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Pathologie vasculaire

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Exemples : Apoplexie c r brale, ou ... g n tiques ou acquises. Etats d'hyperviscosit sanguine (polyglobulie ... (=maladie inflammatoire primitive de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Pathologie vasculaire


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Pathologie vasculaire
  • Dr Glod Mihai

2
Oedème
  • Lœdème est une augmentation de la quantité
    d'eau dans les espaces extra-vasculaires.Aspect
    macroscopiqueAspect mou et pâle des tissus et
    organes (/- après incision, écoulement de
    liquide légèrement rosé). Prédominance dans les
    parties déclives (oedème des chevilles). Le tissu
    garde parfois l'empreinte du doigt à la pression
    (signe du godet).L'oedème peut intéresser les
    cavités naturelles de l'organisme séreuses
    (pleurésie, ascite, hydropéricarde), cavités
    articulaires (hydarthrose).L'anasarque définit
    un oedème généralisé (cavités séreuses, tissus
    divers).Aspect microscopiqueLe tissu est
    infiltré par une sérosité pâle, très faiblement
    éosinophile, écartant les uns des autres les
    éléments constitutifs normaux (cellules,
    fibres).PhysiopathologieOn distingue deux types
    d'oedèmes 
  • Oedèmes hémodynamiques ou transsudats. Pauvres en
    protéines plasmatiques, ils peuvent résulter de
    plusieurs mécanismes augmentation de la
    pression hydrostatique dans le secteur veineux
    soit œdème localisé par obstacle sur une veine,
    soit oedème généralisé par insuffisance cardiaque
    globalediminution de la pression oncotique des
    protéines plasmatiques, dans tous les états
    d'hypoprotidémie (malnutrition sévère,
    protéinurie massive, insuffisance hépatique
    grave)obstacle au drainage lymphatique
    (éléphantiasis)rétention hydro-sodée
    (insuffisance rénale)Oedèmes lésionnels ou
    exsudats. Ils sont riches en protéines
    plasmatiques, et sont dus à une augmentation de
    la perméabilité endothéliale (phase initiale de
    l'inflammation). Exemple  œdème lésionnel
    pulmonaire au cours du syndrome de déficience
    respiratoire aiguë de ladulte.mort subite
    possible si l'oedème se développe dans une zone
    dangereuse oedème aigu de la glotte, du poumon
    (OAP)compression gênant le fonctionnement d'un
    organe trouble de la fonction ventriculaire au
    cours dun hydropéricarde (tamponnade) réaction
    inflammatoire (et surinfection) complication
    possible des œdèmes prolongés

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Congestion
  • La congestion est une augmentation de la
    quantité de sang contenue dans des vaisseaux qui
    se dilatent. La congestion peut être active ou
    passive.congestion active La congestion
    active est la conséquence d'une augmentation de
    l'apport de sang artériel (hyperhémie), par
    vasodilatation active de la microcirculation.
    Elle se traduit par une rougeur et une chaleur
    locales. Les organes touchés sont de poids
    augmenté. Elle s'observe par mécanisme nerveux
    réflexe, par adaptation lors d'une sollicitation
    fonctionnelle accrue (muscle en exercice), lors
    de la phase initiale d'une inflammation par la
    mise en jeu de médiateurs chimiques.congestion
    passiveLa congestion passive est le conséquence
    d'un ralentissement du drainage sanguin veineux
    (stase), elle s'accompagne d'une dilatation
    passive des veines et capillaires et d'une
    diminution du débit sanguin. Les tissus souffrent
    d'hypoxie les cellules endothéliales sont les
    premières altérées, ce qui, associé à une
    augmentation locale de la pression hydrostatique,
    produit un oedème. Les organes sont bleu-violacés
    (cyanose par désaturation de l'hémoglobine), de
    poids augmenté, froids.Les causes sont
    identiques à celles des œdèmes par augmentation
    de la pression hydrostatique.La congestion
    passive peut être 
  • localisée, dorigine veineuse, liée à une stase
    veineuse (insuffisance valvulaire veineuse), une
    oblitération (thrombose), ou une compression
    veineuse, au cours de la cirrhose (hypertension
    portale) ou par une tumeur.
  • généralisée, due à une insuffisance cardiaque,
    qui associe un défaut d'éjection systolique et
    une diminution du débit cardiaque. Les
    conséquences sont différentes selon le type
    d'insuffisance cardiaque.

