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La lecturelectronique : techniques et acteurs

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Title: La lecturelectronique : techniques et acteurs


1
La lecture électronique techniques et acteurs
2
Présentation
Christophe Bulté Bibliothèque électronique Avenue
F. Roosevelt 50 - CP 180. Campus du Solbosch
Bâtiment A, AX2.143. 1050 Bruxelles 02/650.43.77
0476/59.23.06 cbulte_at_ulb.ac.be
  • Licence en Histoire DES en Infodoc
  • Archiviste aux A.G.R.
  • Assistant en Faculté de Philosophie et Lettres de
    lULB
  • Actuellement Assistant à la Bibliothèque
    Électronique (nouvelles technologies, site web,
    mise à disposition de la documentation numérique)
  • Formateur à la CFWB

3
Programme de la formation numérisation
  • Définitions
  • Aspects légaux
  • Aspects  projet 
  • Aspects techniques
  • Types de fichiers de stockage

4
Programme de la formation les acteurs
  • Entreprises
  • Associations et particuliers
  • Universités
  • Bibliothèques publiques
  • Editeurs
  • Institutions gouvernementales

5
Programme de la formation utilisation
  • Le choix
  • Catalogage
  • Aspects matériels
  • Promotion
  • Exemples d'utilisation

6
Programme de la formation offre commerciale
  • Principales plateformes commerciales
  • Description critique
  • Comparaison
  • Evaluation

7
Programme de la formation offre gratuite
  • Les e-books gratuits
  • Répertoires de textes
  • Description critique

8
La numérisation
  • Définitions
  • Aspects légaux
  • Aspects  projet 
  • Aspects techniques
  • Types de fichiers de stockage

9
Définitions
  • Définition des concepts
  • Implique des contraintes et des choix
  • Techniques
  • Financiers
  • Documentaires

10
Numérisation - Digitalisation
  • La numérisation est le processus de conversion
    d'un objet réel (forme information) en une
    suite de nombres permettant de représenter cet
    objet en informatique ou en électronique
    numérique (code information).
  • Il existe des contraintes à respecter pour
    obtenir une numérisation fidèle de la réalité que
    cela soit sur la forme ou le contenu.
  • La conversion de données analogiques dans un
    système numérique est effectuée par divers
    capteurs et par des processus de traitement
    logiciel.
  • Le processus est inversable.

11
Objet numérique
  • Objet non matériel, numérisé ou non, composé
    dune suite de nombres codé selon un schéma
    variable en fonction dune structure de fichier.
  • Ce fichier doit être stocké sur une plateforme
    matérielle et logicielle.
  • Pour accéder aux informations, un logiciel doit
    décoder lobjet.
  • Un système matériel doit ensuite afficher le
    résultat décodé.

12
E-book, livre électronique ou numérique, livrel
  • Objets, réel ou virtuels tous différents mais
    ayant en commun d'être supports de communication
    écrite, il y a donc une confusion sémantique
    possible entre le matériel permettant la lecture
    dun texte ou le texte numérique en tant que tel
  • Ouvrage dont les informations ont été numérisées
    et sont disponibles en tant que fichier
    informatique.
  • Support électronique de ce texte numérisé, ce qui
    peut-être soit le support physique (CD, Carte,
    Disque), soit le support logique, virtuel
    c'est-à-dire le fichier contenant le texte 
  • Différents appareils électroniques portables dont
    la spécialité est l'affichage de tels fichiers
    informatiques.

13
Aspects légaux
  • Le processus de numérisation est avant tout un
    processus technique. Les technologies dont nous
    disposons actuellement rendent toutes les formes
    de numérisation possibles sans aucune limite.
  • Par contre, ce potentiel énorme est très
    étroitement encadré par des règles juridiques.

14
Règles générales du droit dauteur
  • Directive 2001/29/CE de lUnion européenne. En
    Belgique, loi de 1994 amendée le 14 avril 2005.
  • En Europe, un ouvrage reste sous droits 70 années
    après la mort de son auteur.
  • Aux USA et Canada, la durée est de cinquante
    années.
  • Distinction entre droit moral et droit
    patrimonial la numérisation nest concernée que
    par le droit patrimonial.

15
Additions légales
  • Prorogation totale de 14 ans et 272 jours pour
    les uvres publiées avant le 31/12/1920 qui n'ont
    pas été rétrocédées au domaine public au
    13/08/1941 (addition des deux guerres).
  • La plupart des pays ajoutent des années en cas de
    mort héroïque (30 ans en France).
  • En cas de collaboration, cest la mort du dernier
    survivant qui entre en ligne de compte.
  • En cas danonyme non identifiable, cest la date
    de publication qui compte.
  • Les uvres posthumes publiées après le délai de
    70 ans sont protégées 25 ans.

16
Applications réelles
  • Les illustrations originales peuvent poser
    problème.
  • Quid des éditions scientifiques et augmentées ?
  • Il existe une zone grise pour les uvres dont
    lexploitation commerciale est terminée.
  • On peut numériser nimporte quel ouvrage encore
    sous droits à des fins de préservation du
    support.
  • Les ouvrages qui ne sont plus en vente peuvent
    être mis à disposition sur un seul poste de
    consultation sans possibilité daccès au réseau
    et sans possibilités de téléchargement.
  • Trouver qui est le dépositaire des droits dun
    auteur mort peut être une véritable enquête
    policière.
  • En cas de besoin spécifique, il est toujours
    possible négocier avec lauteur ou léditeur.

17
Les droits appliqués aux bibliothèques (1)
  • Pour les ouvrages numérisés par dautres
  • Les plateformes commerciales fixent des
    conditions dutilisation strictes sous forme de
    contrats légaux.
  • Les alternatives gratuites ont aussi des
    licences dutilisation sous forme de contrats
    moraux.
  • Les condamnations pour non-respect sont lourdes
    dans les deux cas.

18
Les droits appliqués aux bibliothèques (2)
  • En cas de numérisation, il est important pour
    votre institution de se prémunir en définissant
    les conditions dutilisation.
  • Exemple http//digitheque.ulb.ac.be/fr/aspects-j
    uridiques/index.htmlc1528.
  • Définition des droits d'auteur.
  • Limitation des responsabilités.
  • Localisation.
  • Conditions dutilisation.
  • Buts poursuivis.
  • Citation.
  • Exemplaire de publication.
  • Droits de reproduction.

