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ULCERE GASTRODUODENAL

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La gastrine et l ac tylcholine empruntent la voie du calcium et la prot ine kinase C. La s cr tion acide est assur par la pompe protons localis e au ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: ULCERE GASTRODUODENAL


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ULCERE GASTRODUODENAL
  • Professeur Fabien ZOULIM
  • HOTEL DIEU

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I. DEFINITION
  • Il s agit d une perte de substance chronique de
    la muqueuse gastrique ou duodénale, d origine
    acido-peptique qui dépasse la musculaire muqueuse.

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II. EPIDEMIOLOGIE
  • 1. Coût de l ulcère duodénal en France.
  • En France, une étude réalisée en 1987 montre que
    le coût global de la maladie ulcéreuse est de 3,5
    milliards de Frs par an, incluant les
    consultations, les explorations diagnostiques,
    les traitements médicamenteux, les
    hospitalisations pour complications et la perte
    de jours de travail.
  • 2. Fréquence de l ulcère peptique.
  • L incidence annuelle de l ulcère peptique
    duodénal et gastrique aux Etats-Unis est de 1,8
    , soit 500 000 nouveaux cas par an. On dénombre
    4 millions de rechute ulcéreuse par an.

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  • 3. Complications et mortalité.
  • Les principales complications de l ulcère
    peptique sont la perforation, l hémorragie et la
    sténose.
  • L hémorragie est la principale cause de
    mortalité.
  • La mortalité ajustée à l âge est faible.
  • Le nombre d hospitalisations a diminué pour
    l ulcère duodénal, mais reste inchangé pour
    l ulcère gastrique.
  • Pour l ulcère duodénal, ceci est à rattacher au
    recul de la maladie, et au moindre recours à
    l hospitalisation pour bilan.
  • L ulcère gastrique prédomine dans la population
    plus âgée, hospitalisée pour hémorragie ou pour
    des pathologies concomitantes.

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  • 4. Modification de l épidémiologie des ulcères
  • La modification du nombre d hospitalisations
    réside dans leurs motifs
  • La fréquence des ulcères gastriques hémorragiques
    est probablement à mettre en rapport avec
    l augmentation de la consommation des AINS.
  • La prévalence de la maladie ulcéreuse a diminué
    chez les hommes, et augmenté chez les femmes.
    Ceci pourrait être en rapport avec le recul du
    tabagisme au cours des deux dernières décennies
    chez l homme. Chez les femmes, le phénomène
    inverse est à rattacher à l augmentation du
    tabagisme et la consommation des AINS.

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  • La mortalité par maladie ulcéreuse augmente après
    l âge de 65 ans. Celle-ci est liée aux
    complications ulcéreuses, hémorragies
    essentiellement, et touche un groupe de patients
    ayant une ou plusieurs autre(s) pathologies(s),
    telle qu une maladie cardio-vasculaire ou un
    cancer évolutif.
  • Les hospitalisations pour ulcère hémorragique ont
    augmenté parallèlement à l usage des AINS. Les
    prescriptions d AINS ont triplé entre 1975 et
    1985. Pendant cette période, le nombre
    d hospitalisations pour ulcère hémorragique a
    diminué duodénal, alors qu il est en
    augmentation pour l ulcère gastrique.

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III. PHYSIOPATHOLOGIE
  • L ulcère peptique résulte d un déséquilibre
    entre facteurs d agression et de défense qui
    sont à l origine d altérations de la muqueuse,
    puis de la constitution de l ulcère.
  • L ulcère de la muqueuse digestive est assurée
    par l équilibre entre facteurs de protection et
    d agression.
  • Les facteurs de protection de la muqueuse sont
    les bicarbonates, le mucus, le flux sanguin
    pariétal, les facteurs de croissance cellulaires,
    le renouvellement cellulaires et les
    prostaglandines.
  • Les facteurs d agression sont bien sûr
    l acide, la pepsine, Helicobacter pylori, les
    AINS, les acides biliaires, ischémie, hypoxie,
    tabac et alcool.
  • L étiologie de la maladie ulcéreuse est
    inconnue. Plusieurs notions sont cependant
    certaines

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  • De nombreux facteurs de risques interviennent
    dans la pathogénie de la maladie ulcéreuse
  • Hélicobacteur pylori
  • La disposition génétique
  • Anomalie sécrétoire
  • Médicaments de types AINS
  • Tabagisme
  • Divers infections respiratoires chroniques,
    cirrhose hépatique, insuffisance rénale
    chronique.
  • 1. Rôle des AINS.
  • Les essais contrôlés versus placebo ont démontré
    que la prise régulière d aspirine pour maladie
    cardiovasculaire augmente l incidence des
    ulcères hémorragiques. Pour l ulcère gastrique,
    le risque est multiplié par 10 à 20, alors que
    pour l ulcère duodénal il est multiplié par 5 à
    15. L augmentation du risque est proportionnelle
    à la dose quotidienne d AINS.

