La France et ses rgions en Europe'

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La France et ses régions en Europe.
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DEFINIR ET DELIMITER LOBJET D ETUDE

•  La France et ses régions  thème énigmatique.
  Est-ce quil présuppose quil y aurait dune part
  une entité différenciée qui serait  la France 
  et dautre part une autre entité qui serait  les
  régions . En fait, le thème prend acte de
  lévolution actuelle dune France centralisée
  vers une France décentralisée. Bien que cette
  évolution ait été entamée dès le début des années
  80, il semble quelle ne soit pas suffisamment
  entrée dans les esprits pour que le terme
   France  ne désigne plus seulement lobjet
   France  en tant quentité (ou unité) mais
  lobjet  France décentralisée  qui, dès lors
  nest plus seulement unité mais aussi également
  en même temps disparité.
• Quoi quil en soit, le propre de lapproche
  géographique est détudier les unités spatiales
  (territoires, régions etc.) aux différentes
  échelles, dans leur imbrication et au sein
  despaces déchelles plus amples.

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1.1 Délimiter le territoire

• La France se définit comme un territoire borné
  par des frontières. Changeantes, les frontières
  ne sont pas  naturelles , elles sont le produit
  de lhistoire. La France est une construction
  historique, dont on peut dater la création, les
  évolutions, sans préjuger de son avenir. La forme
  hexagonale nest que transitoire.
• La France  territorialisée  et bornée existe et
  fonctionne en tant qu Etat-Nation (unité
  politique souveraine), dont la forme actuelle est
  une République en voie de décentralisation ?
• La France est aussi un territoire vécu, perçu,
  imaginé (représenté) lappréhension du
  territoire évolue et se modifie en fonction de
  données techniques (moyens de transports par
  ex.), idéologiques (les médias), en fonction
  aussi du lieu doù on le perçoit (lieu
  géographique, social, origines).

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1.2 Un territoire ouvert

• La colonisation fit de la France , à la fois un
  un pays  ouvert sur le monde, et se prolongeant
  outremer, et pour cette raison relativement fermé
  aux autres espaces. La formation dun empire
  colonial et sa persistance sous diverses formes
  jusquau début de la 5ème République se
  manifestent encore dans lexistence de DOM TOM et
  la permanence de certains liens  privilégiés 
  économiques, politiques, diplomatiques,
  culturels. La francophonie en est aussi, en
  partie, une survivance.
• Depuis laprès-guerre, la France sest résolument
  inscrite dans un espace économique européen qui
  na cessé depuis de sétendre et dont elle est un
  des moteurs (paradoxaux).
• Enfin, la France est dévidence un des acteurs
  principaux de la mondialisation libérale, comme
  en témoignent ses performances économiques,
  limplantation internationale de ses entreprises,
  létendue de ses marchés. Là encore son rôle
  dacteur est paradoxal puisquelle ne cesse de
  remettre en cause une libéralisation à laquelle
  elle participe activement (ex. lexception
  culturelle, les subventions agricoles). Sans
  doute car elle se fait léchos, plus que
  dautres, de lexistence de forces
  contradictoires.

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1.3. Un territoire aménagé

• Certaines portions despace du territoire
  français actuel sont très anciennement aménagées.
  Certaines de nos routes sinscrivent sur le tracé
  de voies romaines, de chemin de poste et les
  voies se superposent sur certains axes
  (rhodanien) depuis des siècles.
• Le territoire est profondément marqué par cet
  aménagement constant qui ne cesse de transformer
  les paysages, par les activités humaines qui sy
  déroulent et les produisent.
• Cest en même temps un territoire organisé,
  découpé en circonscriptions administratives (qui
  parfois se chevauchent), administré, maillé par
  des réseaux de transport . Aujourdhui,
  limplication de la géographie dans la politique
  est telle que la notion de développement (des
  territoires)remplace celle daménagement (du
  territoire).La sémantique est ici primordiale !
• La connaissance de tous les niveaux spatiaux
  (communauté, pays etc.) est nécessaire aux
  candidats !

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1.4 Une entité statistique, une référence spatiale

• La France est une unité de compte (compte de la
  nation, données statistiques)
• Mais au niveau des grandes entreprises il est de
  plus en difficile de faire la part entre
  entreprises nationales et entreprises localisées
  (ainsi les différences entre PNB et PIB sont
  elles importantes)

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Un territoire localisé

• La situation continentale de carrefour, disthme
  et de finistère. Cette situation, si elle
  apparaît dabord comme  naturelle  doit être
  envisagée dans sa dimension de dynamisme spatial.
  Le couloir rhodanien est un axe unique
  dinterface entre europe du sud et europe du
  nord.

