Pascal DANNON - PowerPoint PPT Presentation

1 / 65
About This Presentation
Title:

Pascal DANNON

Description:

PERFORMANCE DES BANQUES DE LA ZONE UEMOA DANS UN CONTEXTE DE REFORMES FINANCIERES : UNE ... Admettant que chaque firme produit des outputs. partir des inputs, cette m thode ' ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:235
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 66
Provided by: maeul
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Pascal DANNON


1
PERFORMANCE DES BANQUES DE LA ZONE UEMOA DANS UN
CONTEXTE DE REFORMES FINANCIERES  UNE
APPLICATION PAR LA METHODE DEA
Pascal H. DANNON, Enseignant et Assistant de
Recherche à la FASEG/UAC
2
SOMMAIRE
  • SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
  • SECTION II JUSTIFICATIONS DES REFORMES
    FINANCIERES
  • SECTION III PROBLEMATIQUE DE LA PERFORMANCE DES
    BANQUES DE LA ZONE UEMOA DEPUIS LAVENEMENT DES
    REFORMES
  • SECTION IV CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS
    CLES
  • SECTION V NOUVELLE METHODE DE MESURE DE LA
    PERFORMANCE DES BANQUES LA METHODE DEA
  • SECTION VI MESURE DE LA PERFORMANCE DES BANQUES
    DE LUEMOA PAR LA METHODE DEA
  • SECTION VII ANALYSES ET DISCUSSIONS DES
    RESULTATS
  • SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
    MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE
    LUEMOA
  • CONCLUSION, DEBATS ET DISCUSSIONS

3
SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
  • 1.1 Historique
  • LUnion monétaire Ouest africaine (UMOA) a été
    constituée par un traité, adopté à Dakar le 12
    mai 1962, entre six États Côte dIvoire,
    Dahomey (actuel Bénin), Haute-Volta (actuel
    Burkina Faso), Niger, Sénégal et Togo.
  • Par la suite ladhésion du Mali le 17 février
    1984 et de la Guinée Bissau le 19 janvier 1997.
    Ces pays partagent une monnaie commune le Franc
    CFA qui est arrimé à leuro depuis 2000, selon
    une parité fixe (1 euro
    655,957 F CFA)

4
SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
5
SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
LUEMOA fait partie dun ensemble plus grand de
zone monétaire que constitue la Zone Franc. En
effet, après les indépendances, les anciennes
colonies françaises signent un accord de
coopération monétaire entre leurs États réunis au
sein de deux sous-ensembles (la CEMAC et lUEMOA)
et la France. Cet accord consiste en une garantie
du trésor français apportée à la valeur des
deux Francs CFA. La CEMAC (Communauté Économique
et Monétaire dAfrique Centrale) est composé du
Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée
Équatoriale, du Tchad, et de la République
Centrafricaine.
6
SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
7
SECTION I PRESENTATION DE LA ZONE UEMOA
  • Superficie totale 3 509 526 km2 6,45 fois la
    superficie de la France Métropolitaine (543 964
    km2) 0,82 fois la superficie de lUE(4 285 713
    km2)
  • Population totale 83 600 000 habitants 1,36
    fois la population de la France Métropolitaine
    (61 500 000 habitants) soit 0,17 fois la
    population de lUE (489 000 000 habitants)
  • Population UE 5,85 fois population de lUEMOA

8
1.2 Présentation sur le plan économique,
financier et bancaire Tableau 1 Contribution
sectorielle au PIB de lUEMOA
9
1.2 Présentation sur le plan économique,
financier et bancaire
  • Le taux de progression du PIB ressortirait en
    2006 à 3, en termes réels, contre 4,1 en 2005.
  • Le taux de croissance recule dans tous les
  • pays, sauf au Bénin et au Togo. Il est en
  • effet estimé à 3,6 au Bénin, 6,1 au
  • Burkina, 1,8 en Côte dIvoire, 1,8 en
  • Guinée-Bissau, 5,0 au Mali, 3,5 au Niger,
  • 3,1 au Sénégal et 1,5 au Togo.

