, ce que nous sommes, mais également
dune école privée afin que la relation avec les
professionnels, qui est essentielle dans
lapproche pédagogique du MBA, se fasse de la
meilleure manière possible. Enfin, quitte à
proposer ce type de formation, nous avons
souhaité, dans la continuité du souci
dexcellence qui anime léquipe dEsprit, le
faire en partenariat avec les meilleurs. Je nai
pas besoin de souligner combien le fait de signer
avec Dauphine, qui vient dobtenir un statut de
grand établissement comparable à celui des
grandes écoles dingénieurs, et Paris I Sorbonne,
qui est historiquement la première université de
France et à ce titre chargée dune symbolique
forte, nous honore tout particulièrement.
  • Mais dans ce cas, quel est le rôle dEsprit dans
    ce montage ? Nallez-vous pas vous contenter
    doffrir un cadre pour délocaliser une formation
    française ?

Tahar Ben Lakhdar Le mot délocalisation ne
me parait pas très heureux. Léducation nest pas
une marchandise, et si cen était une, elle
naurait pas de nationalité. Cest en se basant
sur ce principe fort que lUniversité publique
tunisienne a pu se développer, dans lharmonie
avec les modèles et les standards internationaux,
et non en opposition avec eux. Luniversité
publique ne sest-elle pas par exemple approprié,
au travers de lIPEST, le concept de classes
préparatoires aux grandes écoles avec le succès
que lon sait ? Et ce sont aujourd'hui des
enseignants tunisiens formés dans le cadre de
cette expérience, qui en assurent la continuité,
au même niveau dexcellence que le faisaient
leurs collègues coopérants français du début des
années 90. Toute lhistoire de lUniversité
tunisienne est jalonnée dexpériences de ce type,
et Esprit sinscrit dans la fertilité de ce
sillon. Nous nous proposons dacquérir, par le
biais de cette coopération, une expertise qui
nous fait défaut, et nous avons choisi de
lacquérir auprès des meilleurs. Nous le ferons
en associant au processus de formation des
Techniciens, aussi bine des enseignants
universitaires que des professionnels, afin que
sopère petit à petit un transfert de
savoir-faire et de compétence vers les acteurs
tunisiens de cette formation. Jajoute que si le
concept MBA avait une nationalité, elle serait
américaine et non française, et que son adoption
na pourtant posé aucun problème, ni à Dauphine
ni à Paris I. Pourquoi devrait-elle nous en
poser, alors que ce type de formation répond à un
besoin crucial de notre économie et de nos
entreprises ?
3
  • Quels sont les objectifs et les clients
    potentiels de ce MBA ?

Tahar Ben Lakhdar Comme je le disais, le MBA
est une formation professionnalisante, et non une
formation académique. Sa reconnaissance et sa
valorisation se feront auprès des employeurs, et
non auprès de l'Administration. Le MBA vise à
permettre que les cadres supérieurs techniques,
qui exercent de facto des fonctions de management
dans les entreprises, sans y avoir été
nécessairement préparés, puissent le faire au
meilleur niveau de compétence possible. Les
clients du MBA sont donc ces cadres, et leurs
entreprises. Il ne s'agit donc pas d'une
formation de type 3ème cycle, destinée à parfaire
une spécialisation, mais bien plutôt d'une
formation pratique, qui fera recours à des
professionnels avertis pour présenter de
nombreuses études de cas, à côté d'universitaires
dont l'apport sera le  liant  conceptuel et
la méthodologie analytique.
  • Voulez-vous préciser le calendrier et les
    modalités de mise en oeuvre de cette formation?

Tahar Ben Lakhdar La première session du MBA
démarrera en octobre 2004, et elle s'étalera sur
deux ans, totalisant l'équivalent de 500 heures
de présence, réparties sur une dizaine de modules
traitant de thèmes tels que le management
comptable, les finances de l'entreprise, le
marketing, les systèmes d'information,
l'organisation et stratégie, un projet
professionnel, etc. Des professionnels, eux-mêmes
titulaires d'un MBA, participeront à la formation
aux cotés d'universitaires expérimentés et
hautement qualifiés. Ces derniers seront
français et tunisiens, travaillant en étroite
collaboration. Quant aux études de cas, elles
s'appuieront amplement sur les expériences de
professionnels tunisiens, puisqu'il s'agit bien
sûr de former des managers pour nos entreprises
et notre environnement économique. Un ensemble
exhaustif de supports de cours, constituant ce
qu'on appelle la  valise pédagogique  seront
fournis aux participants au fur et à mesure du
déroulement de la formation. Nous avons retenu
pour celle-ci la formule du temps partiel
(week-ends et périodes bloquées), de façon que
les entreprises puissent libérer des cadres
techniques dont elles ne pourraient
naturellement se passer durant une longue
période.
  • Quelles sont les conditions dadmission à ce
    cycle, et combien coûtera-t-il à l'étudiant ou à
    son entreprise ?