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Hémorragies
  • Lhémorragie est une issue de sang hors des
    cavités vasculaires.
  • hémorragie artérielle sang rouge vif,
    s'écoulant de manière saccadée
  • hémorragie veineuse sang rouge sombre,
    s'écoulant de manière continue
  • hémorragie capillaire en nappes (par
    érythrodiapédèse)Circonstances étiologiquesLes
    hémorragies se produisent dans des circonstances
    multiples
  • rupture des vaisseaux ou du coeur traumatisme
    externe, rupture d'une paroi fragilisée par une
    pathologie antérieure (anévrisme artériel),
    rupture du myocarde par nécrose ischémique
    (infarctus), destruction d'une paroi artérielle
    par un processus pathologique extrinsèque (ulcère
    gastrique, tumeur)
  • érythrodiapédèse au travers de parois capillaires
    altérées lésions de l'endothélium par des
    toxines bactériennes (au cours de septicémies) ou
    de coagulopathies de consommation (CIVD, cf.
    Infra) lors de divers états de choc au cours de
    certaines inflammations localisées (dites
    "hémorragiques") .Principaux types anatomiques
  • hémorragies extériorisées (externes)
    hématémèse, méléna, rectorragies, épistaxis,
    hémoptysie, plaie cutanée
  • hémorragies collectées dans une cavité naturelle
    (hémothorax, hémopéricarde, hémopéritoine,
    hémosalpinx)
  • hémorragies intra-tissulaires hématomes
    (collection sanguine assez importante et bien
    limitée), hémorragie interstitielle (ecchymose,
    purpura, pétéchies). Evolution des hémorragies
    localiséesLes hémorragies tissulaires peu
    étendues évoluent progressivement vers la
    résorption et la guérison, avec réaction
    inflammatoire et dégradation locale de
    l'hémoglobine hémosidérine et autres pigments
    dérivés de l'hème ("biligénie locale", expliquant
    le passage successif des ecchymoses par
    différentes couleurs). Les macrophages se
    chargent de pigment hémosidérinique
    (sidérophages)Si l'hémorragie, abondante, s'est
    accompagnée d'une nécrose tissulaire
    développement d'une réaction inflammatoire,
    aboutissant à un tissu fibreux cicatriciel tatoué
    d'hémosidérine, parfois calcifié ("nodule
    sidéro-calcaire").En cas d'hématome volumineux,
    la détersion est souvent incomplète il se
    produit alors un enkystement on parle
    d'hématome enkysté une coque fibreuse entoure
    du sang dégradé (liquide citrin, teinté
    d'hémosidérine et renfermant des cristaux de
    cholestérol). Rarement, peut survenir une
    surinfection avec suppuration.Dans une cavité
    séreuse, des dépôts de fibrine vont s'organiser
    en un tissu fibreux, épaississant les séreuses et
    ayant tendance à donner des adhérences ou des
    symphyses (accolement des feuillets viscéraux et
    pariétaux de la séreuse).Conséquences selon
    l'importance et le siège 
  • choc hypovolémique en cas d'hémorragie abondante
    et rapide
  • anémie ferriprive, si les hémorragies sont
    espacées dans le temps et lentes
  • destruction d'un tissu fonctionnellement vital
    pour l'organisme, dilacéré par l'hémorragie
    (hémorragie intra-cérébrale ou surrénalienne)
  • compression gênant la fonction d'un viscère
    hémopéricarde provoquant une insuffisance
    cardiaque aiguë, hématome extra-dural comprimant
    le cerveau