19
Aspects  projet 
  • La sélection des documents
  • Capacité technique
  • Contrôle de la qualité
  • Autres considérations importantes

20
La sélection des documents
  • Outre les contraintes légales et techniques, les
    différents acteurs de la numérisation du savoir
    sont liés par des critères, variables en fonction
    des acteurs, de sélection des ressources quils
    veulent numériser

21
La sélection des documents (1)
  • Attributs de document le matériel se prête-t-il
    à la numérisation ? Le contenu informationnel
    peut-il être correctement saisi sous forme
    numérique? Le format et l'état de conservation
    constituent-ils un obstacle majeur? Quelle est la
    taille et la complexité, en termes de diversité
    des documents trouvés, de cette collection?
  • Considérations de conservation le matériel
    court-il un risque pendant l'opération de
    numérisation ? L'image numérique peut-elle
    subroger à la consultation des originaux, leur
    offrant ainsi une meilleure protection à la
    manipulation ? Est-il envisagé que la
    reproduction soit un moyen de remplacer les
    originaux ?

22
La sélection des documents (2)
  • Organisation et la documentation disponibles le
    matériel est-il rangé dans un ordre structuré et
    cohérent ? Est-il paginé ou la disposition
    est-elle suggérée par d'autres moyens? Est-il
    complet ? Existe-t-il des informations
    structurées, descriptives ou de navigation du
    matériel, comme des enregistrements
    bibliographiques (notices, données) ou une aide à
    la recherche détaillée ?
  • Utilisation finale quels sont les types,
    niveaux et fréquences d'utilisation prévus ? Les
    exigences des utilisateurs ont-elles été
    clairement appréhendées ? La numérisation
    peut-elle répondre à ces utilisations ? Votre
    organisme peut-il proposer plusieurs types
    d'utilisations, tels que l'impression, la
    navigation et la revue détaillée ? Existe til
    des questions concernant la sécurité ou
    l'accessibilité devant être prises en compte.

23
La sélection des documents (3)
  • Création de la collection numérique la
    possibilité de procurer des ressources numériques
    supplémentaires grâce à la numérisation de
    matériel constitue-t-elle une motivation
    supplémentaire (y compris pour les données et
    métadonnées)? Y a-t-il des possibilités de
    coopération inter-organisationnelle? Pour établir
    une cohérence thématique ou pour atteindre une
    "masse critique" ?
  • Efforts accomplis deux fois le matériel a-t-il
    déjà été numérisé par une autre source digne de
    confiance? Si oui, les fichiers numériques
    possèdent-ils les qualités, la documentation et
    la fonctionnalité suffisantes pour servir vos
    objectifs ? Quelles sont les conditions régissant
    l'utilisation et l'accès à ces fichiers ?

24
Capacité technique
  • Etendue daction de lorganisme l'organisme que
    vous représentez possède t-il l'infrastructure
    technique requise afin de gérer, livrer et
    conserver les données numérisées ? Les
    utilisateurs principaux possèdent-ils les outils
    informatiques et la connexion souhaitée pour se
    servir efficacement de ces données ?
  • Aspect financier Etes-vous en mesure de
    déterminer le coût total de l'acquisition
    d'images (sélection, préparation, capture,
    indexation, et contrôle de la qualité)? Le coût
    est-il justifié sur la base de bénéfices réels ou
    perçus dégagés par la numérisation ? Existe-t-il
    des fonds pour prendre en charge cette action ? Y
    a-t-il un engagement de l'organisme sur la
    gestion et la conservation actuelles de ces
    fichiers?

25
Contrôle de la qualité
  • Cest l'une des composantes intégrantes du
    traitement de l'image numérique, et a été conçu
    afin de s'assurer que les attentes concernant la
    qualité sont remplies. Il comprend les procédures
    et techniques destinées à vérifier la qualité, la
    précision et la cohérence des produits
    numériques. Elles peuvent être mises en oeuvre à
    différents stades
  • Evaluation initiale par un sous-ensemble de
    documents qui est utilisé afin de vérifier la
    pertinence des décisions techniques prises durant
    la période d'étalonnage.
  • Evaluation continue par un même processus de
    vérification de la qualité utilisé pour confirmer
    que les décisions d'étalonnage.

26
Autres considérations importantes
  • Problèmes de personnel choix dun chef de
    projet, formation et motivation du personnel et
    problèmes dexternalisation.
  • Prévoir les coûts et contraintes techniques à
    long-terme.
  • Faire la promotion du projet.

27
Aspects techniques
  • Concepts-clés
  • Contraintes des objets de départ
  • Infrastructure technique et chaîne de
    numérisation
  • Création dimage
  • La gestion des fichiers
  • La livraison

28
Concepts-clés (1)
  • Pixels l'image numérique est mappée comme une
    grille de points (pixel).
  • Résolution capacité à distinguer les détails
    fins dans l'espace. La fréquence spatiale est un
    indicateur de la résolution (exprimée en pixels
    par pouces (dpi).

29
Concepts-clés (2)
  • Profondeur de bits est définie par le nombre de
    bits utilisés pour représenter chaque pixel. Plus
    la profondeur de bit est élevée, plus grand sera
    le nombre de teintes.
  • Une image bitonale 1 bit (0 pour le noir et 1
    pour le blanc).
  • Une image en niveaux de gris est composée de
    pixels possédant plusieurs bits d'informations
    (de 2 à 8 bits). 8 bits permettant 256 teintes de
    gris.
  • Une image couleur est typiquement représentée par
    une profondeur de bit variant de 8 à 24 bits ou
    plus. Une image 24 bits offre 16,7 millions de
    valeurs de couleurs.

30
Concepts-clés (3)
  • La taille de fichier est calculée en multipliant
    la surface d'un document (hauteur x largeur) à
    numériser par la profondeur. Par exemple, si une
    image 24 bits est capturée avec un appareil
    numérique aux dimensions de 2048 par 3072, alors
    la taille du fichier est égale à (2048 x 3072 x
    24)/8, soit 18.874.368 bytes.
  • 1 byte 8 bits ou octets
  • 1 Kilo-octet (KB ou Ko) 1024 bytes ou octets
  • 1 Megaoctet (MB ou Mo) 1024 KB (ou Ko)
  • 1 Gigaoctet (GB ou Go) 1024 MB
  • 1 Teraoctet (TB ou To) 1024 GB

31
Concepts-clés (4)
  • La compression est utilisée afin de réduire la
    taille de l'image pour le stockage, le traitement
    et le transfert via une formule mathématique
    basée sur les algorithmes. Les schémas de
    compression peuvent, de plus, être décrits comme
    destructifs ou non destructifs.

32
Contraintes des objets de départ
  • La capture numérique d'image doit prendre en
    considération les attributs des documents sources
    eux-mêmes taille et présentation, niveau de
    détail, gamme de tons, et présence ou non de
    couleur. Tous les documents font partie d'une des
    cinq catégories suivantes, ce qui affectera leur
    numérisation.
  • Texte Imprimé/Dessin au Trait image à contours
    distincts, sans variation de tonalité, tel qu'un
    livre contenant du texte et des graphismes au
    trait.
  • Manuscrits images à contours distincts
    réalisées à la main ou mécaniquement, mais ne
    présentant pas les bords distincts typiques du
    procédé mécanisé, tel que lettre ou dessin au
    trait.

