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Interactions cognitionmotions

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Stimuli alarme/peur/anxi t y sont connect s directement, puis trait s pr f rentiellement (r action d'alarme) D clenchement automatique (pas de cs de la menace) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Interactions cognitionmotions


1
Interactions cognition-émotions
  • Etude du biais attentionnel lié à la valence
    émotionnelle de stimuli verbaux

2
MODELES EXPLICATIFS DES EMOTIONS
  • Modèles dimensionnels
  • Modèles discrets
  • Modèles cognitifs

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MODELES DIMENSIONNELS
  • Russel (1980)
  • Modèle  circomplexe  (cadre dimensionnel
    circulaire)
  • Représentation bi-dimensionnelle
  • Niveau dactivation (arousal)
  • Valeur hédonique (valence)
  • Dimensions indépendantes et bipolaires

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Arousal
JOIE
Valence -
Valence
TRISTESSE
Arousal -
5
  • Watson, Clark et Tellegen (1988)
  • Axes orthogonaux affect positif et affect
    négatif
  • Arousal inséparable de la valence
  • PA et NA sont des dimensions unipolaires
    indépendantes

PA
NA
6
  • PA reflète le niveau auquel une personne est
    enthousiaste, active, et alerte.
  • PA élevé énergie importante, grande
    concentration, engagement agréable
  • PA bas caractérisé par tristesse et léthargie
  • NA reflète le niveau de stress subjectif et
    dengagement désagréable
  • NA élevé colère, mépris, dégoût, culpabilité,
    peur, nervosité
  • NA bas état de calme et de sérénité

7
Remarques (mod. dimensionnels)
  • Résultat final du processus émo (expé émo
    subjective)
  • OK données neuro? et comportementales (Feldman
    Barrett Russel, 1999)
  • KO conc. lémotion rapportée par les ind.
    (langage), et pas lémotion elle-même (Izard,
    1994)

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MODELES DISCRETS
  • gtlt Modèles dimensionnels
  • Ekman (1992)
  • les émotions sont discrètes, basiques, et
    universelles (patrons darousal physiologique,
    patrons comportementaux, valeur motivationnelle,
    propres)
  • émotions  primaires  (peur, colère, dégoût,
    joie, tristesse)
  • // th. évolutives situation de compétition X ?
    patrons émo uniques et adaptés

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Remarques (mod. discrets)
  • OK Struct. neuronales particulières seraient
    responsables du traitement de base de certaines
    émotions négatives particulières (Ochsner
    Feldman Barrett, 2001)
  • KO Émotions positives pas tant expliquées et
    différenciées que émotions négatives

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MODELES COGNITIFS
  • Les émotions découlent de la signification perçue
    des situations, constamment évaluées par les
    individus.
  • Lazarus (1966) Théorie de lévaluation
    cognitive (appraisal) situation émotionnelle X
    ? évaluations cognitives successives de cette
    situation
  • Positive, stressante ou n-pert. au bien-être ?
  • Ressources dispo pour faire face à situation X ?
  • Réévaluation permettant de modifier 1 et 2 si
    néc.
  • Smith et Lazarus (1993) évaluations cogn suppl.

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  • Lazarus (1991) Cadre théorique plus large
  • Appraisals
  • ? Csq pr les tendances à laction, lexpé émo,
    et lactivité physiologique
  • ? Influ sur stratégies de coping et cpts
    individuels
  • ? Succès ou échec influence en retour les
    processus dévaluation

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  • Frijda (1986) Critères évalués ds situations
    rencontrées
  • KKiq intrinsèques des objets ou événements
    (nouveauté, changement, valence,)
  • Signification de lévénement en fct des buts et
    besoins de lind
  • Capacité de lind à influencer ou faire face aux
    csq de lévénement, incluant lattribution de
    lagent (cause)
  • Compatibilité de lévénement avec des normes ou
    des valeurs sociales ou personnelles
  • ? Profil spécifique dune émotion

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  • Lewis (2005) modèle mettant en lien les
    théories psychologiques des émotions et la
    neurobiologie des émotions
  • principes des systèmes dynamiques (langage
    commun) cognition processus d
     auto-organisation , au sein dun système
    dynamique complexe
  • Auto-organisation processus par lesquels des
    entités cohérentes, ordonnées, émergent et se
    consolident à partir de constituants en
    interaction (les composantes dun système
    dynamique). Ces composantes interagissent entre
    elles au travers de processus causaux
    bidirectionnels ou multidirectionnels.