10
1.2 Présentation sur le plan économique,
financier et bancaire
  • Marché financier très embryonnaire et titubant
    (BRVM)
  •  La dynamique micro-financière en Afrique de
    louest et spécifiquement dans lUEMOA, sobserve
    notamment à travers une croissance soutenue aussi
    bien du nombre dIMF que de leur taille
  • Système financier basé en grande partie sur le
    secteur bancaire

11
Tableau 2  Évolution du nombre de banques dans
les pays de lUEMOA ()
12
Tableau  3 Établissements de crédit de lUEMOA
selon la taille du bilan au 31/12/2007
13
  • Au 31 12 2007, le nombre de groupes bancaires
  • influents (au moins 2 de part de marché) opérant
  • dans la zone est ramené de 8 à 6. Il sagit de la
    Société
  • Générale, Ecobank, BNP Paribas, African Financial
  • Holding/Bank Of Africa (AFH/BOA), Atlantic
    Financial
  • Group (AFG) et Calyon (Groupe Crédit Agricole).
    Cette
  • évolution est liée au retrait de la Belgolaise du
    capital
  • de la BIAO-CI et à la baisse de lactivité de
    Citigroup,
  • en particulier au niveau de sa filiale
    sénégalaise.
  • Leur influence sétend à la quasi-totalité des
    pays de
  • lUEMOA et concerne 35 établissements de crédit
    sur
  • les 115 en activité au 31 décembre 2007. Ils
  • concentrent 54 du total des bilans, 46,4 des
  • guichets, emploient 47,6 des agents et
    détiennent
  • 38 des comptes de la clientèle.

14
Tableau n 4  Présentation du taux de
bancarisation par pays de la zone UEMOA au
31/12/07
15
SECTION II JUSTIFICATIONS DES REFORMES
FINANCIERES
  • 2.1 UEMOA avant les indépendances
  • Avant les indépendances, la plupart des banques
  • commerciales en activité dans les pays membres
  • de lUEMOA étaient la propriété des grandes
  • banques françaises. De ce fait, le système
  • financier qui émerge au lendemain des
  • indépendances reflète dans une certaine mesure
  • les infrastructures institutionnelles mises en
    place
  • au cours de lère coloniale.

16
2.2 Changements interviennent au cours de la
période post-coloniale
  • Nationalisation de la plupart des institutions
    financières existantes
  • Création de nouvelles banques détenues en
    majorité par les pouvoirs publics.
  • Vers la fin des années 1970, les systèmes
    bancaires des pays concernés comprennent presque
    uniquement, dune part, des filiales de banques
    étrangères et, dautre part, les banques dÉtat
    originellement tournées vers le financement du
    développement mais souvent réorientées ensuite
    vers lactivité de banques commerciales.

17
2.3 UEMOA AVANT LES REFORMES
  • Répression financière avec interventionnisme
    public marqué
  •  Une croissance réduite des ressources clientèle
    (Ex le total des bilans des banques de lUEMOA
    était inférieur à la somme des actifs de la
    première banque sud-africaine.)
  • Une stagnation des dépôts à vue
  •  Les systèmes bancaires de lUEMOA contribuaient
    entre deux et quatre fois moins au financement de
    léconomie que ceux des autres pays en
    développement.
  • Manque de produits innovants, faible
    rémunération de lépargne
  • Incapacité de faire face aux besoins de
    financement des investissements nationaux
  • Faible coefficient de rentabilité

18
2.3 UEMOA AVANT LES REFORMES
  • Conséquences de la répression financière
  • Contre performance des banques avec crises
    dilliquidité et dinsolvabilité
  • Faillites bancaires dans six des sept pays de
    lUMOA (BCEAO, 1980)
  • Au Bénin, les trois seules banques existantes,
    toutes étatiques, sont liquidées. Au Sénégal,
    sept banques sur douze ont arrêté leur activité.
    En Côte divoire, les cinq banques de
    développement sont liquidées. En Guinée, le
    système bancaire entièrement étatisé a été
    complètement fermé dès 1985  en Mauritanie et au
    Togo, la restructuration du système bancaire
    porte aussi bien sur les banques privées que sur
    les banques publiques.