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Le choc (ou collapsus cardio-vasculaire) est une
défaillance circulatoire aiguë avec hypoperfusion
généralisée des tissus.
  • MécanismesL'état de choc peut être dû à
  • Une diminution du volume sanguin
  • Une diminution du débit cardiaque
  • Une vasodilatation généralisée dans la
    microcirculation (qui entraîne une diminution du
    volume sanguin efficace)Il entraîne rapidement
    des lésions tissulaires par anoxie.
  • Selon les causes et les mécanismes, les états de
    choc sont classés en
  • Choc hypovolémique (hémorragie, pertes
    plasmatiques des grands brûlés, pertes
    hydro-sodées par vomissements ou diarrhée)
  • Choc cardiogénique (insuffisance cardiaque
    arrêt de la circulation cardiaque par embolie
    pulmonaire)
  • Choc par vasodilatation généralisée choc
    neurogène (accident anesthésique, traumatisme
    médullaire), choc septique, choc anaphylactique,
    choc toxique
  • Morphologie des lésions du chocIl s'agit
    essentiellement de lésions ischémiques, d'abord
    réversibles, puis irréversibles entraînant la
    mort cellulaire si l'état de choc se prolonge.
    Certains organes sont préférentiellement touchés
  • Système nerveux central encéphalopathie
    ischémique, généralisée ou plurifocale, puis
    ramollissement cérébral
  • Myocarde hémorragies sous-endocardiques,
    ischémie réversible, puis nécrose localisée ou
    généralisée
  • Muqueuse intestinale lésions ischémiques
    multifocales coexistant avec des territoires
    sains, ulcérations.
  • Reins nécrose tubulaire aiguë les cellules
    épithéliales tubulaires sont très sensibles à
    l'anoxie et aux toxines.
  • Poumons atteinte surtout sévère dans les états
    de choc septiques dommage alvéolaire diffus,
    responsable d'un syndrome de détresse
    respiratoire aiguë (cf œdème lésionnel).
  • Foie dans les régions centro-lobulaires,
    nécrose ischémique en nappe des hépatocytes,
    stéatose

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Apoplexie
  • Lapoplexie est une infiltration hémorragique
    généralement mal limitée d'un organe, avec ou
    sans nécrose, mais sans oblitération vasculaire.
    Il s'agit d'un trouble "fonctionnel" de la
    microcirculation capillaire avec
    érythrodiapédèse, sans altération décelable des
    troncs artériels et veineux. Elle est favorisée
    par une activité fonctionnelle augmentée, des
    facteurs infectieux...Exemples
  • Apoplexie cérébrale, ou hypophysaire
  • Apoplexie utéro-placentaire (traumatique,
    éclampsie)
  • Apoplexie pancréatique (période postprandiale
    chez les hyperlipidémiques) L'évolution est
    souvent grave.NB pour certains, l'apoplexie
    est une variété d'infarcissement hémorragique (cf
    infra.)