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Remise en cause et permanence de la frontière

• Mondialisation de linformation, de la
  communication, des échanges, ouverture aux flux
• Persistance dun cadre politique
• Linscription culturelle du territoire dans les
  paysages

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Quid du  milieu naturel  ?

• La géographie de la France ne peut se réduire à
  lhumain et au social, elle doit prendre en
  compte les paysages comme production humaine à
  partir de contraintes naturelles, physiques
  paysages aménagés.
• Le paysage porte souvent la marque des
  transformations successives, c.a.d la marque de
  lhistoire.
• Linteraction humain/ naturel reste pertinente
  les contraintes  naturelles  ne cessent de
  peser sur lespace humain sous formes daléas et
  de risques (pluies, sècheresse, avalanches), de
  même que les contraintes humaines pèsent sur les
  paysages naturels (pollution)
• De nombreuses activités humaines (lagriculture
  mais aussi, lensemble du  rural , le tourisme,
  les loisirs) dépendent largement des conditions
  naturelles (paysages, météo) et de les façons de
  les valoriser et/ou den restreindre les
  contraintes.

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Quid de lidentité française ?

• Les particularismes locaux sont une constante que
  la France républicaine (en particulier sous la
  3ème république) a cherché à nier et à combattre.
• Aujourdhui certains subsistent et sont parfois
  exacerbés ils peuvent déclencher des tensions
  spatiales dont les intérêts sont tout autant
  économiques que culturels.
• Lécole laïque a été longtemps le principal
  vecteur de lidentité française lui fournissant
  des socles solides histoire commune, langue,
  culture
• Il se trouve aujourdhui confrontée à de
  multiples remises en cause cultures immigrées,
  culture mondialisée, persistance des
  différenciations socio-spatiales, affaiblissement
  de la culture  savante , effets de la
  mondialisation
• Il nen reste pas moins que cette identité
  persiste, inscrite dans la langue commune et (ce
  qui regarde au premier chef le géographe) dans
  les paysages (humanisés). Mais on ne peut nier
• Des siècles de multiculturalisme
• Des divisions de classe aux différences
  dorigines
• Les multiples lieux sociaux et géographiques et
  leurs productions culturelles

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2.1 La notion de région

• Du point de vue géographique, le terme de région
  peut sappliquer à diverses portions singulière
  despace et ce à différentes échelles, du mondial
  au local.
• Toute forme de découpage régional se fonde sur
  le type de critères choisis, de typologie
  adoptée naturelle, économique, démographique,
  politique

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2.2 La notion de région à léchelle du territoire
français

• La notion de région a, à léchelle du territoire
  français, ,au moins deux définitions qui
  correspondent à deux dimensions
• La première est une dimension politique la
  région comme échelon administratif, créé en 1982
  par regroupement de départements,
  dialectiquement lié avec lÉtat, au sens
  centralisé du terme dans un processus de
  décentralisation. Ces régions sont, à des degrés
  divers, des régions historiques et/ou
  culturelles.
• La deuxième dimension à prendre en compte est
  géographique, ou plutôt de géographie humaine et
  économique (car il existe une troisième
  définition plus purement géographique qui prend
  en compte la topographie des espaces et fait
  apparaître des régions physiques Alpes, bassin
  parisien)

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2.3 Quel découpage régional ?

• La pertinence dun découpage régional qui prenne
  appui sur des performances démographiques et
  économiques diverses, et qui permettent des
  regroupement territoriaux (autrement dit
  cartographiables parce que localisé dans
  lespace) est de faire apparaître plus que des
  différences, des disparités.
• Cela est vrai pour la France comme pour la
  plupart (sinon la totalité) des Etats. Chacun
  possède des régions (portions du territoire) plus
  ou moins dynamiques, au sens démographiques et/ou
  économiques du terme, développées etc.

