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* II- Les capacit s dynamiques de l entreprise C est la mode du management strat gique des ... La conception classique du management met l accent sur le ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: L


1
Lécole de Lapprentissage
  • Travail élaboré par Rania Nouaari
  • Mehdi
    Braham
  • Mehdi
    Dahmen

2
Introduction
  • Les stratégies se dégagent au fur et à mesure que
    les gens agissant parfois
  • individuellement mais le plus souvent
    collectivement , assimilent
  • progressivement les données de la situation, en
    même temps que les moyens
  • dont dispose leur entreprise pour les traiter.
  • Ceci est lidée générale sur laquelle se fonde
    lécole de lapprentissage qui est
  • considérée comme une école de description plutôt
    quune école de la
  • prescription.
  • A travers ce travail les auteurs ont essayé de
    répondre aux questions
  • suivantes

3
  • Comment émerge un modèle dapprentissage?
  • Quels sont les principes de cette école?
  • Quelles sont les nouvelles orientations de
    lapprentissage stratégique?

4
Emergence dun modèle dapprentissage
  • I- Incrémentalisme décousu
  • Cette école remonte à larticle provoquant de
    Charles Lindblom (1959)
  •  La science de la débrouillardise  .
  • Lécole de lapprentissage sest en réalité
    formée elle-même à travers plusieurs étapes dont
    la première fût  lincrémentalisme décousu  de
    Braybooke et Lindblom, 1963.
  • Lindblom cherchait à décrire le travail
    politique du système parlementaire américain à
    travers un processus incrémental décousu dans
    lequel, les décisions sont prises selon un
    processus  sériel ,  thérapeutique  et
     fragmenté  , davantage pour résoudre des
    problèmes que pour se préoccuper des objectifs
    finaux ou de la coordination des différentes
    décisions.

5
  • II- Incrémentalisme Logique
  • Quinn est daccord avec Lindblom sur la nature
    incrémentale du processus, mais pas sur son côté
    décousu
  • Il pense que les acteurs de lentreprise se
    coordonnent pour élaborer une stratégie qui a sa
    finalité et ses objectifs.
  • Pour Quinn, la stratégie est un processus
    incrémental logique qui suppose lintroduction du
    changement au fur et à mesure que la stratégie
    évolue.
  • Lentreprise consiste en une série de sous
    systèmes. Les décisions prises par chaque sous
    système sont reliées dune façon cohérente.

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Incrémentalisme Logique
Incrémentalisme
Développer une vision stratégique
Mettre en œuvre une stratégie existante
Réalisation
Formulation
Autres acteurs
Stratège
7
  •  Intégrer constamment les processus incrémentaux
    simultanés de la conception et de la réalisation
    stratégique, tel est lélément essentiel du
    management stratégique efficace. 
  • Avec Quinn le rôle de lIncrémentalisme a
    changé  il ne sagit plus dune simple mise à
    jour de Lindblom, mais dune prise de conscience
    de lapprentissage.
  • La théorie évolutionnaire  Nelson et Winter
    (1982)
  • Comme Quinn, ils considèrent les mêmes sous
    systèmes de lentreprise MAIS selon eux il
    nexiste pas de cadre logique pour guider le
    changement. Ce sont les routines qui introduisent
    des changements.
  • En effet, la rencontre des routines (les modèles
    daction standards) avec une situation nouvelle
    provoque des changements et par la suite une
    modification au niveau de ces routines.

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  • III- La prise de risque stratégique
  • Lidée de base cest que les idées de changement
    peuvent naître à partir des
  • propositions risquées qui ne sont pas
    nécessairement patronnées par des acteurs en
  • position de cadres supérieurs.
  • Dans ce cas la direction générale a un rôle de
    stimulation et dintégration.
  • Cette vision se base sur les initiatives
    stratégiques autonomes de personnes situées
  • dans lentreprise aux niveaux opérationnels en se
    basant sur le soutien des cadres
  • moyens.
  • Cette conception dans lélaboration de
    la stratégie attire lattention de la direction
    sur le rôle des entrepreneurs internes dans
    lapprentissage de lorganisation (ils sont le
    moteur pour ce qui est de percevoir les nouvelles
    opportunités)

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  • IV- La stratégie émergente
  • Dans un travail mené à la faculté de gestion de
    luniversité McGill
  • La stratégie délibérée
    La stratégie émergente
  • (elle met laccent sur le contrôle
    (elle met laccent sur
    lapprentissage


  • comprendre par laction ce que les
  • elle a été reconnue par les 3écoles normatives)
    intentions voulaient être à lorigine )


