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Le courant du sport fdral

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Title: Le courant du sport fdral


1
Le courant du sport fédéral
  • Quelques traits.

2
UE.5.317
  • Le courant sportif fédéral
  • Diaporama n2

3
Le courant sportif
4
Le territoire social du sport fédéral
  • Le sport moderne ou sport coubertinien
  • Une  ethnomotricité  liée à la société anglaise
    industrielle du 19ème siècle.
  • Le sport comme moyen déducation non
     didactisé .
  • Un phénomène social tentaculaire (12 millions de
    sportifs recensés au sein des fédérations.
  • Un phénomène aujourdhui éclaté

5
Le sport de haut-niveau
  • Olivier Bessy voit dans le système sportif de
    loisir deux sous-systèmes
  • celui centré sur la performance,
  • celui centré sur lAP de façon ludique.
  • Paul Yonnet (1998, Systèmes sportifs) est moins
    tendre. Deux sous-systèmes aussi
  • le système du sport-spectacle le haut-niveau.
  • Le sport de masse  sport à la queue leu leu 

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Le sport spectacle (P.Yonnet)
  • Produire un spectacle, un récit.
  • Le théatre sportif est concentrique
  • Au centre, la scène avec ses acteurs.
  • Les spectateurs du premier cercle supporters.
  • Les spectateurs du deuxième cercle la télé
  • les ingrédients pour fonctionner
  • incertitude il faut une égalité au départ.on
    pose des challenges si nécessaire, pour Sampras,
    le grand Chelem ou des rivalités en duel
    Prost-Senna France -Angleterre.
  • Identification supporters nationalisme.

7
Le sport de masse
  • Pour Yonnet, ce qui opère alors, ce nest plus
    légalité, mais la diversité.

8
Un sport de compétition aux pratiques
différenciées.
  • Le sport de haut niveau relatif aux pratiques
    intensives visant les compétitions
    internationales.
  • Le sport de compétition traditionnel de niveau
    départemental, régional et national.
  • La pratique de compétition de loisir où lon
    recherche à concourir contre dautres mais sans
    visée de performance (Equipe 3, Vétérans, corpo).

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La vitrine du sport fédéral reste le haut-niveau
  • Il reste la composante du sport la plus
    clairement identifiable (comparée aux autres
    modes dexpres-sion sportive
  • La référence au sport doit beaucoup au sport de
    haute compétition.
  • Lévénement médiatique est créé par le seul sport
    de haut niveau avec quelques cas de sports à haut
    risque (source garantie de fusion avec le
    spectateur).
  • Le sport de haut niveau est le banc dessai des
    technologies de pointe dont les acquis sont
    réinvestis autre part F1, cardio-fréquence
    mètre de Mozer

10
Les fonctions sociales du sport fédéral.
  • C. Pociello et J. Defrance (1992) proposent
    quatre fonctions sociales.
  • La fonction éthique et intégrative.
  • La fonction éducative.
  • La fonction ludique et récréative.
  • La fonction marchande et  consommatoire ,
    spectaculaire et communicationnelle
  • Nos lectures nous incitent en ajouter deux autres
    fonctions.
  • La fonction politique.
  • La fonction mythologique.

11
La fonction éthique et intégrative
  • Produire et gérer une élite sportive.
  • Reproduire les structures pour développer la
    puissance sociale.
  • Augmenter les profits symboliques et sociaux.

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Le rôle intégrateur du sport est ainsi assumé
grâce
  • A une action de contrôle et dunification sociale
  • A une concentration du pouvoir
  • A cette fonction sassocie logiquement létat qui
    est producteur de règles et de normes...
  • La concentration du pouvoir est parfois telle
    quelle subsume les états eux-mêmes (CIO,
    fédérations internationales) lexemple du dopage
    dans certains sports est symptomatique de ce type
    de phénomènes

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La fonction éducative scolaire et didactique.
  • Construite sur une logique de démocrati-sation
    des APS et dintégration aux normes scolaires
    orthodoxes.
  • Adaptation spatiale et morale des sports aux
    valeurs scolaires (les sports individuels et
    olympiques sont plus faciles à évaluer).
  • La didactisation des sports vers une valeur
    éducative universelle au point den arriver à une
    dénégation du social et des influences économiques

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La fonction ludique, récréative
  • Elle est toujours transgressive.
  • Usages sportifs informels, reposant sur la
    logique de la liberté, du plaisir et de la
    distraction (culture fun).
  • Organisation faible, apprentissages mutuels,
    rapidité des acquisitions.
  • Contre les institutions autoritaires et
    contraignantes.
  • Renouvellement de la symbolique sportive
  • Rejet de la technique apprise classiquement.