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  • La prise quotidienne d AINS est un facteur
    pathogène essentiel pour la survenue d ulcère,
    de complications et de décès. En effet, 3
    millions de personnes prennent des AINS
    quotidiennement aux États-Unis. Parmi eux, 1 sur
    10 a un ulcère. 2 à 4 des consommateurs d AINS
    auront des complications digestives dans
    l année. Plus de 3000 décès et 25 000
    hospitalisations par an sont liés aux
    complications des AINS. Les AINS augmentent de 2
    à 10 fois le risque de complications digestives
    par rapport à la population générale.
  • Les AINS interfèrent avec les processus
    gastriques de réparation en altérant directement
    la muqueuse gastrique, et en inhibant la synthèse
    de prostaglandines. Le risque de développer un
    ulcère gastroduodénal lors d un traitement par
    AINS est multiplié par 3 à 4. Les effets
    ulcérogènes des corticostéroïdes sont moins bien
    démontrés.
  • La prise d AINS peut être à l origine de
    lésions aiguës érythème muqueux, hémorragies
    sous muqueuse, érosions superficielles survenant
    1 à 2 semaines après le début du traitement, et
    représentent 60 à 100 des lésions
    gastroduodénales liées aux AINS.

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  • Les lésions chroniques (supérieures à 1 mois)
    dans 5 à 30 des cas consistent en des érosions
    antrales et des ulcères ou des érosions
    duodénales et des ulcères duodénaux.
  • Tous les AINS sont concernés.
  • Les lésions aiguës n augmentent pas le risque
    d ulcère vrai.
  • 2. Rôle de l acide.
  • L acide, tel qu il pénètre dans la lumière
    duodénale, est neutralisé normalement par les
    bicarbonates d origine pancréatique et
    duodénale, et d autre part réabsorbé dans le
    duodénum. Très peu d acide reflue dans
    l œsophage et cette acidité œsophagienne est
    éliminée par le péristaltisme et la salive
    déglutie.
  • La cellule pariétale gastrique sécrète aussi
    l acide. Elle possède une pompe très efficace
    H K ATPase qui sécrète des ions hydrogènes
    (protons) contre un gradient en utilisant l ATP
    comme source d énergie..
  • Il existe une relation linéaire entre le débit
    acide maximal et la masse cellulaire pariétale.

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  • La sécrétion acide est altérée chez les patients
    présentant une pathologie gastro-duodénale la
    sécrétion acide est diminuée dans l anémie de
    Biermer, l atrophie gastrique, l ulcère
    gastrique et le cancer gastrique. La sécrétion
    acide est augmenté dans l ulcère duodénal et
    dans le gastrinome.
  • La masse cellulaire pariétale moyenne et la
    capacité sécrétoire acide maximale sont
    augmentées chez les ulcéreux duodénaux et
    diminuées chez les ulcéreux gastriques.
  • Il existe cependant un chevauchement important
    des valeurs obtenues des sujets sains et les
    ulcéreux duodénaux dans le début acide basal et
    le pic acide horaire.
  • 3. Rôle de la pepsine
  • Les pepsinogènes sont des pro-enzymes
    protéolytiques sécrétées par la muqueuse
    glandulaire gastrique.
  • Les pespsinogènes I sont sécrétés par les
    cellules principales et les cellules muqueuses du
    collet localisées dans les glandes du fundus. Les
    pepsinogènes II sont produits et sécrétés par les
    cellules épithéliales de surface du fundus de
    l antre et du duodénum proximal.

