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Le tr

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physique et psycho-affectif, les capacit s relationnelles et ... Entre technique, affectif, et relationnel, des pratiques professionnelles v cues ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le tr


1
Le très jeune enfant handicapé moteur, ses
parents et ses soignants 
  • Quels chemins ?
  • Quels regards ?
  • Pour une singularité corporelle et psychique.
  • D.BOHU M.LERAY JCC.CARLIER

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Le Centre de Rééducation Motrice pour Tout-Petits
La Panouse Debré (CRMTP, Antony, 92)
  • Des jeunes enfants de 0 à 6 ans atteints de
    handicap moteur
  • Première institution spécialisée en réadaptation
    dans la vie de ces enfants et de leurs parents

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Se préoccuper de la QUALITE de VIE du jeune
enfant handicapé moteur
  • Cest permettre à cet enfant de construire
  • sa singularité corporelle et psychique
  • en prenant en compte
  • les réalités et les vécus des enfants, de leurs
    parents, des soignants
  • les spécificités de cette période pour lenfant,
    pour ses parents

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A cet age de la vie, Observations et Expériences
cliniques
  • interrogent les soignants plus particulièrement
    dans deux registres distincts, intriqués,
    indissociables,
  • Du côté des parents comment cheminent-t-ils dans
    une parentalité inattendue et sans cesse
    remaniée?
  • Du côté du jeune enfant comment ce jeune enfant
    handicapé moteur construit-il sa singularité
    psychique quand son corps handicapé est soumis à
    une multiplicité de regards?

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Le jeune enfant ses spécificités
  • Fondements de nos réflexions
  • et de nos actions
  • un être en développement, un sujet en devenir,
  • une intrication permanente entre les
    développements physique et psychique
  • une dépendance à ladulte
  • un enfant  nexiste pas sans son parent 
  • sans réflexion institutionnelle sur laccueil de
    cet enfant et de ses parents, linstitutionnalisat
    ion précoce peut être psychopathogène

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Le temps  dAntony La petite enfance de
lenfant handicapé moteur,
  • Un temps spécifique et particulier
  • qui permet de continuer à mieux cerner
  • les prémisses du développement
  • physique et psycho-affectif,
  • les capacités relationnelles et cognitives
    naissantes,
  • les potentiels douverture aux apprentissages
    scolaires
  • à 6 ans,une décision sera prise sur un choix
    dorientation
  • remettant crûment à jour la question
  • des capacités et des incapacités

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Du côté des PARENTS quels chemins ?
  • LANNONCE ET LA RÉVÉLATION DU HANDICAP
  • sont encore très récentes
  • - un psycho-traumatisme initial
  • - suivi dune longue élaboration psychique
    imprévue et souvent douloureuse.

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Le traumatisme initial
  • Une naissance
  • - dans un contexte inattendu et souvent
    dramatique
  • - où le risque vital a souvent été très présent
  • Une révélation progressive ou brutale, encore
    récente du handicap
  • Dans tous les cas, un traumatisme psychique avec
  • choc, effroi, sidération, déni, culpabilité,
    deuil de lenfant imaginaire, injustice,
    irréalité,clivage

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DEVENIR ET ETRE PARENT dun jeune enfant
handicapé moteur
  • une élaboration psychique permanente
  • et jamais terminée
  • Les PARENTS sont sans cesse en prise
  • avec des réalités inespérées ou au contraire
    décevantes
  • pouvant réactiver la blessure narcissique
    initiale
  • pour cheminer dans un processus complexe de
    parentalisation

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Un processus singulier et particulier de
parentalisation
  • Faire avec?
  • Blessure narcissique, culpabilité, angoisse,
    isolement, agressivité, dépression,
    responsabilité, combativité, résilience
  • Du diagnostic de handicap à la réalité de son
    enfant
  • Qui est-il? Quel développement ? Quelle
    responsabilité?
  • Lindication dun centre spécialisé /
    scolarisation banale
  • Un choix réel ? Un choix par défaut ?
  • Un choix dans lintérêt de lenfant ?