19
2.3 UEMOA AVANT LES REFORMES
  • Tableau 5  Nombre de faillite bancaire de 1980 à
    1995 dans lUEMOA

20
2.4 Étapes des réformes financières
  • La libéralisation des taux dintérêt, la
    suppression
  • de lallocation sectorielle des crédits en 1989
    et 1993
  • Le respect de lobligation de constituer des
    réserves,
  • La mise en place de mécanismes de facilitation à
    laccès au marché monétaire,
  • La mise en œuvre des nouvelles lois bancaires en
    96,
  • Le respect du dispositif prudentiel,
  • Le respect du cadre comptable et de publication
    de linformation financière
  • Le respect des règlements relatifs aux relations
    financières entre les États membres de lUEMOA
  • Restructuration des banques de lUEMOA

21
SECTION III PROBLEMATIQUE DE LA PERFORMANCE DES
BANQUES DE LA ZONE UEMOA DEPUIS LAVENEMENT DES
REFORMES
  • Les performances économiques des pays émergents
    sont de plus en plus conditionnées par
    lefficacité de leurs systèmes bancaires.
  • Lefficience dun système financier, basé sur le
    système bancaire, passe nécessairement par
    lefficacité de lintermédiation.
  • Le système bancaire de la zone UEMOA néchappe
    pas à ce constat.
  • Face à linternationalisation des économies et
    lintensification de la concurrence, il est
    devenu impératif aux banques de la zone UEMOA de
    renforcer leur performance.

22
Section 3  Problématique de la performance des
banques de la zone UEMOA depuis lavènement des
réformes
  • Objectifs de létude
  • Mesurer les effets des réformes financières sur
    lefficacité et la productivité des banques de la
    zone UEMOA sur la période de 1996 à 2006
  • Faire ressortir les principaux déterminants
    managériaux des niveaux de performance
    enregistrés par ces banques.

23
SECTION IV CLARIFICATION DE QUELQUES CONCEPTS
CLES
  • 4.1Le concept defficacité
  • Campbell (1977) définit lefficacité
    organisationnelle
  • comme le degré datteinte des objectifs
    opératoires de
  • lorganisation, considération faite des
    conditions et des
  • contingences environnementales. Daprès Scott
    (1987),
  • Zammuto (1984), Seashore (1983), Quinn et
    Rohrbaugh
  • (1983), lefficacité organisationnelle est un
    jugement quon
  • pose sur la performance dune organisation, ce
    jugement
  • étant fondé sur le système axiologique des
    évaluateurs.

24
4.1Le concept defficacité
25
(No Transcript)
26
4.2 La productivité bancaire  concepts et
mesures
  • La productivité rapport, en volume, dune
  • production sur un ou plusieurs facteurs de
  • production
  • Les objectifs assignés à ces mesures
  • Technologie
  • Efficience
  • Comparaison des processus de production
  • Économies des coûts

27
4.2 La productivité bancaire  concepts et
mesures
  • Étudier de la productivité
  • Lindice de productivité multifactorielle indique
  • donc le changement dun indice de quantité de la
  • production par rapport à celui dun indice de
  • quantité des facteurs.
  • Le calcul de cet indice se complique dès que
  • plusieurs biens ou services sont produits
  • simultanément en utilisant plusieurs facteurs.

28
4.2 La productivité bancaire  concepts et
mesures
  • Étudier lévolution de la productivité
  • Trois indices sont généralement utilisés dans la
    littérature
  • pour analyser lévolution de la productivité
    les indices de
  • Fisher, de Tornqvist et de Malmquist.
  • Toutefois, les indices de Malmquist savèrent
    être les plus
  • utilisés dans la littérature économique et
    financière.

29
4.2 La productivité bancaire  concepts et
mesures
  • La décomposition de lefficience par lindice de
    productivité de Malmquist
  • Fondée sur lindice dit de Malmquist, cette
    décomposition détermine le
  • changement de productivité qui prend en compte,
    dune part, les
  • mouvements de la frontière de production, dautre
    part, le degré de
  • rapprochement des firmes de cette frontière. La
    mesure avec laquelle
  • une unité se rapproche de la frontière de
    production est appelée
  • efficience technique pure . Le déplacement de la
    frontière de
  • production, à une combinaison donnée dinputs, de
    chaque unité est
  • appelé progrès technologique . Les
    améliorations de lefficience
  • ont lieu quand les firmes font du rattrapage par
    rapport à la technologie
  • de la meilleure pratique.
  • Le rapprochement des firmes de cette frontière
    ont lieu quand les
  • technologies avancées sont diffusées par les
    meneurs vers les
  • suiveurs au sein de lindustrie en question.