33
Contraintes des objets de départ (2)
  • Demi-tons ou Simili reproduction de travaux
    graphiques ou photos représentés par une grille
    de points ou lignes de taille variable et
    régulièrement espacés, en général inclinés selon
    un angle défini. Englobe également certains
    procédés artistiques, comme la gravure par
    exemple.
  • Tons Continus documents tels que photographies,
    aquarelles et autres dessins au trait finement
    exécutés qui forment des changements subtils ou
    progressifs de tons.
  • Mixtes documents contenant deux ou plusieurs
    des autres catégories.

34
Infrastructure technique
  • Ce sont les composantes rendant possible
    l'imagerie numérique. Le processus complet est
    parfois appelé chaîne de numérisation, suggérant
    une série d'étapes logiquement organisées. Dans
    la pratique, la chaîne de numérisation peut
    comporter des ramifications, opérations en
    boucle, et étapes récurrentes, mais pour des
    raisons de simplicité, nous la présenterons ici
    comme si elle était linéaire.

35
La chaîne de numérisation
  • La Création d'Image concerne la capture d'un
    document sous une forme numérique. Il peut
    exister une ou plusieurs étapes de traitement de
    l'image appliquées à l'image initiale, pouvant
    altérer, ajouter ou extraire des données ainsi
    que la création de métadonnées.
  • La Gestion de Fichier se réfère à l'organisation,
    l'entreposage et la maintenance des images et
    métadonnées associées.
  • La Livraison d'image comprend l'opération de
    livraison des images à l'utilisateur et englobe
    les réseaux, les appareils de présentation, et
    les imprimantes.
  • Les ordinateurs et leurs interconnections au sein
    de réseaux
  • font parties intégrantes de la chaîne de
    numérisation.

36
La chaîne de numérisation
37
Création dimage
  • Critères de choix du scanner
  • Types de scanner
  • Etapes du processus de numérisation
  • Le traitement de limage

38
Critères de choix du scanner
  • Est-t-il compatible avec tous mes documents ?
  • Peut-il produire la qualité nécessaire à mes
    besoins ?
  • Peut-il s'adapter à mon calendrier de production
    et à mon budget de conversion ?
  • Quels sont les types de contrats de maintenance
    disponibles ?
  • Il faut gardez à l'esprit que la plupart des
    scanners ont été conçus pour de grands marchés et
    pas pour répondre aux besoins particuliers des
    bibliothèques

39
Types de scanner (1)
  • Le scanner à plat convient à de nombreuses
    utilisations, est facile à utiliser, et largement
    disponible. Ils utilisent la même technologie de
    base, dans laquelle un capteur lumineux et une
    source lumineuse, tous deux montés sur un bras
    mobile, balayent le document immobile placé sur
    une plaque en verre. Des manipulateurs de
    documents automatisés sont disponibles sur
    certains modèles pour augmenter le rythme de
    production tout en réduisant la fatigue de
    l'opérateur.

40
Types de scanner (2)
  • Le scanner vertical est une variante spécialisée
    du scanner à plat dans laquelle la source de
    lumière du scanner, le dispositif de capteurs et
    les optiques sont déplacés vers un ensemble
    d'appui sous lequel un volume relié peut être
    placé face vers le haut.

41
Types de scanner (3)
  • Les scanners à défilement utilisent la même
    technologie de base que les scanners à plat mais
    maximisent le débit, au dépens de la qualité, en
    général. Les documents doivent être de tailles
    égales et assez solides pour résister à une
    manipulation un peu rude, bien que les mécanismes
    de transport sur les modèles plus récents
    permettent de réduire l'effort. Que le transport
    soit effectué par rouleau, ceinture, tambour ou
    vide, le capteur et la source lumineuse restent
    immobiles tandis que le document est passé
    au-dessus.

42
Types de scanner (4)
  • Les scanners à tambour offrent la résolution la
    plus élevée, la numérisation la meilleure de tous
    les types de scanners, mais à un certain prix. En
    dehors de leur coût élevé, les scanners à tambour
    sont lents, non adaptés aux documents fragiles et
    exigent des compétences élevées de manipulation.

43
Types de scanner (5)
  • Les appareils photo numériques combinent un
    scanner avec les optiques de l'appareil afin de
    former un outil versatile pouvant produire des
    images de haute qualité. Bien qu'ils soient plus
    lents et plus difficiles à utiliser qu'un scanner
    à plat, les appareils numériques s'adaptent
    parfaitement à tous types de documents et
    d'objets. Les objets les plus délicats et
    fragiles peuvent être capturés en toute sécurité,
    bien que les besoins d'éclairage pour la prise de
    vues puissent impliquer des précautions
    concernant la protection de l'oeuvre à la
    lumière.

44
Etapes du processus de numérisation
  • Une ou plusieurs sources analogiques qui sont
    converties en signal électrique.
  • Un filtre anticrènelage (anti-aliasing) qui
    supprime les fréquences supérieures non
    nécessaires.
  • Un multiplexeur qui sert à sélectionner une
    source parmi plusieurs et qui la code.
  • Un échantillonneur bloqueur ("Sample and Hold" ou
    S/H), qui garde la tension stable le temps du
    codage.
  • Le convertisseur analogique-numérique proprement
    dit (Analog/Digital Converter ou ADC).
  • Un codeur (ou modulateur).

45
Le traitement de limage (1)
  • Toute une liste d'étapes opérationnelles suivent
    la numérisation. Il peut exister des
    modifications personnalisées appliquées seulement
    à certains fichiers, ou des traitements de
    l'image de masse automatisés de tous les fichiers
    (traitement par lot). Il peut exister des
    opérations menées en une seule fois, ou répétées
    selon les fréquences nécessaires.

46
Le traitement de limage (2)
  • Edition, retouche, amélioration.
  • Compression.
  • Conversion de formats de fichiers.
  • Redimensionnement.
  • Création de métadonnées.
  • ROC (Reconnaissance Optique des Caractères ou OCR)

47
Fonctionnement OCR
  • LOCR est un processus qui peut être effectué par
    un opérateur humain, un système automatisé ou un
    mélange des deux.
  • On part de l'image numérique réalisée par un
    scanner optique d'une page dont on veut récupérer
    le texte.
  • L'image doit être assez contrastée pour que le
    programme discerne facilement les caractères.
    Certains logiciels comportent, en outre, une
    interface pour l'acquisition numérique de
    l'image.
  • Le principe du programme est de lire le document
    et, grâce à des bibliothèques de formes, détecter
    les caractères afin d'en faire correspondre la
    forme au caractère attendu.
  • Des dictionnaires permettent de récupérer
    certaines erreurs puisque le logiciel se basera
    alors sur des mots existants pour faire ses
    comparaisons.
  • Certains logiciels vont même tenter de conserver
    l'enrichissement du texte (corps, graisse et
    police) ainsi que la mise en page, voire rebâtir
    les tableaux.