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  • La stratégie émergente ouvre la porte à
    lapprentissage stratégique
  • gt lentreprise à droit de faire des expériences.
  • Une action isolée sera menée, des retombées
    seront observées, et le
  • processus continuera jusquà ce que lentreprise
    se rassemble sur un modèle
  • qui deviendra sa stratégie.
  • La stratégie émergente peut résulter
  • Des efforts dun individu entreprenant
  • Dun effort collectif

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Le Modèle SERRE délaboration de la
stratégie (H.Mintzberg)
  • Dautres dirigeants/ planificateur
  • peuvent apporter leur aide

    Faire pousser des tomates dans une serre


  • Un effort de pensée conscient et contrôlé

    Préconception
  • (Analyse de données pertinentes)



  • Tomates mûres cueillies



  • et expédiées au marché
  • Planification

    Communication
  • (Adoption de budget/programmes

Directeur général (seul stratège)
Stratégie développée
Exécution conforme au plan de départ
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Le modèle PRIMITIF délaboration de la
stratégie (H.Mintzberg,1989)
Individu/ Groupe dindividu
  • Idée spontanée
  • GI (ajustement mutuel)
  • Stratégie émergente peut
    stratégie structurée
  • rendre caduque les stratégies et
    modèle développé
  • délibérées déjà en place
    dans lentreprise
  • Changement de
  • perspective
  • Apparition
  • Prolifération
  • (les plantes cultivées paraitront
  • déplacées)
  • Changement de
  • perspective

Un jardin
Stratégie émergente
Mauvaise(s) herbe(s)
Envahissement du jardin
Immersion du modèle dans lentreprise
Mauvaise herbe gt Bonne chose
Adoption de la stratégie
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  • Les deus modèles quon vient de voir représentent
    des extrêmes,
  • toute stratégie concrète se situe quelque part
    entre les deux.

Primitif Mauvaise Herbe gtContrôle délibéré
  • Serre Formulation et conservation
  • Apprentissage émergent

Stratégie concrète
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  • V- La compréhension rétrospective
  • Pour Weick  Toute compréhension a sa source dans
    la réflexion et dans un regard jeté sur le
    passé  (1979, p194)
  • Il insiste donc sur la nécessité de donner du
    sens à nos expériences passées.
  • Il est convaincu que la réalité émerge dune
    interprétation et dune mise à jour constante de
    ces expériences.
  • Pourquoi ? Parce quil faut apprendre de ses
    succès et ses échecs et connaître ses points
    forts et ses points faibles.
  • Et pour apprendre il faut Agir
  • Agir  faire quelque chose, expérimenter
  • Détecter et sélectionner les comportements qui
    fonctionnent bien
  • Retenir ceux qui paraissent désirables

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  • V- La compréhension rétrospective La
    compréhension émergente
  • Lentreprise peut apprendre en découvrant un
    modèle dans son propre comportement.
  • A travers lexemple de HONDA, on peut bien
    illustrer la notion de la compréhension
    émergente.

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Exemple HONDA
  • Mintzberg qualifie ce comportement non pas comme
    étant une expérience hasardeuse, mais plutôt
    comme une prise de risque de se faire surprendre
    par le marché pour mieux apprendre. Selon lui il
    existe une différence fondamentale.
  • Il est vrai que, chez Honda, les gens apprennent
    de leurs erreurs, mais aussi ils apprennent tout
    en allant de lavant et en courant des risques.
    Ils ne sont pas rationnels et se servent de leurs
    bon sens.
  • Chez Honda, on accorde une importance aux petits
    cadres, en leur laissant la possibilité de
    prendre sur place des décisions importantes.

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VI- Les principes de lécole de lapprentissage
  • 1- La nature complexe et imprévisible de
    l'environnement de l'entreprise, jointe à la
  • généralisation fréquente des savoirs de base
    qu'exige la stratégie, exclut qu'on puisse
  • exercer un contrôle délibéré de lélaboration de
    la stratégie
  • 2- Les leaders doivent eux aussi faire leur
    apprentissage mais plus généralement
  • apprentissage est le fait de la collectivité.
  • 3- Lapprentissage progresse de façon émergente
    par des comportements qui
  • stimulent la pensée afin que laction prenne
    sens.
  • Les initiatives stratégiques sont prises par
    quiconque en a la capacité et les ressources
  • pour apprendre.