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  • L acide chlorhydrique est principalement sécrété
    par les cellules pariétales du fundus.
  • La gastrine stimulant les cellules pariétales
    principalement produites au niveau de l antre et
    du duodénum.
  • Les pepsinogènes sont sécrétés sous forme de
    pro-enzymes et sont activés en pepsine dans un
    environnement acide. La pro-enzyme se clive par
    hydrolyse acide, facilité par la pespine active
    en libérant un court peptide N terminale et le la
    pepsine.
  • La pepsine est inactivée quand le pH est
    supérieur à 5.
  • Le repas provoque une stimulation acido-peptique.
    Les sécrétions d acide et de pepsine sont
    stimulées par les facteurs déterminant les phases
    céphaliques, gastriques et intestinales de la
    digestion.
  • Les deux sécrétions répondent à la stimulation
    vagale cholinergique.
  • La gastrine est le principal stimulant de la
    sécrétion acide, alors que la CCK et d autres
    hormones régulent la sécrétion de pepsine.
  • La sécrétion de pepsine est augmentée dans
    l ulcère duodénal et le taux de pepsinogène
    sérique est augmenté chez les patients
    ulcéreux-duodénaux.

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  • 4. Rôle des bicarbonates.
  • Les bicarbonates du duodénum proximal assurent la
    neutralisation d environ la moitié de l acide
    qui pénètre dans le duodénum.
  • L autre moitié est neutralisée par les
    bicarbonates pancréatiques.
  • La neutralisation intra-luminale est surtout due
    au bicabonate pancréatique.
  • La neutralisation juxta-muqueuse est surtout due
    aux bicarbonates duodénaux muqueux.
  • Le duodénum se comporte donc comme un système de
    titration. La muqueuse duodénale renferme des
    chémorécepteurs sensibles au pH qui vont
    déclencher des réflexes impliquant différents
    médiateurs de type sécrétine, VIP,
    prostaglandine, qui stimulent la sécrétion locale
    de bicarbonates.
  • La sécrétion pancréatique de bicarbonates est
    aussi corrélée à la sécrétion gastrique de H.
  • La sécrétion de bicarbonates est diminuée au
    niveau du duodénum proximal chez les ulcéreux
    duodénaux.

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  • 5. Rôle du mucus
  • La muqueuse digestive haute est recouverte d une
    couche de mucus. Le mucus est un gel
    viso-élastique composé d environ 85 d eau et
    de 15 de glycoprotéines.
  • Il s agit d un gel adhérant au revêtement
    épithélial de l estomac. Il ralenti la diffusion
    des ions de la lumière gastrique vers la membrane
    apicale des cellules. Il est relativement
    imperméable aux pepsines.
  • Plusieurs stimulants de muqueuse gastrique ont
    été identifiés stimulation vagale centrale,
    agoniste cholinergique, prostaglandine, certaine
    toxines bactériennes. Des inhibiteus sont aussi
    connus anti-cholinergique et AINS?
  • Mucus et bicarbonate s associent pour
    neutraliser l acide à la surface de la muqueuse
    gastrique.
  • La barrière mucus/bicarbonate, la membrane
    cellulaire et les jonctions cellulaires serrées
    s associent pour prévenir la rétrodiffusion des
    ions H dans la muqueuse, ainsi que de la
    pepsine.
  • La surface cellulaire reste à un pH supérieur à
    5, jusqu à ce que le pH intra luminal s abaisse
    au-dessous de 1,4. Dans la maladie ulcéreuse, le
    pH duodénal endoluminal est souvent inférieur à
    1,4 ainsi les cellules épithéliales sont exposées
    à des pH très bas chez des nombreux
    ulcéreux-duodénaux.

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  • 6. Autres facteurs.
  • Le flux sanguin, le renouvellement cellulaire,
    les agents vaso-actifs, la différence de
    potentiel à travers la muqueuse sont autant de
    facteurs pouvant prendre part à l ulcérogénèse.
  • 7. Particularité de la maladie ulcéreuse
    gastrique.
  • La maladie ulcéreuse gastrique implique une
    altération des défenses muqueuses dans un
    environnement acide.
  • Cette altération des mécanisme de défense peut
    résulter d une gastrite chronique souvent dues à
    Hélicobacter pylori, ou compliquer une prise de
    médicaments gastrotoxiques.
  • L acide, même produit en quantité normale ou
    basse devient alors ulcérogène sur une muqueuse
    affaiblie.
  • La gastrite siège dans l antre et le corps
    distal de l estomac et la sécrétion
    acidopeptique est soit normale, soit diminuée.
  • D autres facteurs peuvent être impliqués dans
    l ulcérogénèse gastrique comme les AINS, un
    reflux biliaire, le tabac, l alcool.

