Fiche 1 Les femmes et la dette

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Fiche 1Les femmes et la dette
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la dette, un fléau qui perdure

• Héritée de la colonisation, la dette na cessé
  daugmenter
• En 1980, elle sélève à 540 milliards de
  dollars pour atteindre 1330 en 1990, 2260 en 2000
  et pas moins de 3360 milliards de dollars en 200
• La dette pèse toujours autant aujourdhui et ce
  nest pas fini (cf. crise)
• ? En vue de son remboursement, les créanciers
  imposeront aux pays endettés une série de mesures
  ayant des implications directes sur les
  conditions de vie des femmes

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Coupes budgétaires et privatisations

• CSQ sur
• Léducation
• La santé
• Laccès aux services publics dont elles
  bénéficiaient (directement et indirectement)
  diminue très fortement et elles devront payer
  plus cher ceux qui sont toujours disponibles -gt
  exclusion des plus pauvres, donc surtout des
  femmes ? attaque leur autonomie financière (plus
  que celle des hommes)

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• Conséquences des privatisations au Malawi
• Pendant des années, la BM et le FMI ont poussé
  le Malawi à privatiser lentreprise publique
  gérant la distribution de céréales qui permettait
  de maintenir des prix abordables pour le maïs ?
  Cette privatisation, combinée à des sècheresses,
  des inondations et au manque de bonne
  gouvernance, ont débouchés sur une crise
  alimentaire au Malawi.
• La faim a poussé des femmes et des filles à se
  prostituer et à se marier très jeunes ? à
  augmenter leur exposition au SIDA
• Laccès aux ressources naturelles (alimentation,
  eau, énergie, terre et semences) et financières
  (droit à lhéritage, davoir des revenus propres,
  salaires, etc.) ? en péril de leur autonomie
  financière et économique au sens large

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• Dévaluation, inflation, TVA (par opposition à
  limpôt sur le revenu) ?affecte la capacité des
  femmes à assurer la survie de la famille,
  provoque des changements importants dans le
  régime alimentaire et diminue les capacités
  productives des femmes
• Les femmes doivent suite aux PAS assurer
  gratuitement ces services (augmentation du
  travail invisible)
• ?leurs responsabilités augmentent alors que les
  possibilités daccès et de contrôle des
  ressources diminuent
• ? Hypocrisie des louanges de la  débrouillardise
  féminine , de leur  esprit de conciliation ,
  etc. qui cache le désengagement/ la
  déresponsabilisation de lEtat.

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Travail et Migration

• La libéralisation des marchés met en péril le
  travail local de subsistance (cf. agriculture,
  artisanat, vente) ? les femmes vont travailler à
  lusine, dans les cultures de rente et linformel
  
• détruit la demande locale mais accroît loffre de
  main duvre ?donc concurrence à la baisse sur le
  marché du travail ( aggravation des conditions de
  travail et ? des salaires)
• La dérèglementation attaque les droits du travail
• ? ? des zones franches (conditions de travail
  inhumaines, emploi prioritaire des jeunes femmes,
  etc.), du travail contractuel, de la
  sous-traitance, etc.

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• 2 vagues de la migration
• une vague masculine  les femmes restent et
  assument la famille au sens large (soins aux
  personnes âgées, aux autres noyaux familiaux, aux
  enfants, etc.)
• une vague féminine  travail au Nord dans le
   care  et le secteur domestique (cf. esclavage
  moderne) avec fuite/exploitation des cerveaux
  (niveau élevé des qualifications des femmes
  migrantes).
• Dans pays d accueil , femmes subissent une
  double discrimination parce quelles sont femmes
  et étrangères

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Violence, stress, frustration

• Les PAS en ? la pauvreté, le chômage, etc.
• ? la violence intrafamiliale
• ?la prostitution de survie, de confort,
  darrangement (pour avoir des papiers, un
  emploi, etc.)
• ?La violence sociétale  (cf. femmes 1ères
  victimes lors des conflits, féminicides, ? de la
  violence communautaire