30
4.2 La productivité bancaire  concepts et
mesures
  • Cette distinction est importante car la
    composante dite
  • dinnovation reflète uniquement la possibilité
    d'un progrès
  • technologique pour une branche d'activité donnée.
    Tout
  • déplacement avantageux de la frontière peut
    laisser les
  • institutions non-innovatrices à la traîne.
  • Autrement dit, leur efficience peut diminuer
    quand le
  • progrès technique augmente. Si la diffusion des
  • améliorations technologiques des chefs de file
    vers les
  • suiveurs de la branche d'activité est lente,
    l'inefficience
  • augmente.

31
Section 5  Nouvelle méthode de mesure de la
performance des banques  la méthode DEA
  • 5.1 Un aperçu de la méthode
  • La méthode DEA est une technique de programmation
  • linéaire visant à mesurer lefficience relative
    des firmes
  • évaluées. Admettant que chaque firme produit des
    outputs
  • à partir des inputs, cette méthode consiste à
    chercher
  • pour chaque producteur sil existe un autre
    producteur qui
  • le surclasse celui-ci est meilleur que le
    producteur initial
  • auquel il est comparé, sil produit une plus
    grande quantité
  • doutputs à quantité dinputs donnée, ou si, à
    quantité
  • doutputs donnée, il utilise une quantité moindre
    dinputs.
  • Sil existe, ce meilleur producteur se
    caractérise par des
  • quantités dinputs et doutputs solutions du
    programme linéaire doptimisation .

32
SECTION 5 NOUVELLE METHODE DE MESURE DE LA
PERFORMANCE DES BANQUES LA METHODE DEA
33
5.2 Les avantages de la méthode DEA
  • suscite un grand intérêt managérial, du fait
    quelle permet  une mesure synthétique de la
    performance dorganisations qui emploient de
    multiples ressources (inputs) pour engendrer de
    multiples résultats (outputs)
  • permet ainsi didentifier et de qualifier les
    unités de référence qui définissent la frontière
    defficience
  • permet aux unités révélées inefficientes de fixer
    des valeurs cibles pour les indicateurs à
    inscrire dans leur tableau de bord
  • précieux outil en complément des indicateurs
    financiers dont on sait les limites dans
    lévaluation de la performance des organisations

34
5.3 Les limites de la méthodes DEA
  • Une entreprise nest jugée efficiente que par
    comparaison aux autres entreprises de
    léchantillon. Ainsi, il peut exister hors de
    léchantillon, des unités plus efficientes que la
    meilleure de léchantillon
  • Abstraction des erreurs de mesure.

35
5.4 La méthode DEA et la pratique du benchmarking
  • Chez Xerox, le benchmarking est défini
  • comme un processus continu d'évaluation
  • des produits, des services et méthodes par
  • rapport à ceux des concurrents les plus
  • sérieux ou des entreprises reconnues
  • comme leaders

36
5.4 La méthode DEA et la pratique du benchmarking
  • Lapproche DEA centrée sur le benchmarking
    compare les
  • performances dune entité à celles dautres
    entités
  • (internes ou externes) jugées efficientes.
  • Pour chaque unité, la mesure de la performance
    indique la
  • distance qui la sépare de la meilleure pratique
    dans son
  • domaine dactivité, défini par lensemble
    dentreprises
  • composant léchantillon.
  • Trois catégories de pratiques le benchmarking
    interne,
  • externe et fonctionnel

37
SECTION VI MESURE DE LA PERFORMANCE DES BANQUES
DE LUEMOA PAR LA METHODE DEA
  • 6.1 Les variables spécifiques à lindustrie
    bancaire  deux approches

38
6.2 La mesure des variables bancaires sous
lapproche dintermédiation
  • Output bancaire les auteurs (Weill, 2006 
    Gutierriez-Nieto et al., 2007) retiennent le
    nombre demprunteurs ou le volume des prêts
    mesuré par les encours moyens bruts de crédit
    comme variables doutput.
  • Inputs bancaires
  • Input travail le nombre demployés (Joumady,
    2000)
  • Capital physique les immobilisations nettes
    corporelles et incorporelles
  • Capital financier le total des dépôts
    interbancaires et non bancaires

39
6.3 Présentation de léchantillon et des données
bancaires de létude
  • Tableau 6  Représentativité de léchantillon des
    banques par pays () et pour lUnion () au
    31/12/2007

