Title: La fonction de fragmentation du quark b, du LEP au TeVatron
1La fonction de fragmentation du quark b, du LEP
au TeVatron
3 février 2005
- Eli Ben-Haïm
- LAL Orsay LPNHE Paris
Probe for new physics
2Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
3Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
4La fragmentation du quark b
Processus menant à la matérialisation des
quarks b en hadrons
B
5La fragmentation du quark b
Perturbative (calculable)
non-perturbative (non calculable)
- Hadronisation.
- Dhabitude, décrite par un modèle.
- Rayonnement de gluons.
- Calculée par Chromo Dynamique Quantique (QCD).
B
?t10-24 sec
Au TeVatron qq? g?bb (entre autres)
6Définition de la fonction de fragmentation
x
z
Défini dans un générateur dévénements ?
Modèle dhadronisation Une paramétrisation de la
composante non-perturbative
- Fonction de fragmentation Distribution de
probabilité de x, z
7Tour dhorizon (I)
Deux environnements expérimentaux
- Expérience DELPHI au CERN (collisionneur ee-, 91
GeV) - État initial bien défini.
- État final simple.
- Expérience CDF à Fermilab (collisionneur pp, 1.96
TeV) - État initial moins bien défini.
- État final plus compliqué.
8Tour dhorizon (II)
Vérification que les différents processus sont
bien compris
Mesure de la fonction de fragmentation du quark b
implémentation
DELPHI
CDF
QCD Perturbative
QCD Perturbative
QCD non- Perturbative
QCD non- Perturbative
Fragmentation
Fragmentation
Compliqué au TeVatron
Bien compris à LEP
Extraction directe de la dépendance en x
Tuning de Pythia
nouveau
du LEP
au TeVatron
9Tour dhorizon (III)
DELPHI Mesure de la fonction de fragmentation du
quark b.
- Méthode inclusive.
- Grande statistique.
- Canal exclusif B?J/?K
- Hadrons B précisément reconstruits.
CDF Étude de la fonction de fragmentation du
quark b. Mesure de la section efficace
bb.
10Section efficace du b au TeVatron
- Un défi important pour la théorie de QCD.
- Précédemment les prédictions théoriques sous
estimaient les mesures par un facteur 2.9 - Le conflit est maintenant résolu,
- comme on le verra par la suite.
11Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
12Analyse de DELPHI
- Utilise des événements bb au pôle du Z0.
- Lexpérience DELPHI
- Sélection des événements
- Estimation de lénergie du B par une méthode
inclusive. - Extraction de la distribution de fragmentation.
- Les erreurs systématiques dominantes.
- Comparaison aux autres mesures.
- Moyenne mondiale des mesures.
13Lexpérience DELPHI
TPC
aimant
- La partie du détecteur qui est la plus importante
pour cette analyse est le système de
tracking . - DELPHI Permet de mesurer le paramètre dimpact
avec une bonne précision. Crucial pour les
analyses de physique du B.
RICH
ToF
ID
HPC
OD
VD
Chambres à muons
HCAL
14Sélection des événements
- Le hadron B se désintègre par interaction faible
? vol 3mm - Les événements sont retenus, entre autre, par un
critère de traces déplacées ? sélection de lots
dévénements enrichis et appauvris en B.
1994 134k 1995 42k événements
enrichi
appauvri
15Reconstruction de lénergie
- Énergie du jet ajustement qui impose la
conservation de lénergie-impulsion. - Estimation de lénergie manquante.
- Avantage calibration à lénergie du faisceau.
- Énergie du B Attribution de traces aux vertex
primaire et secondaire. - Reconstruction dun vertex secondaire.
- EB Ejet E vertex primaire
énergie ajustée des jets
MC
Data
Résolution
16Méthode de mesure de la fonction de fragmentation
Poids ajustés
Bon accord
appauvri en b
Avant
enrichi en b
frag. NP du MC frag. NP ajustée
Bon accord
ajustement de la distribution mesurée
5 de bruit de fond
Après
ltxEgt 0.704?0.001(stat.)