Tahar Ben Lakhdar Pour postuler, il est
nécessaire pour les candidats dêtre titulaires
dun diplôme de deuxième cycle, et de faire
valoir une expérience professionnelle. Les
épreuves de sélection visent à la double
vérification des connaissances linguistiques et
des aptitudes professionnelles. Quant au coût de
la formation, il se situera aux environs de cinq
mille dinars par an.
  • La formation conduira-t-elle à un diplôme et si
    oui, sagira-t-il dun diplôme Esprit et/ou un
    diplôme Dauphine et Paris 1 ?

Tahar Ben Lakhdar Tout étudiant ayant suivi un
cursus avec succès s'attend légitimement à ce que
la compétence quil y a acquise lui soit
reconnue. A cet égard, nos étudiants de MBA
seront comblés puisqu'ils se verront attribuer
non pas un, mais deux diplômes Celui d'Esprit,
qui a mis sur pied la formation, et qui en
assurera le fonctionnement en prenant appui sur
ses partenariats. Et celui de Dauphine, qui en
assurera le déroulement à nos côtés, et qui en
vérifiera avec nous la conformité aux standards
internationaux en la matière.
4
Là encore, nous n'inventons pas la poudre, mais
nous contentons de nous inscrire dans l'évolution
récente de la tradition universitaire. Une
tendance lourde, en particulier au niveau
européen, est en effet la standardisation des
formations universitaires (mise en place du
système LMD et des ECTS), qui permet la mobilité
des étudiants et des enseignants, et ouvre la
porte à des diplômations multiples. La Tunisie a
commencé à s'inscrire dans ce mouvement, d'une
part avec les doctorats en co-tutelle qui
conduisent aussi à des doubles diplômations, mais
également avec des conventions passées par
certaines de nos meilleures écoles d'ingénieurs
avec leurs partenaires européens. La convention
signée entre Esprit et ses partenaires participe
exactement de la même démarche.
  • Comment pensez-vous assurer la diffusion de
    linformation sur les tenants et aboutissants de
    ce MBA ?

Tahar Ben Lakhdar Nous aurons bien sur recours
aux supports de la presse écrite habituellement
lus par les clients potentiels de ce type de
formation, au premier rang desquels figure votre
journal, et c'est pourquoi je vous suis
particulièrement reconnaissant de me donner à
nouveau l'occasion de m'y exprimer. Mais nous
comptons également, et je dirais même surtout,
sur notre réseau de partenariats dans le monde
économique pour relayer cette information et lui
donner corps en nous adressant leurs cadres en
formation. La mise en place du MBA répond en
effet à un besoin clairement identifié par nos
partenaires du monde de l'entreprise, en
particulier par nos partenaires de Tuninvest
Finance Group, qui sont présents dans un très
grand nombre d'entreprises à travers le pays, et
particulièrement attentifs à leurs besoins en
formations.
  • Ce MBA ouvre-t-il la porte vers une
    diversification d'Esprit, pour assurer des
    formations à caractère plus managerial ?

Tahar Ben Lakhdar Pourquoi pas? Il faut d'abord
souligner que les questions relatives à la vie
des entreprises sont déjà très présentes dans nos
cursus de formation d'ingénieurs (près de 25 du
volume de la formation), ce qui devrait faire des
ingénieurs que nous formons des cadres techniques
que les contraintes économiques de l'entreprise
n'effraient pas. Si, au-delà de cet aspect, une
formation d'ingénieur davantage axée sur les
fonctions manageriales (du type ingénieur ENSAE
en France ou bien Industrial Engineering aux
États Unis) apparaissait comme utile à nos
entreprises et à notre économie, alors Esprit
serait particulièrement bien placée, grâce en
particulier à la compétence acquise au travers du
MBA, pour la mettre en place. Mais notre
principal souci d'aujourd'hui est de faire
réussir les tâches dans lesquelles nous sommes
engagés, pour être prêts à affronter utilement
celles de demain.
Propos recueillis Par Omar Ben Salah
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