40
Tableau 7  Évolution des variables bancaires de
1996 à 2006
41
SECTION VII ANALYSES ET DISCUSSIONS DES RESULTATS
  • 7.1 Analyse de la productivité totale des
    facteurs et ses composantes selon les pays
  • Tableau 8  Taux de croissance moyen de la
    productivité totale des facteurs (Indice de
    Malmquist) et ses composantes sur la période de
    1996 à 2006

42
7.1 Analyse de la productivité totale des
facteurs et ses composants selon les pays
  • Lefficacité technique globale a décru de 2,2
    pour lensemble de la zone UEMOA sur la période
    de létudebaisse concomitante de lefficacité
    technique pure et de lefficacité déchelle
    respectivement de 2,1 et de 0,1 sur toute la
    période
  • les inefficiences techniques pures dominent les
    inefficiences déchelle au niveau de tous les
    pays excepté le Sénégal
  • Globalement, les banques béninoises, burkinabé,
    ivoiriennes et maliennes ont tiré profit des
    économies déchelle sur cette période
    contrairement aux banques nigériennes,
    sénégalaises et togolaises.
  • Les réformes financières ne semblent pas avoir
    amélioré lefficacité technique des banques de la
    zone UEMOA

43
7.2 Analyse de lévolution de la productivité, de
lefficacité technique et du progrès technologique
  • Tableau 9 Les indices de Malmquist et leurs
    composantes pour lUEMOA

44
7.2 Analyse de lévolution de la productivité, de
lefficacité technique et du progrès technologique
  • Amélioration de la productivité globale des
    facteurs due essentiellement à la variation
    positive des progrès technologiques au détriment
    de lefficacité technique
  • Lamélioration de la productivité traduit
    globalement lattention portée par les banques de
    lUnion à la maîtrise des coûts.
  • Par contre, les réformes financières nont pas
    permis aux banques de la zone daméliorer leur
    efficacité technique.

45
7.3 Analyse de lefficacité et de la productivité
en fonction de la taille des banques
  • Tableau 10  Présentation des moyennes des scores
    defficacité et de productivité selon la taille
    des banques

46
7.3 Analyse de lefficacité et de la productivité
en fonction de la taille des banques
  • La productivité globale des facteurs ainsi que
    ses
  • composantes, lefficacité technique globale et le
  • changement technologique, diminuent lorsque la
    taille des
  • banques augmente.
  • La hausse de la productivité globale au niveau
    de
  • toutes les classes de banques sexplique par les
  • changements technologiques que par lefficacité
    technique
  • globale qui a une tendance nette à décroître
  • Les banques de petite taille de la zone UEMOA
    font le
  • plus defforts pour réduire la consommation des
    inputs que
  • celles de grande taille

47
7.4 Analyse de lefficacité et de la productivité
selon la structure de propriété
  • Tableau 11  Évolution de la productivité et ses
    composantes selon la structure de propriété

48
7.4 Analyse de lefficacité et de la productivité
selon la structure de propriété
  • Tous les types de banques ont accru en moyenne
    leur niveau technologique au détriment de leur
    niveau defficacité technique propre
  • Les banques domestiques privées ont un léger
    avantage en termes defficience technique globale
    et defficacité déchelle sur les banques
    étrangères
  • Ce résultat est en accord avec la
    littérature empirique antérieure qui conclut à un
    avantage defficience aux banques domestiques
    (Berger et al., 2000). En revanche ,il ne
    corrobore pas avec les conclusions des études de
    Sturm et williams (2005) qui ont montré dans le
    cas spécifique de lAustralie que les banques
    étrangères sont, en termes defficacité
    déchelle, plus efficientes que les banques
    domestiques.

49
7.4 Analyse de lefficacité et de la productivité
selon la structure de propriété
  • Les banques domestiques dÉtat ont enregistré les
    plus faibles scores en termes defficacité et de
    productivité
  • Ce résultat, conforme à la littérature, confirme
    que les banques étrangères et les banques privées
    domestiques sont mieux gérées que les banques
    dÉtat (Weill, 2006).