48
(No Transcript)
49
Résultats OCR
  • Avec le système dOCR le plus performant
    FineReader Pro sur un document standard de 22
    pages bien numérisé (250 dpi et optimisé) avec un
    opérateur humain spécialisé
  • Processus technique 6 min.
  • Processus de relecture 32 min.
  • Nombre derreurs réelles 27.

50
La gestion des fichiers
  • Suivre les mouvements
  • Bases de données dimages
  • Stockage

51
La gestion des fichiers
  • La gestion des fichiers est un ensemble d'étapes
    liées, conçues afin de s'assurer que les fichiers
    peuvent être immédiatement identifiés, organisés,
    extraits et conservés. 3 étapes
  • Suivre les mouvements (examens des systèmes de
    fichiers de base).
  • Solutions de Bases de données et autres systèmes
    de gestion des images (logiciel spécifique afin
    d'organiser les fichiers images).
  • Stockage (appareils et médias).

52
Suivre les mouvements
  • Des décisions logiques concernant les fichiers et
    répertoires peuvent aider à réduire au minimum la
    confusion, en particulier pour les très grosses
    collections. A un certain degré, la nature du
    matériel numérisé suggérera un mode
    d'organisation.
  • Utiliser un schéma de nommage de fichier
    compatible avec tous les systèmes d'exploitation
    et médias de stockage.
  • Utiliser des extensions de fichiers standard.
  • Se servir de logiciel de gestion de stockage pour
    gérer les grosses collections sur des disques
    durs physiques multiples.
  • Prévoir des espaces de stockage conséquents.

53
Bases de données dimages
  • Il existe de nombreux produits (SGBD, SGBDi,
    SIGB) permettant de simplifier considérablement
    le processus de gestion de larges collections de
    fichiers d'images. Elles gardent une trace des
    fichiers, offrent des fonctions de recherche et
    de tri, fournissent une interface d'accès,
    supervisent le niveau et le type d'utilisation,
    et participent à la sécurité en contrôlant qui a
    accès à quoi.

54
Stockage
  • Les critères généraux à considérer lors du choix
    sont la vitesse, la capacité, la fiabilité, la
    standardisation, les coûts.
  • Parmi les technologies de stockage disponibles,
    il est généralement plus sûr de choisir une
    située au sommet de sa popularité et
    compatibilité. Les technologies trop pointues
    pourraient bien ne jamais acquérir la
    compatibilité avec les fabricants ou
    utilisateurs, laissant les premiers acquéreurs
    avec du matériel ou des médias non supportés et
    obsolètes.

55
Livraison (1)
  • La Livraison englobe les processus de délivrance
    des images numériques et fichiers auxiliaires aux
    utilisateurs. Les composantes principales sont
    les réseaux et les appareils d'affichage
    (principalement les moniteurs et imprimantes).
  • A moins que les images numériques ne soient
    strictement destinées à un usage interne,
    certaines composantes de livraison se trouvent
    au-delà de votre contrôle.

56
Livraison (2)
  • La livraison réussie à une audience mixte
    d'utilisateurs internes et en ligne nécessite
    une planification soigneusement préparée à
    l'avance. Si les ressources le permettent, la
    meilleure approche est d'offrir de multiples
    versions des images, en profitant des capacités
    supérieures là où elles existent, mais également
    en supportant les connections à basse vitesse
    avec des images de qualité inférieure.

57
Livraison (3)
  • L'utilisation du web pour rendre des ressources
    accessibles à un large public soulève des
    questions de qualité de l'image, d'utilité et de
    livraison à l'utilisateur final. Les études
    utilisateurs ont conclu que les chercheurs
    attendent un accès rapide, une qualité acceptable
    et un affichage complet des objets numériques.
    Les organismes culturels se retrouvent confrontés
    à toute une série de problèmes techniques qui
    n'existent pas dans le monde analogique.

58
Types de fichiers de stockage
  • Généralités
  • Original numérique enrichi
  • Fichiers images
  • Fichiers textes
  • Fichiers livres
  • Conservation numérique

59
Généralités
  • Les formats comprennent à la fois des bits
    dinformations et des en-têtes concernant la
    lecture et l' interprétation du fichier. Les
    formats de fichiers varient en termes de
    résolution, profondeur de bit, capacités de
    couleurs et support pour la compression et les
    métadonnées.
  • Les formats de fichiers doivent être choisis en
    fonction des besoins et peuvent être différents
    entre usages internes et externes.
  • Il doivent tenir compte des problèmes daffichage
    possibles en fonction des navigateurs et des
    systèmes de consultation.

60
Les méta-données
  • Elles décrivent différents attributs
    d'informations et leur donnent signification,
    contexte et organisation.
  • Pour des raisons pratiques, les types et les
    fonctions de métadonnées peuvent être classés en
    trois catégories générales descriptif,
    structurel et administratif. Ces catégories n'ont
    pas toujours de frontières parfaitement définies
    et se chevauchent parfois.

61
Original numérique enrichi (1)
  • Document dans lequel toutes les informations
    significatives contenues dans le document source
    sont présentes. Il existe à des fins de
  • Conservation l'image remplaçant l'original doit
    être assez riche pour réduire ou éliminer le
    besoin pour l'utilisateur de consulter
    l'original. Le remplacement doit satisfaire
    toutes les conditions légales de recherche
    requises. Il est plus aisé de conserver les
    fichiers numériques lorsqu'ils sont saisis de
    façon cohérente et qu'ils sont bien documentés.

62
Original numérique enrichi (2)
  • Accessibilité un original numérique doit être
    capable de supporter toute une gamme de besoins
    des usagers. L'original numérique doit être assez
    riche afin de s'adapter aux applications futures.
  • Coût la création d'une image numérique de
    qualité peut être plus coûteuse à l'origine, mais
    elle restera plus économique que la création
    d'une image de qualité inférieure ne répondant
    pas aux exigences à long terme et nécessitant une
    nouvelle numérisation.

63
2 types de livres électroniques
  • Livres en format image fac-similé qui respecte
    la mise en page de base qui peut être
    significative, utile pour les chercheurs,
    fichiers lourds.
  • Livres en format texte la mise en page
    peut-être différente mais avantages de la
    recherche sur le texte, annotations possibles,
    fichiers légers.

64
Fichiers images Conservation des originaux
  • Tag(ged) Image File Format (TIFF)
  • Format libre, normalisé ISO, gratuit, compression
    non destructive.
  • Très utilisé chez les graphistes et des
    maquettistes mais mal adapté au web.
  • Qualité parfaite, identique à loriginal.
  • Poids des fichiers générés considérable.
  • 17,7 mo image type.