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Thrombose
  • La thrombose correspond à la coagulation du sang
    dans une cavité vasculaire (coeur, artère, veine,
    capillaire) au cours de la vie Pathogénie de la
    formation du thrombusTrois facteurs principaux,
    dont l'importance respective varie selon les
    situations pathologiques, interviennent dans la
    formation d'un thrombus (triade de Virchow)
  • Facteur pariétalIl s'agit d'une lésion de la
    paroi vasculaire aboutissant à une interruption
    de l'endothélium elle permet le contact entre
    le sang et le collagène de la paroi artérielle.
    Ce facteur est le seul qui soit nécessaire à la
    constitution d'une thrombose et qui soit
    suffisant à lui seul pour déclencher le processus
    thrombotique On inclus également dans les
    mécanismes pariétaux les conditions dans
    lesquelles il ny a pas de véritable destruction
    endothéliale, mais une activation endothéliale
    pro-coagulante faisant perdre les propriétés de
    thrombo-résistance de lendothélium.Les causes
    de cette lésion pariétale sont multiples
  • Traumatismes compression, contusion, clamps
    chirurgicaux
  • Turbulences au niveau des valvules ou des
    carrefours vasculaires (rôle surtout dans la
    constitution des thromboses artérielles et
    intra-cardiaques)
  • Inflammation artérites, phlébites, causes
    septiques
  • AthéroscléroseCe facteur est souvent isolé dans
    les thromboses artérielles.
  • Facteurs hémodynamiquesIls favorisent surtout
    l'augmentation de taille d'une microthrombose
    déjà constituée. La stase (ralentissement de la
    circulation sanguine) est un facteur prédominant
    de la formation des thromboses veineuses. Elle
    entraîne également une souffrance endothéliale
    par hypoxie.Les causes de la stase sanguine sont
    nombreuses
  • Veines varices, décubitus prolongé,
    immobilisation platrée
  • Artères anévrisme, hypotension
  • Facteur sanguin"L'hyper-coagulabilité" est plus
    inconstamment impliquée dans le constitution des
    thromboses mais constitue un facteur de risque
    indéniable pour les patients qui en sont
    atteints.Parmi ses causes, on peut citer
  • Maladies de la crase sanguine proprement dites,
    génétiques ou acquises.Etats d'hyperviscosité
    sanguine (polyglobulie, hémo-concentration)
  • Contraception orale, hypercholestérolémie

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Formes topographiques des thromboses
  • Thromboses veineuses
  • Le principal facteur déclenchant est la stase.
  • ce ralentissement du courant veineux s'observe
    dans toutes les conditions de décubitus prolongé.
    Il peut être majoré par des troubles de tonicité
    de la paroi veineuse (varices), par un
    ralentissement du débit cardiaque (insuffisance
    cardiaque) ou par une compression veineuse.
  • il peut être associé à des atteintes de
    l'endothélium par des toxines (thromboses des
    foyers inflammatoires et infectieux).
  • Les localisations les plus fréquentes sont Les
    veines du mollet et les branches profondes de la
    veine fémorale.
  • Principales conséquences Stase locale (oedème
    et troubles trophiques tissulaires) et Risque
    d'embolie pulmonaire pour les thromboses des
    veines profondes
  • Thromboses intra-cardiaquesDéclenchées par une
    stase thrombus dans l'oreillette gauche en
    amont d'un rétrécissement mitral, thrombose
    auriculaire dans les fibrillations
    auriculaires.Déclenchées par une lésion de la
    paroi thrombus mural développé sur une zone
    dinfarctus du myocarde thrombus sur les valvules
    cardiaques altérées par une infection bactérienne
    on appelle ces trombus des "végétations"
    (endocardite végétante ou thrombose sur prothèse
    valvulairePrincipale conséquence risque
    embolique.
  • Thromboses arteriellesEssentiellement
    déclenchées par le facteur pariétal, c'est à dire
    l'altération de la paroi artérielle (au minimum
    l'altération du seul endothélium). La cause
    principale est l'athérosclérose.Autres causes
    atteintes inflammatoires primitives de la paroi
    artérielle (synonymes artérite ou angéite)
    déformation de la paroi (anévrisme dilatation
    focale définitive d'une paroi artérielle
    affaiblie et amincie)Siège ce sont les artères
    les plus touchées par l'athérosclérose artères
    des membres inférieurs, coronaires, carotides,
    artères rénales, artères mésentériques, artères
    cérébrales.Principales conséquences ischémie
    locale, embolie dans la grande circulation.
  • Thromboses capillairesSont favorisées par la
    stase et par les lésions endothéliales (anoxie,
    état de choc ou effet de toxines). Sont
    généralement multiples syndrome de coagulation
    intra-vasculaire disséminée (CIVD). Ce syndrome
    est caractérisé par la présence dans le lit
    vasculaire microcirculatoire de multiples
    thrombus fibrino-plaquettaires. Il est
    habituellement associé à un syndrome biologique
    de coagulopathie de consommation, avec pour
    conséquences des phénomènes hémorragiques diffus.
    Les étiologies d'une CIVD sont variées
    septicémie à bactéries gram négatives, état de
    choc, embolie amniotique, traumatisme sévère,
    toxines (venins)Siègent préférentiellement dans
    certains organes poumons, glomérules rénaux,
    cerveau, foie.