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  • 8. Hélicobacter et maladies ulcéreuses
    gastroduodénales
  • Hélicobacter pylori se niche au niveau du mucus
    de l estomac humain et possède la propriété
    unique de survivre dans un micro-environnement
    acide.
  • Il s agit d une bactérie spiralée, monopolaire,
    multiflagellée présentant des terminaisons
    enflées, gram négatif, prenant les colorations
    argentiques.
  • On ne le retrouve que dans le mucus qui recouvre
    les cellules épithéliales. Très rarement, on le
    retrouve dans les zones de métaplasies
    intestinales.
  • Hélicobacter pylori nécessite des conditions de
    culture particulières un milieu spécial (cœur,
    cerveau hagard 7 de sang de cheval), il est
    caractérisé par une poussée lente en
    microaérophilie, à un pH optimal de 6 à 8 qui
    peut survivre à pH 1,5 en présence d urée.
  • L urée bactérienne transforme l urée en
    ammoniaque, composé basique qui protège le germe
    de l acidité ambiante qui protège le germe de
    l acidité ambiante. Cette activité uréasique est
    à la base du breath test à l urée marquée.

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  • L infection par Hélicobacter pylori peut être
    mise en évidence par plusieurs méthodes
  • cultures des biopsies gastriques
  • examens histologiques des biopsies gastriques
  • sérologie à la recherche d anticorps
  • activité uréasique direct sur les biopsies,
    breath test à l urée marqué au carbone 13 ou
    carbone 14.
  • Helicobacteur pylori peut provoquer une gastrite
    aiguë ou chronique
  • la gastrite chronique est plus fréquente chez
    l adulte
  • Elle siège plus souvent dans l antre que dans le
    corps de l estomac
  • Elle se caractérise par une infiltration muqueuse
    par des monocytes et par des polynucléaires
    neutrophiles
  • Elle est quasi constante chez les ulcéreux
  • Elle survient sans modification de la sécrétion
    acide
  • Il existe une augmentation de la gastrinémie
    post-prandiale.

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  • La gastrite aiguë est possible chez l enfant
    elle peut être symptomatique, bruyante, elle
    provoque un œdème muqueux et une inflammation
    aiguë et est souvent associée à une hyposécrétion
    acide transitoire.
  • L infection à Hélicobacter pylori est fortement
    associée à l ulcère peptique et à la gastrite.
  • Environ 30 à 50 de la population générale est
    infectée par Hélicobacter pylori avec
    invariablement un gastrite superficielle.
  • Plus de 75 des patients ayant une gastrite et
    et/ou ayant un ulcère sont porteurs
    d Hélicobacter pylori.
  • En ce qui concerne la physiopathologie de
    l ulcère duodénal, la première étape serait
    l infestation gastrique, notamment antrale, par
    Hélicobacter pylori. Il y aurait augmentation de
    la sécrétion gastrique acide par le biais de
    l hypergastrinémie induite par Hélicobacter
    pylori.

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  • 9. Autres facteurs.
  • Facteurs génétiques
  • Pour les jumeaux homozygotes risque x 5, pour
    les parentes au premierdegré risque x 3. La
    néoplasie endocrine multiple de type I (NEM I)
    est une maladie héréditaire, rare, responsable
    d ulcère associée à un gastrinome lié à une
    grande hypersécrétion acide et associée à une
    hyperparathyroïdite primaire.
  • L insuffisance respiratoire chronique, la
    cirrhose hépatique et l insuffisance rénale
    chronique multiplient le risque d ulcère de 2 à
    8.
  • Le tabagisme est fortement associé à la maladie
    ulcéreuse. En effet, les fumeurs présentent une
    forme incidence d ulcère, des rechutes plus
    nombreuses, des complications plus fréquentes et
    une mortalité supérieure liée à l ulcère.

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IV. DIAGNOSTIC CLINIQUE
  • 1. Syndrome ulcéreux.
  • Douleurs épigastriques typiques lorsqu elles
    sont rythmeés par les repas et ressenties dans un
    délai de 30 minutes à 3 heures après le repas.
  • Douleurs à types de brûlures parfois irradiant en
    arrière
  • Calmées par l ingestion d aliments
  • Calmées par l absorption d anti-acides
  • Calmées en cas de vomissements ,
  • Survenant après chaque repas.
  • Habituellement, il n y a pas d atteinte de
    l état général. Cependant le sujet peut parfois
    restreindre son alimentation par peur de la
    douleur.