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Fonction marchande, consom-matoire, spectaculaire
et communicationnelle
  • Fonction liée à la production, la distribution et
    la gestion des biens et des services spécialisés.
  • Fonction en plein développement.
  • Les collectivités locales sont devenues des
    acteurs à part entière.

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Liaisons et synergies, concurrence et conflits
entre les fonctions
  • Depuis que le sport moderne est né, ces 4
    fonctions coexistent peu ou prou.
  • Les conjonctions dintérêts amènent des
    rapprochements/conflits.
  • Des idéologies différentes peuvent sallier
    objectivement fédé et école.
  • Les 4 fonctions sopposent, sallient,
    sajus-tent mutuellement, assurant la dynamique
    du système et réglant ses évolutions

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La fonction politique
  • Il sagit de cerner lutilité du sport dans
    limpact quil peut avoir sur les règles de vie
    en commun, la répartition des pouvoirs, leur mode
    et leur accessibilité.
  • La politique cest ce qui régit la vie dans la
    cité.

18
La fonction politique
  • Le sport est une vitrine permanente pour la
    démocratie parlementaire régie par le suffrage
    universel dans la mesure où par sa présence
    quotidienne et indiscutée le sport finit par
    naturaliser lidée de ce sys-tème politique
    propre à loccident industrialisé.
  • Cette fonction repose sur deux dimensions
  • lidée de progrès de lhumanité,
  • lidée de suffrage universel.

19
Fonction politique
  • Erhenberg (1991, Le culte de la performance) ,
    montre que le sport est le phénomène social qui
    réconcilie lécart perçu par l acteur social
    entre
  • 1) une égalité de droit qui est un principe au
    fondement des démocraties occidentales.
  • et
  • 2) les inégalités de fait observables dans le
    quotidien par tous les acteurs sociaux.

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Le sport met en scène limage de la démocratie
occidentale
  • Le sport est la seule activité sociale à
     théatraliser  dans un spectacle de masse le
    mariage harmonieux de la concurrence et de la
    justice.
  • Il met en scène limage populaire de léquité des
    concurrents au départ de lépreuve sportive.

21
La thèse de Yves Vargas (sport et philosophie,
1994)
  • Le sport a réussi là où penseurs et politiciens
    nont pas eu autant de résultats rendre
    évidente, voire, naturelle lidée de suffrage
    universel et lidée de progrès.
  •  Le sport structure notre pensée afin de nous
    rendre capable daccueillir la politique moderne
    sans problème, sans même songer quil pourrait y
    avoir le moindre problème 

22
Chaque système politique sest appuyé sur une
mise en spectacle du corps
  • Cela justifiait et rendait  digestible  le
    système par la pensée collective.
  • Lesclavagisme romain sest étayé sur les jeux du
    cirque
  • La féodalité sur les tournois.
  • La monarchie absolue sur les supplices publics.
  • Le libéralisme sur le sport.
  • Chacun des spectacles a disparu avec son système
    politique

23
Le suffrage universel a 5 caractéristiques
  • 1) Périodicité des élections.
  • 2) Identification des prétendants au pouvoir (ils
    sont connus).
  • 3) Le comptage des votes.
  • 4) La proclamation des résultats.
  • 5) La revanche la vacance du pouvoir
    périodique et les chances de tous sont au départ
    identiques.

24
Le système démocratique exige
  • Que ladhésion des peuples soit acquise.
  • Quil soit évident pour tout le monde.
  • Comment mieux éduquer les masses autrement que
    par un spectacle régulier qui serait isomorphe à
    la loi du suffrage universel ?

25
Sport/ suffrage universel mêmes figures.
  • 1) Les titres sportifs.
  • 2) Identification des combattants.
  • 3) Encadrement réglementé des rencontres.
  • 4) La désignation des vainqueurs est quantitative
    et non qualitative.
  • 5) Revanche remise en jeu des titres.