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  • Systèmes non-linéaires (gtlt th. appraisal et th.
    fct cogn des émo)
  • Ici, lauto-organisation réfère généralement à
    lémergence et à la stabilisation de
    configurations psychologiques ou neurales qui
    correspondent ou qui représentent des situations
    dans le monde.

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  • Les événements émotionnels font partie de la
    chaîne causale qui contribue à lévolution et à
    la consolidation du pattern dappraisal. A partir
    de là, ce qui évolue nest pas juste un appraisal
    mais un amalgame appraisal-émotion ou
     interprétation émotionnelle .
  • De nombreuses interactions bidirectionnelles
    entre appraisal et émotions ont lieu selon Lewis.

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  • Les principes de lauto-organisation peuvent
    aisément être appliqués à lappraisal et
    lémotion (Ordre émergent, Feedback positif et
    auto-amplification, Feedback négatif,
    entraînement (ou synchronisation) et stabilité,
    Causalité circulaire, Complexité croissante,
    Multi-stabilité et stochastique, Transitions de
    phase, Echelles de temps et apprentissage)
  • Dans ce cadre théorique, Lewis propose un modèle
    psychologique des interprétations émotionnelles
    qui sorganisent par elles-mêmes
    ( auto-organisation ) au sein duquel on peut
    distinguer plusieurs étapes 

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  • 1) La phase de déclenchement perturbation
    (évé sensoriel, perceptuel, cogn, changement
    affect ou arousal) ? phase de transition (ordre
    ?, ? sensibilité p/r environnement)
  • REM backgrounds ? et f dét. sensibilité du
    syst
  • 2) La phase dauto-amplification  diff. compo
    appraisal et émo peuvent interagir grâce à des
    boucles de feedback positif ? activation dun
    élément mène à lactivation dun autre dans des
    cycles récursifs de magnitude croissante.

18
  • 3) La phase dauto-stabilisation  fb négatifs
    entrent dans la dynamique du syst ? changement ?
    et stabilité ?
  • 4) La phase dapprentissage  épisodes
    récurrents démotion-appraisal, associations
    cognition-émo qui se reproduisent ? formation
    caractéristiques ind
  • (stabilisation ? interprétations, plans daction
    et attentes)

19
  • A chacune des phases de ce modèle dun système
    dynamique, Lewis associe des régions cérébrales
    particulières, des circuits neuronaux et
    neurochimiques probablement impliqués dans telle
    ou telle étape, et tente de définir les
    interactions complexes menant à lapparition
    dune interprétation émotionnelle.

20
Modèles cognitifs Stades précoces du traitement
de linfo émo
  • Importance des mécanismes dévaluation
    pré-attentifs et de sélection attentionnelle dans
    la genèse de certaines émotions

21
Robinson (1998)
  • Importance particulière, mais limitée, des
    mécanismes pré-attentifs
  • Interviennent AVANT 1e appraisal de Lazarus
  • Capables de classifier la valence et lurgence
    dune situation
  • Peur et anxiété peuvent ê générées uniquement par
    des processus ics
  • Autres émotions requièrent une analyse cs de la
    situation

22
(No Transcript)
23
  • 2 mécanismes opérant en //
  • Détection de lurgence, tournée uniquement vers
    info menaçante
  • Détection de la valence, détecte tout type dinfo
    pertinente dun point de vue hédonique
  • Tt pré-attentif catégoriel et dichotomique

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Module durgence
  • Ctrl environnement en permanence afin de détecter
    les menaces (donc les urgences)
  • Si urgence détectée ics ? peur et/ou anxiété
    (automatique) ? évaluation cs par après, pour
    supprimer, amplifier et/ou replacer en contexte
    ces réactions émo

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Module de valence
  • Si urgence pas détectée, mais valence oui
    (stimulus évalué comme potentiellement émo) ?
    attention focale dirigée vers ces stimuli ?
    intervention de processus cs pour évaluations
    plus complexes (responsabilité, ctrl, )? émotion
    expérimentée (peur et anxiété encore OK à ce
    stade)

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Remarques
  • Analyse conceptuelle du stimulus (pas codage de
    caractéristiques physiques par exemple)
  • Des émotions pourraient être vécues sans quaucun
    traitement pré-attentif nait lieu

27
Öhman (1993)
  • Système biaisé afin de détecter la menace, dans
    une optique de survie, et menant à une action
    adéquate
  • Identification cs dun stimulus pas nécessaire à
    lapparition dune expé émo
  • Sintéresse surtout aux émotions négatives mais
    adaptatives (peur et anxiété e.a.)