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  • 2. Évolution
  • a) Sédation spontanée après quelques semaines de
    crises, sans que cela signifie cicatrisation de
    l ulcère. Il n existe pas toujours de parallèle
    entre ulcère et douleurs.
  • b) Chronicisation et le sujet continue à
    souffrir.
  • c) Complications.
  • c) 1) Hémorragie
  • Hémorragie capillaire péri-ulcéreuse
  • grosse poussée congestive avec vasodilatation au
    niveau de la berge de l ulcère, à l origine
    d un saignement, parfois abondant.
  • L épisode peut être isolé avec une hématémèse ou
    un méléna, ou bien il s agit de perte
    microscopique avec une anémie hypochrome sévère

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  • Hémorragie artérielle au fond de l ulcère
  • L ulcère atteint une artériole ou une branche de
    l artère coronaire stomachique à l origine
    d une hématémèse massive.
  • c) 2) Les perforations
  • La perforation aiguë en péritoine libre.
  • L ulcération gagne la séreuse et établit une
    communication entre l estomac et le péritoine.
    Elle peut se compliquer d une péritonite si le
    patient vient de manger, ou d une réaction
    péritonéale s il est à jeun.
  • Dans les deux cas, il y a irritation péritonéale
    avec douleurs très violentes, parfois syncopales
    qui ne cèdent pas et sont accompagnées de
    vomissements.
  • A l examen , ventre de bois avec contractures
    péisgastriques, parfois diffuses.

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  • Parfois disparition de la matité pré-hépatique
    par le pazssage d air dans le péritoine sous les
    coupoles diaphragmatiques.
  • Au toucher rectal, parfois une douleur dans le
    Douglas ou dans la fosse iliaque droite (forme
    pseudo-appendiculaire).
  • Le diagnostic est clinqiue et s appuie sur la
    radiologie (ASP debout), avec la mise en évidence
    d un croissant gazeux sous-phénique, qui signe
    la perforation d un organe creux.
  • Contexte de perforation contre indication de
    l endoscopie et du lavement baryté.
  • Selon la clinique, on pourra réaliser une
    aspiration ou bien une intervention chirurgicale
    en urgence.

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  • L ulcère perforé bouché.
  • L ulcère peut être à l origine d une réaction
    inflammatoire qui va accoler la paroi gastrique
    ou duodénale au pancréas.
  • La scène clinique est une crise douloureuse qui
    survient comme d habitude mais qui est intense,
    ne cède pas, et n est pas calmée par les
    anti-acides.
  • Le diagnostic sera réalisé par l endoscopie.
  • Parfois association de perforation et
    d hémorragie.
  • c) 3) Les sténoses.
  • La sténose duodénale.
  • La sténose antro-pylorique.
  • L ulcère siège au voisinage du pylore
  • Le patient présente un syndrome ulcéreux connu
  • Apparition de vomissements alimentaires quelques
    heures après les repas qui soulagent le patient

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  • L examen clinique retrouve des signes de lutte
    de l estomax avec un péristaltisme (ondes de
    Bouveret)
  • Clapotage à jeun
  • Le diagnostic se fait par des examens
    endoscopiques et radiologiques.
  • La sténose médiogastrite qui est actuellement
    exceptionnelle.
  • c) 4) La cancérisation.
  • La cancérisation ne se voit qu en cas d  ulcère
    gastrique.
  • L ulcère gastrique peut éventuellement se
    compliquer d un cancer en cas de chronicisation,
    mais la différence est difficile à faire avec un
    cancer gastrique initiale de forme ulcérée.
  • En pratique, en l absence de cicatrisation d un
    ulcère gastrique, une indication opératoire doit
    être portée.

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  • 3. Diagnostics
  • a) L interrogatoire Les symptômes décrits plus
    hauts, de type épigastralgies, leurs caractères
    nocturnes soulagée par l alimentation,
    épisodiques avec éventuellement sensation de
    faim, anorexie éructations et ballonnements
    peuvent aussi être retrouvés dans la dyspepsie
    non ulcéreuse (30 à 60 ).
  • b) L examen clinique doit être négatif.
  • c) Les examens complémentaires
  • Priorité à l endoscopie. Les ulcères siègent le
    plus souvent près des jonctions de muqueuses.
    jonction oesogastriques, jonction corps antre et
    jonction gastroduodénale.
  • Dans le cas de l ulcère duodénal, on peut
    retrouver un ulcère rond, banal, typique,
    régulier. Parfois, l ulcère du bulbe duodénal
    est irrégulier, lorsqu il y a eu une évolution
    et des cicatrisations successives. L ulcère
    linéaire représente en générale un très vieil
    ulcère.
  • Lorsque l ulcère siège au niveau du deuxième
    duodénum ou plus bas, ceci peut-être en rapport
    avec une sécrétion acide importante, il faut donc
    rechercher un syndrome de Zollinger-Ellison

