Projets de gestion des risques pour le Coton dAfrique de lOuest - PowerPoint PPT Presentation

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Projets de gestion des risques pour le Coton dAfrique de lOuest

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R duire les risques de variation des revenus pour les producteurs de coton et/ou ... des b n fices aux m nages paysans africains dans les r gions o il y ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Projets de gestion des risques pour le Coton dAfrique de lOuest


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Projets de gestion des risques pour le Coton
dAfrique de lOuest
  • Christopher L. Gilbert
  • Panos Varangis
  • Groupe Gestion des Risques des Produits de base,
  • Banque mondiale
  • Forum UE - Afrique sur le Coton, Paris 5 et 6
    juillet 2004

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Objectifs
  • Réduire les risques de variation des revenus pour
    les producteurs de coton et/ou permettre aux
    égreneurs de fixer des prix minima réalistes au
    début de chaque année de récolte.
  • Nous devrions le faire en reconnaissant
    l interdépendance entre les égreneurs et des
    producteurs de coton qui permet une répartition
    efficace de la gestion des risques entre les
    égreneurs.
  • Nous devrions encourager les égreneurs à gérer
    leurs risques de prix, si possible grâce aux
    mécanismes du marché.
  • Faire tout ceci en prenant en compte les
    structures existantes.
  • Faire évoluer ces objectifs de gestion des
    risques en accord avec une plus grande
    libéralisation de la filière et une plus forte
    concurrence dans la filière.
  • Utiliser les marchés financiers internationaux
    pour diversifier les risques à l extérieur des
    pays.
  • Eviter le risque de dépassements budgétaires ou
    l appel à un financement urgent par les
    bailleurs de fonds.

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Projets éventuels
  • Auto - Assurance Lorsque les prix sont élevés,
    les pays contribuent à un fonds national ou
    régional de stabilisation, et tirent sur ce fonds
    lorsque les prix sont bas.
  • Projet d options Les options sont achetées par
    le biais de ou par un fonds national ou régional.
    Ces fonds déboursent lorsque les prix sont bas.
  • Projet de couverture Les égreneurs fixent des
    prix minima en début de saison. Les bailleurs de
    fonds aident les égreneurs à couvrir la position
    de risque associée. Un conseil national ou
    régional prend en charge les risques résiduels de
    quantité non couverts par les égreneurs.

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Le Projet dAuto- Assurance
  • Ceci cadre bien avec certaines institutions
    existant dans ce secteur.
  • Le projet ne couvre que les risques de prix (le
    risque de quantité est de même importance). Il
    est probable quil ne permet une stabilisation
    des revenus que dans une faible mesure.
  • De tels projets ont des chances d être
    confrontés à des contraintes financières,
    limitant ainsi leur capacité à intervenir
    (peut-être jusquà 50 des années). Nous pensons
    que les partisans de ce projet sous-estiment
    l ampleur réelle de l incertitude du marché.
  • A notre sens, ces projets font peu pour
    encourager une plus grande libéralisation et le
    mouvement se fait en faveur d un secteur plus
    compétitif.
  • Dans le cadre de l auto-assurance, le risque
    reste dans les pays mêmes, en dépit de leur
    faible capacité à supporter ces risques.
  • Il existe une très forte corrélation entre les
    variations des revenus dans les différents pays
    producteurs de coton. Le partage des risques
    entre ces pays n apporte à notre sens que peu
    d avantages (le troisième niveau régional).

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Le projet doptions
  • Le projet offre une bonne protection contre les
    bas prix mais ne concerne pas les risques de
    base. Il n offre aucune protection au niveau de
    la quantité.
  • Il diversifie les risques hors des pays-mêmes.
  • Il doit être calculé avec soin ( il dépend des
    contributions annuelles des bailleurs de fonds
    plutôt que des versements de capitaux).
  • Il y aura toujours une demande pour les options
    subventionnées - mais le projet fait peu pour
    améliorer la capacité du système à absorber les
    risques une fois que les versements prennent fin.
  • Il existe un danger de voir les récipiendaires
    des options subventionnées s approprier les
    subventions en vendant des positions de
    compensation.
  • On ne sait pas très bien comment en périodes de
    prix bas les bénéfices seront transmis aux
    égreneurs ou aux paysans des détails
    supplémentaires sont nécessaires.
  • S il est organisé au niveau national, le projet
    fait peu pour une plus grande libéralisation et
    s oriente vers un secteur plus compétitif.