26
Une Antinomie selon Vargas
  • Le sport permet de penser la politique
    démocratique libérale en donnant au suffrage
    universel lévidence dune chose naturelle.
  • Dautres outils de la politique moderne nont pas
    une telle mise en scène quotidienne  droit de
    lhô ,  état de droit ,  politique mains
    propres .
  • Mais le sport roule pour la démocratie mais il ne
    roule pas à la démocratie.

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Une autre antinomie
  • Parlebas (1992) a démontré que le sport moderne
    avait déjà servi par le passé des systèmes
    politiques autres que démocratiques
    totalitaires comme le fasciste, le nazisme ou
    encore le stalinisme
  • Pour J.M. Brohm le système sportif étant
    homo-morphique au système capitaliste sa fonction
    politique est plutôt de cautionner celui-ci,
    aliénation, infantilisation...

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Lidée de progrès
  • Le progrès de lhumanité est issu du siècle des
    lumières. Cest une valeur fondamentale de la
    bourgeoisie du 18ème siècle (pro-grès politique)
    et de la bourgeoisie industrielle du 19ème siècle
    (progrès technique).
  • Idée compliquée et qui faute dexemple a eu du
    mal à devenir populaire.
  • Seul le spectacle sportif a offert un exemple
    simple et populaire de cette idée de progrès, où
    les performances sont sans cesse repoussées.

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Limpact social du sport est de diffuser  hors
du sport 
  • Nimporte qui dans les années 1990, selon A.
    Erhenberg, peut devenir quelquun. Chacun est
    invité à construire sa vie comme une véritable
    performance.
  • Sopère à cette période la jonction entre deux
    systèmes sociaux jusqualors éloignés le
    système entrepreneurial et le système sportif.

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La fonction mythologique
  • Pour Erhenberg on peut parler dhéroïsme
    démocratique cest à dire populaire car le sport
    est un modèle daction à la portée de tous et que
    tout le monde peut sapproprier.
  • De plus il participe à structurer limaginaire
    social.
  • Lanthropologie qui travaille sur l homme, ses
    coutumes, les faits sociaux au travers de
    limaginaire social, peut nous aider à décoder le
    mythe sportif, le héros sportif.

31
René Garassino 1992,  Les demi-dieux du
stade .
  • Malgré ses formes modernes technologisées, le
    sport reste un phénomène mû par un sens humain et
    sur-humain quinvestissent et idéalisent les
    sportifs et que mythifient leurs publics et la
    société dans son ensemble.
  • Les aspects de la modernité sportive nont
    dautre but que dalimenter le mythe sportif et
    non de le terrasser.
  • Cest la composante humaine qui surdétermine tous
    les adjuvents dont se pare le sport (médiatiques
    technologiques, scientifiques).

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Les mythes.
  • Les mythes sont un récit sur les origines de
    lhomme.
  • Ils traitent dans leur sens caché de deux thèmes.
  • 1) La cause première de la vie. Cest le thème
    métaphysique qui réfère à la création et au
    créateur.
  • 2) La conduite sensée de la vie. Thème éthique
    renvoyant aux choix de lhomme pour sortir de la
    banalité de la condition humaines.
  • Deux thèmes articulés dans des idéaux visant à
    régler les conduites humaines.

33
Les deux racines du mythe sportif
  • Dans lassociation de deux autres mythes.
  • Le mythe grec sportif ancien comme un idéal
    dexcellence humaine consacrée solennellement par
    la valeur de lexploit physique.
  • Le mythe français républicain humaniste dont la
    déclaration des droits de lhomme est la
    traduction.

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Le sport repose sur une dialectique entre la vie
et la mort
  • Le sport est la problématique de la mort jouée ou
    du jeu avec la mort.
  • La gymnastique sportive donne un bon exemple de
    cette idée les prises de risque maximales dans
    les exercices aériens et le maintien de
    lintégrité vitale du gymnaste.
  • Le sport est une prise de risques multiforme par
    laquelle les hommes saffrontent pour surmonter
    ces risques.
  • Le sport crée sa propre valeur originelle en
    symbiose avec le mythe. La valeur naît de cette
    maîtrise des conduites dans le rapport au monde.