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Embolie
  • L'embolie est la circulation d'un corps étranger
    (exogène ou endogène) dans le courant
    circulatoire et son arrêt dans un vaisseau trop
    petit pour lui livrer passage. Le corps étranger
    prend le nom d'embole. Le point d'arrêt est
    déterminé par le lieu d'origine et par le
    diamètre de l'embole. Il en résulte que ce point
    se situe nécessairement dans une partie du
    système circulatoire sanguin où le calibre des
    vaisseaux va en diminuant le système artériel
    (y compris pulmonaire).
  • Classification des embolies selon la nature de
    lembole Embole cruorique (thrombus sanguin) Il
    correspond à la majorité des cas (95). Il
    s'agit d'un fragment de thrombus qui migre dans
    le courant circulatoire.Les thromboses les plus
    emboligènes sont les thromboses des veines des
    membres inférieurs et du pelvis, les thromboses
    cardiaques (risque augmenté si arythmie), les
    thromboses des anévrismes artériels, les
    thromboses artérielles à proximité d'une
    bifurcation (carotides).
  • Autres emboles
  • Gazeux blessure vasculaire avec introduction
    d'air, accident de décompression
  • Graisseux moelle osseuse à partir d'un foyer de
    fracture, injection inappropriée de substance
    huileuse
  • Athéromateux (dit  de cholestérol ) fragment
    de plaque athéroscléreuse ulcérée
  • Tumoral (néoplasique) agrégat de cellules
    cancéreuses (avec ou sans plaquettes et matériel
    fibrinocruorique) circulant dans le système
    lymphatique ou vasculaire sanguin, qui constitue
    le mode de dissémination à distance des tumeurs
    malignes
  • Corps étranger (matériel médical, cathéter)
  • Parasitaire, microbien, amniotique

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  • Trajet des embolesArrêt en aval de son point de
    départA partir de thromboses des veines de la
    grande circulation ( veines des membre
    inférieurs, plexus pelviens, veine cave
    inférieure) l'embole remonte vers le coeur droit,
    et se bloque dans une branche de l'artère
    pulmonaire. Si l'embole est volumineux, il se
    bloque dans le tronc de l'artère pulmonaire ou
    dans l'artère pulmonaire droite ou gauche. Les
    emboles plus petits, souvent multiples, se
    bloquent dans des petites artères pulmonaires
    distales intra-parenchymateuses. A
    partir de thromboses des cavités cardiaques
    gauches (oreillette, ventricule) et des artères
    (aorte, iliaque, carotide) les emboles cheminent
    dans la grande circulation. L'embole s'arrête
    dans une artère ou artériole des membres
    inférieurs, des reins, de la rate, du cerveau, du
    foie...L'embole court-circuite le système
    artériel pulmonaire et passe du système veineux
    (cœur droit) vers le système artériel (cœur
    gauche) par communication anormale entre les
    cavités cardiaques (communication
    inter-auriculaire)
  • Trajet rétrograde, par inversion du flux sanguin
    normal (cas de petits emboles néoplasiques)
  • Conséquences des emboliesElles sont avant tout
    déterminées par le siège de l'embolie et par la
    taille de l'embole. Dans les embolies non
    cruoriques, la nature l'embole peut avoir des
    conséquences particulières.embolie pulmonaire
  • Mort subite par embolie massive dans le tronc
    de l'artère pulmonaire (l'interruption de la
    circulation entraîne l'arrêt cardiaque)
  • Insuffisance cardiaque droite aiguë si une seule
    artère pulmonaire ou grosse branche artérielle
    est occluse
  • Insuffisance cardiaque chronique (appelée "coeur
    pulmonaire chronique") à la suite de multiples
    petites embolies pulmonaires distales souvent
    passées inaperçues (la réduction du lit
    vasculaire entraîne une augmentation des
    résistances pulmonaires et une hypertension
    artérielle pulmonaire).
  • NB on considère que plus de 60 des embolies
    pulmonaires sont cliniquement silencieuses
    l'embole, de petite taille, touche une artère
    pulmonaire de petite calibre, sans conséquence en
    aval (pas d'infarctus). Il s'organise et est
    incorporé à la paroi artérielle.