28
(No Transcript)
29
Détecteur de traits
  • Ségrégation préliminaire des stimuli sur base de
    traits physiques
  • Pas dinteraction à ce stade avec les systèmes de
    mémoire
  • Attention sera dirigée vers les stimuli
    potentiellement importants
  • ? Mécanisme de filtrage attentionnel recherchant
    de façon continue et automatique

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Système déveil
  • Stimuli alarme/peur/anxiété y sont connectés
    directement, puis traités préférentiellement
    (réaction dalarme)
  • Déclenchement automatique (pas de cs de la
    menace)

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Système dévaluation de la signification
  • Déclenchement automatique
  • Sélection  top-down  (basée sur des schèmes
    préconçus, des catégories dinput, provenant du
    système dattentes)
  • Fournit une analyse élaborée de la signification
    des stimuli
  • ? Système de traitement contrôlé, mais pouvant
    opérer de manière pré-attentive

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Système de perception consciente
  • Entre en jeu qd des stimuli menaçants sont
    découverts par le système dévaluation de la
    signification
  • Mène à lactivation du système déveil (liens
    bidirectionnels)
  • ? réponse dorientation
  • Éventuellement mise au point du syst. déval. de
    la sign. (biais)
  • Intègre les infos provenant du syst. déveil, du
    syst. déval. de la sign. et du syst. dattentes
  • Sélectionne une action adéquate pour faire face à
    la menace perçue

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Système dattentes
  • Repose sur lorganisation de lémotion en mémoire
  • Peut influencer le syst. déval. de la sign.
    (biais ics)
  • Linterprétation, par le système de perception
    cs, de linfo émanant du syst. déval. de la
    sign. et du syst. déveil, est réalisée en
    interaction avec ce syst. dattentes et la
    mémoire des émotions qui lui est associée.

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? Déclenchement dune action en réaction à la
menace à 3 niv. possibles
  • Ics lien direct entre détecteur de traits et
    syst déveil, en interaction réciproque avec des
    stades ultérieurs du traitement de linfo
  • Biais ics dans la détection de la menace, basé
    sur des schèmes, réalisé au travers du syst
    déval de la sign et transmettant linfo au syst
    de perception cs. Rapports minimes avec syst
    déveil (impliquant une perception cs de la
    menace)
  • Cs effet direct des attentes et de léveil
    physiologique sur lactivité cognitive, résultant
    en la perception dune menace.

35
Smith, Griner, Kirby et Scott (1996)
  • Idée de base une des fct les importantes de
    lémotion est de réguler lattention, càd
    contrôler lenvironnement et alerter lindividu
    si qqch dimportant se produit
  • ? focalisation de lattention
  • Processus dappraisals doivent pouvoir être
    réalisés sans une implication intensive de
    lattention, mais tout en permettant en même
    temps didentifier et dencoder de linfo
    relative au contexte et les relations de
    lindividu avec ce contexte
  • Une large part des évaluations se ferait donc de
    manière pré-attentive

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  • Processus dévaluations cognitives multiples
  • Deux types de traitement, en interaction
    constante
  • Traitement schématique (lévaluation a lieu grâce
    à des processus dactivation mnésique
     schématiques )
  • Traitement conceptuel (grâce à des processus de
    raisonnement  conceptuels )

37
Smith et coll., 1996
38
Traitement schématique
  • Rapide, automatique, peut avoir lieu en dehors
    foyer attentionnel, ne requiert pas daccès à la
    cs
  • Relativement inflexible
  • Implique lactivation parallèle de mémoires
    multiples lorsquune mémoire donnée est
    suffisamment activée, les infos contenues dans
    celles-ci deviennent disponibles pour le
    traitement ultérieur

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Traitement conceptuel
  • Processus de raisonnement plus largement sous
    contrôle volontaire
  • Plus flexible, mais plus lent
  • Utiliserait de linfo sémantique verbale ? plus
    abstrait et plus créatif MAIS usage limité pcq
    insensible à dautres formes dinfo que info
    verbale