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  • Les initiatives réussies créent des courants
    dexpériences qui peuvent converger et
  • devenir un projet stratégique émergent et une
    fois reconnue ces expériences peuvent
  • être délibérément formalisée.
  • 4- Le rôle du dirigeant, ainsi, ne consiste plus
    à préconcevoir une stratégie délibérée,
  • mais à gérer le processus dapprentissage grâce
    auquel une stratégie nouvelle peut
  • émerger.
  • 5- De cette manière les stratégies apparaissent
    dabord comme des modèles issus su
  • passé ensuite comme des plans pour lavenir et
    enfin comme des perspectives qui
  • orientent toute laction.

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Nouvelles orientations de lapprentissage
stratégique
  • I- Lapprentissage en tant que création de
    savoir
  • Louvrage sur  Lentreprise créatrice du
    savoir  de Nonaka et Takeuchi (1995)
  • a lancé le courant extrêmement populaire.
  • gtLes dirigeants doivent admettre limportance du
    savoir tacite et comment
  • il diffère du savoir explicite.
  • Le savoir tacite est individuel, lié à
    lapprentissage personnel, et de ce fait il
  • est difficile à formaliser et à communiquer.
  • Le savoir explicite ou codifié , est
    transmissible dans un langage formel et
  • systématique.

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  • La clé de lapprentissage se trouve dans la
    spirale du savoir
  • Savoir Tacite
    Savoir
    Explicite
  • Savoir Tacite
  • Savoir Explicite


  • La Spirale du savoir (Daprès Nonaka et
    Takeuchi, 1995)


Socialisation Externalisation
Internalisation Association
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  • Lapprentissage individuel favorise
    lapprentissage collectif en passant du niveau du
    groupe et à celui de lentreprise.
  • Pour Mary Crossan, Henry Lane et Robert White
    (1997), ils ont définis
  •  un cadre unificateur  de lapprentissage en
    entreprise avec quatre processus reliant
  • ces niveaux entre eux. Ils sont appelés
  • Lintuition qui est subconscient au niveau de
    lindividu (expériences, images, métaphores,..)
  • Linterprétation qui est un processus qui
    sélectionne cette connaissance individuelle et le
    répand au niveau du groupe (langage, carte
    cognitive, conversation,..)
  • Lintégration qui permet de faire partager cette
    connaissance au niveau du groupe et la relayer
    vers lentreprise. (convictions partagées,
    ajustement mutuel, systèmes interactifs,..)
  • Linstitutionnalisation qui incorpore ce savoir
    à lentreprise en le greffant sur ses systèmes,
    ses structures, ses routines et ses pratiques
    (plans, routines, normes, procédures et
    règles,..)

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  • II- Les capacités dynamiques de lentreprise
  • Cest la mode du management stratégique des
    années 90
  • Elle a été considérée, par Nonaka et Takeuchi,
    comme étant un hybride de lécole de conception
    et de lécole de lapprentissage.
  • Les concepts les plus remarqués par Prahalad et
    Hamel
  • Les compétences clés
  • Les  racines  de lavantage concurrentiel
    peuvent se trouver dans les compétences clés de
    lentreprise.
  • Ils considèrent les compétences clés comme la
    conséquence de lapprentissage collectif au sein
    de lentreprise.

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  • II- Les capacités dynamiques de lentreprise
  • Le dessein stratégique 
  • Il vise une position souhaitable de leadership et
    détermine les critères par lesquels lentreprise
    marquera sa progression.
  • Il pose une orientation générale simple, claire
    et accessible à tous les membres de lentreprise.
  • Tension et levier 
  • Tension  Cest le décalage entre les ressources
    de lentreprise et ses aspirations (Prahalad et
    Hamel). C'est-à-dire entre ce quelle possède et
    ce quelle souhaite devenir
  • MAIS la tension ne suffit pas. Lentreprise doit
    apprendre aussi à valoriser ses ressources
    limitées par un effet de levier.

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  • III-De lapprentissage au chaos
  • Certaines personnes trouvent que même
    lentreprise apprenante nest pas libre dans
  • ses mouvements. Ceux là proposent les théories du
    chaos comme approche
  • alternative.
  • La théorie du chaos est apparue dans les sciences
    physiques pour mieux rendre
  • compte des systèmes dynamiques complexes et non
    linéaires.
  • Lidée cest que lordre peut produire le chaos,
    et le chaos peut aboutir à un nouvel
  • ordre. (Stacey 1992)
  • La conception classique du management met
    laccent sur le contrôle, lordre et la
  • prévisibilité.
  • A linverse, la théorie du chaos postule que
    nimporte quoi peut arriver et que
  • labsence de règles est une propriété
    fondamentale de lentreprise.