65
Fichiers images Utilisation courante
  • Joint Photographic Experts Group (Jpeg)
  • Format propriétaire, non normalisé, payant,
    compression destructive.
  • Très utilisé pour les usages web.
  • Bonne qualité.
  • Poids des fichiers générés est acceptable.
  • 2,95 mo image type.

66
Fichiers textes
  • Avantages
  • Répandus universellement.
  • Facilement transformables.
  • Intégration possible de documents variés.
  • Les systèmes de protection et DRM peuvent être
    annulés.
  • Désavantages
  • Mal adaptés à la lecture.
  • Poids de fichier souvent importants.
  • Formes et mises en pages variables.
  • Modifiables.
  • Ne sont utiles que pour des documents océrisés.

67
Fichiers textes Usage universel
  • .DOC existe depuis 1980. Utilisé par WordPerfect
    puis par Microsoft
  • Format insaisissable et changeant en permanence
    de façon visible et invisible, usage limité
    gratuit.
  • Ces changements naffectent que la mise en page
    du document, linformation brute est toujours
    lisible.
  • Peut intégrer du texte brut, des images, des
    éléments multimédias, des métadonnées non
    normalisées, des scripts.
  • Les fichiers DOC ne constituent pas une norme
    industrielle ? problème d'interopérabilité.
  • Va être délaissé pour les formats OpenDocument et
    OpenXML par les institutions.
  • Mauvaise gestion des méta-données.
  • Pour un document type 464 ko.
  • Alternative rtf, odt.

68
Fichiers textes Diffusion universelle
  • .html existe depuis 1989. Créé par la Fondation
    WWW.
  • Format fixé, normalisé et gratuit.
  • La mise en page et les informations sont
    séparées.
  • Peut afficher du texte brut, des images, des
    éléments multimédias sans les intégrer.
  • Totalement interopérable.
  • Connaît une évolution vers lxml.
  • Gestion moyenne des méta-données.
  • Pour un document type 378 ko.
  • Alternative xml.

69
Fichiers livres
  • Avantages
  • Grand confort de lecture.
  • Mises en pages fixe mais adaptable.
  • Textes fixés.
  • Plugins disponibles.
  • Poids de fichiers optimisés.
  • Exemplaires personnels
  • Désavantages
  • Formats propriétaires.
  • Transformations quasiment impossibles.
  • Mal adaptés aux images.
  • Les systèmes de protection et DRM ne peuvent être
    annulés.

70
Fichiers livres Diffusion universelle
  • .pdf existe depuis 1989. Créé par Adobe.
  • Format propriétaire ouvert, non libre, payant et
    évolutif mais normalisé en partie.
  • Retranscrit un document à lidentique, y compris
    en mode image.
  • Les changements naffectent pas linformation ni
    la mise en page mais peut affecter les
    métadonnées et les inserts.
  • Peut intégrer du texte brut, des images, des
    éléments multimédias, des métadonnées
    normalisées, des scripts et des drm.
  • Très interopérable.
  • Standard web de fait.
  • Pour un document type 398 ko.
  • Alternative Postcript.

71
(No Transcript)
72
Fichiers livres Formats propriétaires (1)
  • .lit existe depuis 1996. Créé par Microsoft.
  • Format propriétaire non ouvert, non libre, payant
    et non normalisé.
  • Peut retranscrire un document à lidentique mais
    est adaptable aux désirs de lutilisateur.
  • Non modifiable et non exportable.
  • Peut intégrer du texte brut, des images, des
    éléments multimédias, des métadonnées
    normalisées, des scripts et des drm.
  • Interopérable.
  • Pour un document type 246 ko.

73
(No Transcript)
74
Fichiers livres Formats propriétaires (2)
  • .prc existe depuis 2000. Créé par Mobipocket.
  • Format propriétaire non ouvert, non libre,
    gratuit et non normalisé.
  • Peut retranscrire un document à lidentique mais
    est adaptable aux désirs de lutilisateur.
  • Non modifiable et non exportable.
  • Peut intégrer du texte brut et des drm.
  • Interopérable.
  • Pour un document type 221 ko.

75
(No Transcript)
76
Fichiers livres Formats propriétaires (3)
  • .pdb existe depuis 1995. Créé par Palm.
  • Format propriétaire non ouvert, non libre,
    gratuit et non normalisé.
  • Peut retranscrire un document à lidentique mais
    est adaptable aux désirs de lutilisateur.
  • Non modifiable et non exportable.
  • Peut intégrer du texte brut et des drm.
  • Interopérable.
  • Pour un document type 179 ko.

77
(No Transcript)
78
Conservation numérique à long terme (1)
  • L'objectif de la conservation numérique est de
    maintenir la capacité d'afficher, extraire et
    utiliser les collections numériques face à des
    infrastructures et des éléments technologiques et
    organisationnels. Cette démarche comprend
  • la conservation physique des fichiers image et
    des métadonnées associées.
  • l'assurance d'une utilisation continue de la
    collection d'images numériques (interface
    utilisateur).
  • maintenir la sécurité de la collection.

79
Conservation numérique à long terme (2)
  • Cette démarche se fait par
  • Le soin continu les bonnes pratiques au
    quotidien.
  • Le rafraîchissement qui implique la copie du
    contenu d'un média de stockage vers un autre.
  • La migration correspond au processus de transfert
    des informations numériques d'une plate-forme
    logicielle vers une autre.
  • Lémulation implique la création à nouveau de
    l'environnement technique requis pour visualiser
    et utiliser une collection numérique.
  • La conservation de la technologie est basée sur
    la préservation de l'environnement technique
    supportant le système.
  • Larchéologie numérique comprend les procédures
    afin de récupérer le contenu à partir de médias
    endommagés.

80
Les acteurs
  • Entreprises
  • Associations et particuliers
  • Universités
  • Bibliothèques publiques
  • Editeurs
  • Institutions gouvernementales

81
Les acteurs
  • La numérisation des ressources littéraires à
    commencé il y a maintenant plus de trente ans.
    Depuis 2004, la numérisation est devenu un enjeu
    économique et politique de masse. Les différents
    acteurs en présence ont des intérêts
    contradictoires et on peut parler dune véritable
    guerre de la numérisation.

82
Les entreprises
  • Offrir une masse critique dinformations aux
    utilisateurs est une condition indispensable pour
    rendre un produit incontournable. Cest la raison
    principale pour laquelle les grandes entreprises
    de structuration de linformation sont maintenant
    les acteurs les plus importants de la
    numérisation.

83
Google Livres (ex. Google-Print)
  • Objectif de plus de 20 millions douvrages libres
    de droits ou non numérisés.
  • Accord avec des centres universitaires ou
    scientifiques (Harvard, Stanford, Oxford,
    Princeton, Michigan, Virginie, Wisconsin-Madison,
    Californie, Texas-Austin, New York Public
    Library, Madrid, Barcelone, Bayerische
    Staatsbibliothek, Gent, Lausanne, Lyon?).
  • Contacts avec des éditeurs.
  • Le texte est numérisé entièrement mais nest pas
    forcément disponible en intégralité en lecture.
  • Des liens sont faits vers des librairies et des
    bibliothèques possédant le livre.