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Registre des évaluations cognitives
  • Contrôle et répond à linfo provenant des stimuli
    perceptifs et des traitements schématique et
    conceptuel.
  • Fct détecte et combine ces infos, puis génère
    une réaction émotionnelle basée sur celles-ci
  • Si émotion suffisamment intense dépasse seuil
    cs ? état émo subjectif

41
APPROCHE MOTIVATIONNELLEDavidson (1998)
  • Deux syst cérébraux contribueraient à la
    régulation du cpt
  • Syst dapproche
  • Syst de retrait

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Syst dapproche
  • Activé par la perception de buts
  • Génère des PA liés avec lapproche (fierté,
    enthousiasme,), à laccession dun but, avant
    que celui-ci ne soit réalisé, et non après
    (contentement)
  • Nombreuses différences individuelles, notamment à
    2 niveaux
  • Niveau dactivation (propension individuelle à
    expérimenter un PA lié à lapproche)
  • Ratios individuels différents PA pré- et post-but

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Syst de retrait
  • Activé par une stimulation aversive
  • Génère des NA liés au retrait (peur, dégoût,)

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Structures cérébrales qui sous-tendraient ces
deux systèmes
  • Syst dapproche
  • Cortex préfrontal dorsolatéral gauche
  • Cortex préfrontal médial gauche
  • Ganglions de la base
  • Syst de retrait
  • Cortex préfrontal dorsolatéral droit
  • Région polaire temporale droite
  • Ganglions de la base, amygdale, hypothalamus

45
Etude de linfluence de linfo émo visuelle
verbale sur lattention
  • Paradigmes fréquemment utilisés
  • Stroop émotionnel
  • Tâche de déploiement de lattention
  • Paradigme dindiçage attentionnel émotionnel
  • Rem études expé ne font pas de lien entre rslts
    obtenus et modèles. Pq? ? Pathologie méca
    apparition et maintien des symptômes

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STROOP EMOTIONNEL
  • ? Stroop classique pas de conflit entre la
    dimension du stimulus pertinente pr la tâche
    (couleur encre) et celle qui ne lest pas (mot)
  • Pourtant T dénomination couleur de lencre ? qd
    mot avec valence émo négative.
  • ? le contenu émotionnel des mots, comparés aux
    mots neutres, interfère avec la dénomination de
    la couleur, en capturant les ressources
    attentionnelles (effets dinterférence
    interprétés comme des biais attentionnels
    positifs (Mathews MacLeod, 1994))

47
  • Sujets anxieux/non-anxieux
  • Effets réciproques, peut-ê interactions, entre
    caractère et état anxieux des sujets. Rslts très
    différents selon études (événements stressants
    peu comparables)
  • S anxieux / S avec tendance au refoulement
  • Différences plus marquées entre refoul et peu anx
    quentre refoul et fort anx
  • MAIS! Résultats divergent selon études
  • Twelftree et McWilliams (2000) fort anx
    interf vs refoul. facilitation
  • Dawkins et Furnham (1989) refoul interf, fort
    anx interf (mais -), peu anx pas deffet
  • Myers et McKenna (1996) peu anx et fort anx
    interf, refoul pas deffet
  • REM matériel et critères dinclusion des S ds
    un gpe ? selon études

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  • Perfo des patients spécifiquement affaiblie qd
    mots liés à leur pathol ou préoccupations perso
  • Gotlib et McCann (1984) étudiants avec légère
    dépression
  • Mathews et MacLeod (1985) menace sociale ts
    patients anx montrent interférence. Pr menace PH
    interf chez anx PH et facilitation chez anx
    soc.
  • Watts et coll. (1986) arachnophobes
  • MAIS! Effet de fréquence ?
  • NON Mogg et Marden (1990) mots BF/HF et
    centres dintérêt perso
  • OUI Dalgleish (1995) ornithologues noms
    doiseaux vs instruments par ex.