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Le Projet de couverture proposé
  • Nous proposons un projet de couverture qui
    garantirait des prix minima aux paysans avec des
    problèmes minimes de contraintes de liquidités.
  • Le projet est en accord avec l objectif d une
    plus grande libéralisation et d une concurrence
    accrue.
  • Le projet accroîtra la capacité professionnelle
    des égreneurs.
  • Le projet ne vise pas à stabiliser les revenus du
    producteur (trop cher et trop dangereux) au
    lieu de cela il a pour objectif de permettre aux
    égreneurs en début de saison d offrir un prix
    minimum élevé, fixé par le marché. 
  • Le projet exigera une importante assistance
    technique, et ceci pourrait être financé par les
    bailleurs de fonds. Ceci ne demandera pas
    beaucoup de capitaux ni de soutien des revenus de
    la part du bailleurs de fonds.

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Structure de couverture proposée
  • Les égreneurs vont se plier à lobligation
    d annoncer un prix minimum garanti avant chaque
    saison. Ceci correspond à l actuel prix initial.
  • Il nest pas exigé que ce prix garanti soit
    identique chez les égreneurs parmi lesquels la
    concurrence existe, même si ceci pourrait en fin
    de compte se révéler être le cas.
  • L objectif est d encourager l offre d un prix
    minimum qui soit aussi élevé que possible et en
    accord avec les conditions qui prévalent sur le
    marché.
  • L engagement d un prix minimum laisse les
    égreneurs avec une forte exposition. Ils devront
    compenser cette exposition soit par le biais de
    ventes à terme fermes ou par la vente à terme sur
    le second marché ou la vente d options. Nous
    suggérons pour ce faire l assistance technique
    d une autorité régionale soutenue par le
    bailleur de fonds.

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Structure de couverture proposée (suite)
  • Cet arrangement laisse aux égreneurs un risque
    résiduel car ils ont offert un prix minimum pour
    une quantité potentiellement illimitée.
  • L exposition résiduelle vaut pour la combinaison
    soit de grosses quantités et de prix faibles,
    soit de faibles quantités et de prix élevés.
  • Nous proposons que l autorité régionale assure
    ces risques.
  • L assurance sera basée sur les quantités (au
    niveau national) excédentaires de disons 110 de
    ou moins de 90 des niveaux récents (mesurés sur
    une règle) et des prix disons en dessous de 90
    ou en excédent de 110 du prix à terme CotLook A
    au moment où les égreneurs donnaient leurs prix
    minima.
  • Comme les versements impliquent une double
    concordance (prix faible et quantité élevée et
    vice versa), et comme les quantités impliquées
    seront faibles (les versements d assurance
    portent seulement sur l excédent au-delà de 110
    ou en dessous de 90), les frais que devront
    payer les égreneurs seront modestes.
  • La Banque mondiale peut apporter une assistance
    technique à laquelle les bailleurs de fonds
    peuvent choisir de contribuer - sans aucun
    engagement ouvert.

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Le Bilan
  • La Banque mondiale considère le coton comme une
    culture idéale dans la majorité de l Afrique de
    l Ouest. Le coton peut apporter des bénéfices
    aux ménages paysans africains dans les régions où
    il y a peu d autres récoltes rentables, ainsi
    que des revenus d exportation en dollars si
    nécessaires au niveau national.
  • Appuyer ce secteur est un moyen direct
    d attaquer la pauvreté dans certaines des
    économies les plus pauvres du monde.
  • Nous voyons l auto-assurance comme une variante
    de la stabilisation traditionnelle - risquée et
    chère. Les projets de stabilisation donnent de
    bons résultats quand on en a le moins besoin
    ils ont tendance à échouer aux moments où on en a
    le plus besoin. Nous devrions envisager d être
    ambitieux, mais nous ne devrions pas devenir
    imprudent.
  • La Banque mondiale considère ce soutien comme un
    moyen d accroître la capacité des institutions à
    se concurrencer sur le marché du coton, et non
    comme un palliatif temporaire aux prix actuels
    faibles ou comme un substitut à une réforme
    commerciale. Notre objectif doit être d amener
    les égreneurs à gérer leurs risques de prix, et
    non de le gérer à leur place.
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