- MC qq ? fond résiduel
- MC bb ? reste
17Erreurs systématiques (I)
- Simulation du détecteur
- Calibration en énergie ? Dominant
- Modèle pour le bruit de fond
- Ajustement de lénergie et de
- la multiplicité des traces
- Multiplicité des jets
- Physique
- Temps de vie des hadrons B
- Taux de production de B
- Multiplicité des traces chargées du B
- Taux de g?bb
- Méthode
- Paramétrisation des poids
- Coupure sur b-tag
- Paramètre de clustering du jet
- Énergie ambiguë
- Multiplicité des traces au vertex secondaire
B
18Erreurs systématiques (II)
- Effet de la méthode dajustement
- estimé par la reproduction de la fonction de
fragmentation du Monte Carlo
temps
- Calibration en énergie
- effet estimé par lécart type entre sous
échantillons
19résultat
Valeur moyenne 0.704 ?0.001?0.008
20Autres mesures de la fonction de fragmentation
- Mesures existantes ALEPH, SLD, OPAL, deux
analyses de DELPHI. - Moyenne lt 1995 (encore utilisée) 0.702?0.008
- Valeurs moyennes
- OPAL 0.7193?0.002?0.003
- ALEPH 0.716 ?0.006 ?0.006
- SLD 0.709 ?0.003?0.003
- ?0.002(model)
- DELPHI (Karlsruhe)
- 0.715 ?0.001?0.005
- DELPHI (cette thèse)
- 0.704 ?0.001?0.008
Effets Systématiques dominent
Les contenus des bins sont corrélés
21Moyenne mondiale
- Nous avons obtenu une fonction de fragmentation
moyenne, à partir des mesures existantes. - Paramétrisation lisse, 5 paramètres
- Fitte bien les fonctions de fragmentation
mesurées. - Valeur moyenne 0.714 ?0.002
22Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
23Théorie de la fragmentation (I)
- Premier terme, O(as) du développement perturbatif
- Les grands termes dus au rayonnement de gluons
mous et colinéaires sont présents dans tous les
O(asn) du développement perturbatif - ? besoin de les resommer
24Théorie de la fragmentation (II)
- Plus grand terme logarithmique à tout O(asn)
Leading Log (LL) - Terme suivant
Next to Leading Log (NLL)
et
Gluons colinéaires
et
Gluons mous
- Les calculs se font en pratique pour les moments
de la distribution. - Colinéaire (NLL) B. Mele and P. Nason, Nucl.
Phys. B361 (1991) 626. - soft (NLL) M. Cacciari and S. Catani,
Nucl. Phys. B617 (2001) 253. - La composante de QCD non perturbative est
nécessaire pour combler le trou entre le calcul
(niveau des quarks) et lobservation (hadrons).
25Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
26Partie non-perturbative nouvelle approche
E. Ben-Haim et al. Phys. Lett. B 580 (2004) 108.
folding
?
Distributions en x
Fonction non- perturbative extraite
directement, Indépendante dun modèle
Transformation de Mellin
? ? ?
moments
Transformation de Mellin inverse
27Résultats de la nouvelle méthode général
- Extraction point par point.
- 3 approches perturbatives
- Monte Carlo (JETSET 7.3).
- NLL QCD, Cacciari and Catani.
- NLLDGE QCD, Cacciari and Gardi, hep-ph/0301047.
- non-perturbative F (perturbative)
- La région de bas x indique que le rayonnement de
gluons durs est bien décrit par la composante
perturbative. - Ordre de QCD augmente ? partie non perturbative
commence à plus grand x. - Les fonctions non-perturbatives pour JETSET et
NLL QCD ont des formes similaires, décalées.
Ces fonctions non perturbatives sont supposées
rester valides dans un environnement différent de
ee-, dans le cadre dune approche perturbative
similaire à celle utilisée pour leur extraction.
Implémentation dans CDF
28Résultats de la nouvelle méthode JETSET
Fonction non-perturbative extraite
Comparaison entre expériences
DNP(x)
Composante Perturbative et non-perturbative
Dpert(x) DNP(x)
- Comparaison aux modèles dhadronisation
- Paramètres des modèles obtenus par ajustement aux
données. Comparaison - folding des distributions en x, par
- Les modèles de Lund et Bowler favorisés (observé
aussi par OPAL et SLD), avec des paramètres
différents de ceux de la fonction de Lund
universelle.
DNP(x)
29Résultats de la nouvelle méthode NLL QCD
Cacciari and Catani Nucl.Phys. B617 (2001)
253-290.
- Comparaison à des modèles dhadronisation
Fonction non-perturbative extraite
nouveau
DNP(x)
résout ça
- Folding dun modèle physique avec NLL QCD
- ? ne décrit pas le spectre jusquà x1.
- Notre fonction non-perturbative extraite résout
- ce problème.
Dpredicted(x)
30Comparaison entre expériences fonction
non-perturbative
- Nos résultats sont très similaires à ceux de OPAL
et de SLD. Ils sont compatibles avec ceux dALEPH
31Au programme
- Introduction et tour dhorizon.
- Mesure de la fonction de fragmentation à DELPHI.
- Un peu de théorie.
- Méthode pour extraire la composante de QCD
non-perturbative. - Étude de la fonction de fragmentation du quark b
et de la section efficace de production des
mésons B à CDF. - Conclusion.
32Analyse de CDF
Analyse en cours
- Lexpérience CDF.
- Sélection et reconstruction du B.
- Soustraction du bruit de fond
- La production du B dans PYTHIA étude de
différents mécanismes. - Étude de leffet de la fonction de fragmentation
sur des observables. - Mesure du spectre en énergie du hadron B la
section efficace de production de bb.