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  • Mots positifs
  • Mogg et Marden (1990) S anx montrent biais
    attentionnel pour mots nég et pos
  • Riemann et McNally (1995) S tt-venant
    interf pr mots nég et pos liés aux préoccupations
    perso que peu liés à préoccupations perso.
  • Miller et coll. (2000) S peu anx ds état anx
    facilitation pr mots nég et pos
  • MAIS! McKenna et Sharma (1995) S tt-venant
    pas effet pr mots pos
  • ? Williams et coll. (1996) S tt-venant lien
    avec préocc actuelles (pex mots pos) néc pr expl
    interf MAIS patients en plus négativité néc

50
  • Nécessité de prendre conscience des mots ?
  • Egloff et Hock (2003) S anx interf, vs S peu
    anx facilitation SLT qd stimuli ne sont pas
    masqués
  • MAIS! Wikström et coll. (2003) interf observée
    pr mots menaçants masqués ? existence dun biais
    sélectif pré-attentif
  • Kyrios et Iob (1998) TOC et tt-venant
    facilitation si mots menaçants non-masqués vs
    interf si masqués
  • Rutherford et coll. (2004) interf chez sujets
    état anx qd masqués et non-masqués
  • ? ces effets ne dépendraient donc pas de la prise
    de cs du contenu des stimuli

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  • McKenna et Sharma (1995) et Compton et coll.
    (2003) Interférence ? au cours de la tâche
  • Habituation relative aux stimuli eux-mêmes, et
    pas à la catégorie de mots (McKenna et Sharma,
    1995)

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  • Résultats nuls
  • Par ex. Kampman et coll. (2002) S ctrl,
    panique, TOC mots neu, menaçants, panique, TOC
    masqués et non-masqués
  • PQ?
  • Waters et coll. (2003) effets de carry-over,
    dus à une difficulté de désengagement de
    lattention par rapport aux stimuli menaçants
  • Sharma et McKenna (2001) importance de la
    pression temporelle interf que si int court
    (facteur stressant?)
  • Mathews et Sebastian (1993) si ressources
    attentionnelles du patient capturées par
    événement plus menaçant pas effet

53
  • Taboo Stroop
  • e.g. MacKay et coll. (2004)
  • Interférence
  • Habituation liée au stimulus lui-même
  • Robuste
  • Taille des effets plus importante
  • Pq? Valence plus forte, S moins habitués,
    émotions provoquées plus pertinentes
  • Rem pas mots négatifs ET tabous dans la même
    étude

54
TACHE DE DEPLOIEMENT DE LATTENTION
  • e.g. MacLeod, Mathews et Tata, 1986

.
MORT BANC
  • Rem mot négatif, menace sociale, physique,
    positif, lié à une pathologie particulière,

500 ms
25 ms
55
  • ? vite le S réagit à une localisation donnée
    dun point, lattention du S est attirée par
    cette localisation
  • Biais attentionnel positif déploiement de
    lattention
  • TRs quand position point position mot émo
  • lt
  • TRs quand position point ? position mot émo
  • Biais attentionnel négatif évitement
    attentionnel
  • TRs quand position point position mot émo
  • gt
  • TRs quand position point ? position mot émo

56
  • MacLeod et coll. (1986)
  • Patients anxieux biais attentionnel positif ?
    attention visuelle déplacée vers le mot menaçant
  • S  normaux  tendance à lévitement (biais
    nég)
  • ?  biais attentionnel lié à lanxiété 
  • e.g. Broadbent et Broadbent (1988), Egloff et
    Hock, 2003)
  • S à caractère anxieux élevé // patients anxieux
    biais attentionnel positif
  • S à caractère anxieux faible pas de patron de
    rslts particulier, pfs tendance inverse

57
  • Mogg et coll. (2000) S anx, non-anx, et avec
    une tend au refoulement biais att nég vàv des
    stimuli évoquant une menace sociale, uniquement
    chez les S avec tend au refoulement

58
  • État anxieux caractère anxieux
  • MacLeod et Mathews (1988) interaction
  • Mots menaçants généraux S KK anx ont tend à
    montrer un biais att pos, peu imp état anx
  • Mots examens (source danx actuelle) S KK anx
    (juste avt session) montrent un biais att pos
    impt, S KK peu anx tendance inverse
  • Mogg et coll. (1990, 1994) pas deffet du KK
    anx si stress aigu, induit en labo ? importance
    dun stress naturel, prolongé, provoqué par
    lapproche éminente dune session dexamen par
    exemple