84
Live Search Books (MSN Book Search)
  • Objectif de plus de 20 millions douvrages libres
    de droits.
  • Accord avec des centres universitaires et
    scientifiques (European Archive, Internet
    Archive, National Archives, O'Reilly Media,
    Prelinger, la British Library, les universités de
    Cornell, Californie, Toronto)
  • Les ouvrages des petits éditeurs peuvent être
    numérisés gratuitement et inclus pour peu quils
    soient en langue anglaise.
  • Le texte est numérisé entièrement mais nest pas
    forcément disponible en intégralité en lecture.
  • Des liens sont faits vers des librairies et des
    bibliothèques possédant le livre.

85
(No Transcript)
86
Associations et particuliers
  • Depuis les années 70, des groupes dindividus
    scannent des ouvrages pour les mettre à
    disposition sur le Réseau.
  • Ils peuvent le faire légalement (ouvrages libres
    de droit ou ouvrages personnels) ou illégalement.
  • Ces initiatives sont extrêmement diverses tant
    techniquement que culturellement.

87
Ebooks libres et gratuits
  • Création dun groupe Yahoo en 2002.
  •  Nous aimons la lecture, la littérature, et nous
    avons un ordinateur et/ou un PDA. Conséquence
    logique  nous aimons bien disposer de textes à
    lire, sur notre PDA ou notre ordinateur... 
  • Groupe de bénévoles décentralisé avec séparation
    des tâches composé de francophones.
  • Livres disponibles dans de nombreux formats en
    téléchargement.
  • Ce groupe est devenu un important lobby de
    pression.

88
Dumaspere.com
  • Numérisation progressive de lintégralité des
    uvres dAlexandre Dumas Père.
  • Travail important dédition.
  • Consultation online.
  • Format html.
  • Gratuité.

89
Universités
  • Les universités ont des besoins spécifiques.
  • Démarche souvent patrimoniale et de mise en
    valeur des fonds.
  • Problèmes de financement pour le personnel.
  • Coopération et coordination entre institutions.

90
Digithèque de lULB
  • Projet né en 2005.
  • 2 mi-temps pour les aspects techniques bonnes
    volonté.
  • Volonté patrimoniale claire.
  • Stratégie de rayonnement.
  • 35 monographies et 150 tirés-à-part, libres de
    droit.
  • Collaboration interne et externe.
  • Format pdf de  qualité .

91
Bibliothèques publiques
  • Mise en avant des trésors et des raretés du
    fonds.
  • Collaboration régionale et avec des associations
    culturelles.
  • Problèmes techniques.

92
Bibliothèque électronique de Lisieux
  • Existe depuis 2002. Précurseur francophone.
  • Plusieurs centaines de publications.
  • Numérisation patrimoniales et régionales.
  • Textes en ligne en version html, téléchargeables.
  • Textes en majorité libres.

93
Editeurs
  • Les éditeurs ont manqué le tournant du numérique.
  • Une stratégie de numérisation a vu le jour vers
    2004 dans les pays anglo-saxons, les maisons
    francophones nont pas encore négocié le
    tournant.
  • Stratégie financière déplorable.
  • Manque de coordination avec les libraires.

94
Exceptions belges
  • Luc Pire qui a numérisé des ouvrages dès 2002
    (épuisés ou à faible rentabilité). Livres
    disponibles en plusieurs formats. Collaboration
    avec Google Books.
  • Edition Complexe initiative récente. Mise en
    ligne au format pdf imprimeur des ouvrages
    épuisés. Refus de collaboration avec les
    répertoires.
  • La question de la collaboration avec les
    librairies est posée.

95
Institutions gouvernementales
  • Encore plus que les éditeurs, les pouvoirs
    politiques européens ont entièrement manqué le
    tournant numérique.
  • Cétait un sujet trop technique et trop peu
    vendeur pour être mis en avant.
  • Cest sous la pression du secteur privé que des
    initiatives ont été prises souvent à la hâte et
    sans concertation.

96
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(1)
  • Octobre 2004  Google présente son projet Google
    Print volet éditeurs à la foire du livre de
    Francfort.
  • Décembre 2004  annonce du projet Google Print
    for Libraries (4 américaines  celles de Harvard,
    de Stanford, de l'université du Michigan, et la
    bibliothèque publique de New York  1 anglaise 
    Oxford). Appel à la collaboration dans le monde
    entier.
  • 22 janvier 2005  Jean-Noël Jeanneney, Président
    de la BnF, réagit dans un article intitulé Quand
    Google défie l'Europe publié dans le journal Le
    Monde   Voici que saffirme le risque dune
    domination écrasante de lAmérique dans la
    définition de lidée que les prochaines
    générations se feront du monde. 

97
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(2)
  • 16 mars 2005  Jacques Chirac soutient l'idée
    dune bibliothèque numérique européenne.
  • Fin avril 2005  les bibliothèques nationales de
    19 pays, puis 6 chefs d'État et de gouvernement
    européens appellent à une coopération de l'Europe
    pour la création d'une bibliothèque numérique
    européenne.
  • Fin mai 2005  les premières consultations sont
    possibles sur le site Google Print.
  • 1er juillet 2005  des associations dénoncent le
    projet de la BNE sur les aspects formats,
    logiciels et brevets.

98
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(3)
  • 13 juillet 2005  première réunion du comité de
    pilotage en vue de la création dune bibliothèque
    numérique européenne.
  • Août 2005  Amazon lance la fonction  Chercher
    au cur  sur son site français pour consulter en
    ligne une partie des livres proposés.
  • 11 août 2005  Google annonce la suspension de
    ses opérations de numérisation Google Print for
    Libraries jusque début novembre par suite de
    désaccord avec des éditeurs américains à propos
    de la numérisation des ouvrages des bibliothèques
    sans accord de leurs auteurs.
  • 30 août 2005  deuxième comité de pilotage.

99
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(4)
  • Début septembre 2005  des éditeurs français
    proposent leurs livres au programme Google Print
    for Publishers.
  • 20 septembre 2005  interview de Jean-Noël
    Jeanneney  il y traite de l'importance
    symbolique, politique et culturelle du projet, de
    sa durée (3 à 4 ans), de son coût (peut-être 300
    à 400 millions d'euros à 25 états, pour 5 à 6
    millions de livres européens).
  • 30 septembre 2005  la Commission européenne
    soutient les bibliothèques numériques
    européennes.
  • 3 octobre 2005  annonce par Yahoo! du lancement
    du projet de bibliothèque numérique OCA, Open
    Content Alliance.