33Lexpérience CDF
- Ici on utilise surtout le système de détection de
traces chargées avec le déclenchement
électronique associé (XFT), et les détecteurs de
muons. - Tracking indépendant par le détecteur en
silicium pour ?lt2.8 - Permet de déclencher sur les vertex déplacés (ne
sert pas dans cette analyse).
34Le canal B??J/?K?
B??J/?K?
- Déclenchement
- - ??- de masse voisine à celle du J/?
- - pT(?)gt1.5GeV, ?lt1
- - ??(??-)lt135o
- association stub - trace
- vertex commun
??-
- 333 pb-1 de données
- 6000 candidats de signal retenus.
Au RunI 400 candidats dans le même canal
Monte Carlo
J/? ?
Bruit de fond
35Il ny a pas que le B qui peut être étudié
- En utilisant la reconstruction exclusive du B, il
ny a pas dambiguïté concernent la source des
traces. - Les traces accompagnant le B contiennent beaucoup
dinformations sur la fragmentation et
lhadronisation. - Classement des traces selon la zone dans le plan
??-??
pTtrackgt400 MeV
??
?R
??
36Interactions multiples
- Il peut y avoir plus dune interaction des
faisceaux. - Le bruit de fond de cette source est enlevé des
distributions des traces.
5
37Les mécanismes de productiondu quark b dans
PYTHIA (niveau des arbres)
- Classement des événements
- FC Flavor Creation
- (création de saveur)
- FE Flavor Exitation
- (excitation de saveur)
- GS Gluon Spliting
- (désintégration de gluons)
Il y a une différence de forme entre les
contributions pour certaines distributions. Tous
les mécanismes sont nécessaires pour bien décrire
les observables.
Les études sont faites en imposant la fonction de
fragmentation.
27
51
22
38Étude des effets de la fragmentation (I)
- Au TeVatron il est plus difficile de mesurer la
fonction de fragmentation. - Le programme
- Étude des prédictions obtenues avec différents
modèles dhadronisation. - Implémentation de la fonction de Lund favorisée
à LEP dans PYTHIA, et étude de son effet sur les
observables de la physique du B, nécessite une
repondération, car la fonction de Lund nest pas
universelle. - Ajustement des mécanismes de production dans
PYTHIA.
Un bon accord données - Monte Carlo est essentiel
pour certaines analyses, notamment pour
létiquetage du B pour les oscillations du Bs.
39Études des effets de la fragmentation (II)
- Comparaison déchantillons Monte Carlo bb
création de saveur (FC) seulement, avec
différentes fonctions de fragmentation.
Effet de la fragmentation sur le taux de
production des mésons B
40Section Efficace de production du b (I)
- Effets systématiques étudiés
- Luminosité (6)
- Rapports dembranchement (5)
- Efficacité de reconstruction et de trigger (3)
Efficacité évaluée en appliquant lalgorithme
danalyse sur le Monte- Carlo.
Section efficace différentielle
41Section Efficace de production du b (II)
Résultat
- Il ny a pas dexcès dévénements b dans les
données du RunIIb par rapport à la prédiction
théorique. - Le conflit mesure-théorie est maintenant
résolu - La mesure a baissé de 40.
- La prédiction théorique sest améliorée
- Leffet de la fragmentation est important à grand
pT (17 à 20 GeV).
Notre résultat CDF Hb?J/?X Théorie (FONLL)
42Perspectives pour lanalyse de CDF
- Faire létude de leffet de la fragmentation sur
les variables liées aux traces spectatrices
(étiquetage du b, utilisé entre autre pour la
mesure des oscillations du Bs). - Ajout dautres modes exclusifs de désintégration
du B. - Ajustement des mécanismes de production du b dans
PYTHIA. - Éventuellement, ajustement de la fonction de
fragmentation par une méthode similaire à celle
utilisée dans DELPHI.
43Résumé et conclusions
- La fonction de fragmentation du quark b a été
mesurée à lexpérience DELPHI. - Une fonction de fragmentation moyenne a été
extraite de toute les mesures existantes. - Une extraction, ne dépendant pas dun modèle, de
la variation en x de la composante de QCD
non-perturbative de la fonction de fragmentation
du quark b a été effectuée. - Ce résultat est très différent de quelques
modèles dhadronisation . - PerturbativeMonte-Carlo les modèles de Lund et
Bowler sont favorisés - Perturbative NLL QCD la fonction extraite va
au delà de x1. - La fonction non-perturbative est nulle à bas x
rayonnement de gluons durs est très bien décrit
par QCD - La fonction non-perturbative obtenue a été
utilisée à CDF. Nous avons mesuré leffet de ce
changement. - Leffet de la fragmentation à CDF a été étudié
sur différentes observables. - La section efficace de production de b à CDF a
été mesurée dans un mode exclusif de
désintégration.