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  • Dans le cadre de l ulcère gastrique, il n y a
    pas de critère endoscopique formel de bénignité.
    Les signes de présomption de bénignité sont la
    régularité du contour de la berge et le fait que
    les plis gastriques sont retrouvés jusqu à la
    berge de l ulcère. L endoscopie permettra de
    réaliser des biopsies avec un minimum de 6
    biopsies sur la berge de l ulcère gastrique.
  • Pour l ulcère gastroduodénal, l endoscopie
    permettra de travailler sur la muqueuse, de faire
    une biopsie gastrique à la recherche d une
    gastrite et d Hélicobacter pylori.
  • Pour l ulcère gastrique, l endoscopie permettra
    de faire des biopsie de l antre à la recherche
    d une atrophie antrale et des biopsie du fundus,
    à la recherche d une gastrite chronique
    atrophique et bien sûr la recherche
    d Hélicobacter pylori.
  • Examens radiologiques le profil peut montrer un
    ulcère en spicule ou en forme de niche avec
    fixité de l image sur plusieurs clichés, pour
    différencier du péristaltisme gastrique sur les
    clichés de profil (images d addition). Sur les
    clichés de face, ou pourra retrouver une image en
    cocarde. Les examens radiologiques peuvent être
    intéressants en cas de complications, type
    sténose pylorique, ou parfois en cas d ulcère
    diverticulaire.

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  • Étude fonctionnelle des sécrétions acide et de la
    gastrine.
  • Celles-ci n ont pas pas de valeur à titre
    individuel, mais seulement sur le plan
    statistique, avec une hypochlorydrie dans
    l ulcère duodénal, mais il existe un
    chevauchement important avec la population
    normale.
  • Des études fonctionnelles peuvent être réalisées
    lorsque l on recherche un syndrome de
    Zollinger-Ellison avec une sécrétion acide de
    base et un débit acide stimulé très élevé et une
    gastrinémie à des taux très élevés.
  • 3. Diagnostic différentiel
  • a) La dyspepsie non ulcéreuse.
  • b) Les ulcères qui ne sont pas d origine
    acidopeptique
  • au niveau gastrique adénocarcinome de
    l estomac, sarcome de Kaposi, lymphome, pancréas
    aberrant, syphilis, candidose.
  • Au niveau duodénum maladie de Crohn, carcinome
    pancréatique, lithiase biliaire, cancer du
    pancréas, cancer de l estomac.

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V. TRAITEMENT
  • 1. Bases pharmacologiques
  • Le principe du traitement de l ulcère
    gastroduodénal est de diminuer les facteurs
    d agression et/ou augmenter les facteurs de
    défense pour obtenir une cicatrisation de
    l ulcère peptique.
  • Le traitement actuel de l ulcère repose sur
    l inhibition sécrétoire, et plus rarement sur
    d autres mécanismes.
  • a) Médicaments neutralisant ou inhibant la
    sécrétion acide.
  • Antagonistes des récepteurs H2 à l histamine
    (anti H2), inhibiteurs de la pompe à protons
    H, K ATPase (IPP).
  • Prostaglandine de type E,
  • Antiacide à forte dose.

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  • b) Médicaments d actions différentes
  • Sucralphate
  • Sel de Bismuth
  • L activité sécrétoire des cellules pariétales
    est régulée par les agonistes et antagonistes de
    ces récepteurs spécifiques. L activation des
    récepteurs situés au pôle basale de la cellule
    est sous la dépendance de l  histamine de la
    gastrine et l acétylcholine.
  • Les prostaglandines inhibent la sécrétion acide
    au niveau d un récepteur spécifique.
  • La production intra-cellulaire d AMP cyclique
    est stimulée par l histamine et inhibés et
    inhibée par les prostaglandines.
  • La gastrine et l acétylcholine empruntent la
    voie du calcium et la protéine kinase C.
  • La sécrétion acide est assuré par la pompe à
    protons localisée au pôle apicale des cellules,
    le long des canalicules sécrétoires.
  • L inhibition de la sécrétion acide peut être
    obtenue soit par blocage des récepteurs à
    l histamine, à la gastrine ou l acétylcholine,
    soit par activation des récepteurs aux
    prostaglandines, soit par inhibition de
    l activité de la pompe à protons.