35
Dans le sport le sportif est construit en héros
  • Par le sport lhomme se détache de la tendance à
    la banalisation et à lui-même.
  • Il peut se construire un idéal (identification)

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3 images composent le mythe sportif
  • Limage du sublime. Qui va constituer le socle de
    cet idéal surhumain du sport. Hors du commun des
    passions humaines. Le sportif est un surhomme.
    Cest le héros appolinien Borg, Séréna
    Williams, Mickael Schumarer, M.J. Pérec, Mickael
    Johnson, ...

37
Limage orphique.(Orphée aux enfers).
  • Le surhumain reste enraciné dans lhumain il ne
    procède pas de la pureté divine. Il sélabore par
    des pratiques et des rituels de persévérance de
    ténacité et dascèse que lon retrouve dans
    lentraînement moderne.
  • (R.Gabaniou, Luc Alfan, A. Prost, Poulidor, JPP)

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Limage maudite.
  • Celle de linvulnérabilité illusoire du héros.
  • Héros qui est encore plus humain.
  • Ici l idéal sportif renvoie aux imperfections de
    l homme malgré ses exploits.
  • Maradona (drogue) Ben Johnson (dopage) C.
    Monzon, M. Tison (violence) Cantona MJ. Pérec
    (caractériel) Marion Jones (dopage).

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Trois images du mythe sportif
  • Figures qui construisent des variations entre le
    héros cottoyant les divinités et le sportif
    ramené à sa banalité humaine.
  • Le mythe moderne a introduit une rupture avec le
    mythe ancien dans sa forme sociale élitique. La
    république a offert un nouvel idéal car tout
    homme a accès au mythe sportif.
  • Le mythe sportif permet de produire pour tous des
    figures identificatoires et donc la possibilité
    de se construire personnellement et socialement.
    (Conversion au culte de la performance
    Erhenberg)

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La fonction centrale du mythe na pas changé ni
ses rites.
  • Malgré le brouillage des cartes induit par la
    multiplication des interventions scientifiques et
    technologiques aux sein des pratiques sportives
    les valeurs centrales du mythe restent
    inchangées.
  • La sur-médiatisation ne fait que rendre plus
    opaque le mécanisme social du mythe.
  • Au point de se demander sil peut encore servir à
    construire une identité sociale. Nest-il pas
    devenu une futilité moderniste une fausse valeur
    de la modernité ?

41
Quen est-il du pouvoir social du mythe sportif ?
  • Vivre un projet sportif oriente-t-il vers une
    individualisation radicale ou cela appelle-t-il
    la mobilisation de liens sociaux nouveaux ?
  • Les deux espaces sociaux sportifs pratique de
    haut-niveau et pratique de masse ne sont-ils pas
    en train de se cliver définitivement ?
  • Dun côté apparaît une nouvelle élite sociale.
  • De lautre des consommateurs/spectateurs sportifs
    véritables prothèses imaginaires à de pratiques
    réelles défaillantes ou égarées.
  • Le sport semble perdre son pouvoir intégrateur
    social antérieur.

42
Le sport perd son pouvoir intégrateur social
antérieur.
  • Il semble que les symboles structurants ne sont
    plus issus de léthique courbertinienne, mais du
    monde industriel.
  • J.C Seznec (psychiatre, médecin du sport) écrit
    en 2004 que les trois univers qui aujourd hui
    entrent dans la structure la symbolique sportive
    à savoir
  • 1 - la réalité sportive structurée comme une
    mécanique industrielle,
  • 2 - la fonction  mythologique du sport,
  • 3 - le symbolisme comptable (records, temps,
    classements).
  • Ces 3 univers en totale disparité ne permettent
    plus de construire du sens autre que celui de
    représentations psychiques individuelles visant à
    satisfaire les besoins immédiats des uns et des
    autres.
  •  Le sport est devenu un terrain de jeu mortifère
    où lon tente dexister au milieu de cette arène
    sociale vampirisante, mais bien seul 

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Le sport fédéral et les sciences.
  • Pour asseoir lidéologie de progrès qui traverse
    le sport celui-ci par une approche racoleuse va
    solliciter les apports scientifiques.
  • Au départ, sur la base de services mutuels, un
    rapprochement se réalise qui confine à lunion
     fusionnelle  dans certains secteurs du champ
    sportif.
  • Aujourdhui le vocable de  sciences du sport 
    est revendiqué.