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2.4 Les critères de différenciation démographique
et sociale

• Les critères qui permettent de différencier les
  régions sont
• La répartition de la population, le dynamisme
  démographique
• La répartition dominante dactivités
• Les performances économiques
• Laccessibilité aux services qui elle-même
  sappuie sur les disparités de répartition de la
  population (densités)

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2.5 les dynamismes régionaux

• Mais la géographie ne peut se contenter dune
  analyse statique qui figerait les régions.
• Il est nécessaire de faire apparaître les
  dynamismes internes, quils soient dorigine
  endogène ou exogène (ou au confluent des deux,
  sous la base dun contrat).
• Dautant que la dimension politique actuelle des
  régions administratives (et de tous types de
  région qui, de toute façon en dépendent) en fait
  des territoires daction et de projet dune
  relative autonomie (de décision sinon de moyens)

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2.6 Des régions interdépendantes

• Quelque soit le découpage régional pris en
  compte, il est nécessaire détudier les régions
  en fonction de leurs interdépendances , de
  lensemble des relations quelles nouent entre
  elles (quelles soient proches,  frontalières 
  ou non), des flux qui les relient aussi bien que
  des flux qui les traversent.
• Cela est vrai à léchelle nationale et aux
  différents échelles  régionales  (Union
  européenne, Maghreb). En particulier faire
  émerger les rôles dinterface que jouent les
  régions (pas uniquement littorales ou
  frontalières)

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2.7 Des espaces  vécus 

• On ne peut clore une exploration des dimensions
  de la notion de région sans évoquer celle
  despace vécu. Le concept bien que plus
  sociologique, au départ, que géographique est
  pourtant luvre dun géographe Armand Frémont.
• Pourtant, la notion despace vécu, à la fois
  représentation de lespace et appropriation de
  lespace (lespace que lon utilise, que lon
  traverse, que lon instrumentalise) rencontre
  étonnamment lacception vidalienne de la région
  comme unité de paysage, de mode de vie et de
  culture. Car nul doute quune partie au moins
  des représentations sarticule sur ces
  spécificités et les perpétuent.

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2.8 Quels pouvoirs locaux ?

• Le rôle de lEtat, y compris au sein des
  politiques régionales est déterminant.
• Les lois de 1982 étendent les pouvoirs locaux, de
  nouvelles compétences sont dévolues à la région
  dont lexécutif tire sa légitimité dune élection
  au suffrage universel.
• Selon B. et JF Steck, les pouvoirs locaux
  agissent désormais en lobbies dont laction vise
  à la fois à attirer les entreprises, dans des
  zones industrielles artisanales ou commerciales,
  et des infrastructures de transport utiles au
  développement économique. Ainsi assiste-t-on
  paradoxalement à une course aux investissements
  publics (et non seulement privés). Reste que lon
  aboutit à de grandes disparités de richesse et
  déquipement aussi bien entre les villes, les
  départements et les régions et à lintérieur des
  régions même. Disparités que seul lEtat
  centralisé et Bruxelles (autre pouvoir
  centralisé!) peuvent tenter de corriger.

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2.9 Centralité et décentralisation

• Deux modéles dorganisation territoriales
  sopposent le modèle centralisé et le modèle
  décentralisé. Le centre continue à concentrer les
  pouvoirs politiques et économiques. Il est le
  principal interlocuteur de la Commission
  européenne.
• Ce débat est faussé du fait que Paris et sa
  région sont à la fois le  centre  en cela quil
  concentre les pouvoirs politiques et économiques
  de la nation et de lEtat, et une région parmi
  dautres, mais à tous égards, la première dentre
  toutes (ceci nous différencie, par exemple des
  modèles italiens ou allemands).

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2.10 Prédominance de la région parisienne

• Cest à dessein que nous employons lexpression
   parisienne  évoquant limportance déterminante
  de la capitale sur sa région. Mais le nom  dIle
  de France  porte en lui la même symbolique de
  centralisation des pouvoirs, de même que le
   Bassin parisien  qui devient lentité
  régionale pertinente .
• Lagglomération parisienne est une des régions
  les plus riches du monde autour de Paris, ville
  mondiale, elle détient le premier PIB européen,
  le cinquième PIB mondial avec 24 du PIB
  français.
• A elle seule, LIle-de-France bénéficie de 28
  des crédits de lEtat (contre 20 en 1980 !)
• Une forte densité 18.7 de la pop. nationale sur
  2.2 de la superficie (11 millions). Cette
  population se différencie de la moyenne
  nationale elle vieille, diplômée, riche,
  internationale (40 des étrangers en France
  soit 1.3 millions). Sans occulter les disparités
  inter-régionales
• Principales mutations de lIle-de-France depuis
  1945
• Croissance de la population et en particulier,
  croissance de lhabitat périphérique (grands
  ensembles, villes nouvelles, résidences
  pavillonnaires)
• Croissance des mouvements pendulaires

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• 3. Les régions françaises dans lEurope et face
  à la mondialisation

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3.1 Les régions frontalières