50
SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE LUEMOA
  • 8.1 Déterminants managériaux retenus
  • Influence de lorigine de la propriété (Mu) 
    prend la valeur  0  si la banque est domestique
    (privée ou dÉtat) et  1  si elle est
    étrangère.
  • Liaison entre la taille et lefficacité des
    banques (Ta)
  • Efficience et choix de portefeuille (Cra)  ce
    ratio mesure la part des encours moyens de
    crédits dans le total actif.
  • Influence du coût du risque crédit (Risk)le taux
    contentieux calculé ici par le rapport entre les
    provisions pour risques et charges sur les
    encours moyens de crédits. En effet, outre les
    provisions générales affectées aux créances
    douteuses, de nombreux établissements de crédits
    dotent des provisions générales inscrites au
    passif du bilan afin de couvrir les risques
    sectoriel ou géographique (Calvet, 2002).

51
SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE LUEMOA
  • Suite des déterminants managériaux
  • Efficience et choix des ressources (Dep)  cest
    la part des dépôts interbancaires et non
    bancaires dans le total bilan.
  • Influence de la capitalisation (Kac) Ce ratio
    mesure la part des fonds propres dans le total
    actif des banques. En effet, la politique des
    fonds propres est déterminée par des facteurs
    externes et internes aux banques. Au nombre des
    facteurs internes, on peut citer la recherche de
    la maîtrise des coûts.

52
SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE LUEMOA
  • Suite des déterminants managériaux
  • Efficacité et réseaux bancaires (Res)  mesurer
    limpact du nombre dagences des banques sur leur
    efficacité.
  • En effet, limplantation géographique est un
    indicateur de proximité du service client cible
    principale du métier bancaire

53
SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE LUEMOA

54
SECTION VIII RECHERCHE DES DETERMINANTS
MANAGERIAUX DE LEFFICACITE DES BANQUES DE LUEMOA
  • 8.2 Analyses des résultats des estimations des
    modèles

55
8.2 Analyses des résultats des estimations des
modèles
  • Lorigine de la propriété, la taille des banques
    et létendue du réseau bancaire ne sont pas des
    facteurs déterminants de lefficacité des banques
    de la zone UEMOA.
  • Le coefficient de la part des fonds propres dans
    le total du bilan est significatif dans les trois
    modèles mettant ainsi en évidence linfluence de
    la capitalisation sur lefficacité des banques de
    lUnion.
  • La structure du portefeuille dactifs des banques
    et la part des dépôts dans le total bilan sont
    des variables déterminantes à la fois de
    lefficacité technique globale que de
    lefficacité technique pure.

56
Conclusion
  • Lespace UEMOA est une zone harmonisée qui
    présente de réelles potentialités pour les
    investisseurs étrangers.
  • Les motivations des réformes intervenues dans les
    années 90 se justifient au regard des vagues de
    faillites bancaires.
  • Bien que les réforment ont globalement permis aux
    banques daméliorer leur productivité, il existe
    encore un certains nombres de distorsions qui
    handicapent lamélioration de leur efficacité.
  • Relation entre performance et mécanismes internes
    de gouvernance bancaire mérite dêtre étudiée.

57
CONCLUSION
  • Il serait intéressant pour les autorités de
    mettre en oeuvre des mesures (notamment la
    promotion dune bancarisation plus importante au
    sein des populations des pays de lUEMOA)
    permettant aux banques par le biais des économies
    déchelle dincorporer de manière effective les
    changements technologiques.
  • Dans ce cas, une vulgarisation des guichets
    automatiques par exemple rendrait certains
    services bancaires plus accessibles aux clients
    et donc aurait un impact plus important sur la
    performance des banques.

58
CONCLUSION
  • Veiller au renforcement de la politique des fonds
    propres afin de rendre les banques financièrement
    autonomes gage de lamélioration de leur
    performance
  • Assainir lenvironnement juridique et judiciaire
    en matière de recouvrement des créances.

59
Discussions et débats Merci pour lattention
soutenue
60
LA FONCTION DES BANQUES lINTERMÉDIATION
  • Lois du 13 juin 1941  sont considérées comme
    banques les entreprises qui font profession
    habituelle de recevoir du public sous forme de
    dépôts des fonds quelles emploient pour leur
    propre compte en opérations descompte, en
    opérations de crédit ou en opérations
    financières  .
  •  Larticle 1 de la loi du 24 janvier 1984 Les
    opérations des banques concernent la réception
    des fonds du public, les opérations de crédit,
    ainsi que la mise de la clientèle ou la gestion
    des moyens de paiement. 
  • Selon les économistes, il y a quatre composantes
    de la fonction bancaire la gestion du système de
    paiement, la transformation, lévaluation et la
    mutualisation des risques, larbitrage entre les
    divers marchés de largent .