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Endocardite végétante
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(No Transcript)
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Ischémie
  • DéfinitionLischémie est une diminution
    (ischémie relative) ou abolition (ischémie
    complète) de l'apport sanguin artériel dans un
    territoire limité de l'organisme.L'ischémie
    provoque une hypoxie (diminution relative de
    l'oxygène délivré au tissu par rapport à ses
    besoins) ou, selon son degré de sévérité, une
    anoxie (suppression de l'apport d'oxygène au
    tissu).
  • Causes des ischemiesCe sont toutes les causes
    d'oblitération partielle ou totale d'une lumière
    artérielle
  • Athérosclérose
  • Embolie
  • Artérite (maladie inflammatoire primitive de la
    paroi artérielle)
  • Thrombose (sur plaque athéroscléreuse ou sur
    lésion inflammatoire d'artérite)
  • Compression extrinsèque (tumeur, garrot)
  • Spasme artériel prolongé
  • Dissection artérielleLes conséquences d'une
    oblitération partielle d'une lumière artérielle
    peuvent être aggravées par des conditions
    générales chute du débit cardiaque ou anémie
    profonde
  • Facteurs influençant le retentissement de
    l'ischémie
  • .Intensité et durée de l'ischémie
  • Sensibilité du tissu et du type cellulaire à
    l'anoxie. Les neurones sont très sensibles à
    l'ischémie (lésions irréversibles après 3 à 5 mn
    d'anoxie), de même que le myocarde (20-30 mn) et
    les cellules épithéliales.
  • Possibilité d'une circulation de suppléance les
    organes naturellement riches en anastomoses
    (estomac, intestin), ou pourvus d'une double
    circulation (poumons, foie) seront plus
    résistants.
  • .Rapidité d'installation
  • une ischémie brutale ne laisse pas le temps à une
    circulation de suppléance de se développer. Si
    elle se prolonge, elle entraîne des lésions
    cellulaires irréversibles nécrose tissulaire.
  • une ischémie partielle, chronique, permet
    l'installation progressive d'une circulation de
    suppléance et est responsable de lésions
    d'atrophie et de fibrose progressive.
  • Conséquences de l'ischémie
  • Ischémie complète et étendue nécrose complète
    du territoire d'ischémie infarctus,
    ramollissements, gangrène.
  • Ischémie incomplète et transitoire douleurs
    intenses mais transitoires survenant lors de la
    phase ischémique, et auxquelles correspondent
    divers termes de séméiologie claudication
    intermittente d'un membre inférieur /angor
    d'effort / angor intestinal