• Historiquement, certaines régions ont bénéficié
  de leur éloignement des frontières (frontières
  nord-est, en particulier) de par la volonté de
  lEtat déloigner les industries darmement et
  laéronautique (Toulouse).
• Sur ce plan, la logique semble sêtre inversée.
• Elles attirent désormais les capitaux nationaux
  et étrangers (ex. de lAlsace et de Rhône-Alpes
  capitaux allemands, italiens, états-uniens,
  japonais)
• Lintroduction de leuro facilite les
  transactions transfrontalières (essence, tabac,
  alcool en particulier).
• Des programmes régionaux communs entre régions
  frontalières ont été mis en place (voir Steck,
  page 92)
• Des régions se regroupent pour former des groupes
  de pression à Bruxelles, quelles soient
  contiguës et frontalières (Arc atlantique) ou
  quelles possèdent des caractéristiques et des
  intérêts communs quoi que non contiguës (les
  régions de moyenne montagne).

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3.2 LEurope acteur de laménagement régional

• Le FEDER, les PIM, la PAC sont devenus des
  acteurs de laménagement spatial régional. Le
  FEDER, en particulier classe les régions à aider
  en 3 catégories en retard de développement,
  rurales vulnérables, industrielles en crise. Il
  permet de dessiner le contour de la France des
  régions dynamiques Ile de France, Alsace,
  agglomération toulousaine, région lyonnaise.

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3.3 Limpact de la mondialisation

• Quelles sont les conséquences spatiales de
  linsertion croissante de la France dans le
  système mondial ?
• Le déplacement de certaines activités en fonction
  de la mondialisation des marchés
  (littoralisation)
• Les investissements directs étrangers (IDE) dont
  la France est la deuxième destinatrice en
  1990-2000 (33 des investissements en 98-99) ce
  sont surtout les régions métropolitaines
  dynamiques qui en profitent (Ile de France,
  Alsace,région lyonnaise.
• Quels sont les critères de choix ?
• Les infrastructures présentes (en part. de
  transports) ou promises
• La qualité de la main duvre (et sa faible
  combativité syndicale)
• Les aides de LEtat et des régions (directes et
  indirectes locationd e terrains)
• Les régions nord et est, plus proches des marchés
  européens les porteurs sont privilégiés.

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4. Une géographie des dynamiques spatiales.
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4.1 Les espaces productifs

• Espace étendue indifférenciée qui peut être mis
  en valeur
• Territoire espace revendiqué, identifié,
  approprié.
• Espace productif espace que visent des
  stratégies dacteurs individuels ou collectifs
  dans une perspective de croissance, de profit.
•  Les stratégies dentreprise et les logiques
  territoriales des collectivités se rencontrent
  mais ne se confondent pas .
• Lespace productif est confronté à la mobilité
  des marchés.
• A ce titre les régions sont des lieux où
  saffirment des stratégies différentes entre les
  acteurs qui les considèrent comme des
  territoires et ceux qui les considèrent comme des
  espaces productifs. Les espaces productifs sont
  des systèmes spatiaux porteurs de potentialité
  dont la mise en valeur et la mobilité sont
  subordonnées à des logiques de plus en plus
  mondialisées. Ces logiques spatiales, sopposent
  aux logiques publiques  daménagement du
  territoire .

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4.2 La nature comme facteur dorganisation de
lespace

• La nature est à prendre en compte, comme
  composante du cadre de vie. Les aptitudes
  naturelles du territoire français jouent un rôle
  non négligeable dans les mutations de lespace
  français. La faible densité du t. français (et
  les sols disponibles) est elle-même un facteur
  favorable pris en compte dans les stratégies
  dimplantation dentreprise.
• La campagne, la montagne, la mer sont des
  ressources à exploiter pour satisfaire les
  attentes des citadins en matière dhabitat, de
  loisirs et de tourisme. Le désir de nature
  devient un facteur dorganisation de lespace
  productif.
• La très haute productivité du travail, le niveau
  de vie (et de consommation) est un facteur

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4.3 Les facteurs dimplantation et de dynamisme

• La très haute productivité du travail, le haut
  niveau de vie (et de consommation) sont des
  facteurs attractifs qui favorisent la France. La
  concentration des cadres, ingénieurs, chercheurs
  favorisent lIle-de-France, et quelques grandes
  métropoles Nantes, Toulouse et Lyon.
• Laccessibilité des lieux , la situation des
  lieux dans leurs relations avec les autres
  lieux, sont des facteurs majeurs de dynamisme.
• La maîtrise des nuds (et éventuellemnt des
  lignes qui les relient) est décisive.

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