61
LES COMPOSANTES DE LA FONCTION BANCAIRE
  • Collectant les dépôts, les banques ont dû mettre
    en place de multiples formules pour permettre à
    cette forme de monnaie de circuler efficacement.
    Sur le plan pratique, la gestion des moyens de
    paiement occupe près de la moitié des effectifs
    des banques.
  • Lactivité de transformation nest pas propres
    aux banques. Néanmoins, las banques se
    distinguent par la matière première quelles
    mettent en oeuvre, largent, bien fongible par
    excellence. En prêtant, en plaçant, les fonds
    quelles collectent, les banques modifient la
    durée de ces fonds, leur liquidité, leur
    rendement, la monnaie dans laquelle ils sont
    exprimés elles les transforment. Dans un sens
    restreint, le mot transformation est le plus
    souvent appliqué au seul allongement des
    échéances réalisé lorsque les banques prêtent à
    MLT les ressources à CT ou à vue.

62
BENCHMARKING
  • Rank Xerox est considérée comme l'entreprise
    ayant fait
  • du benchmarking une véritable méthode, clef du
  • rétablissement de sa compétitivité face aux
    japonais.
  • Robert Camp (1989) a été un des promoteurs du
  • benchmarking chez Xerox et un des principaux
    théoriciens
  • de la démarche. Le terme de benchmarking est
    récent
  • mais la pratique est courante. Il s'agit tout
    simplement
  • d'évaluer sa performance et de progresser en se
    référant à
  • ses compétiteurs.

63
BENCHMARKING INTERNE
  • De nombreuses entreprises disposent d'un certains
    nombre de filiales,
  • de groupes de services... géographiquement
    dispersés. Dans de tels
  • cas, l'entreprise abrite un certain nombre
    d'opérations similaires qui
  • peuvent aisément être comparées les unes aux
    autres (B. Karlöf et S.
  • Ostblom, 1994). Ce type de benchmarking est
    appelé benchmarking
  • interne. Une entreprise de vente ayant, par
    exemple, des bureaux dans
  • plusieurs régions françaises peut les comparer
    entre eux afin de
  • trouver la meilleure pratique en cours quant à la
    qualité perçue
  • par le client.
  • Le benchmarking interne ne doit pas être
    considéré comme un
  • substitut au benchmarking externe ou au
    benchmarking fonctionnel. Il
  • devrait être vu comme une première étape dans la
    quête de
  • l'excellence et promouvoir l'apprentissage et le
    consensus en ce qui
  • concerne la méthode elle-même.

64
BENCHMARKING EXTERNE
  • Le benchmarking externe désigne la comparaison de
    son organisation
  • avec des organisations similaires voire
    identiques mais situées ailleurs.
  • Les partenaires peuvent être des concurrents
    directs, ou bien des
  • Organisations équivalentes opérant dans d'autres
    pays et desservant
  • d'autres marchés. Pour certains, dans le premier
    cas, il s'agit tout
  • simplement de la veille concurrentielle.
    Toutefois, l'approche sera
  • considérablement différente selon que le
    benchmarking est appliqué
  • des concurrents évoluant sur le même marché ou à
    des collègues
  • évoluant sur des marchés différents.

65
BENCHMARKING FONCTIONNEL
  • Le benchmarking fonctionnel consiste en une
    comparaison de produits,
  • services et processus de travail avec ceux des
    meilleures entreprises
  • quel que soit le secteur d'activité de celle-ci.
    Lorsque d'autres
  • industries sont prises comme point de repère, il
    n'est pas possible de
  • faire des comparaisons vraiment globales.
  • L'idée consiste à appliquer le benchmarking à des
    parties de
  • l'entreprise qui présentent une similarité. Bengt
    Karlöf et Svante
  • Ostblom (1994) citent l'exemple d'un groupe
    bancaire européen voulant
  • appliquer le benchmarking aux guichets
    accueillant la clientèle en se
  • référant à une organisation dont l'excellence est
    reconnue dans ce
  • domaine comme Singapore Airlines.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com