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Les rapports sport/sciences
  • Dans un premier temps les sciences se sont mises
    au service de la recherche de perfomance.
  • De plus en plus elles deviennent prescriptives et
    indispensables.
  • Par le biais des nouvelles technologies elles
    (les sciences) deviennent créatrices de nouvelles
    formes sportives. Cela, autant dans les
    instruments que dans les règlements et les
    techniques corporelles.
  • Cest par lentrée dans une véritable
    interactivité avec les pratiques et les
    connaissances empiriques, quest rendu possible
    un tel projet.

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Sport et sciences
  • Claude Genzling dans  sports et sciences en
    compétition  (le corps surnaturé, 1992).
  • Lauteur pour se repérer classe les sciences
    sportives en quatre classes.
  • 1) les sciences physiques et mécaniques.
  • 2) les sciences de lergonomie.
  • 3) les sciences biologiques et médicales.
  • 4) les sciences humaines.

46
Les sciences physiques et mécaniques
  • Elles permettent délaborer, de mettre en uvre
    et de perfectionner les savoir-faire concernant
    les matériaux, les objets techniques et les
    machines sans lesquels certaines disciplines
    nexisteraient pas.
  •  les avaleurs de bitume ne seraient plus rien
    aujourdhui sans leurs prothèses pédestres
    sophistiquées . (ski, athlétisme, surface de jeu
    sports collectifs, ballons, canoé-kayak, KL,
    gymnastique).

47
Les sciences de lergonomie.
  • Qui donnent à lathlète la maîtrise parfaite de
    ses outils. Elles apprennent à fusionner
    littéralement avec la machine de ses exploits,
    jusquà en faire le prolongement de son propre
    corps. En cyclisme la manivelle du pédalier en
    rapport à la longueur du fémur et du tibia.

48
Les sciences biologiques et médicales
  • Convoquées pour la préparation physique du
    sportif mais aussi pour ses récupérations
    post-traumatiques. (programmes dentraînement, le
    génie génétique est même utilisé actuellement.)

49
Les sciences humaines
  • Elles visent à placer lathlète dans les
    conditions mentales adaptées à la réussite.
  • La lecture du  Manuel de psychologie du sport 
    Tome 2 lintervention auprès du sportif, (paru
    en novembre 2003, et coordonné par C, Le Scanff,
    édit. Revue EPS) est tout à fait explicite des
    connaissances et techniques utilisées aujourdhui
    dans la perspective sus-nommée. Les approches
    cliniques sont peut-être à rajouter...

50
Sport et sciences
  • La multiplicité des domaines scientifiques qui
    collaborent avec le sport ne semble pas gêner le
    monde sportif.
  • Il est demandeur de tous les apports doù quils
    viennent, pour pérenniser la marche en avant du
    progrès, de la performance sans cesse repoussée,
    dépassée.
  • Cet appui scientifique moins prompt à la
    cohabitation dans bien dautres domaines sociaux
    tombe, parfois dans ce que Alain Midol (1992)
    qualifie de dérive idéologique.

51
Sport et sciences la dérive idéologique
  • Dérive propre aux domaines scientifiques
    caractérisée par deux processus la
    simplification et la réduction.
  • 1) la simplification revient à ramener la
    performance sportive à la simple application des
    connaissances scientifiques ou technologiques,
    souvent érigée en recette miracle.
  • 2) La réduction limite la réalisation sportive
    à l objet ordinaire dun domaine scientifique
    particulier et rend cette science hégémonique en
    affirmant que la solution optimale nest que
    mécanique, biomécanique ou biologique voire
    psychologique.

52
Vers des liens fusionnels sport-sciences
  • Pour échapper à ce type de dérive A. Midol
    propose de construire un modèle intégrateur de
    toutes les sciences pour prédire de façon
    optimale la performance.
  • Ceci nest pas la première tentative dans le
    genre. Dans les ex-pays de lEst dans les années
    1970 il a été question danthropo-maximologie.
  • Plus proche daujourdhui Demailly et Fernadez
    (1985, Revue STAPS, n12) poursuivaient un
    objectif du même ordre.