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LE PREMIER CENTRE SPECIALISERéactualisation de
la SOUFFRANCE initiale à chaque temps
  • à LADMISSION CHOC/ monde du handicap,
    ANGOISSE/perspectives dévolution .
  • pendant le SEJOUR un processus éprouvant de
    parentalisation être parent, rester parent, le
    deuil de la normalité à chaque nouvelle étape non
    franchie
  • au DEPART cicatrice fragilisée du traumatisme
    initial,
  • des apprentissages scolaires possibles?
  • des nouvelles inconnues

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à chaque ETAPE fondamentale
  • du DEVELOPPEMENT du jeune enfant handicapé
    moteur
  • marche, langage, apprentissages, scolarisation,
    orientation
  • jusquoù la dépendance et/ou lautonomie
  • physique et psychique?
  • Pour les PARENTS
  • autant dinconnues, de chocs, de
    tristesse, de peurs, dangoisses, despoirs, de
    joies, de désillusions, de déceptions,
    dambivalence entre rejet et fusion, de déni, de
    fantasmes de réparation, de doutes pour soi, de
    culpabilité, de combats.
  • une interaction
  • entre développement et parentalisation

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A cet age de la vie,Observations et Expériences
cliniques
  • interrogent les soignants plus particulièrement
    dans deux registres distincts, intriqués,
    indissociables,
  • Du côté des parents
  • Du côté du jeune enfant handicapé comment ce
    jeune enfant construit-il sa singularité
    psychique quand son corps handicapé est soumis à
    une multiplicité de regards, en particulier celui
    de ses parents, des soignants et le sien propre?

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du côté du JEUNE ENFANT handicapé moteur
  • un CORPS DÉPENDANT DAUTRUI exposé
  • à UNE PLURALITÉ DE REGARDS
  • Regards de ses parents, des professionnels, de
    ses pairs
  • Regards multiples, différents, successifs,
    mitoyens,
  • Regards de soi-même
  •  Ce partage des regards qui porte
    lintersubjectivité représente un processus non
    seulement vulnérable mais aussi éminemment
    fragilisant (D.Marcelli)

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Le regard un des fondements de la relation
humaine
  • le regard des adultes sur lenfant une
    participation à son développement
  •  le regard de sa mère, premier miroir 
    (Winnicott)
  •  Le regard de lautre risque-t-il de réduire
    lidentité de lenfant handicapé à la différence
    visible?  (S.Sausse)

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Aux risques de ces multiples regards (1)Comment
construire son identité corporelle et sa
singularité psychique?
  • Risque de morcellement une rééducation/une
    partie du corps, le handicap avant lenfant
  • Risque de dévalorisation, de manque de confiance
    en soi, de dépendance dans le regard de
    ladulte, la déception, la tristesse, la colère,
    le rejet, la fusion

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Aux risques de ces multiples regards (2)Comment
construire son identité corporelle et sa
singularité psychique?
  • Risque de clivage corps/ psychisme dissociation
    de la technique et du relationnel, manque de
    cohérence du projet thérapeutique,
  • Risque dinsécurité affective multiplicité
    dintervenant / multiplicité de figures
    dattachement
  • .
  • Observons, écoutons ces enfants?
  • Que disent des professionnels de leurs regards?

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Confrontés à lobservation et au vécu de ces
jeunes enfants les REGARDS des professionnels
  • une réflexion institutionnelle sur LE REGARD dans
    les pratiques, proposée à travers des
    questionnaires dont les réponses ont été mises en
    commun
  • lors de 4 événements quotidiens
  • Le portage
  • Les soins quotidiens du corps
  • Les examens et les interventions
  • Les appareillages

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Lobservation de ces jeunes enfants
  • Le portage et les soins quotidiens
  • -Souvent plus passif quun enfant valide
    particulièrement si les gestes deviennent
    routiniers clivage corps-objet / Moi?
  • -Contraste avec les bains, un moment
    dinteractions toniques et joyeuses liberté
    corporelle pour lenfant, image normalisante pour
    ladulte?
  • -Les repas des expériences très différentes,
    un grand sujet actuel de réflexion