59
  • Nécessité de prendre conscience des mots ?
  • Mogg et coll. (1994, 1995), Bradley et coll.
    (1997) Présentation des mots pdt 14ms biais
    att chez les patients anx et S à KK anx,
    uniquement si pas de stress particulier
  • MAIS! Egloff et Hock (2003) pas deffet si
    masqué dans aucun des deux groupes (anx et
    non-anx)

60
  • REM les biais attentionnels ne seraient pas
    spécifiques aux états émotionnels ou
    psychopathologiques
  • e.g. Mogg et coll. (1998) biais att pos vàv
    de mots ayant un rapport avec nourriture, chez
    des S ayant très faim seulement, quand
    présentation non-masquée ? biais att // état
    motivationnel non-émotionnel, MAIS biais observés
    à un niveau pré-attentif seraient une KKiq
    spécifique de lanx (pathologique ou pas)

61
  • Lorsque des menaces plus saillantes sont
    utilisées (images, visages), biais attentionnels
    sont plus facilement observés chez tous les S.
  • Waters et coll. (2004) images biais positifs
    chez S tout-venants
  • Bradley et coll. (1998) visages S anx biais
    att pos S peu anx biais att nég
  • Wilson et MacLeod (2003) visages tous les S
    montrent des biais att pos vers stim très
    menaçants, et nég vers stim légèrement menaçants.
    Différence entre les S réside ds le seuil àpd
    duquel une info devient fort menaçante (biais att
    pos plus vite observés avec S anx) (//Mogg et
    coll., 2000 Mackintosh et Mathews, 2003)

62
PARADIGME DINDICAGE ATTENTIONNEL EMOTIONNEL
  • Paradigme dindiçage attentionnel (Posner, 1980)
  • Indice valide (80) la cible est détectée plus
    rapidement que sil ny avait pas dindice,
    lattention des sujets ayant été engagée au bon
    endroit ( bénéfices )
  • Indice non valide (20) la cible est détectée
    plus lentement que sil ny avait pas dindice,
    parce quun désengagement de lattention est
    nécessaire ( coûts )

63
Paradigme dindiçage attentionnel émotionnel
  • Influence du contenu émotionnel négatif des
    indices présentés visuellement sur les coûts et
    bénéfices classiquement observés ? (e.g. Fox
    coll., 2001 Yiend Mathews, 2001)
  • Bénéfices
  • Coûts ?
  • ? Les stimuli émotionnels auraient donc un effet
    au niveau du désengagement de lattention

64
  • Le contenu émotionnel négatif des mots présentés
    visuellement mène à lapparition de biais
    attentionnels positifs chez des patients anxieux
    (e.g. MacLeod et coll., 1986).
  • Chez des sujets tout-venant seulement si sujets
    anxieux (e.g. Egloff et Hock, 2003)

65
  • OR, dans une perspective adaptativo-
  • évolutive , tous les sujets devraient être
  • sensibles à la détection de stimuli
  • négatifs !

66
  • Par ailleurs, lorsque des images sont présentées,
  • ces biais sont plus facilement observés chez des
  • sujets sans distinction entre eux
  • (e.g. Waters, Lipp et Spence, 2004)
  • POURQUOI ?
  • validité écologique, meilleure représentation
    de la menace, confrontation plus directe,
  • Système plus ancien que le système de lecture
  • Langage écrit ? support efficace de linfluence
    de la référence émotionnelle sur lattention

67
Nous avons pensé que
  • Comme la communication verbale orale est plus
    ancienne, des biais attentionnels pourraient être
    observés avec ce type de matériel, lorsque
    celui-ci a une valence émotionnelle négative ou
    comporte des mots tabous

68
Paradigme expérimental
  • Adaptation auditive de la tâche de déploiement de
    lattention
  • Présentation dune paire de mots parlés (ton
    neutre)
  • Lun à gauche, lautre à droite (début et fin au
    même moment)
  • Répétition du mot apparaissant dun côté désigné
  • Détection dun bip apparaissant dans la moitié
    des essais, directement ou quelques ms après,
    dans la localisation spatiale dun des deux mots.