53
Un lien plus fusionnel entre sport et sciences
  • La proposition de Demailly et Fernandez
    sinscrivait dans  le paradigme du STI .
  • Les auteurs invitaient à travailler sur le modèle
    des sciences de lartificiel et non sur celui des
    sciences du naturel. Il sagit non plus
    davancer en aveugle et de découvrir au hasard
    des coups de génie scientifique. Mais
    didentifier les chaînons manquants et de se
    pencher dessus. On sait à lavance les
    caractéristiques générales de ce que lon cherche
    à découvrir. Il va falloir combler les lacunes
    par des connaissances nouvelles et adaptées.

54
La proposition de A. Midol.
  • Il sagit de mettre dans un même système
    explicatif les quatre registres évoqués
    antérieurement.
  • Un modèle systémique qui vise à anticiper des
    stratégies de formation et de préparation des
    sportifs.
  • Une approche pluridsciplinaire où se voit tracée
    la liaison théorie (connaissance)-action pour
    déboucher sur une véritable science prédictive où
    le modèle précède la performance et lui invente
    ses limites.
  • La performance ne serait alors que la
    réalisation des prévisions scientifiques. Le
    sportif lapplicateur de directives en amont,
    pensées par dautres que lui-même.

55
De la science de la performance à la science
sportive.
  • Deux grandes traditions qui nourrissent
    lidéologie sportives se voient perturbées
  • 1) celle du héros (qui dépasse la condition
    humaine). Parfois il triche, ou est amené à le
    faire...
  • 2) Celle de lhomme à lécoute de son équilibre
    naturel.
  • Car la science sportive cest aussi celle qui
    cherche à sortir le sportif de ses limites
    naturelles.

56
Le rapport du sport à la science reste médié par
la technique.
  • En sport la dimension technique reste plus
    prégnante que la rationalité scientifique. La
    collaboration est parfois surprenante...
  • Elle lui préexiste dans la mesure où elle est
    génétiquement première dans son lien à la
    performance.

57
Du côté des modalités dintervention
  • Après avoir questionné le courant sportif sur ses
    utilités sociales.
  • Après avoir envisagé ses rapports entretenus avec
    les sciences.
  • Voici quelques réflexions sur les
    caractéristiques de ses modes dintervention,
    autrement dit, sur le pôle pédagogique de
    l intervention en conduites motrices sportives.
    Les rapports entretenus entre les experts
    formateurs et les pratiquants.

58
Le sport fédéral est technocentré
  • Formation sportive et entraînement sportif sont
    polarisés par la dimension technicienne.
  • Technocentrisme qui porte à la fois sur les
    métho-des dintervention-formation et sur
    lanalyse et la conception même du geste sportif.
  • Sagissant de pédagogie sportive les progressions
    dapprentissage sont standardisées. Les
    chrono-logies des connaissances techniques à
    maîtriser sont codifiées. Les formations aux
    brevets détat et aux brevets fédéraux sont
    normatives.

59
Le sport fédéral est techno-centriste
  • Le technocentrisme sportif peut même porter
    celui-ci sur les rives du technicisme.
  • Oublier quune réalisation technique sportive est
    avant tout autre chose lexpression physique dun
    individu engagé de façon totale dans une
    recherche de performance.
  • La dérive reviendrait à laisser penser que
    lacteur importe moins que lacte lui-même.
  • La technique est conçue comme le geste efficace
    idéal.

60
Techno-centrisme (suite)
  • On ne saura bientôt plus que Fosbury est le nom
    dun sportif prénommé Richard Douglas (Dick).
    Champion olympique en 1968. Non conformiste et
    têtu. Qui va imposer son style à une époque où
    la majorité des aires de réception de sautoirs
    sont en occident, notamment européen, en sable,
  • Les techniciens se focalisent sur les productions
    gestuelles au détriment des processus qui les
    sous-tendent.
  • Les thèses associationnistes et béhavioristes
    sont reprises.
  • Elles ne sont pas exclusives mais fréquentes. Le
    corps est conçu comme une machine de premier ou
    second type(bio-mécanique ou bio-énergétique)...

61
Le technocentrisme du sport fédéral
  • Attention il sagit ici dune tendance du monde
    sportif. Mais il existe aussi des innovations et
    des créations permanentes de la part de bien des
    techniciens sportifs.
  • Le technocentrisme a comme cause ou conséquence
    de préserver le pouvoir du côté des experts
    techniciens, de déposséder le sportif du fait
    quil est le créateur de sa propre technique.
  • Maurice Houvion pense quil nest quun maillon
    du processus de co-construction technique
    lacteur principal reste à ses yeux le sportif
    lui-même. Il est atypique.