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Le vécu de ces jeunes enfantsdans lici et
maintenant (1)
  • Les interventions
  • Un corps-objet / soignant-agresseur
  • Un corps-persécuteur / contraintes, douleur
  • Des inquiétudes concrètes, des demandes
    descriptives et réalistes
  • Des angoisses personnelles et/ou en résonance
    avec celles des adultes

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Le vécu de ces jeunes enfantsdans lici et
maintenant (2)
  • Les appareillages
  • Une contrainte de plus, Une source de douleur
  • Mais aussi
  • Un soutien physique pour moins de fatigue, pour
    une participation possible et une communication
    facilitée
  • Une possession personnelle, bientôt une partie
    de soi
  • Un squelette intérieur plus solide
  • Un contenant psychique, un Moi-Peau moins
    morcelé

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Le regard des PROFESSIONNELS (1)
  • Entre technique, affectif, et relationnel, des
    pratiques professionnelles vécues parfois
    douloureusement par les soignants
  • Le portage
  • -Technique et/ou câlin, souvent fatigant,
    partage du handicap,
  • -Enfant appareillé ou non, enfant participant
    ou non
  • Les soins corporels quotidiens
  • -Technique et/ou une relation de confiance, un
    moment privilégié

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Le regard des PROFESSIONNELS (2)
  • Une ambivalence exprimée pour les situations
    suivantes
  • Les examens et les interventions
  • -Une agression et une intrusion
  • -Un regard professionnel quand informés
  • -Un regard qui dépend de la manière de faire
  • Les appareillages
  • -Une contrainte de plus, un carcan
  • -Un soin vital pour le long terme
  • -Un soutien physique
  • -Une aide à la motricité et à la participation

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Cette réflexion sur nos regards, nos pratiques
remises en questions (1)
  • Un aspect technique
  • Nécessaire du fait du handicap rééducations,
    appareillages, interventions pour une aide à la
    construction du corps
  • aux risques de la dépendance corps-objet /
    corps-persécuteur au CORPS-SUJET
  • Une connaissance et une maîtrise des techniques,
    une routine sans cesse combattue, pour permettre
    une espace relationnelle

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Cette réflexion sur nos regards, nos pratiques
remises en question (2)
  • Un aspect technique ET relationnel
  • Indispensable pour linvestissement dune image
    du corps construire une identité corporelle,
    partie intégrante de son MOI
  • Investissement narcissique par les activités ,
    les relations et les regards croisés entre lui ,
    ses parents et les professionnels
  • Une valeur partagée, un objectif thérapeutique
    inscrit dans le projet détablissement
    lenfant-sujet de soins

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Des regards dispersés à des regards conjugués
du morcellement à une synthèse humanisantepour
un développement harmonieux de cet enfant
Développement corporel
Regards conjugués
Développement psycho-affectif et relationnel
Développement cognitif
Développement moteur
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En conclusion permettre une singularité
corporelle et psychique du jeune enfant
handicapé moteur
  • Des principes et des valeurs partagées
  • dans un projet thérapeutique commun individualisé
  • et une philosophie de soins humanisants
  • Des regards conjugués dans tous les secteurs de
    son développement pour une synthèse humanisante
    de cet enfant, sujet de ses soins
  • Des pratiques remises en questions sans cesse où
    technique et relationnel sont intimement liés
  • Une écoute et un accompagnement de ses parents
    dans le processus délaboration de cette
    parentalité particulière dans le respect de leur
     capacité de rêverie 
  • Une réflexion institutionnelle permanente dans
    une dynamique interactive entre enfants, parents
    et soignants où les besoins, les vécus et les
    réalités de chacun sont pris en compte
  • LA QUALITE DE VIE cest UNE AFFAIRE DEQUIPE
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