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  • 2. Les médicaments.
  • a) Les antagonistes des récepteurs H2 de
    l histamine anti-H2, différetns anti-H2 sont
    disponibles et leur différence de puissance a
    conduit à définir des doses équivalentes 20 mg
    de FAMOTIDINE, 150 mg de RANITIDINE, 800 mg de
    CIMETIDINE.
  • b) Les inhibiteurs de la pompe à protons
  • OMEPRAZOLE
  • PANTOPRAZOLE
  • Les IPP se concentrent exclusivement dans les
    canicules où ils vont pouvoir inhiber
    spécifiquement la pompe à protons.
  • Les IPP provoquent une inhibition sécrétoire
    acide plus prolongée que les anti-H2 du fait de
    la liaison covalente avec la pompe à protons.
  • Les IPP inhibent la sécrétion acide stimulée par
    le repas et élèvent le pH gastrique plus
    nettement que les anti-H2.
  • A doses standards, la gastrinémie des 24h00 est
    plus élevée sous IPP que sous anti-H2.

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  • c) Les anti-acides.
  • MAALOX
  • DIMALAN
  • Ils doivent être administrés une heure après le
    repas. En effet, si la prise suit le repas, ils
    séjourneront plus longtemps dans l estomac et
    leur effet pourra être prolongé.
  • d) Effets secondaires.
  • Antiacide comportant du magnésium diarrhées.
  • Antiacide comportant de l aluminium
    constipation.
  • Les anti-H2 inhibition variable du cytochrome
    P450.
  • Altération du métabolisme de certains médicaments
    THEOPHYLINE, PHENYTOINE, effets
    anti-androgéniques de la CIMETIDINE.
  • Prostaglandine diarrhée, crampes abdominales,
    contractions utérines.
  • Les IPP hypergastrinémie transitoire.
  • Hyperplasie des cellules E.C.L.
  • Sucralphate constipation, diminution de
    l absorption de certains médicaments de type
    QUINOLONE et certains antibiotiques.

33
  • 3. Cicatrisation de l ulcère.
  • L ulcère gastrique cicatrise plus lentement que
    l ulcère duodénal. L ulcère tend à cicatriser
    spontanément.
  • Les taux de cicatrisation sont à peu près
    comparables avec les anti-H2, les anti-acides, le
    sucralphate, les sels de Bismuth, les IPP et les
    analogues de prostaglandines de type E.La
    cicatrisation est plus rapide sous IPP que sous
    toutes les autres classes thérapeutiques.
  • Des doses d anti-acide de 200 à 1000 mmol/j
    donnent des taux de cicatrisation à 1 mois
    identiques aux autres traitements.
    L augmentation de la sécrétion acide des
    ulcéreux duodénaux en comparaison aux sujets
    normaux est plus importante la nuite. Cette
    découverte est à l origine du schéma posologique
    usuel, d une prise vespérale d anti-H2.
  • Après un mois sous anti-H2, le taux de
    cicatrisation des ulcéreux duodénaux est
    directement corrélée au degré d inhibition de la
    sécrétion acide nocturne.

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  • 4. La récidive ulcéreuse.
  • Les facteurs influençant la cicatrisation et les
    récidives ulcéreuses sont connus.
  • Les facteurs péjoratifs pour la cicatrisation
    d ulcères sont
  • une taille importante de l ulcère initial,
  • le tabagisme,
  • la prise régulière d AINS.
  • Les facteurs péjoratifs pour la récidive
    ulcéreuse sont
  • la présence d une infection à Hélicobacter
    pylori
  • une gastrite ou une duodénite,
  • un tabagime,
  • une forte consommation d alcool
  • Le taux de rechute ulcéreuse dépend de plusieurs
    facteurs de risque
  • Début précoce de la maladie (moins de 40 ans),
    antécédents de plus d une poussée ulcéreuse,
    présence d une infection à Hélicobacter pylori,
    tabagisme, alcoolisme, prise régulière d AINS,
    bulbe cicatriciel et/ou duodénite.