62
Le pragmatisme du sport fédéral (sagissant
dintervention).
  • Quelques idées pragmatiques
  • Toute théorisation na dutilité que celle de
    servir la pratique.
  • La théorie pour la théorie nest quune
    perversion de celle-ci.
  • Ce qui est premier cest laction et son
    efficience.
  • La théorie devient alors un moyen pour laction.
  • Elle est seconde sans devenir secondaire.

63
Le pragmatisme du sport fédéral
  • Les propos antérieurs le font ressortir, une des
    conséquence du pragmatisme la méfiance à
    légard des théories et des théoriciens.
    Aujourdhui étranges rapports entre Ministère des
    Sports et STAPS en France.
  • Ici aussi on peut y voir la préservation de zones
    de pouvoir (techniciens, responsables).
  • Nous lavons déjà dit le pragmatisme sportif est
    détendre son poids social à la fois dans la
    population au sens large au niveau de
    létat-nation mais aussi auprès des jeunes.
    Lécole est un lieu convoité par le secteur
    fédéral. Les fédérations y sont en concurrence
    qui passent des conventions avec linstitution
    scolaire. Cela permet ainsi de pouvoir espérer
    détecter la perle rare.

64
Le sport fédéral est éclectique
  • Conceptions, méthodes et outils parfois
    antinomiques cohabitent sans réelle difficulté au
    sein du monde sportif.
  • Amateurisme et professionnalisme,
  • profit et bénévolat,
  • conformisme sportif et épanouissement personnel,
  • béhaviorisme et cognitivisme
  • approche clinique et approche expérimentale.
  • On garde le meilleur de chaque système qui peut
    apporter des solutions au sport de compétition.
    Cela amène parfois des cohabitations
    surprenantes,voire, grotesques, sur le plan des
    idées

65
Léclectisme du courant sportif
  • Eclectisme dans les finalités plus ou moins
    avouées
  • Education - recherche dune éthique (nombreux cas
    de hors-jeu) - socialisation. Il faut parfois
    faire la faute.  faire péter les plombs 
  • Recherche de la performance en jouant avec les
    limites des règlements (les règles de lemploi en
    Europe).
  • Compétition des systèmes politiques par sports
    interposés.
  • Recherche du spectaculaire et du profit
    économique et social.
  • Eclectisme dans les appuis scientifiques.
  • Tout savoir qui peut augmenter la performance est
    bon à prendre.
  • Eclectisme dans les démarches de formation des
    jeunes sportifs.

66
Le sujet sportif son statut ?
  • Le statut de lindividu au sein du système
    sportif fédéral est très variable.
  • Peu accompagné à ses débuts il peut être choyé
    quand il a fait ses preuves.Ceci est modulable en
    fonction de la demande en sport. Les sports
    dominés sont plus  choyeurs .
  • Le sujet peut entrer au service dintérêts qui
    dépassent le sport lui-même (nationalismes,
    argent, sponsors...). Nous avons dit par ailleurs
    que le sportif réalise ce que les prévisions lui
    enjoignent de faire.

67
Le sujet sportif son statut ?
  • Parfois au nom dun intérêt supérieur non nommé
    on ne respecte plus l homme sportif. Pour J.
    Personne  aucune médaille ne vaut la santé
    d un enfant .
  • Aller chercher de jeunes talents dans les pays
    dits émergents nest pas guidé par un unique
    but humaniste, voire humanitaire. Il y a sûrement
    des raisons économiques...
  • Le ministère de la jeunesse et des sports depuis
    quelques années conscient de la fragilité humaine
    et sociale des jeunes sportifs poursuit ce quil
    appelle le  double projet . Projet sportif (la
    carrière sportive) et projet de vie
    professionnelle.

68
Pour conclure sur le courant sportif fédéral
  • Courant mondialisé mais  protéiforme  dont les
    enjeux contemporains lui font parfois perdre le
    sens initial de la pratique sportive qui est
    dêtre librement consentie et en vue de se
    divertir en séprouvant physiquement.
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