69
  • A nouveau, manipulation du contenu émotionnel des
    mots
  • Paires positives (ex chance chaise)
  • Paires négatives (ex cadavre convaincre)
  • Paires taboues (ex conasse canine)
  • Paires neutres (ex ampoule antenne)

70
PrédictionsComposante attentionnelle précoce
  • Biais attentionnel positif lorsque le bip
    apparaît dans la même position spatiale quun mot
    négatif ou tabou, indiquant un déploiement de
    lattention vers ces stimuli
  • Pas de biais attentionnel pour les mots positifs
  • Même patron de résultats dans les deux conditions
    dintervalle stimulus-bip

71
Méthode
  • 32 sujets (28F, 4H 3 gauchers)
  • Désirabilité sociale, dépression, anxiété
    échantillon relativement homogène
  • Matériel

72

BIP / Silence (100 ms)
0 ms
Paire de mots
750 ms
Moy 718, 5 ms
BIP / Silence (100 ms)
250 ms
  • Entraînement (36 paires) 5 blocs de 96 paires
    3 tests de personnalité

73
Résultats
  • Calcul du biais attentionnel (MacLeod et Mathews,
    1988), reflet de linteraction entre la position
    du bip et la position du mot émotionnel
  • ½(émoGbipD émoDbipD)
  • (émoDbipG émoGbipG) / 2

74
Analyse des biais attentionnels
  • Type de paire émo (p1 lt .01 p2 lt .05)
  • Type de paire émo x intervalle (p1 lt .05 p2
    .059)

75
  • Intervalle court
  • Type de paire émo (p1 lt .01  p2 lt .005)
  • ? biais mots tabous ? biais mots négatifs (p1 lt
    .005  p2 .025 )
  • ? biais mots tabous ? biais mots positifs (p1 lt
    .005  p2 .025 )
  • ? biais mots négatifs biais mots positifs (p1
    et p2 gt .10)

76
  • Intervalle long
  • Pas deffet lié à la valence émotionnelle des
    mots (type de paire émo p1 et p2 gt .10
    interaction entre type de paire émo et côté de
    répétition  p1 et p2 gt .10)

77
  • ? Seuls les biais provoqués par des mots tabous
    présentés dans la condition Int. Court sont
    significativement différents de zéro (p1 lt .01
    p2 lt .05)

78
Donc, on peut déjà dire que
  • Il y a eu un biais attentionnel POSITIF,
    uniquement pour les mots tabous, seulement
    lorsque la présentation du bip suivait
    immédiatement celle du mot
  • La différence de déploiement de lattention en
    fonction de la valence émotionnelle des mots
    apparaissait très rapidement lors du traitement
    des mots, et ne persistait quun bref instant

79
Discussion
  • ? Mots à valence émotionnelle négative (comme
    positive), présentés oralement pas de biais
    attentionnel
  • ? Mots tabous, présentés oralement biais
    attentionnel positif
  • Apparaît très rapidement (cf. PU phonologique)
  • ? Sous le seuil de la conscience ?
  • (cf. S anxieux)
  • ? Probablement pas dintervention de
    stratégies
  • Effet fugace

80
  • Pq pas deffet des mots négatifs ?
  • La communication symbolique (visuelle comme
    verbale) pourrait ne pas confronter le S assez
    directement à la menace
  • Comment expliquer quon observe un effet pour les
    mots tabous et pas pour les mots négatifs ?
  • Valence choquante en de val. négative ?
  • Caractère plus directement menaçant ? (insultes)
  • Niveau darousal plus élevé ?
  • Moins courants (sujets moins habitués) ?

81
Suite Que reflète ce biais attentionnel ?
  • Biais attentionel positif T détection bip même
    localisation spatiale que mot tabou lt T détection
    bip localisation spatiale opposée au mot tabou
  • Vigilance accrue par rapport à ces stimuli
    tabous? capture
  • Ou difficultés à désengager lattention de ces
    stimuli? maintien

82
Koster, Crombez, Verschuere et De Houwer (2004)
  • Vigilance ?
  • TR essais neutres gtgt TR essais congruents
  • Cong. Point suit stimulus émotionnel
    (lattention serait déjà engagée au bon endroit)
  • Désengagement ?
  • TR essais neutres ltlt TR essais incongrus
  • Incong. Point suit stimulus neutre
  • (lattention est engagée au mauvais endroit)

83
? Paires taboues, condition Intervalle Court
  • P. neutres (430 ms) P. taboues cong. (451 ms)
    (p1 .06 p2 gt .02)
  • P. neutres (430 ms) P. taboues incong. (502 ms)
  • (p1 et p2 lt .000)
  • ? Difficultés de désengagement !
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