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  • Les dirigeants par conséquent ne peuvent pas
    sappuyer sur les structures, les
  • systèmes, les règles et les procédures, mais
    doivent au contraire être prêts en
  • permanence à sadapter à des méthodes nouvelles.
  • En dautre terme, une entreprise gérée de façon
    chaotique accueille
  • favorablement linstabilité et cherche à créer
    des crises afin de dépasser ses
  • limites. Elle vit une révolution permanente.
  • Ceci va lui permettre dapprendre à faire face
    aux changements et aux
  • situations de crises et de gagner un
    apprentissage consistant.

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Critiques de lécole de lapprentissage
  • I-Absence de stratégie
  • Il est vrai quune entreprise na pas toujours
    besoin dune stratégie, mais il est
  • beaucoup plus vrai que plusieurs entreprises
    souffrent de labsence dune
  • stratégie clairement articulée.
  • Il existe des circonstances dans lesquelles on
    ne peut pas compter sur lapprentissage
    lorsquune crise survient, lentreprise a besoin
    alors pour se sauver, dun leader énergique, déjà
    pourvu dun dessein stratégique.

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  • II-Perte de stratégie
  • Les entreprises ne doivent pas trop insister sur
    lapprentissage au risque de dériver loin de sa
    stratégie, et ne doivent pas non plus y renoncer
    totalement au point dempêcher tout changement.
  • Elle doit en faire une discipline qui la pousse à
    expérimenter continuellement, à chercher le
    meilleur et à préparer le cadre favorable pour
    laccueillir.
  • Et non pas changer sans arrêt.
  • Il faut maintenir léquilibre entre changement et
    continuité
  • Lastuce ne consiste pas à tout changer tout le
    temps, mais à savoir quoi changer et quand.
  • Un management efficace consiste à poursuivre
    lapprentissage tout en maintenant les stratégies
    qui marchent.

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  • III- Mauvaise stratégie
  • Lapprentissage pratiqué de façon incrémentale
    risque dencourager aussi
  • lémergence de stratégie que personne na jamais
    désirée, encore moins
  • voulues.
  • gt Une somme de petites décisions, parfois,
    aboutissant à quelques vaste stratégies
    indésirables, comme dans le cas de la compagnie
    automobile déjà mentionnée, qui sest trouvée
    fabriquer un nouveau modèle sans que personne
    nen ait pris la décision.

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  • IV- Attention à lapprentissage
  •  Apprendre cest merveilleux, mais on peut avoir
    trop dune chose merveilleuse 
  • Il faut maintenir léquilibre entre
    lapprentissage et la continuité, parce que les
    gens doivent apprendre, mais doivent aussi
    continuer à faire leur travail efficacement.
  • Lapprentissage négatif  le fait de sinvestir
    dans lapprentissage dans lespoir de compenser
    les pertes, sans comprendre que la situation peut
    être sans espoir.
  • Lapprentissage
  • Coûte cher
  • Prend du temps
  • Risque daffecter les ressources
  • Risque de rebondir sans cesse
  • Risque de simmobiliser long temps pour
    concrétiser ses ressources.

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Contexte et Contributions
  • Le contexte 
  • Cette façon de faire apparaît nécessaire dans les
    organisations basées sur lexpertise
    professionnelle, opérant dans un environnement
    très complexe, et dans lesquelles le savoir
    indispensable pour élaborer la stratégie est
    largement réparti.
  • Ceci sapplique aussi aux organisation
    décentralisées où le pouvoir est légalement
    partagés entre plusieurs personnes (exemple 
    Congrès des états unis) car il nexiste pas
    dautorité centrale capable dimposer une
    stratégie à tous.
  • Cette façon de faire sapplique aussi dans les
    organisations affrontant une situation vraiment
    nouvelle ou qui opèrent dans un environnement
    dynamique, turbulent et imprévisible.

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  • Les Contributions 
  • Permettre à une organisation de répondre à une
    réalité évaluative par des étapes successives, au
    lieu davoir à attendre une stratégie
    parfaitement déterminée.
  • lécole de lapprentissage apporte à létude
    délaboration des stratégies un réalisme qui
    manquait aux autres écoles.
  • Basée sur une recherche descriptive, elle nous
    indique ce que les entreprises font réellement
    lorsquelles doivent affronter une situation
    complexe et dynamique.

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  • Les recherches sur lesquelles se base cette école
    reposent sur des méthodes simples et permettent
    de comprendre des phénomènes complexes.
  • Cest une démarche volontaire qui permet de
    libérer lentreprise des stratégies supposées
    parfaites et ainsi des attitudes déterministes.
  • Cette école a permis de reconnaître enfin la
    stratégie comme un processus dapprentissage à la
    fois individuel et collectif.

33
Merci de votre Attention
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