100
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(5)
  • 17 octobre 2005  les versions de Google Print
    pour 8 pays européens sont en ligne (Allemagne,
    Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie,
    Pays-Bas et Suisse).
  • 17 octobre 2005  tenue du troisième comité de
    pilotage.
  • 25 octobre 2005  annonce de Microsoft que son
    service MSN rejoint le projet de bibliothèque
    numérique OCA, Open Content Alliance.
  • 31 octobre 2005  Google annonce que la
    numérisation de livres reprend le 1er novembre
    après presque 3 mois de pause.

101
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(6)
  • Fin octobre 2005  des éditeurs allemands
    annoncent qu'ils souhaitent numériser eux aussi
    des livres, sans passer par le projet de Google
    ni la BNE.
  • 3 novembre 2005  Google ouvre sa bibliothèque
    Google Print avec des livres numérisés, du
    domaine public et issus du projet.
  • 4 novembre 2005  Microsoft et la British Library
    annoncent  un partenariat stratégique .
  • 5 décembre 2005  le ministre de la culture
    présente au Sénat le budget de son ministère,
    avec l'annonce du montant du budget pour le
    comité de pilotage de la BNE (400 000 euros).

102
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(7)
  • 10 janvier 2006  Jean-Noël Jeanneney indique que
    le calendrier prévoit que  la BNE voie le jour
    d'ici la fin de l'année et trouve une vitesse de
    croisière en 2007 .
  • 11 janvier 2006  Réunion du comité de pilotage.
  • 2 mars 2006  la British Library, a annoncé le 2
    mars la mise en place dans Google Scholar.
  • 24 mars 2006  la BnF publie un communiqué de
    presse intitulé La francophonie à l'heure du
    numérique. Y est annoncé que 6 bibliothèques
    nationales se sont réunies le 28
    février (Belgique, Canada, France, Luxembourg,
    Québec et Suisse). Elles ont décidé de mettre en
    place un réseau de bibliothèques numériques.

103
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(8)
  • 27 mars 2006 la Commission européenne organise
    la première réunion du groupe dexperts de haut
    niveau .
  • 11 avril 2006  Microsoft a annoncé le lancement
    de son service de recherche Live Academic au sein
    de son site Live.com.
  • fin juin 2006  L'édition allemande retire sa
    plainte contre Google.
  • 7 décembre 2006  annonce du site Europeana et
    présentation d'une maquette.
  • janvier 2007  la BnF recrute pour Europeana.
  • 23 au 27 mars 2007  lancement public de la BNE.

104
La Bibliothèque numérique européenne (Europeana)
(9)
  • 2 avril 2007  Jean-Noël Jeanneney quitte son
    poste de président de la BnF, atteint par la
    limite.
  • 13 novembre 2007  conférence de presse de Bruno
    Racine, intitulée  Trois chantiers d'avenir .
    Le volet  La BnF à l'ère numérique concerne
     collecter-conserver  organiser  diffuser ,
    avec notamment le projet SPAR (Système de
    Préservation et d'Archivage Réparti), la
    numérisation, les 3 projets de bibliothèques
    numériques (Gallica, BnuE et RFBNN).
  • Février 2008 1 million de livres à Michigan.
  • Novembre 2008 Lancement dEuropeana ?

105
Bilan (1)
  • Les initiatives privées ont numérisé 10 millions
    douvrages depuis novembre 2005.
  • Les associations du monde entier ont publié 4
    millions de documents.
  • Google et Microsoft ont déjà investi environ 60
    millions de dollars dans leurs deux projets.

106
Bilan (2)
  • 4 millions deuros ont déjà été investis dans le
    projet BNE.
  • Réalisations pratiques un site web, quelques
    newsletters et des états de lart basés sur des
    banalités, une maquette qui reprend le contenu
    actuel de Gallica et des projets vagues.
  • Aucune université européenne na encore été
    associée au projet BNE. Idem pour les
    associations.
  • Seules la France et la Belgique comptent
    réellement encore investir dans Europeana. Les
    autres états se sont investis dans dautres
    projets.

107
Utilisation
  • Le choix
  • Catalogage
  • Aspects matériels
  • Promotion
  • Exemples d'utilisation

108
La question du choix
  • La première phase de lintroduction du livre
    électronique passe par une réflexion interne sur
    la sélection des ouvrages choix de titres
    isolés ou études de marché sur les plateformes
    gratuites ou payantes en fonction des besoins de
    la collection et de la stratégie de développement.

109
Catalogage
  • La question du catalogage des objets
    dématérialisés est quasiment une question
    philosophique. Il ny a pas de solution idéale ni
    de normes à ce sujet. Chaque institution doit
    définir une politique en sachant que ce choix
    peut avoir des conséquences importantes en terme
    financier et dinvestissements humains.

110
Pas de catalogage
  • On peut refuser linsertion dans le catalogue
    dobjets dématérialisés et non pérennes. Dans ce
    cas, on peut faire la promotion de lusage des
    ebooks via le site web de linstitution.
  • Avantages préservation de lintégrité du
    catalogue.
  • Désavantages peu de visibilité des produits
    électroniques.

111
Pas de catalogage mais création dune interface
  • Cette solution préserve le catalogue mais offre
    en parallèle une interface adaptée de recherche
    et de lecture.
  • Avantages préservation de lintégrité du
    catalogue, interface adaptée, intégration de tous
    les ebooks, visibilité.
  • Désavantages très lourd en terme technique.

112
Logiciel libre Greenstone
  • Logiciel libre recommandé par lUNESCO pour la
    création de bibliothèque numérique.
  • Gratuit.
  • Utilisable en réseau et en monoposte.
  • Interface publique et bibliothécaire.
  • Exemple Book of the past.

113
Catalogage des plateformes
  • On peut ne cataloguer que les plateformes daccès
    aux ebooks. 2ème niveau de choix sur le
    catalogage de produits achetés ou de produits
    disponibles (gratuits ou pas).
  • Avantages une certaine mise en avant des
    produits électroniques, facilité de gestion.
  • Désavantages les lecteurs recherchent des
    titres, veille documentaire.

114
Catalogage des titres achetés
  • On peut cataloguer chacun des titres achetés
    comme sil sagissait dexemplaires papiers.
  • Avantages mise en avant importante des
    investissements, facilité pour lutilisateur.
  • Désavantages lourd en terme de personnel,
    suivis des titres disponibles via des
    plateformes, m.a.j. importante en cas de fin de
    contrat avec un fournisseur.

115
Catalogage des titres gratuits
  • Certaines bibliothèques choisissent de cataloguer
    des ressources externes gratuites.
  • Avantages facilité pour lutilisateur, le
    bibliothécaire est prescripteur.
  • Désavantages très lourd en terme de personnel,
    suivis des titres, gestion des notices, risques
    dobsolescence.