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  • 5. Schéma thérapeutique pour éradiquer
    Hélicobacter pylori.
  • Trois possibilités
  • La monothérapie par un antibiotique aucun
    intérêt.
  • La bithérapie anti-sécrétoire de type anti-H2
    ou IPP un antibiotique (AMOXICILLINE) protocole
    le mieux supporté.
  • La trithérapie associant un antisécrétoire et 2
    antibiotiques résultats plus constants, mais
    plus d effets indésirables et moindre
    compliance.
  • a) Éradication d Hélicobacter pylori par la
    bithérapie.
  • A ce jour, la combinaison la plus efficace
  • 40 mg d IPP au minimum en une prise matin et
    soir.
  • associée à 2g d AMOXICILLINE en 2 prises en fin
    de repas.
  • Pendant 2 semaines, puis poursuite de l IPP.

36
  • Les taux d éradication rapportés peuvent
    atteindre 80 si les deux médicaments sont
    débutés conjointement.
  • Il n y a pas de résistance rapportée à
    l AMOXICILLINE, même après un premier échec
    d éradication.
  • En cas d allergie au Bêta LACTAMINES,
    l AMOXICILLINE peut être remplacée par 1,5 g de
    CLARITHROMYCINE.
  • b) Éradication d Hélicobacter Pylori par la
    trithérapie.
  • En France, le BISMUTH n est pas autorisé.
  • L association d un antisécrétoire de type
    anti-H2 ou plus souvent IPP avec deux
    antibiotiques a donnée d excellents résultats
    jusqu à 90 d éradication quand
    l antibiothérapie est suffisamment prolongée de
    12 à 14 jours.
  • L association d antibiotiques et celle
    d AMOXICILLINE à un NITRONIMIDAZOLE ou
    d AMOXICILLINE et de CLARITHROMYCINE.
  • L émergence de nouvelles résistances aux
    antibiotiques pourrait faire réserver cette
    trithérapie aux échecs de la bithérapie et/ou aux
    cas de résistance prouvée par l étude en culture
    aux imides azolés.

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  • c) Facteurs affectant l éradication
    d Hélicobacter pylori
  • Défaut d observance
  • Effets indésirables à la bithérapie ou a la
    trithérapie
  • Tabagisme
  • Résistance initiale ou acquise aux imidazolés ou
    à un plus faible degré aux macrolides.
  • Réinfection et/ou échec.
  • Traitement antibiotique trop court ou précédé par
    le traitement par IPP.
  • d) Récidive de l ulcère
  • Résultat de trois stratégies
  • trois principaux types de stratégie thérapeutique
    peuvent être adoptés après guérison d un ulcère,
    et sont analysés en terme de rechute à un an.
  • Aucun traitement après cicatrisation de l ulcère
    72 de rechute.
  • Traitement anti-H2 d entretien 25 ù de rechute
    à 1 an.
  • Éradication efficace d Hélicobacter pylori par
    un traitement anti-sécrétoire associé à un
    antibiotique 2 de rechute après éradication
    de Hélicobacter pylori.

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  • e) Indication thérapeutique
  • Éradication d Hélicobacter pylori
  • Ulcère petique avec présence d Hélicobacter
    pylori.
  • Sujet jeune sans facteur de risque.
  • Ulcère résistant aux anti-sécrétoires.
  • Récidive sous traitement d entretien.
  • Choix d un traitement d entretien
  • Sujet âgé,
  • Complication antérieure,
  • Ulcère sous AINS.
  • Pathologie sévère simultanée
  • Échec d échec
  • Ulcère en absence d Hélicobacter pylori.

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  • 6) Contrôle endoscopique.
  • Il est indiqué en fin de traitement pour
    l ulcère gastrique, pour s assurer de la
    cicatrisation complète et pour refaire des
    biopsies sur les berges, pour s assurer de
    l absence d adénocarcinome gastrique
    ulcériforme.
  • 7) Traitement chirurgical.
  • L un des buts de la chirurgie de l ulcère est
    de diminuer la sécrétion gastrique d origine
    vagale.
  • Différents types d intervention peuvent être
    proposés.
  • La vagotomie hypersélective qui sélectionne les
    fibres vagales sécrétoires à destinée
    corporéofundique.
  • La vagotomie tronculaire avec pyloroplastie.
  • La vagotomie tronculaire avec antrectomie.
  • Ces dernières peuvent être associées à des
    séquelles fonctionnelles telles que le dumping
    syndrome.
  • Les résections gastriques diminuent ou annulent
    la sécrétion gastrique acide gastrectomie
    partielle avec anastomose gastroduodénale
    (Bilroth 1) ou avec anastomose gastrojéjunale
    (Bilroth 2).
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