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Infarctus
  • DefinitionLinfarctus est un foyer circonscrit
    de nécrose ischémique dans un viscère, consécutif
    à une obstruction artérielle complète et
    brutale.Historiquement, ce terme a été choisi
    par Laennec pour décrire la lésion dans le poumon
    (du latin infarcere (infarcir, "remplir de
    sang")). En fait, beaucoup d'infarctus ne sont
    pas associés à une inondation hémorragique du
    territoire nécrosé. Il existe ainsi deux variétés
    d'infarctus.
  • Varietes morphologiques d'infarctusLinfarctus
    blanc est un territoire de nécrose ischémique
    exsangue, dans un organe plein, par obstruction
    d'une artère terminale . Le territoire atteint
    subit une nécrose de coagulation.Ce type
    d'infarctus peut toucher le cœur, les reins, la
    rate, le cerveauL'infarctus du myocarde
    présente une importance particulière du fait de
    sa grande fréquence et de sa gravité. Sa cause
    principale est l'athérosclérose coronaire. La
    topographie de l'infarctus sera déterminée par le
    siège de l'obstruction. L'étendue peut être
    variable selon lépaisseur de la coronaire
    atteinte. La distribution de linfarctus dans
    lépaisseur de la paroi est aussi variable 
    infarctus transmural occupant toute lépaisseur
    de la paroi ou sous-endocardique limité aux
    couches les plus internes). En dehors des
    troubles de la fonction ventriculaire
    (insuffisance cardiaque, troubles du rythme), les
    complications locales principales en sont la
    thrombose murale intra-cavitaire, la rupture de
    pilier avec insuffisance valvulaire aiguë, la
    rupture pariétale avec hémopéricarde, la
    péricardite, l'anévrisme ventriculaire. L
    infarctus rouge est un territoire de nécrose
    ischémique par obstruction d'une artère
    terminale, où apparaît secondairement une
    inondation hémorragique, en rapport avec une
    double circulation ou avec une abondante
    circulation collatérale. Ce type d'infarctus
    touche notamment les poumons (double
    vascularisation artérielle, pulmonaire et
    bronchique), l'intestin (collatérales nombreuses)

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Infarctus pulmonaire (macroscopie) Zone
triangulaire rouge sombre
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Infarcissement hémorragique
  • L infarcissement hémorragique est une nécrose
    viscérale hémorragique par obstruction d'une
    veine de drainage. C'est le degré maximum de
    l'anoxie due à une stase veineuse. Il n'y a pas
    d'obstruction artérielle. Causes  Thrombose
    veineuse (intestin thrombose de la veine
    mésentérique), compression veineuse (exemple 
    torsion du pédicule vasculaire au cours dun
    volvulus).Siège  Intestin grêle et mésentère,
    poumon, cerveau, testicule, ovaire

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Athérosclerose
  • Lathérosclérose est une association variable de
    remaniements de lintima des artères de gros et
    moyen calibre, consistant en une accumulation
    focale de lipides, de glucides complexes, de sang
    et de produits sanguins, de tissus fibreux et de
    dépôts calciques, le tout saccompagnant de
    modifications de la média.Lathérome (du grec
    athere bouillie) partie lipidique
    lathérosclérose athérome associée à une
    sclérose (du grec scleros dure). La sclérose
    est le terme macroscopique ancien correspondant à
    la fibrose sur le plan microscopique. La fibrose
    est une augmentation des fibres de collagène et
    des autres composants de la matrice
    extra-cellulaire (cf cours sur linflammation
    chronique et sur les fibroses).Il sagit dune
    maladie extrêmement fréquente, notamment dans les
    pays industrialisés, dont les répercussions
    cliniques sont très variables (infarctus du
    myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie,
    thrombose, etc..)  il sagit donc dun problème
    de santé publique.

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Formes anatomo-cliniques
  • Athérosclérose aortique ou  centrale Latteinte
    principale se situe au niveau de laorte sous
    diaphragmatique ou aorte  abdominale . Cette
    atteinte peut être associée à un syndrome du
    carrefour aortique associant une insuffisance
    circulatoire des membres inférieures (responsable
    dune claudication intermittente et dune cyanose
    des téguments avec abolition des pouls fémoraux)
    et dune impuissance sexuelle dinstallation
    progressive.
  • Athérosclérose  périphérique  .
    Lathérosclérose des artères viscérales, des
    collatérales de laorte, et des artères des
    membres inférieurs.
  • Latteinte des coronaires linfarctus du
    myocarde.
  • latteinte des carotides et du polygone de Willis
    laccident vasculaire cérébral.
  • Latteinte des artères rénales la conséquence
    en est lhypertension artérielle dorigine
    secondaire.
  • Latteinte des artères des membres surtout au
    niveau des membres inférieurs la gangrène
    sèche.
  • Latteinte des artères mésentériques le
    syndrome dangor intestinal
  • Latteinte de lartère pulmonaire il survient
    exclusivement au cours de lhypertension
    artérielle pulmonaire.

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