116
Aspects matériels
  • La principale difficulté de lintégration des
    ebooks dans la bibliothèque repose en grande
    partie dans les modalités de fourniture des
    exemplaires aux usagers. La question du contrôle
    daccès peut être posée.

117
Consultation via le réseau
  • La bibliothèque met à disposition ses collections
    debooks via lintranet (voire linternet en cas
    de passerelle IP).
  • Avantages diffusion optimale, mise en avant
    importante.
  • Désavantages configuration technique difficile,
    immobilisation des postes de consultation,
    confort dutilisation.

118
Consultation via des PC dédiés
  • Mise à disposition des ebooks via des ordinateurs
    particuliers.
  • Avantages techniquement pratique, diffusion
    adaptée, facilité pour les usagers.
  • Désavantages confort dutilisation.

119
Consultation par appareils dédiés
  • La bibliothèque peut acquérir des lecteurs
    debooks machines propriétaires, tablet pc, PDA
    et les louer aux utilisateurs.
  • Avantages grand confort de lecture, facilité de
    gestion et de contrôle.
  • Désavantages prix, suivi technique.

120
Système de prêt
  • La bibliothèque peut mettre à disposition des
    utilisateurs les ebooks via des cd-rom gravés à
    la demande ou pas, permettre le téléchargement
    sur clés USB, sur les machines des usagers.
  • Avantages grand confort pour lutilisateur,
    facilité de gestion et de contrôle, démarche
    connue des bibliothécaires.
  • Désavantages infrastructure technique.

121
Promotion
  • Lusage des livres électroniques dans la
    bibliothèque est un investissement important en
    temps ou en argent. Il convient donc de
    communiquer sur le sujet et de connaître le cur
    de cible de la démarche.

122
Usages et usagers (1)
  • Problème culturel le livre électronique nest
    pas un objet familier ? travail de formation.
  • Certains types douvrages sont intrinsèquement
    bien adaptés à la lecture électronique presse,
    guides, dictionnaires, encyclopédies, manuels,
    ouvrages dart.
  • Certains usages sont naturels consultation de
    masse, ouvrages rares et précieux.

123
Usages et usagers (2)
  • Certains usagers sont des cibles naturelles
    voyageurs, malades, étudiants, mal ou non
    voyants, professionnels.
  • Il faut donc axer la communication vers lusager
    sur les options de lecture dite active ou
    dusages très particuliers.
  • Deux axes de développement  screenagers  et
     babyboomers .

124
Exemples dutilisation
  • Keris en Corée du Sud.
  • Association des Bibliothèques publiques de
    Québec.
  • NYPL Digital.
  • ACT en Australie.
  • Internet Public Library.

125
Programme de la formation offre commerciale
  • Principales plateformes commerciales
  • Descriptions critiques
  • Comparaison
  • Evaluation

126
Netlibrary
  • Créé par lOCLC en 1998.
  • 130.000 livres issu de 500 éditeurs (littérature
    scientifique)
  • 90 douvrages en anglais.
  • Coût achat de titres sélectionnés par les
    bibliothécaires (pdf) au prix papier redevance
    annuelle pour accéder à la plateforme licence
    daccès.
  • Possibilité dachats limités dans le temps.
  • La Bibliothèque fixe le temps de location dun
    exemplaire.
  • Collection dAudiobooks, de disques, de vidéos.
  • Impressions limitées à 50000 caractères.
  • Intégration avec Worldcat.
  • Connexion possible depuis lextérieur.

127
Ebrary
  • Créé en 1999.
  • 120.000 livres issus de 300 éditeurs (en majorité
    de la littérature scientifique).
  • 90 douvrages en anglais.
  • Coût achat par collection ? pas de garantie de
    disponibilité.
  • Possibilité dachats limités dans le temps.
  • Format pdf mais lisible uniquement via une
    interface propriétaire (windows, mac).
  • Impression payante.
  • Pas de système dexemplaires.

128
Questia
  • Créé en 1998 à destination des particuliers.
  • 70000 livres 1,5 millions de documents.
  • 100 douvrages en anglais.
  • Coût achat par collection titres.
  • Possibilité dachats individuels.
  • Format xml.
  • Intégration dans Google Books.
  • Impression limitée en fonction des politiques
    déditeur.
  • Accès illimité y compris en externe.

129
Numilog
  • Créé en 2002 à destination des particuliers.
  • Environ 2000 livres en français 13000 en
    anglais 200 audio books. Orientation
    scientifique généraliste.
  • Coût achat par exemplaires (75 du prix
    papier).
  • Format pdf (pc) et prc (pda).
  • Système de prêt.
  • Accès extérieur via un ldap.

130
Audible
  • Créé en 2004 en France avec France-Loisirs
  • 16000 livres audios en anglais, espagnol et
    français (40000 aux USA).
  • Paiement à la carte, abonnement, forfait.
  • Format propriétaire mais portable.

131
Évaluation
  • Produits chers 10.000 euros.
  • Qualité de documentation variable.
  • Majorité de titres anglo-saxons.
  • Systèmes de prêt peu commode.
  • Peu de titres scientifiques récents.
  • Interfaces dinterrogation et de consultation
    réussies.
  • Avantage de linterlocuteur unique.

132
Programme de la formation offre gratuite
  • Les e-books gratuits
  • Répertoires de textes
  • Description critique

133
Gallica
  • Plus de 100000 ouvrages en mode image 1250 en
    mode texte, 80000 images.
  • Centré sur les langues classiques et le français.
  • Numérisation thématique.
  • Fichiers lourds en pdf générés à partir des tiff.
  • Certains ouvrages de très mauvaise qualité.
  • Système en refonte.

134
ADPF Culture france
  • L'ADPF, association pour la diffusion de la
    pensée française, est lopérateur du ministère
    des Affaires étrangères pour sa politique de
    promotion du livre et de lécrit.
  • Plusieurs centaines de livres (documents et
    essais).
  • Aborde lart contemporain en France, la BD, la
    philosophie, les voyage et le théâtre.
  • Une majorité de textes sous droits.
  • Format pdf éditeur.

135
Projet Gutenberg
  • Plus de 30000 monographies en mode texte depuis
    1971.
  • Ouvrages sous droit avec permission de lauteur.
  • 40 langues.
  • Système de bénévolat.
  • Collaboration avec des organisations.
  • Jusquen 2004, on ne conservait que le texte sans
    apparat critique.
  • Consultation en ligne téléchargement.

136
Logos library (Wordtheque)
  • Créé par Logos, entreprise de traduction.
  • 40000 ouvrages dans toutes les langues.
  • Romans et essais libres ou sous droit.
  • Consultation online téléchargement en html.

137
Wikisource - Wikibooks
  • Créé un 2005 par la Fondation Wikimedia.
  • Complément de Wikipedia.
  • Modèle de travail collaboratif.
  • Outil de travail intégré.
  • 200000 textes dans cinquante langues.
  • Les textes peu
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